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Qu'est ce qu'il t'a pris? T'inscrire au Summer Camp? Bien sûr. L'une des pires erreurs de ta vie. La nature n'est absolument pas pour toi. Dormir entourée par des idiotes sans cervelles n'est pas franchement ce que tu préfères.Ton lit à baldaquins te manque. T'aimerais pouvoir retourner dans ta chambre, au campus, plutôt que de supporter encore ses pimbêches sans cervelles qui gloussent toute la nuit pour des raisons complètement connes. Tu ne les supportes pas. Elles n'ont que des conversations sans importance. De quelle couleur sera mon vernis? Oh mais comment je vais m'habiller demain? Tu soupires. Tu as beau porter une grande attention à ton apparence, t'es loin d'être aussi dérangée qu'elles. Tu passes surement moins de temps qu'elles dans la salle de bain principale alors que Dieu sait que tu aimes prendre ton temps pour te coiffer parfaitement bien. Perfectionniste? Absolument. Tu t'amuses des fois, à t'immiscer dans leurs pâles conversations. Elles sont persuadées que tu les apprécies alors que c'est tout le contraire. Tu ne les supportes pas. Tu finis par te mettre à part, souvent. Elles ne savent rien de toi sauf quelques petites choses sans importance que tout le monde connait. Tu es riche et irlandaise, voilà ce qu'elles savent. Tu les regardes de haut et les critique dès qu'elles ont le dos tourné. Tu n'as tellement rien de mieux à foutre. Tu ne vaux pas mieux qu'elles toutes réunies. Tu es largement pire. Petite princesse orgueilleuse qui ne cherche qu'à attirer l'attention sur sa petite personne, sale peste qui s'amuse à foutre les autres plus bas que terre. Le sentiment de supériorité, voilà ce qui t'anime la plupart du temps. Tu te caches derrière un masque d'insensibilité dans l'espoir d'avoir la paix, de pas avoir droit aux remarques poignantes de ses requins qui guettent le moment où tu baisseras les armes pour te planter un couteau dans le ventre. Soit proche de tes amis, mais encore plus de tes ennemis. On a toujours su t'insuffler ce genre de valeurs à la mords-moi-le-nœud. Tu as toujours tout garder en toi, prenant un malin plaisir à ressortir tout ce qu'on a pus t'apprendre avec une perfection absolue. L'enfant idéale, l'adolescente de rêve. Tes parents sont loin de se douter que lorsque tu hôtes ce masque d'enfant parfait, tu deviens cette sorte de garce sans coeur pour combler une éducation trop surfaite pour une enfant.

Tu ne supportes pas d'être enfermée. Les bungalows sont trop étroits, tu étouffes. C'est plutôt ironique, ils sont quand même situés en pleine verdure. A croire que la nature elle-même ne te suffit pas comme grand espace. Tu en veux toujours plus, te contenter de ce que tu as ce n'est pas dans tes habitudes. La liberté que te laisses ce grand espace n'est tellement différent que tu serais presque perdue. Une fourmi face au pied d'un humain. Tu as beau lever les yeux, tu continues de découvrir des choses, encore et encore. Les moustiques ont décidé de te bouffer. Ca doit faire la cinquième piqûres sur la jambe que tu dois endurer. Tu te grattes assise en face de la forêt. Tu n'as rien à faire, tu te fais royalement chier. Et le mot est faible. Tu soupires longuement en replaçant une mèche derrière ton oreille. Tu n'as personne avec qui restait. Personne qui ne t'exaspère au point de te donner envie de fuir, de prendre tes jambes à ton cou. Tu ne cherches pas tellement à te rapprocher des gens, tu es asociale en plein milieu de la nature. Dame Nature est bien trop imposante pour te laisser quoi que ce soit à dire. Tu te tais et t'observes. Tu ne cherches pas plus loin. Au bout d'une heure, plantée là en silence, le regard perdu dans la contemplation d'un cèdre tout à fait banal, tu décides de bouger. Autant aller explorer cette immensité au lieu de la regardée de loin, le corps transit de peur face à une si grande étendue de verdure. Tu vas te perdre, à tous les coups. Un pas, puis un autre, tu te glisses à l'intérieur de la forêt. Tu avances, chantonnant un air complètement débile qui te passe par la tête. Le soleil se cache à travers les immenses branchages des arbres qui t'entourent. Tu trébuches plus d'une fois et tu balances de jurons sur cette racine de merde qui dépasse qui t'as presque fait toucher le sol.

