Un réveil tout en douceur + Roman

Comme quoi il suffisait d'être un peu maligne, d'un peu dragué pour avoir une clé et tu étais assez fière de toi. Tu avais réussie à avoir la clé de la chambre de Roman et tu n'allais pas hésiter pour en profiter, tu avais décidé de te prendre une chambre seule parce que tu en avais besoin. Tu aimais – beaucoup – Roman et c'était déjà assez étrange comme cela. Tu ne lui avais jamais dit une telle chose, tu avais préféré garder tes sentiments pour toi, mais c'était aussi parce que depuis que tu étais revenu, tu avais Lysandre dans ta vie et bon, tu te posais déjà pas mal de questions. Mais tu savais qu'avec Roman cela avait dépassé le stade de l'amitié à tes yeux, que tu ressentais plus sans pour autant en vouloir plus, enfin c'était assez étrange à tes yeux et tu n'avais juste pas envie de tout gâcher à cause d'une telle chose. Tu passas ta main dans tes cheveux en marchant en direction de la chambre de ton colocataire, tu ouvris doucement la porte avant de la fermer tout aussi doucement pour ne pas le réveiller tout de suite. Tu pourrais le regarder dormir, mais tu ne préférais pas faire cela parce que cela prouverait juste ton attachement à cet homme qui avait seulement envie de s'envoyer en l'air avec toi, donc tu préférais ne pas faire une telle chose et sauter directement sur son lit. Vous étiez un peu chat et chien alors, tu t'en fichais si tu pouvais lui faire mal puisqu'il se vengera par la suite de toute manière. « Aller debout feignant ! » Tu continuais de sauter tout en parlant assez fortement pour le réveiller encore plus, tu n'avais clairement pas envie de t'arrêter parce que tu voulais réellement l'embêter en ce moment même.

Tu dors profondément. Enfin, il faut dire que depuis que tu as frôlé le sol canadien de tes pieds, tu n'arrêtes pas que ce soit avec Adriel, Ael ou en encore Raphael. De toutes façons, les vacances servent à se lâcher, non ? Bah alors. Quand tu dors, on dirait un petit ange comme dirait ta mère. Oui, on dirait, parce qu'en vrai, c'est pas le cas hein. Il est vrai aussi que tu utilises souvent ta gueule d'ange pour arriver à tes fins. Manipulateur, toi ? Meuh non, si peu. Puis, t'es bien dans ce lit, c'est confortable toussa toussa, sans compter de la résistance... bah ouais, parce que tu as déjà testé ça, faut pas déconner. C'est pas parce que c'est les vacances que ton corps, ou plutôt tes envies, le sont, elles. Un vrai serial baiseur, ouais. Et connard en plus, ça couronne le tout. Mais cette nuit, tu as été sage et tu as profité de cette fraîcheur pour bien récupérer. Seulement, un macaque sauvage en a décidé autrement en te réveillant assez brutalement. Et c'est que ça saute dans le lit, ma parole ! Suicidaire, qui plus est ! Tu ouvres un œil, prêt à lâcher des paroles blessantes sur un ton assassin quand tu réalises que ce macaque en question n'est autre que Jazmin. Elle va prendre cher, et tu souris rien qu'à cette idée. Putain, Jaz ! Ferme là et arrête de sauter, bordel ! Une humeur massacrante dès le matin, toi ? Pas du tout. Tu l’attrapes par le poignet et tu la fait tomber à tes côtés. Ah c'est mieux. Ouvre là et je te bâillonne. Ouais, faut que tu te réveilles mieux, maintenant. Tu souffles un bon coup et tu grimpes sur elle d'un coup de rein. Prenant soins de prendre ses poignets pour les coincer au dessus de sa tête. Tu sais que ce genre de comportement n'est pas sans risque, Jazmin. Tu restes sérieux, mon dieu que tu fais peur comme ça. Tu la regardes et tu penches la tête vers la droite.

