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Maybe the last one (Malachy & Julian)

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Maybe the last one...
Malachy & Julian
Il y aura sûrement un vainqueur à cette guerre, mais qui?

Ca y'est, c'était le grand jour. Pour être franc, Julian n'avait pas fermé l'œil de la nuit. Il s'était tourné et retourné dans son lit sans qu'une once de fatigue ne l'envahisse. A chaque fois, il avait consulté son réveil et les heures avaient mis un temps fou à avancer. Finalement, six heures sonna et notre homme quitta son lit sans grande conviction. Après une bonne douche froide, il alla dans sa cuisine pour se préparer un café. Il suspendit son geste quand il se rappela qu'il devait être à jeun. Un rire nerveux lui échappa quand il rangea la tasse à sa place. Les préparatifs iraient plus vite que prévu. Julian décida quand même d'aller se raser. Une fois terminé, il se contempla dans le miroir. Son regard dévia sur une très petite bosse située sous sa clavicule droite. Elle était à peine visible à l'œil nu. Notre homme passa un doigt dessus en frissonnant. Sa gorge se noua violemment et il ferma les yeux. Oui, les larmes lui piquaient les yeux tellement la peur était grande et il était bien content d'être seul chez lui!

"Allez, reprends-toi!"

Il ouvrit sa pharmacie et y prit un patch de crème anesthésiante. Il le colla sur la petite bosse avant d'aller enfiler un T-shirt. Pour une fois, il ne s'habillerait pas classe comme il en avait l'habitude. Il enfila ses chaussettes, un jeans noir et ses baskets. Julian le décontracté! Ca lui allait plutôt bien. Il enfila un blazer, appela un taxi et termina de préparer ses affaires. Il savait qu'il allait rester quelques jours à l'hôpital, comme à chaque fois. Il allait disparaître de la circulation et ne répondrait à aucun appel, sauf ceux de Pearl et de Malachy. Comme toujours, les questions allaient pleuvoir mais il trouvait toujours les excuses parfaites et personne ne se doutait jamais de rien.

"Au Massachussetts General Hospital."

Le trajet dura vingt minutes avec les bouchons qui débutaient déjà. Il paya le chauffeur de taxi avant de se diriger vers la réception. Au lieu de s'y arrêter, il monta directement dans le service d'hémato-oncologie. Une fois les portes de l'ascenseur ouvertes, il prit une grande inspiration et se dirigea vers le comptoir où une secrétaire travaillait déjà. Elle leva la tête de son écran d'ordinateur et sourit en voyant Julian. Tout le monde le connaissait ici, même les ouvriers de l'intendance. Après quelques échanges polis, notre homme remplit un formulaire et attendit dans la salle d'attente presque vide.

*Ca y'est, dernière attente avant la séance de torture.*

Pour une fois, Julian n'hésita pas à presser sur la touche d'envoi. Dans quelques secondes, Malachy allait recevoir ce SMS. Son meilleur ami était au courant que Julian devait passer son check-up et comme toujours, Ju' lui écrivait. Mais cette fois, il y avait quelque chose d'un peu différent dans ce message. Une sorte de peur s'y faisait sentir sans même que notre homme l'ait remarqué.

Dix minutes plus tard, une infirmière que Julian connaissait très bien l'appela et le conduisit dans une salle d'examen d'où un patient venait d'en sortir. Un peu ailleurs, il n'y fit pas attention et il alla directement prendre la chemise d'hôpital qui l'attendait sur la table d'examen.

"C'est toujours à la mode ces trucs là?"

Il essayait de détendre l'atmosphère mais même lui n'y croyait pas. L'infirmière quitta la pièce et il se changea rapidement. Il s'installa sur la table d'examen et attendit. La demoiselle revint rapidement avec tout le matériel nécessaire. Elle découvrit la poitrine de Julian et lui adressa un petit coup d'œil à la vue du patch: c'était bien la première fois que Julian prenait cette précaution. Normalement, il n'était pas douillet mais aujourd'hui, il ne voulait pas jouer son dur à cuire. L'infirmière ôta le patch, nettoya la zone puis prépara le matériel pour poser sa perfusion. Quand elle piqua dans la bosse, Julian se crispa un peu mais tout alla très vite. Ce n'est pas pour rien que la jeune demoiselle était experte en oncologie. Elle brancha la perfusion au port-à-cath et recouvrit la poitrine de Julian.

Il resta seul encore de longues minutes avant que son oncologue, deux infirmières et deux laborantins entrent dans la pièce. Heureusement que Julian connaissait toute cette belle équipe. Cela le rassura un tant soit peu. Après quelques paroles échangées et un rapide questionnaire, tout ce beau monde se prépara pour la suite. Notre jeune australien mit un masque alors que l'équipe médicale mettait une surblouse, une charlotte et des gants stériles. Les pharmaciens préparèrent le matériel pour les prélèvements. Installé sur le côté, Julian regardait l'infirmière qui lui avait posé la perfusion. Elle le maintenait dans la bonne position, tout au bord de la table d'examen et elle le fixait également. Comprenant que quelque chose clochait, elle s'accroupit pour être à sa hauteur tout en maintenant la position de son patient.

"Ca va aller... Je suis là."

