Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityJames x your mistakes do not define you
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James x your mistakes do not define you

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JAMES ET ALEKSANDRA
Elle devait se dépêcher. D'un geste rapide, Aleksandra enfila son jean et ne prit pas la peine de changer son t-shirt Nirvana - qui est, à l'occasion, beaucoup trop grand pour elle; mais c'est ce qu'elle préfère mettre quand elle est chez elle. Peu importe : Son apparence n'était pas sa principale préoccupation à ce moment-là. La jeune femme attrapa ses clefs de voiture et dévala l'escalier, le souffle haletant et la poitrine se soulevant à un rythme effréné. La raison derrière cette précipitation soudaine n'était qu'un texto. Mais pas n'importe quel texto, et pas de n'importe qui. C'était James, et tout ce qu'elle avait réussi à comprendre de son message était qu'elle devait se rendre chez lui asap. Ses propos n'étaient pas vraiment clair et il avait ajouté deux émoticônes "fleur" à la fin. Ce qui voulait dire qu'il était complètement bourré. Aleksandra n'avait pas besoin de beaucoup de signes pour le comprendre. Il avait besoin d'aide. Elle connaît très bien James : Il ne boit pas toujours, mais quand c'est le cas, c'est certainement parce qu'il avait besoin d'oublier quelque chose qui l'avait blessé. Il boit donc sans modération ... A la limite du coma. Mais ce n'était pas de l'alcool dont il avait besoin, mais d'un câlin, d'une oreille attentive et quelques conseils. C'était exactement ce qu'Aleksandra avait à lui donner. James occupe une place particulière dans la vie de la jolie blonde, du moment qu'il est la première personne avec qui elle s'était bien entendue lorsqu'elle arriva à Harvard, perdue et au bord de la dépression. Il avait su l'écouter sans la juger et, au lieu de s'apitoyer avec elle sur son passé, au contraire, il l'avait aidé à tourner la page et regarder devant elle. Il était aussi la seule personne à connaître son histoire avec Sergeï. D'ailleurs, la relation de la jeune femme avec James lui rappelle étrangement le lien exceptionnel qu'elle partageait avec Sergeï. Et ça l'avait, d'une façon ou d'une autre, encore plus poussé à aller vers lui et parler, tout simplement. Si James avait été là pour elle, elle devait être là pour lui. C'était un devoir auquel elle n'échapperait sûrement pas : L'amitié pour elle est quelque chose de sacré. Elle aimait ses amis, d'un amour pur, et si elle avait intentionnellement blessé Sergeï au passé, elle tâchera de ne jamais gâcher ce qui la reliait avec James. Aleksandra frappa frénétiquement à la porte une bonne quinzaine de fois, sans réponse. Il était sûrement beaucoup trop bourré pour pouvoir se lever. Heureusement, elle tenta de rentrer et constata que la porte était déjà ouverte. La jeune femme pénétra rapidement dans l'appartement. L'odeur de l'alcool empestait toute la pièce. Il y avait deux bouteilles complètement vide sur la table au centre, une autre gisait sur le sol et James se trouvait allongé sur le sofa, presque inconscient, une jambe au sol et une bouteille à moitié vide dans la main. La demoiselle lâcha un long soupir et roula des yeux tout en se dirigeant vers le jeune homme. James ! T'es sérieux là à te mettre dans un état pareil ! Lança-t-elle tout en l'aidant à s'allonger correctement sur le sofa. Elle tenta de lui retirer la bouteille d'alcool mais il la serrait fermement. James, lâche ça, tu veux ? Il lui laissa la bouteille et laissa échapper quelques murmurs qui ne voulaient pas dire grand chose. Mais elle crut entendre le nom "Nevada" une ou deux fois. Tout s'éclaira pour Aleksandra tout d'un coup. La jeune femme prit James dans ses bras et le serra. oh, James, l'amour c'est de la merde mais c'est pas comme si tu pouvais y faire grand chose. ça va aller. une douche froide te fera le plus grand bien.
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monsters & gods

