(flashback) Owen & Denise ✗ Toujours là pour aider l'autre

Toujours là pour aider l'autre

ft Denise

2013, une putain d'année de merde pour Owen enfin, surtout au niveau familial, parce qu'au contraire l'entrée à Harvard était une très bonne chose pour l'irlandais. Entre son père qui avait trompée sa mère et le divorce, il était temps que l'année universitaire commence pour Owen. Il ne passa même pas l'été en Irlande ne voulant pas croiser son père car il n'était pas sur de pouvoir se retenir de lui casser la gueule. La vue de sa mère en pleurs, effondrée était trop pour Owen heureusement les tantes d'Owen s'occupaient d'elle et le jeune homme pouvait partir presque serein. Depuis le début de l'année Owen était plutôt calme, quelques cuites par ci par là pour oublier ses misères. La dernière fois il était sacrément amoché, il ne pouvait plus poser un pied devant l'autre, rentrer en voiture semblait impensable. Heureusement quelques jours plus tôt il avait rencontré une jeune femme, Denise, après une de ses représentation pour son job à un bar, ils avaient bien sympathisé et l'irlandais trouvait la femme très sympathique et agréable, ils avaient pu discuter pendant un long moment de musique et d'autres choses de la vie.Par coup de chance Denise était là le soir de la cuite d'Owen et elle lui proposa de le ramener.Depuis ce soir là il ne l'avait pas revu, donc c'est à dire 1 semaine plus tôt. Et alors qu'il revenait d'une ballade avec son chien Lucky il aperçut Denise, voulant la saluer il s'approcha pour découvrir qu'elle était avec un homme. Seulement elle ne semblait pas très enjouée de se trouver avec lui, Owen s'approcha pour écouter ce qu'il se passait, c'était peut-être à lui de l'aider maintenant?

Spoiler:

ft. Owen

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C'était un jour encore chaud de fin septembre 2013. Denise avait fait son entrée en deuxième année à Harvard et travaillait plus que de raison. Heureusement pour elle, il y avait bien une raison au travail : accomplir son rêve, atteindre le sommet. Non, elle n'était pas une mordue de compétition, elle voulait simplement devenir astronaute. Les cours étaient difficiles, et la jeune femme manquait souvent les soirées de ses amis pour les passer à réviser. La semaine précédente, elle était tout de même sortie deux fois. La première dans un bar sympa, où un groupe jouait. Elle n'aurait pas su le moins du monde en déterminer le style, mais cela lui avait plu.

La musique n'avait jamais fait partie de son quotidien. Elle en entendait, ses amis en écoutaient, mais pour elle, les notes n'étaient pas indispensables à la vie. Et pourtant, ce chanteur à l'accent irlandais avait su l'intéresser. Il avait vraiment l'air de s'amuser avec la musique qu'il jouait, et Denise avait senti comme une onde positive qui se dégageait de lui à travers l'endroit. Alors, quand lors d'une soirée deux jours plus tard, elle le trouva saoul à ne plus savoir marcher, elle n'hésita pas une seconde à l'aider et à l'embarquer avec elle en voiture. Elle aurait peut-être agit de la sorte avec n'importe qui, mais ne se serait sans doute pas sentie autant en sécurité qu'avec ce jeune homme : il avait acquis sa confiance plus vite que n'importe qui d'autre.

Denise marchait maintenant vers le self, sortant d'un cours qui l'avait un peu découragée, et elle avait faim. Au détour d'un bâtiment, un jeune homme de son cours d'astronomie l'accosta. Elle avait remarqué son regard insistant lors du cours, et l'avait ignoré, s'étant plutôt concentrée sur le prof et ce qu'il avait à dire. « Alors, pas trop dur ? C'est chaud de suivre parfois... » Le jeune homme lui adressait un sourire appuyé. Elle acquiesça, sans ralentir le pas. « Tu as besoin de réconfort ? Je peux t'en donner, si tu veux... » Elle le regarda du coin de l’œil et lui fit non de la tête en lui répondant calmement : « Je vais bien, merci. ». Elle accéléra le pas et aperçu Owen, le fameux musicien, marcher à contre-sens. Il semblait se poser des questions. Le garçon lui attrapa le poignet et lui chuchota à l'oreille : « Tu as peut-être faim, c'est vrai, mais on pourrait s'amuser après manger dans ce cas... » Denise secoua le bras d'un coup sec pour se dégager de son emprise, et prononça un "non" cassant.

