SABILIA • “I love you without knowing how, or when, or from where.”

One day you will kiss a man you can't breathe without, and find that breath is of little consequence

Sabian s'était torturé l'esprit des heures et des heures, cherchant désespérément une solution à son problème. Il voulait se faire pardonner auprès de Cecilia ne savait pas vraiment comment s'y prendre. Il n'était pas vraiment doué pour ces choses là et avait même fait appel à Billie pour un peu d'aide. Le jeune homme n'avait pas hésité à envoyer un message à sa soeur jumelle pour avoir un peu d'aide. Cette dernière le connaissait et savait à quel point il n'était pas doué pour se racheter. Elle fut même étonnée de savoir qu'il voulait rattraper ses conneries. C'était, semble-t-il, bien la première fois que Sabian cherchait à se faire pardonner. Ce jour était à marquer d'une pierre blanche. Finalement, c'était ça son problème. Il ne savait pas comment réagir face à Cecilia, tout ceci était nouveau pour ce dépravé de l'amour. En réalité, Sabian n'était jamais tombé amoureux, il avait toujours fait en sorte de garder des distances avec les filles. Jamais en couple, jamais niais avec les femmes, il ne voulait pas s'aventurer sur ce terrain glissant. Pourtant, avec Cece, tout semblait différent. C'était tellement contradictoire. C'était une princesse, habituée au luxe. Elle pouvait avoir tout ce qu'elle voulait d'un claquement de doigt. Et lui, il n'était qu'un pauvre étudiant d'Havard. Pauvre était bien le mot, il était fauché et n'arrivait pas à finir les fins de mois. Il ne mangeait pas à sa faim et avait du mal à joindre les deux bouts. Le seul argent qu'il avait, c'était du aux victoires de combats illégaux extrêmement dangereux. Sabian commençait à se faire un nom dans cette discipline et touchait de plus en plus de fric à chaque combat. Mais la difficulté augmentait à mesure que les combat s’intensifiaient. Ce qu'il mangeait, il le gagnait à la sueur de son front et c'était peu dire. Il avait récemment finit dans un sale état mais bon, presque personne n'était au courant de ses pratiques illégaux. Ceci étant, il ne s'arrêtait pas là, il détournait aussi pas mal d'argent. Il le faisait pour payer ses études à Harvard mais également pour se payer du bon temps au Summer Camp. Il comptait bien profiter avant d'attaquer une nouvelle année. Il avait fait une petite entorse à ses principes et avait détourné un peu plus. Pour une fois, il se payait le luxe de pouvoir manger à sa fin et de pouvoir faire tout ce qu'il voulait pendant deux mois. Ce bad boy en puissance avait également le droit de passer de bonnes vacances. Il n'y avait pas de raison que les autres puisses profiter et pas lui. Bref, quoiqu'il en soit, il avait trouvé l'idée parfaite pour se faire pardonner auprès de Cece. Il savait que la belle blonde baignait dans le luxe depuis qu'elle était toute petite, il ne pouvait donc pas l'inviter au restaurant ou une connerie du genre. Il lui réservait quelque chose d'original et à la hauteur de ses espérances. Sabian mettait la barre très haute mais il voulait lui en mettre plein la vue. Il avait donné rendez-vous à Cecilia à 8h précise devant l'hôtel. En réalité, le jeune homme voulait la surprendre plus qu'autre chose. Se faire pardonner viendrait avec le reste. Il avait organisé un petit truc sympa et s'était même épaté sur ce coup-là. Le beau brun venait de louer une moto pour deux jours et fit une entrée fracassante sur la route de l'hôtel. Il déboula à toute allure avant de s'arrêter devant l'entrée de l'hôtel. Comme convenu, la petite blonde l'attendait. Il descendit de la moto et enleva son casque pour afficher un large sourire à sa belle. Au moins, Cece ne devait pas s'attendre à ça. « Salut ma belle. » dit-il avant de déposer un chaste baiser sur sa joue. Il lui tendit un casque ainsi qu'une petite combinaison à enfiler. Et ouais, Sabian avait bien préciser dans son message de ne pas s'habiller chic ou en mode princesse. Ravi de voir qu'elle avait suivit ses instructions, il attendit qu'elle enfile la combinaison ainsi que le casque avant de lui dire sur un ton provocateur. « J'espère que la vitesse ne te fait pas peur, Von Liechtenstein ! » Sabian monta sur la moto en attendant que la blondinette fasse pareille. Il avait prévu de l'emmener dans un endroit qu'il avait repéré quelques jours auparavant. Un endroit sublime, d'une beauté à couper le souffle. Il lui réservait également une petite surprise là-bas. Pourvu que tout se déroule comme le souhaitait. Advienne que pourra.