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NOAGE • " Trois mètre au-dessus du ciel "

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Voilà, le grand départ ! Je regarde par mon hublot, les mains moites, j'ai pas souvent pu prendre l'avion dans ma vie et franchement j'appréhendais.. Les gens entraient petit à petit, il y avait pas mal de monde, vraiment pas mal de monde, des têtes familières, d'autres pas du tout et je regardais les visages passer. Je voulais atterrir au plus vite, je suis de ceux qui ont le vertige et l'altitude dans un engin en métal, j'aurais bien passé mon tour volontiers. J'avais un peu peur, une boule au ventre que je n'explique pas, c'est mon premier summer camp et je ne sais pas du tout comment il va bien pouvoir se dérouler.. Au moins j'avais la chance de pouvoir visiter de nouveaux lieux, c'est pas comme si j'avais les moyens de partir en vacance tous les deux jours alors m'bon.. Je vais pas m'en plaindre non plus. J'avais quitté Noah en bon ? Mauvais ? Termes, j'en sais rien, il m'avait fait une belle surprise pour mon anniversaire mais la fin de cette soirée m'a fait me poser tout un tas de question en fait. Je comprenais pas pourquoi il avait pas voulu qu'on fasse l'amour, pourquoi me repousser comme ça comme si j'avais la galle ou un truc dans le genre. Je me disais que peut-être, sûrement, je dois le dégoûter vraiment, comme il me l'a dit au commissariat, peut-être qu'il n'arrive plus à me toucher, que je ne l'excite plus comme avant.. C'était dur sans lui, parce que même si j'ai souhaité un bon nombre de fois de ne plus jamais revoir sa gueule d'enfoiré, aujourd'hui, je suis en manque de lui. Je suis au fond du gouffre, il m'a laissé seule lui aussi, c'était prévisible en même temps ! Je savais très bien qu'il ne resterait pas aux côtés d'une fille comme moi éternellement. J'en avais marre, marre de me poser toutes ces questions surtout que je n'avais plus eu de ses nouvelles depuis des jours et des jours. Il me manque atrocement, j'ai besoin de le voir, d'entendre sa voix. Les écouteurs au fond de mes oreilles, le son monté à fond, je ferme les yeux et m'évader le temps d'un instant, le temps de retrouver un certain apaisement.
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✧ Avion,  1 Juillet 2016. ✧Sage & Noah

