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Loin du calme plat qui régnait dans ma chambre d’hôtel. Je m’étais posée tranquillement sur la terrasse de l’hôtel attendant patiemment les heures défilées. J’avais passée ma journée seule à bronzé au bord de la piscine. Il était difficile de vivre et de cohabité avec une étrangère. Cette fille était insupportable et elle rendait la cohabitation avec Sloan difficile. Nos échanges ne se limitaient plus qu’à de simple parole. Un bonjour matinale, quelques bisous avant de terminer la journée sur un bonsoir. L’euphorie qui nous avaient toujours lié semblait aujourd’hui bien endormi. L’intimité que j’avais avec Sloan était inexistante et mon corps commençait sérieusement à le réclamer. Mes rêves en étaient presque perturbés. Pas plus tard que la nuit dernière, j’avais rêvé d’un moment d’intimité avec l’homme de tout mes fantasmes. Une main baladeuse, des baisés passionnés, des langues déliés et deux corps unis l’un à l’autre. Rien qu’en y repensant mon souffle se coupa. Je me mis à grimacer avant de me redresser sur ma chaise longue. Mes yeux se fermèrent quelques seconde avant de soupirer longuement. Ces vacances avec Sloan ne ressemblait absolument pas à ce que j’avais imaginer. La séance bronzage avait assez duré. Je me rhabillais à la va vite avant de décider de rejoindre ma chambre, espérant ne pas croiser cette fameuse Sheila. Je ne la supportais pas ou plus. Mes pas étaient lent retardant ce moment. Une fois arrivée, je posais ma main et entendis la voix de la jeune femme. Rare était les fois ou Sheila n’était pas dans cette chambre. A croire que le cadre ne lui plaisait pas. J’ouvris la porte et son regard s’attarda sur moi. « Eric, il faut que je te laisse. Je suis plus toute seule mais j'arrive ! » mon regard se tourna vers la blonde et un sourire niais s’afficha sur mon visage. Elle raccrocha son téléphone et finit par me dire : « Charline, je ne serais pas la de la soirée ! J’ai un truc à faire avec un ami» dit-elle en haussant de haut en bas les sourcils. Je haussais les épaules avant de finalement comprendre ce qu’elle voulait me dire. Mon sourire s’étira instantanément. Pas de Sheila ? PAS DE SHEILA ?. « T’inquiète pas ! Profite de ta soirée » voilà que mes idées fusaient dans mon esprit. J’allais enfin pouvoir profiter de Sloan. Sans m’en rendre compte, je me pinçais les lèvres. Bordel, que j’en avais besoin ! « Et toucher pas à mon lit ! Salut charline ! » dit-elle méchamment. Je ne la calculais même plus. Je posais mon sac de piscine à l’entré avant d’entendre la porte claquée. Une fois partie, je m’approchais de ma valise pour en sortir le jolie ensemble de sous vêtement que j’avais acheter avec Cecilia. Ma respiration s’était légèrement accélérée. J’étais complètement transporté par l’idée qui me venait en tête. Je me dirigeais dans la salle de bain pour prendre une douche rapide. Une fois lavé, je me préparais tranquillement enfilant avec minutie mes bas. Enfilant d’abord mon soutien gorge noir/rouge, mon regard s’arrêta quelques seconde sur cette poitrine presque parfaite. Plus bombé qu’à son habitude, elle donnait l’impression d’être plus grosse. Un sourire amusé s’afficha sur mes lèvres avant d’enfiler mon string et mes porte jarretelles. Une fois prête, je me regardais quelque seconde dans le miroir. Boooooooordel. J’avalais ma salive, consciente de la surprise que j’allais réservé à ce très cher Bushnell. J’espérais le surprendre et encore mieux le rendre fou. J’avais besoin de le retrouver et ces sous vêtements allaient être l’occasion de remettre de l’ordre dans notre relation. Je me plaisais dans ces sous vêtements. J’enfilais ensuite le dernière élément de ma tenue. Une jolie veste en soie à la couleur de mes sous vêtements. Tout était parfait et je ne pouvais m’empêcher de penser à Cécilia. Elle avait été juste parfaite. Je me pinçais les lèvres et sans plus attendre, je pris mon téléphone et envoya un message à Sloan. Lui dictant de me rejoindre le plus rapidement possible à la chambre d’hôtel. Il ne restait plus qu’à attendre maintenant. Légèrement anxieuse et excitée, je me mis à marcher attendant patiemment sa venue.  
