Parce que l'alcool rapproche les gens + Veïa

Le début de ta soirée s’était passé correctement, tu avais été à une des nombreuses qui allaient être faite durant ces deux mois loin d’Harvard et tu t’étais amusé. Tu n’étais pas resté sans un verre dans tes mains sans aller trop loin non plus, tu connaissais parfaitement tes limites et bon, tu n’avais pas envie de faire n’importe quoi non plus. Tu avais même rencontré une jeune femme qui était tout autant réservée de toi, sans que tu ne comprennes pourquoi tu t’étais rapproché d’elle et tu avais commencé à parler avec elle. Tu avais passé le reste de la soirée en sa compagnie rigolant beaucoup avec elle et sans que ne saches comment l’idée est arrivée à ton esprit, tu avais envie d’aller au phrase de l’île. Tu avais donc demandé à Veïa de te suivre dans ton idée qui n’avait aucun sens, mais tu en avais envie et tu avais quand même beaucoup bu même si ce n’était pas au point de ne pas savoir ce que tu étais en train de faire. Donc quelques minutes après, tu étais devant le grand phare avec la blonde, tu avais toujours un verre dans la main à croire que c’était plus fort que toi et surtout que ce n’était pas forcément une chose à faire. Mais bon, tu n’avais plus l’idée très claire en ce moment précis et au fond ça te plaisait parce que tu pouvais faire tout et n’importe quoi sans te prendre la tête, sans te dire que tu ne devais pas comme ce que tu faisais quand tu n’avais pas d’alcool dans la gueule. « Bon qu’est-ce qu’on peut faire ici ? » Parce que tu ne te voyais pas regarder le phare comme cela toute la soirée, tu avais envie de faire des choses amusantes avec la jeune femme, de montrer que vous aviez un autre côté que celui réservé qui vous collez à la peau.

Parce que l'alcool rapproce les gens
— Jazmin

Ma jeunesse ne pourrait pas être considéré comme ennuyante, car cet été je la vivais pleinement. Je n’avais pas été sage non plus à Harvard , mais je devais avouer que particulièrement pour le Summer Camp j’avais un laissé aller , un envie forte de vivre et de respirer. Un envie forte de me vagabonder sur un petit nuage. Puis, la vie nous réserve toujours un tas de surprise et cette fois elle se nommait Jazmin. Une jeune femme à l’âme semblable la mienne, quelqu’un qui vie dans la réserve. La connexion se faisait di bien entre nous deux que nous avons parlé pendant un long moment avant de quitter la fête avec des idées folle derrière la tête. Nous étions devant ce phare et il n’y avait pas de raisons particulières. Il me rappelait ces histoires de marins voguant en mer se servant de cette lumière pour retrouver port, des comptes écrit sous l’air de l’eau salée. La nuit était bien entamée, mais il me semblait que la soirée ne venait que de commencer. Il y avait cette mystérieuse jeune femme avec moi que j’avais envie de connaitre. Je croyais au fond de moi que nous pourrions être très proche, car jamais nous pourrions nous brusquer à vouloir trop savoir sur l’une et l’autre.  Elle me demandait ce que nous pourrions faire. Avant même que je réponde la pluie se mit à tomber tout doucement dans l’air frais pour atterrir sur nos corps.  Je lui pris sa main pour l’attirer vers l’intérieur du fort. On pourrait imaginer un tas de choses et faire un tas de folies. Avant même de lui demander je montais les escaliers pour visiter l’intérieur du phare. Je pris quand même le temps de dire.  «Tu viens ?»   