Pourquoi je n’avais pas pris de siège en première classe ? Je n’en sais rien. Je crois que je n’avais pas envie d’être entouré de gens qui ressemblent à mon père. Qui me ressemblent. En tant normal, j’aurais été fou d’excitation à l’idée de faire un Summer Camp en bonne et dû forme sur la côte canadienne. De la fête, de l’alcool et des filles, il ne m’en faut pas plus. Mais là, je manquais de joie, je manquais d’entrain. Je crois que si je n’avais pas déjà pris ma place, je n’y serais pas allé. Depuis le sale coup de Sage, la venue de mon père à Cambridge et mon petit voyage à Amsterdam, ma vie était devenue un enfer. Il était sur mon dos, tout le temps, constamment. Et cette fois, je ne pouvais pas le fuir, j’étais obligé de lui parler, de répondre à ses mails, à ses coups de téléphone. Qui d’autre aurait pu me donner des nouvelles de ma mère ? Ma mère alitée, presque chauve, trop maigre pour que ce soit supportable à regarder. Je l’ai vu deux jours seulement. Deux jours avant de ne plus en être capable. Je m’en veux. Je m’en veux terriblement de la laisser là, comme ça, de partir en vacance alors qu’elle se bat tous les jours pour ne pas vomir ses médicaments. Et pour oublier cette image, ma culpabilité, l’angoisse qui me ronge, j’avale un verre de whisky, le troisième depuis mon réveille il y a deux heures. Et je file à l’aéroport. Enregistrement des bagages, embarquement. Pâle reflet de moi-même, automate dans cet amas de gens pressés. Je déteste d’avance la promiscuité à laquelle je vais devoir me confronter. Et je ne peux m’empêcher de penser à Sage, malgré moi. Je voudrais qu’elle soit là, c’est con, mais c’est elle, c’est comme ça. Tête baissée, serré dans mon costume De Fursac, j’avance dans le couloir jusqu’à entrer dans l’avion. L’hôtesse m’indique ma place, et je prends la marche, résigné. Priant pour que ça se termine vite. 52, 53, 54. C’est ma place. Appel du sort. A côté du hublot, une blonde, les yeux fermés, tête de biais. Je la reconnaitrais entre mille. Sage. Mon cœur ratte un battement, mon ventre se sert. La situation n’aurait pas pu être inventée tant elle est improbable. Ça fait tellement de temps que je ne l’ai pas vu, trop longtemps, et … putain, ce qu’elle me manque. Je ne sais même plus pourquoi on ne s’est pas parlé ces deux dernières semaines. Trop fier ? Trop peureux ? Trop amoureux ? Ma paralysie émotionnelle vis-à-vis de mon père avait à l’inverse fait éclater tous les sentiments que j’éprouvais pour Sage. Même si je refusais encore de l’admettre. Je lui avais préparé une soirée d’anniversaire hors du temps, hors de tout. Qu’on est l’impression qu’il n’y ait qu’elle et moi au monde, le reste, oublié, jeté à la poubelle. Et quand ses avances se sont faites trop vives, je me suis retenue. Je l’ai repoussé. Pas parce que je n’en avais pas envie. Je ne voulais pas qu’elle voit les ecchymoses et écorchures laissée par mon père sur tout mon corps. J’avais honte, bien trop honte. Pire que ça, même si je la détestais, je détestais encore l’idée qu’elle puisse se sentir coupable, qu’elle puisse penser que c’est de sa faute. Nous en étions restés là, à ce silence pesant, au manque effroyable, incessant. Mon cœur reprend un rythme à peu prés normal quand au même moment un homme, bien gras, brun, avec un tee-shirt de groupe de rock, me bouscule de l’épaule : « C’est ma place ». Je me décale, dédaigneux, le laissant prendre le siège du milieu. Appréhendant le regard de Sage, je m’empresse de détourner les yeux, faire comme si je n’avais rien vu. J’enfonce ma valise là-haut et m’installe à ma place. Le regard droit devant, fixé sur l’hôtesse qui s’apprête à énoncer les règles de sécurité. Je me sens bizarre, mes mains tremblent, je suis essoufflé. Bordel, je crois que je vais m’évanouir.




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J'étais loin, très loin, ne pensant plus à rien, seulement le son dans mes écouteurs qui m'enivrent doucement, qui me fait voyager. J'ouvre doucement les yeux, regardant par mon hublot, voyant l'aéroport juste en dessous et j'étais contente de pouvoir me barrer le temps de deux bons mois. Je pense que ça va me faire le plus grand bien de partir d'ici, de voir autre chose, c'est pas comme si j'avais l'occasion de faire des tonnes de voyage.. Là, c'était l'occasion pour moi de partir à la découverte d'un pays encore inconnu. Je fronce les sourcils, sentant l'agitation près de moi, mon regard dérive sur le sol, remonte petit à petit vers un homme, au physique qui laisse à désirer et qui a généreusement abusé sur les beignets. Je grimace sans m'en rendre compte, j'étais pas super enthousiaste à l'avoir comme partenaire de vol, à tous les coups il va ronfler et je vais avoir une envie omniprésente de le tuer pendant son sommeil. Et je lève les yeux plus haut, là, mon regard se fige, une silhouette que je connais que trop bien, des morceaux de tatouages apparents que je connais presque par cœur.. Et c'est lui, celui qui hante mes pensées chaque jour depuis. Noah, toi que j'aime d'un amour inconditionnel, un amour irréel, et je cligne des yeux, me demandant si c'est bien lui. Qu'est ce qu'il foutrait en classe eco ?! Il vient s'installer et j'analyse son visage comme si c'était la première fois. Mon cœur se serre, mes ongles s'enfoncent dans la mousse de l'accoudoir. Je sens rapidement mon cœur s'emballer, il était si près de moi et en même temps si loin. Je voulais le toucher, l'embrasser, lui parler mais je n'osais rien faire. Je me laissais simplement retomber contre mon siège, cachant mon visage déboussolé par sa présence grâce à l'obstacle encombrant entre nous deux.