Finalement la nuit tombe. T'es assise depuis une demi heure par terre, contre un arbre. Tu sais pas franchement où t'es, tu sais pas qu'elle heure il est. T'as rien pris sur toi, ton portable est dans tes affaires. Tu soupires longuement alors que ton regard balaye la forêt devant toi. T'es perdue. La panique ne semble pas chercher à s'emparer de toi, tu restes complètement calme, le regard posé sur le ciel. Quelqu'un viendra bien me chercher.... Ou peut-être pas... Tu te lèves et te frottes le bras par anxiété. Tu te mets à marcher, à tourner en rond plutôt vu que tu ne sais pas quelle direction prendre. « Putain, y a quelqu'un? S'il vous plait... Merde, je sais pas comment rentrer... » Le stress commence peu à peu à monter. Putain, pourquoi t'es sortie? Pourquoi tu t'es éloignée? Qu'elle conne.
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Un début de soirée plus tôt normal en somme. Je partais faire mon footing habituel. C'est normal pour un sportif de se maintenir en forme en faisant ce genre d'exercice habituel et puis ça ne faisait pas de mal bien au contraire. Le sport était bénéfique et en ce qui me concerne c'était ma drogue à moi. J'en faisais tout le temps. Que ce sois du Basket ou ce genres de petits footings. Enfin bref si je vous racontais ma passion pour le sport j'en aurais sans doute pour des heures et des heures alors autant ne pas s'attarder là-dessus. Je sors de mon chalet et comme d'habitude je prends toutes les précautions nécessaires pour voir si il est bien fermé. Je repasse la clé dans la serrure puis regarde si les volets sont bien fermé. La porte est verrouillée et les volets fermer. Impeccable je vais pouvoir y aller. Je sors mes écouteurs et mon Ipod que j'allume. Eh merde ! La batterie est en rade car, la tête en l'air que j'étaie ne l'avais pas mis en charge. J'allais devoir endurer les gémissements des mecs qui sautait leur copine près de la forêt ou des cruches qui se sont perdus dans le bois et que j'allais encore devoir aider a retrouvé leur chemin. Vous savez le genre de grandes blondes qui aurait pu être mannequin si elle ne se droguait pas ? Le genre des filles complètement écervelée. Je rage intérieurement puis ouvre la porte et jette ce fichu Ipod sur le canapé me souciant guerre du prix que j'avais mis dedans vu mon état de rage avancer de ne pas pouvoir écouter mes sons préférées tout en courant. Cela me motivait clairement et j'allais devoir m'en passer. Toutefois, je n'étais pas un gamin et j'allais m'y faire sur le chemin. Je décide d'aller quand même courir. Une fois ce Ipod poser je referme à nouveau la porte puis je me mets a courir. J'observe légèrement les alentours en courant puis j'arrive rapidement près de la forêt. Foret qui était situé pas loin des chalets vu que ce camp de malade était putain de bien organiser. J'hésite entre descendre dans la forêt et continuer le footing la bas ou alors continuer en direction du Lac. Le camp je le connaissais comme ma poche je ne risquais pas de me perdre. Que ce sois de jour ou de nuits j'ai squatter cette forêt comme pas deux ici. Et puis après tout je suis un aventurier non ? Non ! Ok mais j'y vais quand même ! Je descendis le léger ravin puis continua mon footing. Petit a petit je m'aventurais de plus en plus loin, mais je ne craignais rien car j'avais l'habitude de faire cela. Il y avait toujours cette racine de merde qui traînait au sol au risque de faire trébucher même le plus sportif d'entre nous. Je fis un léger saut pour l'esquiver.