Pendant ce temps, le médecin désinfectait la hanche de Julian. Un grand frisson parcourut l'échine du jeune homme: comment a-t-il pu supporter ça toutes ces années? Il espérait vraiment que ce serait la dernière fois qu'on lui faisait subir ça. Finalement, il sentit l'aiguille se poser sur sa hanche et crac! s'enfoncer dans son os. Un peu surpris même si le médecin l'avait averti, il sursauta un peu et se crispa. L'infirmière raffermit son étreinte, maintenant Julian fermement positionné sur la table. Les prélèvements débutèrent et Julian resta immobile.

"Ce sera le dernier... Je ne veux plus de ça."

Le silence régnait dans la salle et seul le bruit des instruments se faisait entendre. Finalement, après plus d'une demi-heure, le médecin retira l'aiguille de la hanche de Julian et appuya fermement une compresse au point de ponction. Il fit un pansement compressif et, avec l'aide des infirmières, il transféra Julian sur un lit d'hôpital. Il donna ses dernières instructions avant de serrer la main de son patient et de quitter la pièce avec les pharmaciens et les prélèvements de moelle osseuse de Julian. Ceux-ci allaient être analysés pour déterminer s'il y avait des cellules cancéreuses dans sa moelle.

Une fois dans une chambre au calme, l'infirmière donna ses affaires à Julian avant de quitter la pièce. La première chose qu'il fit fut de prendre son portable. Il y vit un message d'encouragement de Malachy auquel il sourit.

*Fini...*

Et il posa son téléphone portable avant de s'assoupir, épuisé.
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Last one ?

Les jours passent, mais rien ne change vraiment. On devient plus vieux, mais rien ne change. Et on ne devient pas plus mature. Surtout pas dans le cas de Maly qui avait toujours refuser de prendre de la drogue, et voilà, il fallait attendre 26 ans presque 27 pour qu'il y touche, et pour quel résultat? Un coma. non des fois Maly a des idées brillantes! Il était enfin rentré chez lui à la mather pour se reposer, même si je sais, mather et repos c'est pas vraiment le meilleur mélange. Et voilà son pote Ju' devait aller à l'hopital pour un petit bilan habituel sur sa maladie horrible. Maly savait quelle maladie, mais il préférait simplement dire "le truc horrible", il aime pas rendre réelles les choses difficiles et affreuses en les appelant par leurs noms. Alors il avait patiemment attendu, la procédure pouvant être longue et fatigante. Une fois que le temps avait passé, Malouche décida d'aller rendre visite à son pote Julian, un peu de visite, et de soutiens physique ça fait jamais de mal, et puis il savait très bien comment l'hopital pouvait être ennuyeux à mourir quand on était seul. Il se pointa dans le bâtiment, et demanda la chambre de Julian. Une gentille dame lui indiqua où elle se trouvait, et quel était le numéro, et Maly comme un seul homme se fraya un chemin, malgré les galères des couloirs de l'hopital dans tout les sens, jusqu'à la chambre de son dit ami. Il entra, espérant ne pas déranger Julian, et comme il n'arrivait pas à savoir si il dormait, il préféra ne rien dire, se contentant d'être simplement une présence silencieuse, au pire, Julian lui parlera si il ne dormait pas. Maly le roi des boulets, en meme temps pour le moment son cerveau n'était pas encore tout à fait remis du coma, alors on pouvait pas lui en vouloir d'être pire boulet que d'habitude.



«.»
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Malachy & Julian
Il y aura sûrement un vainqueur à cette guerre, mais qui?

Une succession de rêves sans queue ni tête agita le sommeil du patient bien connu de ce service. Il se tourna et se retourna dans son lit tout en restant endormi. Il ne remarqua pas le présence de son infirmière quand cette dernière entra dans la chambre. Elle profita que Julian dormait pour prendre quelques échantillons de sang directement sur son port-à-cath. Elle rebrancha ensuite la perfusion d'hydratation avant de quitter la pièce. Quelques minutes plus tard, Malachy, le meilleur ami de Julian, entra dans la chambre. Le jeune homme dormait encore mais tout au fond de son sommeil étrange, il sentit une présence familière. Il émergea lentement tout en se retournant une énième fois dans son lit. Ouvrant les yeux, la lumière du jour l'éblouit et il dut cligner plusieurs fois des yeux pour s'accoutumer au jour. C'est alors qu'il remarqua la présence de son ami de longue date. Un sourire un peu fatigué se dessina sur son visage pâle.

"Tu es là depuis combien de temps?"

Au fond de lui, Julian savait que son ami n'était pas là depuis bien longtemps. Il finit par se redresser lentement mais sûrement tout en grimaçant. C'est le médecin qui n'allait pas être content s'il le voyait déjà se mettre assis. Une violente lancée irradia sa hanche meurtrie et se répandit dans tout son corps. Le jeune australien grimaça et se crispa mais pas un son ne franchit ses lèvres serrées. Finalement, un long soupir lui échappa et il se mit à respirer de manière régulière pour maîtriser la douleur.

"En tout cas, je te remercie d'être venu. Alors, quoi de neuf dans le monde extérieur?"

Comme s'il était enfermé entre ces quatre murs blancs depuis des semaines! Toutefois, Julian n'était pas au courant de la longue hospitalisation de Malachy et s'il l'avait su, peut-être qu'il lui aurait épargné un petit tour par le service d'hémato-oncologie aussi peu de temps après.
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