       

Je faisais valser d'un relevé de main, le dernier verre qui traînait sur la table basse. Dévasté, totalement hors de contrôle. Je nageais dans un néant, immense et sans fin. Mon regard était brouillé par les larmes, et mes traits étaient durcis, à tel point, que personne ne pourrait me reconnaître. J'aimais l'alcool, j'aimais sentir son odeur, son goût parcourir a gorge et stimuler mon organisme. J'aimais pouvoir oublier la vie, et la douleur qui me submergeaient actuellement. J'en étais à mon énième verre.. Honnêtement, j'ai arrêté de compter au moment où je ne pouvais plus tenir sur mes pieds. Tout ça, à cause de l'amour. Qu'elle merde. Je me souviens de son visage, de son sourire qui enchantait mes journées, qui me donnait un espoir dans ce monde de terreur et de guerre. C'était lui, qui m'avait ramener d'entre les morts, il avait su me tirer de mes ténèbres en me donnant un peu de sa lumière... Mais il m'a tout repris, il a renfermé le couvercle, et ne ma laisser que les yeux pour pleurer sa perte. Il me manque, chaque jour un peu plus, chaque nuit me semblent de plus en plus difficile, et je ne sais, je ne sais par quel miracle je suis encore sur cette terre. J'ai appelé, sans même réellement le réaliser, ma meilleure amie, celle qui est toujours présente, toujours à l'écoute. Je sais que je ne suis pas le meilleur ami dont elle rêvait, je sais qu'il existe bien mieux ailleurs, et que de me voir dans cet état, ne pourrait que dire que oui, je suis une épave, une épave qui a néanmoins besoin d'elle.

Je venais de réussir de me lever du canapé, que cette envie de dégueuler me pendait aux narines, je me fis violence pour rester dans la même position, et seul mon bras réussissait à se tendre assez pour attraper une bouteille qui se trouvait au coin de la table. Je ne voulais pas boire, non, je pense que vu mon état, je voulais me rassurer sur le fait de pouvoir sentir encore quelque chose. Même si ce n'était pas la meilleure chose, j'accueillais à bras ouvert la souffrance et la douleur, sans chercher à les faire partir. Il en était la cause, c'était à cause de lui, que je me retrouvais de cette manière. Je lui en voulais, de m'avoir quitté.

Soudainement, j'entends du bruit. Je ne distingue pas vraiment, mais je sais qu'il y a quelqu'un, les pas sont forts et bruyants, et d'un seul coup. J'entends Alek. J'entends sa frêle voix dans mes oreilles, c'est comme une mélodie, une bouée de sauvetage qui arrive. Mes yeux sont plissés, j'essaie de brouiller les larmes qui s'éternisent dans le coin de mes yeux, et je la vois, je la vois prendre ma bouteille, et je me sens coupable. Coupable de l'avoir appelé, coupable qu'elle puisse voir l'état misérable de son meilleur ami. J'eus à peine le temps de reprendre mes esprits, qu'elle me tira la bouteille. Hors de question, je la retenais contre le divan, alors qu'elle m'assurait que cela serait pour mon bien. James, donne-lui cette putain de bouteille. Cédant à ma conscience, je lui donne ensuite cette dernière, et ma voix, d'un simple murmure.. J'évoquais la cause de mes douleurs. < Nevada.. Il m'a quitté.. > La fin de ma phrase était incompréhensible. Je n'arrivais pas à le dire, encore moins à l'articuler correctement. Elle me prit dans ces bras.. Je me crispais machinalement. J'entoure sa fine taille. Je ne pleure pas, pas devant elle. J'ai bien trop de fierté.

Je la relâche, mes mains passent dans mes cheveux en bataille. Je me tiens la tête, comme si elle allait tomber à nos pieds. Je la soutiens, en abordant une mine de cadavre. Ouais, je n'ai pas mangé, je ne suis pas allé bossé, j'ai l'air d'un putain de cadavre.

(c) naehra.

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