Tu savais exactement ce que tu étais en train de faire, tu étais en train de profiter de la vie, de tes vacances laissant derrière toi ton caractère, ta réserve par rapport aux autres. Tu savais que tu n’étais pas que cela, tu n’étais pas seulement cette personne qui ne voulait pas parler de ta vie, de toute manière tu avais de quoi ne pas le faire, tu avais juste envie de profiter, de faire la fête et c’était exactement ce que tu étais en train de faire. Tu avais bue, tu avais eu une idée et tu ne t’avais pas demandé si c’était bête ou pas. Tu étais juste partie avec la blonde avec toi, tu savais que tu passerais une bonne soirée avec elle et qu’elle n’essaierait pas de connaitre ton passé, ce que tu as pu vivre dans ta vie pour être comme cela, pour être dans ton coin dans certains moments. Tu éclatas de rire sans savoir réellement pourquoi alors, que l’eau était en train de tomber, tu n’aurais peut-être pas du choisir cet endroit enfin qu’importe, tu te laissas tirer par ce que tu pouvais considérer comme ton amie enfin tu pensais cela, tu n’en savais rien et tu n’avais pas envie de penser à cela maintenant. Tu rentras dans le phare tout en continuant de rire, tu ne pouvais pas t’en empêcher d’ailleurs parce que ce n’était clairement pas dans tes habitudes de faire quelque chose comme cela. Tu passas ta langue sur tes lèvres avant de regarder partout autour de toi comme pour analyser encore une fois ce que tu pourrais faire, tu n’en savais rien, rien du tout. Mais tes yeux se reposèrent sur la jeune femme qui venait de prendre la parole. « Ouais. » Tu souris avant de la suivre pour aller en haut du phare. Une fois en haut, tu regardas devant toi toujours en souriant en coin. « Tu crois que des gens ont déjà été assez fou pour sauter de cette hauteur ? » Tu te rendais enfin compte à quel point ta question était idiote.

Parce que l'alcool rapproce les gens
— Jazmin

Je ne suis pas celle qui a forcément des idées dingues, je préfère suivre la danse des autres. Je suis une suiveuse, une étourdie qui trouve pas sa vie assez remplie alors je dis oui à tout jusqu’à que je me blesse et que je retombe sur terre. Après ça pendant deux trois jours je suis tranquille, avant de recommencer en fonçant tout droit vers les mur de brique à nouveau. Ma vie sera surement toujours de cette façon, à zigzaguer entre une vie normal ou trop extrême. Je connais pas le juste milieu, je vie tout à fond. C’est pour ça que ce soir je suis au phare avec Jazmin et qu’on a trop bu. Il a pas forcément de raison, elle me ressemble nos âmes sont semblables, mais le lieu ne veut rien dire, la vue est belle et ça me suffit. Je l’ai entrainé à l’intérieur et elle s’amuse à blaguer. On regarde la hauteur en me disant que c’est bien haut. Peut-être si on saute on va pouvoir s’envoler. Une pensée magique qui en fait me fait oublier que c’est plutôt la mort qui m’attend en bas. «Ils avaient trop bu s’ils ont essayé.» Je continue de rire comme une gamine et je tire sa main pour qu’elle s’assoie avec moi sur le rebord. Peut-être que c’est nous qui allons sauter. On n’a pas encore bu à ce point, enfin je n’espère pas. Je crois qu’on ne va pas m’ouvrir la porte du paradis après tout ce que j’ai fais, surtout depuis le début de l’été alors j’ai encore besoin de temps pour ne pas finir en enfer. Je suis un ange moi je ne vie pas sous les flammes. «On dirait qu’on contrôle le monde à cette hauteur.» On voyait tout d’ici . Nous étions les rois du monde ce soir.  

C’est fou comme quelque fois l’alcool change vite les idées, tu n’avais plus de pensées négatives sur Lysandre voir même sur Roman. Tu pensais qu’à cette soirée, au fait que tu étais vraiment en train de t’amuser même si tu étais sur le phare et que dans le fond, il n’y avait rien d’amusant, mais tu l’étais quand même. Tu regardas partout autour de toi tout en restant non loin de l’autre blonde, de la jeune femme qui te ressemblait tellement, à croire que c’était écrit cette rencontre, que vous étiez en quelque sorte faite pour vous rencontrez. Tu souris en pensant à cela, c’était toujours agréable de rencontrer quelqu’un qui pouvait vous comprendre, qui n’avait pas l’envie de vous poser tellement de questions sachant qu’elle était autant réservée que toi. « Je pense aussi. Mais au moins, ils ont su ce que cela faisait de pouvoir voler. » Tu ris quelques secondes en pensant à cela, enfin ils l’ont su pendant quelques secondes avant de soit tombé dans l’eau, soit tombé sur le sol et tu ne préférais pas savoir comment ils avaient finis. C’était pas tes affaires après tous si les gens étaient assez fou pour boire, pour beaucoup boire pour ensuite sauter d’un endroit un peu trop haut pour ça. C’était un peu comme ci on sautait de la tour Eiffel, on en ressort jamais sans séquelle. Tu te laissas tirer par la jeune femme pour se mettre à côté d’elle, tes pieds dans le vide en train de se balancer tout en regardant devant toi, en regardant ce que tu pouvoir à cette hauteur et c’était incroyable. « Les deux blondes réservées, reine du monde. » Tu souris en coin avant de tourner ta tête pour regarder Veïa parce que tu savais que c’était vrai, que c’était assez fou dans le fond de dire une telle chose, elles ne pourraient jamais l’être et c’était une réalité que personne ne pouvait nier.

