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Elwin Reese Gardner fiche; terminée C'est le 30 août 1976 à Boston, que la famille Gardner m'ont accueilli dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Elwin Reese. Je suis marié et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis incertain de ma sexualité et j'en suis fier. Je viens d'une classe sociale moyenne. J'ai décidé de participer au Summer Camp organisé par Harvard pendant l'été. Sinon, dans la vie de tous les jours je travaille en tant que professeur d'Arts Plastiques et illustrateur (livres pour enfants, bandes-dessinées) depuis 5 ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Citizens. |
Études Depuis son plus jeune âge, tout le monde remarqua qu'Elwin avait du talent, c'était indéniable. Voilà pourquoi ses parents l'encouragèrent à faire des études dans le domaine de l'Art. Evidemment, ils auraient préféré avoir un fils avocat ou médecin, mais Dieu avec donné un autre don à leur bambin et il faudrait faire avec du mieux qu'ils le pourraient. Ce fut donc sereinement, malgré l'endettement que cela entraînait, que notre trentenaire s'était engagé dans des études d'Arts. Il donna ensuite des cours privés d'Arts Plastiques avant de ne, finalement, être accepté en tant que professeur à l'Université d'Harvard. Il n'y croyait pas trop, mais il doit avoir une bonne étoile. De plus, il a commencé à créer des bandes-dessinées et à faire de nombreuses illustrations pour des éditeurs plus ou moins reconnus dès l'âge de 25 ans. Une carrière en pleine ascension se trouve devant lui, malgré son intense fragilité psychologique. | Caractère Caractéristiques principales: ☻Allergique à énormément de choses : les chats, la mangue, la lavande, les crevettes et les pollens d'arbres. Sa vie est rhume à répétition, certains s'étonnent même qu'il parvienne à endurer cela sans cesse. ☻Parfait maître de maison : cuisine, nettoyage, plus rien n'a de secrets pour lui. ☻Toujours souriant. Certainement remarque-t-on toujours son sourire avant de ne voir le reste. ☻ S'habille chaque matin au hasard. Jamais encore il n'a réfléchi à ce qu'il allait enfiler, même à son mariage. La maison d'Elwin est certainement la plus propre de toutes celles que l'on peut trouver à Cambridge ou dans les alentours, voire même sur toute la côte est. Jamais vous n'avez vu sur Terre quelqu'un de plus maniaque que ce trentenaire perfectionniste. Il lui arrive de récurer son appartement deux fois dans la même journée. Lorsqu'il fait le ménage, il lave même les murs à l'éponge et détaille les moindres recoins. Ce n'est pas un paresseux, au contraire. Depuis près de trois ans, il élève seul ses trois enfants : Diane (15 ans), Rick(10ans) et Peter.(3ans et demi) Il fait vivre sa petite famille à un rythme soutenu, tout en veillant à prendre le temps nécessaire à l'épanouissement que lui procure sa profession. Personne n'est laissé à l'abandon, surtout pas Rick, qui présente de nombreux soucis en ce qui concerne son parcours scolaire. Illustrateur qui commence à se faire une place sérieuse dans ce domaine, son perfectionnisme est certainement ce qui donne à ces dessins, même aux plus simples de ses croquis, des airs d’œuvre d'art. De nature calme et amicale, il adore se rendre utile. Sa sérénité et son sang-froid ont, cependant, tout de même été grandement ébranlés par les événements plus ou moins récents. Homme facile, manipulable comme il se peut par la gente féminine, cela fait longtemps qu'il n'est plus vraiment fidèle à son épouse, d'autant plus qu'il ne parvient pas à lui pardonner le mal qu'elle a pu faire. Ses principaux défauts ne sont autre que la gourmandise et la possessivité. C'en est presque maladif. |
Everyone Has Their Own Story
Elwin n'aurait jamais cru se retrouver un jour assis sur cette chaise recouverte de tissu gris délavé, face à un homme plutôt étrange et effrayant. Une sorte de zouave qui n'écoute que d'une oreille avant de laisser échapper un flot de stupidités. Crane rasé, lunettes sur le nez, l'air attentif. Un psychologue. Après les remontrances de sa fille de quinze ans, Diane, le trentenaire avait accepté de se rendre chez un psy. Autant dire qu'à présent, il le regrettait, dos bien appuyé contre le dossier de sa chaise, se demandant encore combien d'argent cette visite allait lui coûter. Après tout, c'était son affaire s'il préférait se jeter sur le ménage dès lors que quelque chose le tracassait, n'est-ce pas ? Il avait le droit de souhaiter posséder un appartement parfaitement propre. A vrai dire, il prenait même cela pour un devoir et une urgence. Mais Diane ne l'entendait décidément pas de cette oreille. Alors qu'il passait l'aspirateur, après avoir accompagné son fils de 10 ans, Rick, à l'école, la demoiselle s'était approché d'un pas furtif et avait posé une main contre son épaule. « Papa, arrête de te faire du mal. » Ce n'était pas parce qu'elle n'aimait pas faire le ménage que celui-ci ne pouvait pas être un véritable plaisir pour certaines personnes. Elwin avait été élevé par une famille de classe moyenne. Sa mère était cuisinière et elle avait toujours voué un culte à l'hygiène. Le jeune homme n'avait pas vraiment suivi les traces de sa génitrice, n'étant pas à ce point maniaque, jusqu'à ce que sa vie ne finisse bouleversée.