Tu continuas parce que dans le fond, cela t’amuser plus qu’autre chose de l’embêter comme cela, tu savais qu’il n’aimait pas être réveillé, tu n’étais pas sa colocataire pour rien et bon vu le nombre de nuit que vous aviez passé ensemble, tu le connaissais à force. Mais tu ne t’arrêtas pas quand même, tu prenais un malin plaisir à l’embêter comme lui était capable de te faire tourner la tête sans qu’il ne le sache, tu devrais faire ça avec l’autre aussi, mais bon tu t’en prenais avant tous à lui parce que c’était plus amusant. Tu n’avais pas tellement peur de ce qu’il pourrait faire, tu savais qu’il n’était pas le genre à frapper les femmes alors, il risquait juste de te violer, mais ce n’était pas grand-chose. Tu souris en pensant à cela avant de l’entendre prendre la parole visiblement pas très content et il t’avait reconnu, de toute manière tu étais sûrement la seule qui était assez folle pour lui faire une telle chose. « Non, il faut que tu réveilles Ro’ alors bouge ton cul ! » Tu continuas encore quelques minutes avant de te faire tirer sur le lit à ses côtés, tu fis une moue boudeuse comme une enfant clairement pas heureuse, enfin tu ne l’étais pas qu’il t’ai arrêté aussi facilement, mais il était un homme et toi une femme sans force alors, ce n’était clairement pas étonnant. Puis un grand sourire se dessina sur tes lèvres en entendant sa menace, qui ne comptait pas à tes yeux parce que tu n’étais pas le genre à l’écouter. « Je savais que ce genre te chose te plaisait dans le fond, mais ce n’est pas avec moi que tu pourras faire cela Ro. Tu devras trouver une autre personne et je ne doute pas qu’avec ta belle gueule tu réussisses à trouver une jeune femme qui accepte ces conditions. » Tu souris grandement sachant que tu n’avais pas écouté sa menace à peine voilé, tu avais envie de l’embêter et tu n’hésitais jamais de le faire, tu sautais sur toutes les occasions possible et tu le laissas faire, ce n’était pas comme ci tu n’avais pas l’habitude de le voir au-dessus de toi en train de te contrôler de cette manière qui était bien la sienne. « Mais tu sais que coucher avec toi n’est pas une punition ? » Tu penchas ta tête sur le côté en le regardant avant de te mordre la lèvre inférieure avant de reprendre joueuse. « De toute façon, je ne pense pas que tu tiendras la route, tu dois être fatigué à cause de ce que tu as fait cette nuit. » Tu étais en quelque sorte jalouse, mais tu essayais de le cacher, il n’avait pas besoin de le savoir. Puis tant qu’il revenait à toi, ce n’était pas une bonne chose ? Tu n’en savais rien, tu devrais sûrement ne pas céder autant, mais tu étais faible, bien trop.

Tu souris. Tu te rapproches d'elle le regard menaçant. Alors comme ça, elle veux te résister en prenant le prétexte que tu sois fatigué ? Toi, fatigué pour ce genre de chose ? Certainement pas. Elle cache sa jalousie en te disant que tu devrais trouver une fille et que tu n'aurais pas de mal mais t'es pas con, tu ne veux juste pas voir la réalité en face. A présent, tes lèvres effleurent les siennes, tu te stop et un sourire au coin de tes lèves apparaît. Tu sais que tu parles beaucoup trop, Jazmin. C'est vrai que c'est un vrai moulin à paroles et parfois, ça t'exaspère mais bizarrement, une fois que tu n'entends plus sa voix à longueur de temps, ça finit par te manquer, ou presque. Tu mets fin aux quelques millimètres qui séparent ses lèvres des tiennent en les déposant doucement. Tu la tiens toujours fermement pour ne pas qu'elle bouge. Tu as toujours été dominant, tu veux toujours contrôler, au lit du moins parce que même si tu as une âme de leader, dans ta vie, tu ne contrôle rien. Surtout en ce moment. Disons que c'est plus la maladie qui prend le dessus mais ça va vite changer, faut juste que tu sois moins fatigué de te battre. Tu lui mords la lèvres inférieur avant de te relever délicatement. Ton baiser était sensuel et fiévreux. Tu restes assis sur elle, faisant attention de ne pas y mettre tout ton poids. Tu sais pertinemment que je ne suis jamais fatigué pour le sexe. Oui, elle le sait mieux que personne. En même temps, c'est la seule qui arrive à te suivre toute une nuit, tu dois bien l'avouer. D'ailleurs, dans le loft, plus aucun meubles n'a de secrets pour vous. Coucher avec moi n'est pas une punition, certes, mais ne pas te donner satisfaction en est une. Surtout après le baiser que tu viens de lui donner. C'est inhumain de faire ça, Roman et cela te fait bien rire.

Bien sûr que ça t’énervais de savoir qu’il était capable de s’envoyer en l’air avec n’importe qui, puis de toute manière tu n’étais rien pour enfin c’était ce que tu supposais. Tu étais juste sa colocataire et une meuf – parmi tant d’autres – avec qui il s’envoyait en l’air. Finalement, tu te rendais compte pourquoi tu ne profitais pas pleinement, il était toujours dans ta tête même si tu avais choisis de prendre ta chambre seule. Tu te demandais toujours s’il était capable de s’envoyer en l’air, bon la réponse était évidente et même si tu étais resté dans la même chambre que lui, les choses seraient toujours pareilles pour lui. « Je sais que tu adores ma voix arrête de faire le difficile roro. » Tu souriais encore une fois aimant le taquiner, c’était surtout pour faire taire tes pensées qui n’étaient pas les plus joyeuses du monde. Tu devais en profiter puisque tu avais toute son attention, il était bien avec toi et pas avec une autre pouffe qu’il pouvait sauter. Tu collas ta bouche contre la sienne, ne pouvant de toute manière pas lui résister et c’était une chose qu’il savait parfaitement. Il te connaissait bien trop, malheureusement et tu lui répondais le plus possible malgré que tu te retrouves entravé par ses mains qui coinçaient en ce moment même tes bras. Tu en avais l’habitude, c’était toujours la même chose entre vous, pourquoi changer les bonnes habitudes ? Tu bougeas tes bras pour faire en sorte qu’il les libère, tu souris une fois que cela était fait et tu passas tes mains dans tes cheveux. « Peut-être que la pouffe qui a été dans ton lit ce soir t’as fatigué. M’enfin elle n’est pas présente, c’est qu’elle n’était pas si bonne que ça. » Tu haussas les épaules ne te gênant aucunement de parler comme cela. « Donc je ne sais pas vraiment combien de temps tu pourras tenir. » Tu fis une moue boudeuse presque déçue avant de faire en sorte de tourner les deux corps, il ne s’appuyait pas tellement fort sur toi donc tu pouvais en profiter pour prendre le contrôle pour une fois. Tu savais que ce n’était que des paroles dans sa bouche, combien de fois avez-vous joué à ce jeu ? Tellement de fois et pourtant personne n’avait finis frustrer quand vos deux corps n’étaient plus en contact. « Tu sais autant que moi que tu finiras par le faire. Tu ne sais pas résister chéri, donc quoi qu’il arrive on arrivera tous les deux à avoir ce qu’on veut. » Tu souriais encore une fois avant d’enlever ton haut ayant une petite idée en tête puis tu n’avais pas honte de te retrouver comme cela devant lui. Tu finis par lui prendre le bras qui allait vers ton corps tout en secouant la tête, tu finis par l’approcher de lui avant de prendre la parole. « On touche avec les yeux Roman, avec les yeux. » Tu l’embrassas rapidement avant de rire doucement.

