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AIDEN JACKSON STERLING fiche; en cours - terminée C'est le vingt février mille-neuf-cent-quatre-vingt-neuf à New-York, que la famille Sterling m'ont accueilli dans leurs bras, ils m'ont prénommé Aiden, Jackson. Je suis En couple aux dernières nouvelles et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis bisexuel et j'en suis fier. Je viens d'une classe sociale moyenne. J'ai décidé de ne pas participer au Summer Camp organisé par Harvard pendant l'été. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de droit en majeur et de sport en mineur depuis cinq ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les lowell house ou les studients. |
Études Le droit, pourquoi avoir fait ce choix plus jeune ? La réponse est simple, je sais à quel point il est difficile étant enfant de vivre avec une seule personne, un parent irresponsable et qui n’est même pas capable d’être suffisamment conscient pour survivre. J’ai vécu quelques horribles années et cette période un peu plus sombre de ma vie m’a donc inspirée à faire quelque chose pour les jeunes des prochaines générations qui seront dans cette même situation. J’aimerai donc devenir juge pour enfant, peut-être avocat si je pense avoir le coffre nécessaire pour ne pas être influencé par les affaires traitées, comment défendre quelqu’un qui est coupable sans avoir de remords ? | Caractère Je n’ai jamais eu un caractère facile, je n’ai pas honte de le dire. Je suis un vrai chieur qui n’a que très peu de remords lorsqu’il a pu faire du mal à quelqu’un qui lui est cher. Je suis con sur ce point et j’en suis tout à fait conscient, je n’ai jamais été très doué pour ouvrir mon coeur aux autres, j’en suis quasiment incapable. Seul la personne qui occupe ma vie à droit à des petits mots doux et pleins de sincerité de ma part, un compliment ça se mérite et je ne suis pas du genre à en faire trente par jour. Pour le reste je dirais que je suis quelqu’un de très posé, j’ai eu ma période de popularité immense, j’ai été chef d’une confrérie qui représentait les mecs qui couchaient le plus à droite à gauche, j’ai été l’un des mecs qui allaient au cul de temps en temps mais cette période de ma vie est bien loin. Je me suis calmé et je suis plutôt du genre mature, réflechi dans ses actions sérieuses qui sait néanmoins faire la fête comme personne d’autre. |
Everyone Has Their Own Story
« Si tu me dis que Jenny est lesbienne je crois que je vais sauter par la fenêtre du premier étage. » Une Marlboro coincée entre les lèvres je pouffais de rire me relevant de mon lit sur lequel j’étais avachi pour aller voir rapidement à la fenêtre si la voiture de ma mère n’était pas garée sur le parking juste à côté de chez nous. Mon chez-moi, un simple appartement avec quatre pièces, la chambre de ma mère, ma propre chambre, une cuisine américaine qui faisait également salon et enfin la salle de bain avec bien sûr une petite pièce pour les toilettes. Autant vous dire que je ne vivais pas dans le grand luxe, bien au contraire et j’avais su accepter l’idée que je n’aurais pas les dernières sorties des consoles de jeux à Noël et toutes les choses que les gamins qui avaient de l’argent pouvaient s’offrir sans aucun remords. Mon père m’avait lâchement abandonné pour aller vivre sa vie avec une pute californienne, s’il s’était contenté de venir me voir de temps à autres j’aurais pu être heureux pour lui mais ce n’était pas le cas, il m’avait tout simplement zappé pour refaire sa vie et moi je devais subir l’alcoolisme de ma mère, ses tentatives de suicides et sa dépression de plus en plus importante. Une vie de merde je vous l’accorde, seuls mes amis me permettaient de ne pas sombrer comme le Titanic, mon objectif premier était d’avoir mon bac pour mieux me faire la malle le plus loin possible