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ft Denise

S'amuser et travailler étaient deux choses que Owen voulait faire en sa première année à Harvard, s'amuser pour oublier les problèmes et travailler pour pouvoir se permettre de devenir avocat ou d'avoir un métier au cas où il ne pourrait pas reprendre le parti politique de ses grands-parents. Owen avait aujourd'hui décidé que le travail devait l'emporter, l'amusement c'était bien mais si c'était pour se retrouver bourrer tout le temps, Owen n'en avait pas envie. Il avait fait la morale plus d'une fois à ses proches sur l'abus de l'alcool, notamment sa cousine, et il faisait maintenant pareil, c'était loin d'être honnête. Et puis l'irlandais avait plein de choses qu'il l'amusait autres que faire la fête, jouer au bar ou faire du foot, du golf ou encore regarder un match de basket étaient des choses encore meilleures. Le jeune homme se sentait maintenant bête de s'être mis dans une telle position la dernière fois, surtout qu'il a du profiter de l'aide de Denise qui avait d'autres choses à faire. En parlant d'elle, Owen venait de se rendre compte que l'homme avait qui elle discutait avait l'air insistant, l'irlandais ne voulait pas se mêler de ce qu'il ne le regardait pas mais Denise n'avait pas l'air de vouloir de la présence de l'homme. Et il en eu la confirmation auditive en se rapprochant. C'est quand Owen vit que l'imbécile avait attrapé le poignet de Denise qu'il se décida à agir. Attachant Lucky à un poteau tout en lui ordonnant de rester tranquille avec une caresse à la clé, il se dépêcha d'aller voir Denise et de se mettre entre l'homme et elle. Il était un peu plus grand qu'Owen mais il s'en foutait, la taille ne l'avait jamais empêché de mettre des raclées de toute façon. Enfin il n'en était pas encore là alors il décida qu'il valait mieux l’avertir verbalement d'abord pour éviter des problèmes inutiles, Owen ne voulait pas que Denise soit blessée après tout. "Je crois qu'elle ne veut pas trop de ta présence, tu pourrais la laisser tranquille s'il te plait?" La diplomatie était une qualité très utile chez Owen, le problème était qu'il la perdait rapidement quand il était énervé ou quand on s'en prenait aux gens qu'Owen aimait bien, et il espérait que l'imbécile en face de lui ne le provoquerait pas.

ft. Owen

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Elle avait dégagé sa main avec succès, mais son geste l'avait obligée à faire volte-face et le crétin se tenait maintenant devant elle, abordant un demi-sourire qui semblait avoir pour but de le rendre sexy. « Ne me touche pas », lui cracha-t-elle au visage en s'étant approchée. Avant que l'étudiant ne puisse riposter, quelqu'un s'interposa et le jeune homme, surpris, recula instinctivement d'un pas.

«Je crois qu'elle ne veut pas trop de ta présence, tu pourrais la laisser tranquille s'il te plait ? », lança Owen, que la brune avait reconnu après un flottement dû à l'effet de surprise. Elle douta grandement que le ton diplomatique adopté par le blond puisse avoir un quelconque effet positif sur l'homme, elle-même avait du quitter son calme habituel pour lui faire face : mais l'intention la toucha profondément. Elle le regarda un instant, étonnée, avant de laisser son regard tanguer entre Owen et l'autre mec. Finalement, le fait qu'Owen soit un homme semblait jouer sur son comportement : il avait perdu toute son assurance et s'était braqué, marmonna une quelconque insulte avant de faire demi-tour.

Denise secoua la tête avec une exaspération évidente avant de se tourner vers le jeune musicien. « Merci... t'étais pas obligé, tu sais. » Un doute s’immisça tout de même au fond d'elle : aurait-elle réussi à se débarrasser du jeune homme sans l'aide de son ami ? Sûrement, mais certainement pas aussi rapidement et avec de simples mots. Et si une amie à elle s'était interposée, qui sait si le garçon n'aurait pas voulu les avoir toutes les deux. Alors bien sûr, elle remerciait Owen, car il s'était montré étonnamment... adorable, mais qu'il ait impérativement fallu un homme pour la défendre l'énervait un peu. « J'allais manger, tu veux venir ? », proposa-t-elle à tout hasard, avant de se rappeler qu'il marchait dans le sens inverse lorsqu'ils s'étaient croisés.

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