Je me dis alors que bordel j'étaie la pour faire un footing pas pour faire un remake avec moi-même de Lara Croft. Certes c'était cool d'avoir une forêt a proximité, mais si elle était poilue comme le minou de l'Amazonie c'était pas vraiment la peine de trouver cet endroit la ! Je pense que je devrais arrêter de me plaindre car, je suis chanceux d'être ici enfin c'est l'illusion que je me donne. Je m'arrête pour boire une petite gorgée d'eau lors ce que j'entends une autre probable pouffiasse écervelée de ce camp crier. Encore une qui a dû se perdre et je me dis que je vais encore devoir aider l'une de ces cruches et jouer au gentleman ou au bon samaritain. Ensuite elle croirait que je suis un garçon trop sympa et qu'elle pourrait désormais profiter de moi et compter sur moi car, je l'ai aidé. C'est sans doute ce qui se passera et je vais sans doute encore une fois devoir remettre un stop. Sans doute ouais encore une fois. Ou alors il se passera le genre de scénario que tu ne vois arriver que dans tes rêves. Pour me remercier la fille si bien sûr s'en est une enfin ce serait plus une catin ou une fille facile dans mon scénario de rêve me proposera de coucher avec elle en guise de remerciement ! Oh ouais bordel je serais loin de dire non à ce genre de remerciement charnel. Surtout si elle est canon, mais je ne m'inquiète pas pour cela ici il n'y a que des canons dans la majorité des cas. C'est drôles car, je m'attendais vraiment à l'exact contraire pour tout dire mais bon il faut croire que l'argent acheté tout dans ce bas monde même les universités réputés pour sortir l'élite de ce bled. Aujourd'hui avec un compte en banque bien fourni et un gros chèque au doyen on pouvait se payer, s'acheter une place à Harvard au lieu de la mériter tout comme des gens comme moi ou alors on pouvait la gagner autrement. Les filles usent souvent de ce moyen d'ailleurs pour obtenir ce qu'elle désirait. Des moyens buccales pour rester poli. Oh et puis merde qu'est-ce que j'en ai a foutre tant que ce langage reste dans mes pensées les plus profondes. Une pipe ! Une fellation ! Une bonne grosse pipe ! Voilà comment certaines salopes fille entrait à Harvard et c'était bien triste. Par contre, je suis un homme et quand en l'occurrence la pipe est pour moi je suis loin de trouver ce qui est pour moi un voyage similaire àla Weed vers d'autre contré lointaine ridicule. J'aimais beaucoup me faire pomper comme tous les hommes normalement constituer. Et a moins que ce salopard de doyen sois gay cela devait être la même chose. De mémoire la plus douer a cet exercice c'était mon ex Aslinn...

AAAAAAAAAH BORDEL ! C'était le bon temps ! Sexuellement parlant bien sûr par ce que en dehors de cela Aslinn c'était à 90 % une grosse garce, mais qui étonnamment me plaisait beaucoup ! Son comportement elle l'assumait a fond et elle ne se cachait pas derrière des prétextes comme toutes les autres salopes filles. Et puis pour avoir observé Aslinn une fois en action ce qu'elle faisait elle le faisait bien ! Elle faisait avec un rare talent la garce et c'était son style un style que j'acceptais volontiers tant elle était douée au pieu ! Aslinn faisait bien ce qu'elle veut tant qu'elle était MA garce à moi et que cela ne restait qu'une attitude. C'était une fille plus tôt froide en général, mais pas avec moi. J'avais su la percer à jour. J'avais su comprendre la femme déçue par les hommes qu'elle était. Elle avait le sang chaud contrairement à moi et s'emportait vite. Du coup nos disputes étaient régulières, mais pour rester positif je dirais que cela mettait du piment dans notre relation et que cela faisait même notre force car au moins on restait franche tous les deux. Quand il y avait un soucis on se le disait clairement. Elle était d'origine Irlandaise et c'est d'ailleurs la bas que je l'avais rencontrée lors de mes nombreux voyages pour des tournois de Basket dans la rue. Voyages que j'avais payé de ma poche pour participer a ces tournois. Elle était riche ce soir la elle voulait seulement s'enfiler un mec comme souvent je pense. Elle a vu que j'étaie un touriste et elle s'est dit que cela pourrait être amusant alors elle m'a conduit chez elle et on a baisé méchamment. À sa grande surprise j'avais moi aussi des atouts dans ma manche. Elle m'avait confiée que j'étaie l'un de ses meilleurs coups alors qu'elle en avait fait des kilomètres de pénis si je la croyait sur parole. Du coup c'est devenu sérieux elle et moi. Enfin plus ou moins. On c'est mis ensemble et pour moi elle n'allait pas voir ailleurs car, elle était satisfaite enfin c'est ce qu'elle me disait comme surement a tous, mais je ne la croyais pas et je n'ai jamais su si c'était vrai car, de une je n'étais pas jaloux même si il ne fallait pas me faire tourner en bourrique et que de deux je n'attendais vraiment rien d'elle et que c'était que du bonus et pour finir de trois j'ai n'ai jamais rien attendu de spécial venant d'Aslinn tout ce qui est venu est venu naturellement sans forcer. C'est elle-même qui s'est dévoilée à moi en voyant que j'étaie digne de confiance et elle ne l'a pas regretter car, j'étaie réellement digne de confiance ce n'était pas un stratagème pour la mettre dans mon lit car, honnêtement j'en avais rien à foutre des filles je m'en enfilais a longueur de journée alors une de plus ou de moi qu'est-ce que cela changerait.