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So you can look up 'fun.' I'm not sure you know what it means
Assis sur le sable, Sloan était en compagnie d'une partie de son équipe. Occupés depuis quelques heures à boire mais également à essayer de trouver un nom d'équipe, ils se torturaient l'esprit pour en trouver un digne de leur cohésion. Une bière à la main, l'Eliot regardait bêtement l'un des gars présent juste en face de lui. Chacun balançait des noms pour l'équipe et certains ne volaient pas très haut. Il n'a jamais eu la fibre artistique et franchement, c'était difficile pour lui de sortir quelque chose de concret et constructif. Sloan disait des conneries, il avait au moins le mérite de faire rire le groupe, c'était déjà ça. Délicatement, il apporta sa bière à la bouche et bu une nouvelle gorgée. Franchement, il n'en était pas à sa première et cela commençait à se faire sentir. Il disait n'importe quoi pour amuser la galerie, le petit con. Finalement, quelqu'un proposa team croustibat en guise de nom. Le jeune homme leva sa bière en guise de bonne fois. « Croustibat, qui peut te battre !? » hurla-t-il sans chercher à comprendre. Quelques éclats de rire se firent entendre avant que Sloan n'éclate de rire à son tour. L'une des filles se leva alors du sable et pointa du doigt l'Eliot. « Attention ils nous attaquent. » dit-elle en le provoquant. Le beau brun se leva rapidement et la pointa également du doigt. « Vite ! C'est le moment de prendre des forces ! Goûte mon croustibat, si croustillant dehors et si tendre dedans. CROUSTIBAT, QUI PEUT TE BATTRE ! » lança-t-il, se souvenant vaguement de la pub pour les bâtonnets de poisson. Ils éclatèrent de rire. « Vas-y, team croustibat, obligé on va gagner avec un nom comme ça. » dit-il plein de motivation. Le sourire ne quittait pas ses lèvres et c'était plaisant à voir. D'autant plus sachant les récents événements qui venaient de se produire dans sa vie. Sloan avait besoin de légèreté et l'alcool mélangé à un peu de weed semblait lui donner des ailes. Il fumer seul mais buvait avec son équipe. C'était un bon compris. Il n'en pouvait plus de la solitude et avait besoin de se sentir entouré. Alors qu'il allait se rasseoir, le beau brun sentit son portable vibrer. Il mit sa main dans la poche de son bermuda et le sortit. Rapidement, il pianota pour le déverrouiller et vit un message de Charline. D'abord, il fronça les sourcils avant de le lire. La Granger lui avait envoyé quelque chose du genre Sheila n'est pas là ce soir, je t'attends, dépêche-toi. En lisant ces quelques mots, son sang ne fit qu'un tour. Sloan déglutis avant de terminer sa bière d'une traite. Sans chercher à comprendre, il la balança dans la poubelle improvisée et laissa les membres de son équipe. Le beau brun s'excusa brièvement et partit de la plage. Sa démarche était rapide, un sourire s'était installé sur son visage depuis la lecture du sms. Franchement, l'Eliot n'attendait que ça depuis son arrivé au Summer Camp. Avec sa belle, ils n'avaient quasiment plus d'intimité et cela le rendait fou. Il avait déjà essayé plusieurs fois de se rapprocher d'elle mais la présence de la colocataire la bloquait énormément. Sloan désespérait. A de multiples reprises, il avait laissé se balader sa main sous son pyjama ou autre mais Charline l'avait doucement envoyé bouler. Frustré de ne pas pouvoir profiter du plaisir charnel avec sa princesse, le jeune homme se faisait plus distant. Quoiqu'il en soit, à la lecture du message, un sourire pervers était apparu sur son visage. Il marchait vite et n'avait qu'un seul objectif, rejoindre leur chambre au plus vite. Sans chercher à comprendre plus loin, l'Eliot se mit à courir dans la rue pour arriver plus vite à destination. Il mit quelques minutes à rejoindre l'hôtel. Sloan déboula à l'intérieur et se dirigea vers les ascenseur où il appuya énergiquement sur le bouton. Il se dandinait légèrement, il ne tenait plus en place. La tête levée vers le nombre de l'étage où se trouvait actuellement l'ascenseur. 17. Le beau brun cligna des yeux, impatient. « Une envie pressante ? Vous savez, il y a des toilettes à l'accueil, jeune homme. » Sloan tourna sa tête vers la droite et haussa les sourcils en voyant une mamie lui parler. Il rigola légèrement et fit un signe non de la tête. « Pas vraiment ... là haut, y'a la fille de mes rêves qui m'attend pour ... une partie de scrabble. » dit-il avant d'exploser de rire en voyant la tête choquée de la grand-mère. Il reporta son attention sur l'ascenseur pour voir où il en était. 