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✧ Avion, 1 Juillet 2016. ✧Sage & Noah

Je suis en état de choc. Littéralement. Fixé sur mon siège, je m’enfonce presque dedans. Je l’ai vu, elle était là, elle est là. Tout à côté de moi. Tout loin, trop loin. Mon cœur s’emballe et j’oublie tout le reste. Ma tristesse, ma peine, mon angoisse, mon anxiété. Tout disparait quand je la vois. Il n’y a plus qu’elle et moi, rien qu’elle et moi. Jusqu’à ce que le mec à côté de moi gigote et que je me souvienne que c’était dans ma tête. Que dans la vraie vie, on ne se parle pas. Que Sage et moi, on ne s’aime pas. C’est tout ce qu’on se dit, tout ce qu’on sait se dire. Parle pas, tais toi, embrasse moi, dégage. Notre voisin de siège se baisse pour attraper je ne sais trop quoi à ses pieds. Je ne peux retenir ma tête qui pivote, mes yeux qui viennent fixer Sage. Tellement je la trouve belle, tellement je voudrais la dévorer. Elle a les yeux ouverts cette fois, presque aussi mal à l’aise que moi. Je vais pour esquisser un son, je ne sais pas quoi, n’importe quoi. Quand le gros voisin se redresse de nouveau comme une barrière, un mur de Berlin entre elle et moi. Résigné, je me renfonce dans mon siège, me tourne vers l’hôtesse qui explique ce qu’il faut faire en cas de problème, comment fonctionne le gilet, le masque à oxygène. C’est plus fort que moi, je la sens là tout, prés, je voudrais être à côté. Lui dire qu’elle m’a manqué sans avoir à parler et … J’attache ma ceinture. J’écoute les dernières instructions. L’avion finit par décoller et mes mains se cramponnent encore plus fort à mes accoudoirs. J’ai envie de vomir, putain d’envie de vomir. Je ne sais pas si c’est le haut le cœur de l’avion, ou de la situation. C’est déroutant. Surtout quand je remarque du coin de l’œil mon voisin croquer dans un gros sandwich. Sérieusement ? Il m’écœure et je crois que ça se lit sur mon visage. Je n’arrive pas à voir Sage et quand l’avion se stabilise je me penche un peu, à peine. J’attrape dans une poche de ma veste un stylo et mon petit carnet, duquel j’arrache une page et griffonne : « Quelque soit ma destination, t’es toujours là, dans un coin ». Peu sérieux, plus amusé qu’autre chose. Manière bête et naive d’amorcée le dialogue, de faire quelque chose, pourvu que les battements de mon cœur se calment. Et sans la regarder, sans esquisser le moindre mot, je tend mon bras et laisse tomber le bout de papier sur ses cuisses. Avant de me réinstaller plus confortablement sur mon siège, bien adossé, le regard interrogateur de mon gros voisin dans le nez.