de cette horrible vie. Mon meilleur ami, musclé comme jamais il ne l’avait été se tenait devant moi, une autre cigarette à la main m’observant avec un petit sourire amusé. « Ta mère ne t’as encore jamais surpris en train de fumer ? » Dix-sept ans, nous étions tous les deux seulement âgés de dix-sept ans, les meilleurs amis du monde depuis nos cinq ans… Le temps passait drôlement vite et bizarrement c’était avec lui que j’avais eu ma première expérience au niveau des embrassades. C’est lui à qui j’avais roulé ma première pelle et entre nous tout était relativement ambigüe, le sexe n’avait jamais été imaginé néanmoins, depuis quelques années je m’étais fait la promesse en achetant cet anneau de la chasteté que je resterais vierge jusqu’au mariage. Je comptais bien relever le défi avec brio. « Non elle le sait pas, elle est trop bourrée pour s’en rendre compte de toute manière. » Nous partions dans un petit fou rire alors que le téléphone sonnait. « Tu m’excuses une seconde ? » Il hochait de la tête en guise d’accord et je le quittais sans plus attendre pour rejoindre le salon et plus précisément le téléphone fixe qui sonnait. « Allo ? » Le numéro était masqué, en temps normal je ne répondais jamais lorsqu’il n’y avait aucun numéro d’affiché mais j’avais un pressentiment… Un mauvais pressentiment. « Monsieur Sterling ? » Je n’aimais pas cette voix, une voix neutre, sans émotions. « Monsieur Sterling c’est l’hôpital McKibben de New-York, il y a eu un accident… » Je sentais mon cœur qui se serrait dans ma poitrine, m’appuyant contre le petit meuble du téléphone j’attendais la suite. « Que s’est-il passé ? » Je savais que ma mère était morte, à cet instant j’en étais persuadé. « Nous sommes désolés… Votre mère est décédée il y a quelques minutes ! » Mon monde n’était déjà pas rose auparavant mais cette annonce avait eu l’effet d’une bombe et avait définitivement explosé mes seuls espoirs d’amélioration. Ma mère s’était suicidée en sautant sous un train qui arrivait en gare, la dépression et ses mauvais démons l’avaient rattrapée et aujourd’hui j’étais quasiment orphelin.
Depuis cette horrible journée pas mal d’évenements s’étaient produits, il y avait eu du mauvais, beaucoup de mauvais moments à passer après la mort de ma mère, les regrets, la sensation de ne pas en avoir fait suffisamment, la solitude face à cette tragédie... Certes ma famille était autour de moi et ma tante avait déjà pris les choses en mains, que pouvait faire un adolescent de dix-sept ans face à un décès et une ribambelle de papiers administratifs à remplir en plus de débourser un bon millier de dollars pour organiser ce qui allait être la mise en terre de cette femme qui était censée m’apprendre à vivre encore un peu, comment allais-je grandir seul face à ce vaste monde cruel ? Je n’avais pas d’argent en poche et c’est ici que ma tante avait le rôle le plus important à jouer, c’était en effet elle qui s’occupait des frais pour l’enterrement et c’est elle qui démarrait la procédure pour obtenir ma garde. Au fil des mois j’avais complètement arrêté de me remettre en questions sur ce que j’aurais pu ou dû faire pour empêcher ma mère de se noyer peu à peu dans l’alcool. Je n’étais qu’un adolescent qui avait ses problèmes et je l’avais compris à l’aide de Amber, ma fameuse tante qui apparaissait comme une véritable bouffée d’oxygène, les premières années de ma vie n’avaient pas été vraiment joyeuses mais mon arrivée en Californie à ses côtés avait changé la donne. Le bonheur s’ouvrait à moi même si mon meilleur ami me manquait, malgré les épreuves j’avais réussi à avoir mon bac et aujourd’hui j’affrontais ma première année d’université, le droit, voilà ce que j’avais envie de faire. Devenir avocat ou juge pour enfant, j’avais le coffre nécessaire pour espérer faire carrière dans ce domaine.