Parce que l'alcool rapproce les gens
— Jazmin

Je le sais qu’on sera amie, car c’est le destin et je sens qu’on est compatible. Peut-être que l’alcool me donne des idées trop folle, la preuve on se retrouve au phare les deux pieds dans le vide. Pour moi cet instant me semble être un grand instant de bonheur, mon petit cœur c’est enveloppé dans un drap de velours et j’ai un sourire qui ne s’échappe pas de mes lèvres. Nous sommes tous les deux des mystères que les autres on tant eu envie de dénicher. Ils n’ont pas compris que c’est le contraire qu’il devait faire. Je n’ai pas cherché à l’embêter et la voilà qu’on passe un bon moment et j’en saurai sans doute plus que les autres étudiants sur cette ile. Elle a raison, ils ont su c’était quoi de voler. Si je plonge peut-être dans mes souvenirs je me souviendrai peut-être c’était quoi la sensation d’avoir des ailes avant qu’on me dépose ici sur terre. À mon plus grand malheur je n’arrive à rien ressentir sauf la brise qui fait voler mes mèches dorées autours de mon visage. Je veux toucher les nuages et regarder le monde de haut. «J’aimerais avoir leur chance.» C’est beau de rêver alors qu’ils se sont sans doute écraser. Nous étions les reines du monde ce soir, on avait tout à la porter de notre main. On pourrait vivre les expériences les plus folles si on en a envie , mais on a choisie cet endroit calme , quelque chose qui nos ressemble de corps et âme. . «Je t’aime déjà. » Je l’a prend dans mes bras. La veïa tactile est bien présente surtout quand elle a bu quelques verres. Je sais que je n’ai pas envie de perdre cette nouvelle connaissance. C’est trop beau pour que j’égare cette nouvelle amitié. Je lui dépose même un baiser sur sa joue avant de rire tout doucement.  

Tu avais les pieds dans le vide regardant devant toi, cette soirée était plus que parfaite, tu ne pensais qu’elle serait aussi bien que celle-ci. Tu avais rencontré Veïa, toi qui d’habitude restait dans ton coin ne voulant pas qu’on t’approche parce que tu refusais de parler de ta vie surtout de ton adolescence et surtout de ce qu’il se passait dans ta vie actuellement. Tu n’avais clairement pas envie de crier au monde que tu ressentais des sentiments pour une quelconque personne qui ne voudrait jamais de toi, autant cacher cette chose pour ne pas passer pour une débile. Mais tu ne savais pas pourquoi, tu savais que tu pouvais faire confiance à la jeune femme si tu te laissais réellement aller, mais ce n’était pas encore pour maintenant. Peut-être que si elle te pose différentes questions, tu allais t’ouvrir à lui, mais ce n’était clairement pas de toi-même malgré les verres que tu avais pu boire avant de finir au phare avec cette jeune blonde. « Tu peux faire du saut en parachute, tu seras saine et sauve à la fin et tu auras la chance de voler. » Ton idée n’était pas complètement stupide sauf que la blonde ne pourrait pas le faire ce soir, tu avais presque envie de lui dire qu’elles iront le faire dès le lendemain, qu’elles feront cette chose complètement folle pour pouvoir voler ensemble. Tu étais surprise de la voir te prendre dans ses bras, tu lui rendis son étreinte sans aucun souci, tu étais tellement bien avec elle que tu savais qu’elle ferait partie de ta vie actuellement et pour longtemps parce que tu n’étais pas le genre de laisser tomber les personnes que tu aimais. « Je t’aime déjà aussi ! » Et c’était le cas, tu l’aimais déjà parce que les choses étaient juste plus simples. « Je suis heureuse d’être venue te parler. » Chose que tu faisais rarement quand tu ne connaissais pas la personne, mais bon. Tu lui embrassas aussi la joue rendant toutes les attentions qu’elle était capable de te faire.