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Alors c'était comme ça qu'allait commencer mes vacances ? Dans une posture délicate que je n'arrive plus à subir, à supporter tant elle est complexe. J'étais en manque de lui, manque de nous.. Je rêvais d'un "nous" au fond de ma tête, d'une relation facile et épanouie mais c'est juste impossible entre nous. On est pas fait pour ça, on a jamais connu ça, alors on fait ce qu'on sait faire de mieux.. Du mal. Juste ça. En s'aimant comme pas permis, comme si nous étions notre unique espoir. Je regarde l'hôtesse parler et gesticuler d'un regard vite, trop pensive, trop perturbé à savoir qu'il est juste qu'à quelques mètres de moi et que je peux seulement à peine entrevoir le bas de son corps. Une vue gâchée par un individu chelou qui est venu s'interposer, comme si la vie nous envoyé un message en nous disant de pas oublier que tout nous séparera toujours, que l'on a rien en commun et qu'être ensemble c'est mauvais. Ça pue ! J'essaye de reprendre mon calme, de faire comme s'il n'était pas là mais c'est impossible, mes jambes tremblent nerveusement, mon corps réagit en sa présence malgré les efforts que je met en œuvre pour faire comme si il n'existait pas. Je tourne la tête, les yeux rivés vers l'horizon, un moyen de me concentrer sur autre chose que sur lui mais, je reviens à moi quand une feuille de papier vient caresser mes cuisses. Je rabats mes sourcils, fixant le bout de papier et je le prend lentement en main. Je lis l'inscription et je ne peux m'empêcher de sourire bêtement. Je lui lance un petit regard en coin, avant de trouver un style au fond de mon sac pour lui répondre. " On se suivra sûrement jusqu'au bout du monde. Au bout de notre vie. "J'écrivais hésitante, est-ce que c'était raisonnable de dire ça ? Je lui tend finalement ma réponse sous le nez du gros lard.
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Et voilà. Encore une fois. J’oublie tout, l’avion, le mec chelou, le Summer Camp, mon père, ma mère, même ma jambe qui me gratte et mon cœur qui cogne. J’oublis tout et je regarde ce bout de papier comme s’il s’agissait du plus précieux des bijoux. Je décortique ses mots, les retiens par cœur, les répète dans ma tête en remuant mes lèvres. Je me mords la lèvre. Je crois que je rougis, comme un gosse. C’est trop bizarre, je ne m’habituerais jamais à nos ascenseurs émotionnels, à nos non-dits qui en disent trop, silence pesant, bruits insignifiant. Je griffonne une question et lui tend le bout de papier. Le frisson glacé dans mon dos quand ses doigts mes fleurs, la crampe dans mon ventre. Le bonhomme entre nous n’existe même plus à mes yeux. Et je reste là, de biais, tourné vers Sage, je la regarde écrire, je décortique ses gestes, je caresse sa peau de manière invisible. Elle est belle, putain ce qu’elle est belle. J’ai envie d’elle, envie d’être avec elle, envie de … je ne sais pas. C’était trop long de ne pas la voir pendant tout ce temps. Et j’attrape son papier en la regardant, sourire naïf, niais, l’air bête, je me retiens d’éclater de rire tant c’est … enfantin, trop mignon, comme situation. Je déplie le papier, lis l’inscription et hausse un sourcil en direction de Sage. Comment ça elle n’a pas peur ? Moi, je suis terrifié. Même quand tu me regarde comme ça, je suis terrifié. D’avoir mal, d’être trop amoureux au point que mon cœur explose, pire que tout, de te perdre. Je suis terrifié parce que je ne pourrais plus jamais vivre sans toi. Et je me tourne dans mon siège le temps d’écrire quelques mots sur le papier : « Prouves moi que tu n’as pas peur. Suis-moi». Je lui donne le papier, regarde autour de moi, me lève de mon siège. Un dernier regard à Sage et je marche vers le fond du couloir. Là où se trouvent les toilettes.



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L'avion venait de prendre son envol, me bouchant les oreilles, c'était la deuxième fois que je ressentais cette sensation, j'avais pas peur de l'altitude, non. De là-haut j'avais l'impression d'être au-dessus de tout, des règles, de mon quotidien, de mon passé, laissant tout derrière moi, juste là en bas et m'envole. Je ferme les yeux, profitant de cette sensation rare qui s'emparait de moi, courte, éphémère et je les ouvraient de nouveau. J'avais gribouillé quelques mots en guise de réponse, des mots lourds en sous entendus, en vérité, en sincérité. Je le suivrais de partout s'il le faut, tant que nos corps s'assemblent de nouveau.. Il me rend le bout de papier en esquissant un sourire que je lui rend timidement après mes derniers aveux sur cette feuille. Tout devenait tellement plus simple par écrit bizarrement. Je prends le papier d'entre ses doigts, effleurant sa main et je frissonne à ce contact, frôler sa peau forme une boule gênante en bas de mon ventre. Je lis l'inscription, je pince les lèvres pour ne pas sourire bêtement en face de son écriture, comme si j'avais peur du regard des gens qui étaient présents. " Non.. Et toi ?" Je réponds finalement avant de lui rendre notre seul moyen de communication du moment. Je mentais légèrement, j'avais peur au fond, peur de ce qu'il peut m'arriver, du taux de souffrance auquel j'allais être confronté avec lui.

