(DAWNELLA) ≫ if i could just see you, everything would be all right and this darkness would turn to light.

 if i could just see you, everything would be all right and this darkness would turn to light. (+++) 

Tu venais de te réveiller en sursaut, ta petite tête blonde dégoulinant de sueur. Il te fallut un moment pour comprendre que tu étais revenue dans le monde réel, toi qui venais de faire un horrible rêve. Encore. Il était rare que tu arrives à dormir tranquillement ne serait-ce qu'une nuit, ton imagination débordante te jouant pas mal de tour lorsque tu dormais. Et ce rêve-ci te laissait des frissons dans tout le corps. Tu ne sais pas d'où tu sortais cela, mais tu avais rêvé qu'une vieille femme à moitié décomposée était en train de te retirer à vif ta si jolie peau. Une horreur. En y repensant, tu ne pus t'empêcher de grimacer. Tu regardas alors l'heure. Trois heures du mat. Non, tu n'arriveras plus à fermer l'oeil de la nuit, pas après avoir rêvé à la mamie en train de te dépecer. T'asseyant au bord du lit, tu regardas Joy dormir à l'autre bout de la chambre. Histoire de te rassurer, tu allumas ta lampe de chevet, te mordant les joues à ne pas savoir quoi faire. Il fallait que tu parles de ce rêve à quelqu'un. Enfin, il fallait surtout que quelqu'un vienne te rassurer. Comme un vieux réflexe, tu te levas du lit, fermas la lumière par respect pour ton amie et sortis de la chambre. Avant de te rendre compte que tu étais habillée de ta nuisette de nuit. Et que tu avais oublié tes clés dans la chambre. Ok ça c'est fait, super. Te traitant de tous les noms intérieurement, tu avanças rapidement dans les couloirs de l'hôtel pour venir chercher la chambre dans laquelle rédisait Dawson. C'était un vrai réflexe, de venir le voir lui quand tu avais besoin de réconfort. Tu sais que ça va le faire chier que tu viennes le voir à cette heure-ci, peut-être même qu'il est avec une nana là mais tu t'en fous. Tu flippes trop avec ce rêve, t'as besoin qu'il te réconforte. Tu pries pour ne croiser personne sur la route, pour enfin arriver devant sa porte. Tu frappes alors plusieurs fois de suite avec ton index, sans t'arrêter. Hyper pressée qu'il vienne t'ouvrir. « Dada ? Dada ? Dada ? » Tu répètais son surnom un nombre incalculable de fois, te foutant pas mal de faire du bruit malgré l'heure, avant d'arrêter et de venir coller ton oreille contre la porte, à la recherche du moindre signe de vie. « Dawson, je sais que tu dors pas, j'entends aucun ronflement. Ouvre-moi dépêche-toi j'vais mourir. » D'accord, c'était un peu exagéré. Mais au moins tu étais certaine que ça allait le faire réagir.

(Invité)

(DAWNELLA) ≫ if i could just see you, everything would be all right and this darkness would turn to light. Tumblr_nz2br60KL71txaqq4o1_250

feat Antonella ✖ J'arrivais pas à dormir, pas que j'ai peur du noir ou quoi que ce soit mais le sommeil ne voulait juste pas venir. Alors j'étais sur mon lit, en train de fumer une cigarette sans me soucier de l'alarme incendie qui était dans la salle à côté. Au pire elle sonnerait, de l'eau s'en dégagerait, je finirais trempé, les personnes seraient alarmées... Ouais rien de grave. Ou, en tout cas, rien dont je me soucie grandement. Tirant un coup sur ma cigarette, je finissais par l'écraser dans le cendrier, entendant des bruits de pas dans le couloir. Fronçant les sourcils, j'espérais que ce n'était pas quelqu'un de l'établissement venu se plaindre de l'odeur, être viré de l'hôtel étant la dernière chose que j'espérais. Après tout, on passait un bon moment ici, nous les étudiants d'Harvard. On rencontrait de nouvelles personnes, finissait bourrés à pas d'heures, couchait avec n'importe qui. Ouais c'était la fête tous les jours et ça pendant deux mois. Marchant doucement pour ne pas faire de bruit, pour ne pas que la personne sache que j'étais, je comptais ouvrir les fenêtres pour que l'odeur parte. Comme ça une plainte qui ne servait à rien car aucune preuve du délit. Mais, lorsque j'entendis la voix, mon angoisse laissa place à de l'amusement. Il ne s'agissait que d'Antonella, ma colocataire, ma pote, celle que j'adorais mais qui me les brisait souvent. On était comme deux gosses qui n'arrêtaient pas de se chamailler mais, malgré ça, elle venait toujours me voir lorsqu'elle faisait un cauchemar. J'imaginais que c'était là la raison de sa venue étant donné l'heure. Un grand sourire aux lèvres, il était simple de deviner qu'elle paniquait totalement étant donné son excuse du « je vais mourir ». Me dépêchant de retourner près du lit pour me mettre des cendres sur le visage, je pris aussi un briquet afin de faire plus réaliste. Une fois tout ça fait, j'allais ouvrir la porte lentement et, avec un sourire sadique, allumant le briquet, je murmurais : « Dada n'est plus, je le possède maintenant ».