14. C'est pas possible, il le faisait exprès ou quoi ? « Oh et puis merde ! » grogna-t-il avant de laisser la mamie en plan et de courir vers les escaliers. Il emprunta donc les escaliers et grimpa les marches quatre par quatre. Il arriva rapidement à l'étage souhaité. Il pénétra dans le couloir et se dirigea vers leur chambre. Une fois devant, il sortit maladroitement sa carte et la mit à l'intérieur de la serrure. Sloan ouvrit la porte en un fracas et afficha un large sourire provocateur. Et là, grosse surprise. Charline était en peignoir de soie et en bas. Il déglutis en la voyant comme ça, laissant ses yeux balayer son corps de haut en bas. « Excusez-moi, mademoiselle, j'ai du me tromper de chambre. » dit-il en avançant et en fermant la porte derrière lui. L'Eliot s'avança vers elle et vint l'embrasser sauvagement. Il ne pouvait plus attendre, c'était au dessus de ses forces. L'envie était palpable et il la désirait plus que tout. Cette tenue la mettait en valeur et le beau brun n'avait qu'une seule hâte, découvrir ce qu'il y avait sous ce peignoir. Rapidement, ses mains se posèrent sur ses cuisses recouverts par des bas sexys. Il ne pouvait réprimer un sourire pervers. Il se recula légèrement en reprenant son souffle. « Qui êtes-vous et qu'avez-vous fait de Charline Granger ? » dit-il subtilement avant de l’embrasser de nouveau à pleine bouche. Sloan était fou et rien ne pourrait l'arrêter. Il comptait bien profiter de ce petit moment d'intimité pour rattraper le temps perdus. Il l'embrassait, reprenait ses droits avec elle. Doucement, il avança et la força à reculer. Charline s'allongea en arrière sur le lit. Le beau brun haussa un sourcil satisfait et s'avança vers elle. Avant de reprendre leurs baisers intenses, il se redressa et plongea son regard dans le sien. « J'peux voir ? » demanda-t-il en posant ses mains sur son peignoir. Lentement, il l'ouvrit pour découvrir la tenue sexy et provocatrice de sa princesse. Oh bordel, il ne voyait que la moitié de sa tenue et déjà il avait envie d'hurler, il n'allait pas résister bien longtemps. D'ailleurs, il n'avait pas vraiment l'intention de résister.
 
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Le spring Break à commencé et je suis ravie parce que bon il faut le dire Cape Breton je n'aurais jamais imaginé me retrouver la bas. Moi j'imaginais les caraïbes, les bahamas ou même ibiza pourquoi pas ? Mais Cape Breton certes c'est moins exotiques mais je trouve ça sympa. On a eu une réunion d'équipe pour trouver un nom d'équipe et au final on était tous d'accord les Purple Reign, oui les violets règnent sur ce summer camp et on va le trouver ce fameux trésor ! Je sais que pour ma part j'adore les trucs comme ça les chasses aux trésors alors j'ai tellement hâte même de faire les épreuves quoi que ce soit j'ai hâte parce que ce sera une fois dans ma vie. Après tous ça je suis allée un peu au bar avant de me rendre dans ma chambre enfin chambre, c'est un immense cottage que je partage avec Dante pour la simple et bonne raison que je ne me voyais pas être seule vivre seule je trouve ça déprimant et Sloan est un lâcheur. Oui SLOAN à prit une chambre avec Charline, non mais franchement POURQUOI ? C'est un vraie lâcheur franchement je suis trop fâchée. Charline à du l'envouté avec un vagin magique ou je n'en ai aucune idée mais en tous cas il veut être avec elle. Je suis une si mauvaise coloc ? Enfin je suis sa meilleure amie alors pourquoi m'abandonner ? On aurait pu continuer notre colocation comme à Harvard. Maintenant ça y est j'ai peur qu'il m'annonce qu'à la rentrée il déménage ... si c'est ça, je le tue. J'ai besoin de lui et le voir tous les jours ou presque, tous les matins et tous ça, ça me réjouis je dois le dire et ça me rassure, si je fais un cauchemar je sais qu'il est de l'autre coté du mur et que je peux aller réclamer un câlin si j'en ai besoin ou même dormir à coté. Oui c'est mon meilleur ami sans ambiguité, franchement c'est jamais arrivé mais je pourrais même me doucher avec lui sans gêne parce que bon je suis pas attiré par lui même si pour moi oui il fait parti des plus beaux j'ai pas besoin de sexe avec Sloan pour être bien auprès de lui, donc bref oui, je pourrais prendre une douche avec Sloan sans voir le mal que ca peut être franchement parce que ouais d'un coté je m'en fiche, je sais qu'il va pas me mater ni même être attiré par moi. Enfin, voilà, il a décidé de passer ses vacances avec Charline cette fille sans logement cette voleuse à l'étalage ... Ah oui j'ai encore clairement beaucoup de mal avec elle et j'ai peur d'une chose, qu'elle se serve de Sloan, elle l'a déjà fais galérer un moment alors pourquoi maintenant elle accepte de prendre une chambre avec lui ? Elle veut lui voler un truc je suis sure. Ou alors c'est juste pour me faire chier étant donné que j'ai jamais accepté qu'elle vienne au loft ? Ce serait tellement mesquin de sa part. J'adorais tellement Sageamour elle allait tellement bien avec Sloamour ... Tristesse quoi ...