Je me dirigeai donc là ou les cris de la conasse fille me menait et je tombais très vite sur une jolie blonde qui me semblait familière elle ressemblait étrangement a Aslinn celle a qui je pensais plus tôt, mais je ne croyais pas au coïncidence alors je ne croyais pas une seul seconde à une arriver d'Aslinn au summer camp elle avait sans doute d'autre chose plus importante a faire. Je regardais la jolie blonde avec un sourire narquois.


- Hé toi ! Ta finis de hurler a la mort comme une dégénérée ? À moins que tu en sois vraiment une !? Pourquoi c'est toujours sur des meufs connes que je tombe en venant ici ? Non ne me répond même pas sweety ! Vous tombez toutes au même endroit où je fais mon sport et ça commence a me faire royalement chier ! Alors, je ne sais pas si c'est un complot pour me faire chier ou une coïncidence ou encore le fruit du hasard mais j'en ai strictement rien à foutre ! Je comprends que vous n'ayez rien dans le ciboulot et qu'a la rentrée vous ne serez pas en économie mais bordel achetez vous une carte ou un cerveau ! Cela ne doit quand même pas être hors de prix vu que la plupart d'entre vous possède des comptes en banque astronomique ! Et je ne plaisante pas hein ! Vous faites sérieusement chier et toi la blondasse tu ressembles étrangement a une ex même si je crois pas aux fruits du hasard je demande quand même ! Elle s'appelle Aslinn tu la connais ? À présent j'ai fini mon putain de monologue dans cette putain de foret ! Si je t'ai fait peur excuse moi c'est juste que les bouffonnes qui se perdent toutes ici commence a me courir sur le haricot et dieu sait a quel point il est gros car, de nombreuses femmes ont eu l'occasion de le voir jusque la !