« Que s'est-il passé avec votre femme ? » Et voilà la question était tombée, bien brutale. Elwin avait espéré que l'histoire concernant son épouse ne soit pas mise sur le plat car elle n'était pas bien glorieuse. Il jeta un œil semblant désinvolte sur le crâne rasé se mouvant doucement face à lui, croisant les doigts, avant de ne baisser le regard. Il avait beau dire que tout allait bien, il n'aimait pas parler des événements qui avaient réduit à néant sa vie de famille. Cela avait duré trop longtemps et tout avait été de sa faute. Si seulement il avait pu réagir comme il le fallait dans une telle situation : Mme Nina Gardner, son épouse, aurait pu être sauvée. Tout comme Diane, Rick et Peter, ses enfants. Lorsqu'Elwin et Nina s'étaient mariés, ils avaient à peine 20 ans et un enfant en route. Trop jeunes peut-être, mais bel et bien heureux de vivre et de leur situation. C'était une femme magnifique, intelligente et attentionnée. Il connaissait ses précédents de maladie mentale, ayant même été à son chevet lorsqu'ils n'avaient tous deux que quinze ans, mais cela ne l'avait pas refroidi. Ils s'aimaient. Et c'était juste beau. Plus beau que le ciel bleu et les arc-en-ciel.
« Je ne sais pas ce qui s'est passé. Je...ne veux pas en parler. » fit-il doucement à l'attention du psychologue, alors qu'il tremblait en repensant à tout cela. Le trentenaire passa une main contre son ventre, où une marque restait bel et bien présente. La marque dont il ne se déferait jamais, combien-même la cicatrice finissait par disparaître. Son esprit en serait toujours troublé.
Les années avaient passé. Rick naquît. Le couple était censé nager en plein bonheur, et ce aux yeux de tous. Mais Nina devenait de plus en plus violente, sombrant dans la dépendance à différents médicaments. C'était une lente descente aux enfers, qu'Elwin avait tant bien que mal tenté d'avorter. Il avait tout fait pour son épouse, sachant se montrer tendre à souhaits, comprenant son mal-être et sa souffrance. Sa présence avait été sans bornes...Elle l'avait souvent frappé. Il n'avait jamais rendu les coups. Et ensuite, cette déchirure morale : injures, insultes à répétition, dénigrement. Il sentait qu'il allait exploser ; supportant tout, par amour. Jamais il ne baissa les bras. Bien évidemment, il protégea ses enfants avant tout, les écartant de leurs disputes, de leurs embrouilles. Disputes durant lesquelles l'histoire se répétait sans cesse : griffures, claques et coups de la part de Nina. Elle s'excusait ensuite des heures durant et le jeune homme la fuyait, lui jetant un regard de dépit. Il paraît pourtant que ce sont les femmes les plus atteintes par les violences conjugales dans la société actuelle. Il faut croire qu'Elwin est une exception comme il l'a toujours été dans des domaines bien différents.