Enfin j'étais entrain de maronner dans ma chambre, je voulais faire un truc, un truc qui emmerde Charline et qui fasse que Sloan arrête de ne voir que par elle, je suis sa meilleure amie, je l'ai vu au plus mal et elle ? Elle était ou quand il allait mal ? Je me le demande encore mais il était tellement mal à la mort de sa mère et je n'ai pas vu de Charline, je ne veux pas que cette dernière lui brise le coeur. "Réfléchis Athéna, il doit bien y avoir un moyen pour les emmerder lui comme elle ... lui pour qu'il voit que t'es encore là parce que faut le dire, depuis le début du summer camp pas un coup de fil non il reste avec elle ... et elle pour lui montrer que t'es sa meilleure amie et que t'es encore là ..." j'avais beau réfléchir rien ne me venais. Je tournais en rond dans le loft tandis que mon téléphone se mettait à biper, Dante ne rentrait pas ce soir, encore mieux, j'en connais une qui va bien dormir, les égoïstes. Moi possessive ? Oui un peu j'avoue, j'aime bien quand Sloan ou même Dante qui sont un peu les hommes de ma vie avec mon père ne m'oublient pas. En plus avec Bonaventure c'est compliqué, avec Tate c'est compliqué bref je ne sais plus où j'en suis et j'ai pas envie de passer ma soirée à me demander quoi faire. Je me prends un verre alors que mon téléphone sonne, mon père, il doit surement vouloir prendre des nouvelles. On discute 5 minutes jusqu'à ce qu'une idée parvienne jusque dans mon esprit si bien que je raccroche prestement "Ecoute Pap's je dois te laisser j'ai un truc à faire mais on s'appelle demain d'accord ? Je t'aime !" oui, j'ai trouvé comment emmerder Charline et faire que Sloan se rappelle que j'existe. Je vais aller le voir en lui disant que je me sens pas bien, c'est vrai que je me sens pas bien mais bon, pas de là à en pleurer tandis que là je vais vraiment le faire. Je vais à la réception demander son numéro de chambre pleurant et expliquant pendant une vingtaine de minutes que j'ai vraiment besoin de le voir avant de monter jusque devant sa chambre. Alors c'est là ? Pas si loin de la mienne. Je respire un coup et frappe à la porte reprenant "Sloan ... c'est Athé ... faut que je te vois s'te plais je ..." j'avais une voie tremblante, j'arrivais à me persuader moi même que ça allait pas. De toute façon je fais tellement souvent des cauchemars qu'il me suffisait de me dire que j'étais responsable de la mort de mon amie d'enfance Alexane pour pleurer sur commande. Oui, parce que même si Alexane voulait sortir aussi ce soir là, moi je voulais pour voir notamment Xavi ma fréquentation de l'époque je lui ai pas dis qu'on avait que 17 ans et qu'on pouvait pas conduire, je l'ai encouragée et finalement me voilà en vie tandis que son corps à elle est en décomposition dans un cercueil à Zurich. Rien que cette pensée ça me fais pleurer et je reprenais en frappant une nouvelle fois "Sloan ... s'te plais je sais que t'es là ..." non mais j'hallucine ou il va être le pire des amis et il va pas m'ouvrir ?
 
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