La première année d’université, étais-ce vraiment cette fameuse année qui te redéfinissait entièrement ? Je ne voyais pas les choses de cette manière, ma quatrième année débutait et il s’était passé beaucoup de choses, ma popularité évoluait crescendo avec les mois et la fusillade qui avait fait quelques morts au sein même de UCLA avait eu des conséquences importantes sur ma vie, sur ma façon de voir les choses. Je ne comptais plus perdre de temps sous prétexte de vouloir prendre mon temps, le temps... Une notion bien singulière qui était aussi aléatoire qu’un tirage au sort lors d’une émission de variétés. Qu’est-ce qui me confirmait que je ne serais pas mort dans une heure après tout ? Rien et je ne comptais pas mourir sans avoir eu droit à goûter à plusieurs choses qui pouvaient rendre la vie plus que magnifique. Installé sur une banquette j’attendais impatiemment que mon meilleur ami que je n’avais pas revu depuis bientôt une année arrête de parler pour pouvoir en faire autant. « Et toi, quoi de neuf beau gosse ? » Je souriais, je me croyais hétérosexuel mais je savais très bien que je me voilais la face, si j’étais resté à New-York c’est à ses côtés que j’aurais vécu ma première expérience sexuelle, il n’y avait pas à dire le contraire et nous le savions tous les deux. Lorsqu’il était venu l’été dernier en vacances chez ma tante nous avions eu une soirée qui avait fini en embrassades sensuelles, je ne saurais dire ce qui nous avait empêchés d’aller plus loin... Oh, suis-je bête, cette horrible promesse que nous nous étions mutuellement faites en achetant les deux b agues de chasteté, rester vierge ..jusqu’au mariage... Comme si c’était encore possible à notre époque. « Pas grand chose, Amber est au taquet depuis la fusillade, elle m’a payé une chirurgie plastique pour réduire ma cicatrice à la gorge, il faut le savoir pour le voir à présent... Sinon... Je voulais te demander quelque chose... Est-ce que tu as couché ? J’veux dire... Il y a bien notre bague mais est-ce que tu l’as fait ? » Je m’engageais volontairement sur un sujet délicat mais j’avais des confessions à lui faire. « Oh c’est dommage, ta cicatrice te rendait encore plus sexy que tu ne l’étais déjà.» Je gloussais, j’adorais lorsqu’il se livrait à quelques compliments dans ce genre-là, c’était fort agréable à entendre. « Concernant la question sur ma première fois... Non, je suis toujours vierge... Mais je ne sais plus trop si j’ai envie d’attendre jusqu’au mariage... C’est symbolique mais... Je pense qu’on a grandi depuis cette journée et cette fameuse promesse.» Je tenais ma bague d’une main prenant une grande inspiration. « Je dois te dire quelque chose... J’ai couché avec quelqu’un... Enfin plusieurs, il y a eu cette fille... Dylan, c’est une ex mais nous ne nous étions jamais engagés sur une relation plus adulte... On l’a fait dans les vestiaires et j’ai enchainé en quelques jours avec une autre fille, une délurée... Gainsbourg... J’espère que tu ne m’en veux pas !» Je baissais instinctivement la tête me sentant frissonner au souvenir de ces deux nuits de plaisir, j’avais pris mon pied comme jamais auparavant en faisant l’amour avec elles et je ne comptais pas m’arrêter en si bon chemin. « Pourquoi t’en voudrais-je ? C’était comment alors ?» Nous nous engagions tous les deux sur une conversation qui s’annonçait purement sexuelle et j’avais énormément de choses à lui dire là-dessus.
Je n’aurais jamais pensé qu’une année comme celle qu’avait été ma quatrième année de droit aurait été aussi riche en rebondissements. Il y avait tout d’abord eu la fusillade bien sûr, la perte de ma virginité ensuite et c’était déjà beaucoup mais un certain nombre de changements avaient eu lieu dans ma vie. J’avais atteint le stade maximal de popularité en devenant chef d’une confrérie, les Delta Thêta et autant vous dire que j’étais plus que respecté à UCLA, tout le monde épluchait le moindre de mes mouvements et ils avaient eu de quoi faire puisque je n’avais cessé de faire de nouvelles expériences. Une première histoire d’amour s’ajoutait au tas avec Joyce mais cette relation avait directement été vouée à l’échec, quelqu’un avait marqué mon attention et le vrai coup de foudre comme pour un film hollywoodien m’avait frappé. Difficile de faire les bonnes choses par amour mais tout vient à point à qui sait attendre comme le disait le proverbe.