Après avoir forcé sa femme à suivre une thérapie, à laquelle il se prêta lui-même, espérant arranger les choses et retrouver leur complicité d'antan, la situation parût plus claire. Nina souriait de nouveau. Des mois s'écoulèrent durant lesquels l'épouse Gardner semblait de plus en plus attentive à son mari. Ils ne se disputaient presque plus. Comme quoi, les miracles existent et l'amour persiste toujours, n'est-ce pas ? Mais, malheureusement, les rêves d'Elwin finirent bien vite détruits à néant. Pas la peine d'y croire. Après la naissance de leur dernier enfant, Peter, Nina sembla perdre tous ses moyens. Elle pleurait toutes les nuits et marchaient de long en large dans l'appartement, laissant à son mari les responsabilités liées à la naissance du bambin. Elle ne le prenait pas dans ses bras, comme si Peter la repoussait, comme si cet enfant était le diable lui-même. Un nouveau temps de crise, durant lequel Elwin ne réagit pas suffisamment vite et bien. Les visites chez le médecin purent déterminer un symptôme de névrose postnatale chez Nina... Ce qui ne rassura pas notre jeune illustrateur. Il fit cependant avec, ménageant son épouse comme il le pouvait.
Un matin de printemps, alors qu'il rentrait de quelques courses, il retrouva sa femme penchée au-dessus du berceau du nourrisson, un couteau en main. Elle tenait aussi un coussin, et semblait hésiter à s'en servir contre l'enfant, au-dessus de son visage. Elle voulait l'étouffer, tuer cet être innocent qui n'y était pour rien dans sa démence. Jamais encore le pouls d'Elwin n'avait été si rapide, si violent. Il n'a jamais vraiment compris comment les événements se sont réellement déroulés ce matin-là, mais une chose est certaine, ce fut une véritable tragédie. Sans même s'en rendre compte, il s'était jeté, avait attrapé son épouse par les épaules, tentant de la dissuader de commettre cet acte terrifiant. Ils avaient criés, tous les deux. Beaucoup. Elle avait hurlé, elle avait pleuré. Et ensuite, il ne se souvient plus de rien que du sang qui coulait entre ses mains, glissant au-delà de la blessure qu'il possédait sur son ventre. Le coup de couteau avait été brutal et il commençait à ressentir la douleur comme une brûlure démoniaque. Elwin avait jeté un regard triste, un regard d'imploration en direction de la femme se tenant face à lui, avant de ne perdre totalement connaissance.
Ce fut dans un hôpital qu'il rouvrit les yeux, le lendemain, encore tout en émoi. On lui avait juré qu'il ne risquait rien. On lui avait raconté qu'une voisine, alerté par la dispute, avait appelé la police. Peter allait bien, il n'avait pas même une simple éraflure et se trouvait chez ses grands-parents, ainsi que Diane et Rick. Sa covalescence pouvait donc se faire dans le calme. Mais les cauchemars ne le quittaient plus, venant le hanter chaque nuit tels des fantômes vengeurs. Non pas qu'il ait peur de son épouse, bien que ce fusse tout de même un peu le cas, évidemment, mais il éprouvait une intense culpabilité. Celle d'avoir laissé Nina sombrer dans la démence sans rien faire pour ne l'en dissuader.
Ce jour-là, assis sur ce fauteuil en face d'un psychologue, il se posait de nombreuses questions, des questions qui resteraient sans réponse. Il savait que pour surmonter son mal-être, il devrait revoir sa femme, demander le divorce...Mais cela lui paraissait une tâche impossible. A présent qu'elle se trouvait dans un hôpital psychiatrique, enfermée, il pensait que sa famille était en sécurité. Du moins, il en avait la nette sensation. Cependant, la honte d'avoir été malmené par sa propre épouse, la fragilité psychique qui en était née, et la rage d'avoir pu laisser ses enfants subir toute cette haine étaient bien présentes en son sein. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était rassurer Diane, qui ne faisait que de s'inquiéter à son sujet, en se rendant chez ce psy ou en suivant des thérapies dites "naturelles". Mais il n'avait rien d'anormal, il portait juste en lui la crainte que possède chaque parent de ce monde: il avait peur pour ses enfants.
Pourtant, quant à lui, il a vécu une enfance plutôt sereine, et reste très soudé à sa famille.
the face behind
↬ PSEUDO/PRÉNOM -Mamouth ↬ ÂGE - 20 ans ↬ PAYS/RÉGIONS -France ↬ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM - c'était par OLLP je crois. ↬ TES IMPRESSIONS - AAAAh ↬ CRÉDIT(S) - je sais pas ↬ AVATAR - Joshua Jackson ↬ SCÉNARIO OU PI? - PI ↬ LE MOT DE LA FIN - Hey Baby ;) |
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