Roro. Il y avait vraiment qu'elle pour te nommer de la sorte et cela t'exaspérait. Tu sais que tu peux en faire ce que tu veux et cela ne te dérange pas plus que ça, bien au contraire. C'est vrai que tu n'ais pas du genre à retenir tous les noms des filles que tu baises et que la plus part du temps, tu ne les revois même pas mais Carter, c'est différent. Et quand tu y réfléchis bien, elle est la seule à être régulière, la seule avec qui tu dors et la seule avec qui cela ne te dérange pas de rester la journée avec elle. Bon, oui, c'est vrai, c'est ta colocataire mais sa présence t'est devenue primordiale et tu sais pas vraiment pourquoi alors quand elle a décidé de prendre une chambre seule, au début, cela t'avais fait bizarre mais si tu t'es vite fait à l'idée puis c'est plus pratique. Tu es jalouse ? Lui demandes-tu avant qu'elle ne te bascule et qu'elle se retrouve, à son tour, au dessus de toi. Tu fais marcher tes doigts sur sa cuisse gauche ce qui lui donne des frissons. Tu souris quand elle t'ordonne de toucher qu'avec les yeux et elle finit par porter tes poignets vers la barre du lit. Tu la regarde étonné mais amusé. Tu as hâte de savoir ce qu'elle a en tête quand elle commence à te les attacher. Finalement, cette position ne te gène pas plus que cela. Oui, tu aimes dominer mais quelques fois, c'est bien de les laisser faire. Elle t'embrasse d'un baiser furtif et ton regard ne la lâche pas d'une seule seconde surtout qu'elle se retrouve en sous-vêtements sur toi. Carter... tu as quoi derrière la tête ? Lui demandes-tu, sourire au coin.

« Jalouse de tes putes ? » Tu souris en coin en continuant de ce que tu étais en train de faire avec ses bras, tu les attachas le laissant avoir une jolie vue sur tes seins. « J’ai pas besoin d’être jalouse d’une telle chose, je compte plus qu’elle. » Tu n’en savais trop rien, mais tu le disais quand même, on ne sait jamais. « Puis peut-être que j’avais aussi un beau gosse dans mon lit en train de me faire hurler. » Tu souris en coin t’amusant comme une gamine alors, que tu venais de l’attacher, heureusement parce que sentir sa peau contre ta peau faisait naître beaucoup trop de frissons et tu adorais bien trop ça. Tu te plaças à califourchon sur lui n’était pas gêner d’être dans ce genre de position et surtout qu’en sous-vêtement. Roman était déjà venu dans ta chambre alors, que tu étais en train de t’habiller, tu avais déjà couché avec lui alors, pourquoi tu aurais honte de te montrer comme cela. Un sourire en coin se dessina sur tes lèvres en l’entendant te demander une telle chose, tu posas ta bouche proche de la sienne laissant les deux bouches se frottaient doucement. « Je t’attache comme ça tu ne peux pas partir et je te punis aussi parce que tu as été ronchon quand je suis venue te réveiller. » Tu finis ta phrase contre ses lèvres l’embrassant encore une fois, tu ne pouvais pas résister façon, il n’allait pas faire en sorte que tu le fasses. Les deux bouches se rencontraient plus longtemps cette fois-ci, tu laissas ta langue aller dans l’antre de ton partenaire, de ton Roman comme tu pouvais te le dire. Tu savais comment ça allait se finir, parce que tu en avais toujours envie avec Roman, c’était comme ça. « Je te manque ? » Tu parlas doucement alors, que ta bouche était en train de se poser sur sa peau sachant que tu pouvais faire ce que tu avais envie de faire sans qu’il t’en empêche. « Parce que tu me manques et ça fais bizarre d’être seule dans une chambre. » Mais c’était ton choix, tu ne pouvais pas te plaindre, mais tu le fis quand même.