(Invité)

 if i could just see you, everything would be all right and this darkness would turn to light. (+++) 

La tête appuyée contre la porte, tu n'entendais absolument aucun bruit. Tu commençais alors sérieusement à douter. Il dormait réellement, ça se trouve. Et tu avais beau taper comme une folle, ça ne le réveiller pas. De toute manière, tu n'avais pas d'autre chose que d'attendre qu'il ne vienne t'ouvrir, toi qui as oublié ton jeu de clés de ta propre chambre. Tu te pinças la lèvre inférieure, regardant sans arrêt à droite et à gauche pour être certaine que personne n'allait te voir dans cette tenue. Tu étais alors affalée de tout ton être sur la porte, avant de sentir la poignée se baisser enfin. Tu te remis bien droite, prête à te faufiler dans la chambre pour venir raconter ton rêve à ton ami. Mais lorsque la porte vint entièrement s'ouvrir, tu ne pus retenir un cri qui vint faire trembler tout l'hôtel. Une main sur le cœur, ton visage s'était crispé d'horreur en une fraction de seconde. « CAZZO ! MA QUE COGLIONE !! » Tu hurlais comme une hystérique dans ta langue d'origine, comme toujours sous de fortes émotions. Ce salaud de Dawson, il avait osé se foutre tu ne sais quoi sur le visage et de te parler de possession. Qu'il aille en enfer, sérieusement. Mais pourquoi tu venais toujours le voir lui, en sachant qu'il allait te faire chier au lieu de te consoler. Légèrement furieuse qu'il joue avec ta peur, tu plaças tes mains sur ses joues pour lui frotter brutalement les cendres qu'il s'était foutu dessus. Histoire de te rassurer aussi, en pouvant voir son véritable visage à cet imbécile. « T'es qu'un connard Dawson, j'ai failli avoir une crise cardiaque ! » Et à nouveau, tu abusais. Tu n'étais pas italienne pour rien. Alors que tes mains étaient toujours posées sur ses joues, tu entendis la porte de la chambre d'à côté s'ouvrir. Pas très étonnant avec le cri que tu avais lâché, on pouvait penser qu'on était en train de te tuer. « Pousse-toi, toi. » Avant que l'on ne puisse te voir, tu poussas alors ton soi-disant ami et entras à toute vitesse dans sa chambre. De ta main, tu lui fis signe de fermer la porte derrière lui. Bon déjà, il était hors de question que l'on te voit te promener en nuisette, mais il était encore plus hors de question que l'on te voit entrer dans la chambre de Dawson à une heure pareille. Ça pouvait porter à confusion. Tu vins finalement te laisser tomber dans son lit, t'allongeant en prenant toute la place. « J't'ai réveillé rassure-moi ? Parce que moi j'arrive plus à dormir, alors tu vas veiller avec moi. »

(Invité)

feat Antonella ✖ Les cendres sur le visage, je me mis à rire en la voyant crier en italien, une main sur sa poitrine comme pour calmer son cœur qui devait battre à un rythme fou. Certains diront que j'ai abusé mais, honnêtement, j'en avais rien à foutre car la tête qu'Antonella avait fait à ce moment là valait tout l'or du monde. C'était comme dans les dessins animés quand la femme criait et que ses cheveux se mettaient debout pour quelques secondes. Quant à sa grimace elle était indescriptible, un mélange de la tête d'un bébé qui pleurait et d'une grand mère qui avait perdu ses dents, en quelques sortes. En tout cas ma blague avait marché et fier de moi, je la regardais me traiter de connard. Secouant la tête, je voulais l'empêcher d'enlever la cendre, elle frottait tellement fort que ça me faisait mal. « Arrête putain, tu veux faire du feu avec ma peau ? » criais-je afin qu'elle m'entende dans sa folie passagère. Puis soudain, elle me poussa sur le côté, entrant en trombe chez moi comme si de rien n'était. La regardant d'un air surpris, je ne fis pas attention à son signe de la main et passait la tête dans le couloir pour apercevoir un mec, joint à la main, tout nu qui me regardait comme si j'étais fou tandis qu'Anto me parlait. « Je vois pas de quoi t'avais peur, tu sais il est humain le type d'à côté » murmurais-je en fermant la porte, ne répondant pas tout de suite à sa question. Tout d'abord je balançais le briquet sur le lit, faisant mine de ne plus lui prêter d'attention avant de me diriger doucement vers elle, le regard toujours rivé sur le briquet. Puis, dès que j'arrivais à sa hauteur, je hurlais : « BOUH » en espérant que ça remarche. « Et pour répondre à ta question, je rêvais qu'une certaine italienne ne venait pas perturber mes nuits » finissais-je un grand sourire aux lèvres.

(Invité)

(Contenu sponsorisé)