Allongé sur le ventre dans ce lit plus que moelleux je rêvais à une vie parfaite, comment faire mieux que celle que j’avais déjà ? Difficile de répondre à cette question tellement je ne distinguais pas de défauts dans ma petite vie tranquille. J’avais définitivement abandonné UCLA et la Californie pour déménager à Cambridge, un grand pas dans ma vie et pour mon couple. Oui, le mec qui s’amusait après avoir tardivement perdu sa virginité n’existait plus, cet homme avait été dompté par quelqu’un qui représentait maintenant tout ce que je ne pourrais jamais atteindre... La perfection, penser à lui entrainait immédiatement une accélération de mon rythme cardiaque, j’étais envahi de frissons et euphorique comme très rarement je l’avais été jusqu’à présent. Luke, un prénom, quatre lettres et pas suffisamment d’expressions pour pouvoir témoigner de l’amour que je lui vouais, sans lui je n’étais plus capable de respirer, il était mon air, il était tout pour moi et j’avais mis un certain temps à m’en rendre compte. Après une rencontre hasardeuse dans les vestiaires des garçons pendant lesquels nous nous étions retrouves face à face complètement nus et face à l’excitation du jeune homme je n’avais eu de cesse de le titiller, de lui faire du rentre-dedans aux côtés d’Aaron un ami proche de UCLA, le plaisir de s’amuser s’était peu à peu transformé en passion naissante jusqu’au point de non retour, le jour où nous avions fini par faire l’amour sur la plage pendant un magnifique coucher de soleil. Cet amour beaucoup trop dévastateur en moi m’avait clairement fait peur et j’avais lâchement abandonné le petit brun après cette partie de jambes en l’air qui avait été parfaite. Malgré mon départ pour la Tunisie pendant quelques semaines je n’avais eu de cesse de penser à lui, il me manquait, ne pas l’avoir à mes côtés me détruisait de jour en jour et je n’avais qu’une envie, revenir en Californie pour le reconquérir...
« Aiden, réveilles-toi !» Cette voix, les mains de l’homme de ma vie sur mon corps nu, tous les éléments réunis pour que je sois de bonne humeur dès le réveil. J’ouvrais paisiblement les paupières me retrouvant tout de suite face à mon téléphone que je saisissais rapidement pour constater qu’il était déjà une heure avancée de l’après-midi, ma main glissait jusque sur mon torse où étaient situées des griffures, nous avions fait l’amour toute la nuit et cette trace m’excitait encore un peu plus, je n’y pouvais rien, il y avait une telle passion dévorante entre nous qu’à chaque fois que nous nous retrouvions tous les deux nous étions mis face à un instinct primaire de faire l’amour. Me retournant pour pouvoir faire face à cet homme qui représentait l’espoir et le futur. Je lui adressais un sourire amoureux, comblé m’approchant pour prendre possession de ses lèvres sans aucune timidité, il était à moi, il m’appartenait comme je lui appartenais. « Hey bébé.» Il était rare que je donne des petits surnoms mais avec lui ça ne me dérangeait pas, en temps normal je détestais ce trop plein d’émotions... En temps normal, avec lui je me foutais de tout. Je l’obligeais d’une petite impulsion à venir se blottir contre mon torse musclé qu’il avait torturé cette nuit pour rendre la bête encore plus avide de sexe pendant la nuit. J’aurais été capable de rester au lit toute la journée, nous faisions ça depuis plusieurs jours déjà et la rentrée dans une nouvelle université était en quelque sorte événement qui m’effrayait, j’avais clairement peur que notre relation soit détruite par un éloignement et je n’étais pas prêt à m’éloigner de lui.
the face behind
↬ PSEUDO/PRÉNOM - Redpix, Loïc ou encore Soliman A. Marlson & Lara K. Gray sur ILH. ↬ ÂGE - 16 Y.O. ↬ PAYS/RÉGIONS - France, Franche-Comté. ↬ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM - Je suis déjà inscrit sur ce dernier depuis un petit moment. ↬ TES IMPRESSIONS - Comme toujours, ILH POWAA. ↬ CRÉDIT(S) - LonelyHell & Tumblr. ↬ AVATAR - Michael Trevino. ↬ SCÉNARIO OU PI? - Personnage inventé. ↬ LE MOT DE LA FIN - GIZMOO KAKA |
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