Je soupirais après ce monologue puis je la regardais d'un air sérieux et furieux limite agressif comme si elle venait de tomber sur une meurtrière tellement j'étaie en pétard actuellement à force de croiser des cruches là ou je faisais mon sport ! Je comprenais parfaitement le fait qu'elle n'ait pas un GPS intégré dans leur putain de cervelle, mais normalement je dis bien normalement quand on sort on sais où on va bordel ! À moins d'être dépressif, gothique, d'en avoir rien à foutre ou d'être pommer ce qui visiblement était le cas de la blonde qui se trouvait en face de moi et qui ressemblait étrangement trait pour trait à ma bonasse d'ex d'Irlandaise d'Aslinn. J'espérais qu'elle n'allait pas se mettre a chialer loin de moi l'idée de la blesser, mais visiblement elle avait l'air solide d'esprits donc c'était bon signe.
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La forêt t'entoure. Tu es une fourmis au milieu d'arbres gigantesques qui s'amusent à caresser les cieux. Tu sais pas ce que tu fous là, c'est pas ton environnement habituel, t'es pas à l'aise. Tu cherches la solution, l'échappatoire pour pouvoir rentrer et te foutres dans ton coin en pestant le ciel pour ce qu'il t'a fait. Tu dois être seule car ta voix fait l'effet d'un écho. Ta voix est l'égal d'un boomerang et très vite tu te reprends ta gueulante en pleine figure. Personne ne peut t'entendre, tu vas devoir rester là, perdue au milieu de la verdure, en attendant qu'une personne soit assez généreuse pour t'aider à rentrer. Quoi que si elle te connait, elle risque plutôt de te laisser plantée là, sans nourriture ni rien. A croire que c'est ton jour de chance. Tu te paumes en forêt et pas un chat à l'horizon. Ton karma est si mauvais que ça? La vengeance est un plat qui se mange froid il parait, serait-ce les vengeances combinées de toutes ses personnes que tu as opprimé? Non voyons, tu ne ferais pas de mal à une mouche, pourquoi voudraient-ils se venger des mots blessants que tu as prononcé à leur attention? Il n'y a que la vérité qui blesse après tout. Si leur pauvre petit coeur s'est fendu en deux après avoir entendu tes sarcasmes, ce n'est surement pas ta faute. Tu ne fais qu'observer et appuyer sur la plus gros du problème. Tu n'es pas si méchante, tu es juste réaliste. Il n'y a pas trente six mots pour décrire ce que tu es. Tu es une garce. Et tu te plais à le rappeler à la moitié d'la population. Si on ne fait pas partit de ce cercle très priver autour de toi, on peut s'attendre aux pires injures que tu peux trouver. Tu sais toujours toucher les gens là où ça fait lee plus mal. A croire que ça ferait presque ton charme cette attitude de peste aux allures d'inaccessible. On pourrait facilement croire que rien ne t'atteins et pourtant Dieu sait que c'est faux. Tu n'as juste qu'une carapace qui t'empêche de souffrir plus que tu ne devrais. Tu te protèges des mots qui blessent, qui fâchent. Tu serais presque l'égal d'un caillou, froid et sans émotions, aux yeux des gens. En réalité, tu en es loin, tellement loin.

- Hé toi ! Ta finis de hurler a la mort comme une dégénérée ? À moins que tu en sois vraiment une !? Pourquoi c'est toujours sur des meufs connes que je tombe en venant ici ? Non ne me répond même pas sweety ! Vous tombez toutes au même endroit où je fais mon sport et ça commence a me faire royalement chier ! Alors, je ne sais pas si c'est un complot pour me faire chier ou une coïncidence ou encore le fruit du hasard mais j'en ai strictement rien à foutre ! Je comprends que vous n'ayez rien dans le ciboulot et qu'a la rentrée vous ne serez pas en économie mais bordel achetez vous une carte ou un cerveau ! Cela ne doit quand même pas être hors de prix vu que la plupart d'entre vous possède des comptes en banque astronomique ! Et je ne plaisante pas hein ! Vous faites sérieusement chier et toi la blondasse tu ressembles étrangement a une ex même si je crois pas aux fruits du hasard je demande quand même ! Elle s'appelle Aslinn tu la connais ? À présent j'ai fini mon putain de monologue dans cette putain de foret ! Si je t'ai fait peur excuse moi c'est juste que les bouffonnes qui se perdent toutes ici commence a me courir sur le haricot et dieu sait a quel point il est gros car, de nombreuses femmes ont eu l'occasion de le voir jusque la !

La voix masculine s'élève dans les airs alors que ton regard vrille en direction de ton interlocuteur qui n'a surement rien de mieux à foutre que de te gueuler dessus, toi, pauvre brebis égarée dans un milieu qui ne lui convient pas. Tu reconnaîtrais sa voix entre milles. C'est ton ex. Ce type là, Bobby, que t'as rencontré alors qu'il sortait un match de basket. Tu l'as fais galéré à lui aussi pour qu'il t'ai dans son lit. Il n'y a jamais eu de sentiments entre vous, c'était une relation comme ça, même pas une amourette d'adolescent. C'était histoire de pas être trop seule. Histoire d'avoir quelqu'un contre qui se blottir, quelqu'un dans son lit. Pas de sentiments. L'attachement n'est pas franchement ton truc, ta relation avec Bobby en est la preuve. C'est un ex, rien de plus. Tu te tournes vers lui et lui fais un magnifique doigt d'honneur.

« Bonjour Bobby. Ca m'fait aussi plaisir de te voir. J'vois que t'es toujours aussi con et macho. Tu peux m'aider à rentrer au camp au lieu de me gueuler dessus comme si j'étais une de ses chiennes que tu peux traiter comme tu te le sens? Non parce que j'ai pas envie d'avoir à subir tes hurlements moi non plus. »

Un sourire magnifique sur le visage, tu t'approches de lui et le fixe droit dans les yeux. A croire qu'il y aura toujours cette sorte de distance entre vous. Une incompréhension.
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Aslinn ? Vraiment ? La Aslinn que je connaissais ? Ce n'était donc pas un mirage ? C'était réel ! Elle s'approche et me fixe dans les yeux. Une sorte de tension circulait dans l'air mais malgré tout je n'en perdais pas mes bonnes manières elle semblait avoir froid alors je suis lui mis ma veste et étonnamment elle se laissait faire. Cela me surpris. J'eu un léger pincement au coeur en repensant a tout ça. Léger car ce n'avait rien été d'important mais tout comme les autres je ne l'avais pas négliger. Je lui ai mal parlé mais j'étaie sur les nerfs et il fallait le prendre en compte. Elle m'avait fait un doigt d'honneur, mais c'était parfaitement compréhensible au vu des mots durs que je lui avait adresser. Je n'allais donc pas en tenir compte. Mon visage avait changé du tout au tout en moins de deux seconde je passe d'un visage fermé et sérieux a un léger sourire. Léger certes mais sourire quand même. Je me demande bien ce qu'elle venait foutre ici mais peu importe si elle était la c'était bien pour une raison. Je me demandais bien pourquoi elle c'était perdu au même endroit que les autres. Elle n'est pourtant pas si bête. Sans doute le temps de s'adapter au camp. Qu'elle idée aussi de sortir le soir et de s'aventurer dans l'inconnu sans savoir ou on va et comment rentrer ? Je lui souriais légèrement avant de lui rendre son doigt laissant place a un sourire narquois qui illumine mon visage de milles feux.

<< Ecoute Aslinn tu ne m'aime pas ! C'est un fait admettons le ! Moi je te respecte en tant que femme et te met sur le même pied d'égalités que les autres peu importe que ce se soit passé pour une nuit ou pour la vie ! Je vais t'aider a rentrer et je vais éviter de trop en faire car c'est déjà bien trop. Je suis énervé donc tu m'excusera mais j'ai vu beaucoup de cruches par ici. J'étaie loin de me douter que je te croiserais ici en tout cas. Allez suis moi je te ramène au camp. >>

Je commençais a marcher doucement en regardant de temps a autres derrière ou sur le cotés si elle suivait le rythme. Je désirais vraiment savoir ce qu'elle devenait et ce qu'elle faisait ici d'ou mon rythme volontairement lent pour en quelque sorte la forcer a ouvrir la bouche même si après toutes les vacheries que je lui ai malencontreusement et involontairement balancée a la figure je devais corriger le tir. Ne serait ce que même un petit peu après ma grosse boulette. Déjà qu'elle ne m’appréciait pas beaucoup la je ne serais plus trop surpris si elle mettait un contrat sur ma tête. Intrigué je commence a faire la conversation pour en savoir un peu plus et éviter une ambiance de cimetière entre nous deux. On aimait se faire chier et ce taquiner entre nous. Pour les gens de l’extérieur c'était méchant et sadique ce qu'on s'infligeait mutuellement. Sauf que pour nous c'était juste un retour de flamme et qu'on ne se détestait pas forcement. On aimait juste se rappeler le bon vieux temps autour de vannes et de dossier plus crasseux les uns que les autres. Croyez moi elle avait un paquet de dossiers sur moi et le peu que j'avais sur elle était bien maigre alors il valait mieux ne pas trop évoquer le sujet et donc la fermer face a elle. Elle est au courant de tout partout alors il ne vaut mieux pas ce la maître a dos. En tout cas c'était l'approche que j'allais choisir vis a vis d'elle.

<< Au fait qu'est ce que tu fiche ici ? A te les geler dans une forêt alors que tu pourrais être sur le lit a baldaquin ou ta passée la fameuse soirée a prendre ton pied avec qui tu sais et dormir toute la journée ou faire du shopping ? >>
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