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Et voilà. Encore une fois. J’oublie tout, l’avion, le mec chelou, le Summer Camp, mon père, ma mère, même ma jambe qui me gratte et mon cœur qui cogne. J’oublis tout et je regarde ce bout de papier comme s’il s’agissait du plus précieux des bijoux. Je décortique ses mots, les retiens par cœur, les répète dans ma tête en remuant mes lèvres. Je me mords la lèvre. Je crois que je rougis, comme un gosse. C’est trop bizarre, je ne m’habituerais jamais à nos ascenseurs émotionnels, à nos non-dits qui en disent trop, silence pesant, bruits insignifiant. Je griffonne une question et lui tend le bout de papier. Le frisson glacé dans mon dos quand ses doigts mes fleurs, la crampe dans mon ventre. Le bonhomme entre nous n’existe même plus à mes yeux. Et je reste là, de biais, tourné vers Sage, je la regarde écrire, je décortique ses gestes, je caresse sa peau de manière invisible. Elle est belle, putain ce qu’elle est belle. J’ai envie d’elle, envie d’être avec elle, envie de … je ne sais pas. C’était trop long de ne pas la voir pendant tout ce temps. Et j’attrape son papier en la regardant, sourire naïf, niais, l’air bête, je me retiens d’éclater de rire tant c’est … enfantin, trop mignon, comme situation. Je déplie le papier, lis l’inscription et hausse un sourcil en direction de Sage. Comment ça elle n’a pas peur ? Moi, je suis terrifié. Même quand tu me regarde comme ça, je suis terrifié. D’avoir mal, d’être trop amoureux au point que mon cœur explose, pire que tout, de te perdre. Je suis terrifié parce que je ne pourrais plus jamais vivre sans toi. Et je me tourne dans mon siège le temps d’écrire quelques mots sur le papier : « Prouves moi que tu n’as pas peur. Suis-moi». Je lui donne le papier, regarde autour de moi, me lève de mon siège. Un dernier regard à Sage et je marche vers le fond du couloir. Là où se trouvent les toilettes.


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Deux gosses. Vraiment j'avais l'impression d'être sur les bancs de l'école à nouveau, de retomber en enfance avec nos petits mots échangés discrètement. De simples mots qui veulent dire tellement au fond.. Je croise à plusieurs reprises le regard interrogateur et curieux de mon voisin de siège, je lui lance un regard de travers, j'avais déjà du mal à avaler qu'il est entre moi et l'homme qui me fait me sentir vivante à nouveau. J'avais osé répondre que non, je n'avais pas peur, que rien ne m'effraie, je faisais la forte tête mais au fond j'étais paniqué à chacune de nos rencontres. Il me fait trembler, me fait perdre tout mes moyens quand il est près de moi mais le lui avouer c'était lui donner le bâton pour me faire battre. Il me redonne le petit bout de papier, je le vois se lever aussitôt et en lisant mon cœur bat encore plus rapidement. Est-ce que je dois vraiment y aller ? Merde. Putain ! J'en ai tellement envie que je ne peux pas résister à sa proposition. Je détache ma ceinture et attend que le gros se décale pour que je puisse passer. Il avait sûrement deviné nos intentions.. Et peu importe, rien a foutre tant que j'étais avec lui. Je le regarde s'engouffrer dans les toilettes, je regarde derrière moi et entre juste après. - J'ai pas peur. Dis-je en murmurant au fond de cette pièce plus qu'étroite, collé l'un à l'autre, on pouvait à peine bouger et mon regard venait se planter dans le sien. - Tu veux que je te prouve autre chose peut-être ?..

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Me retrouver là, dans cet avion, avec elle, et le tout repart en fumée. J’oubliais nos déboires passés, la rage que j’avais éprouvé le jour de notre rencontre, la haine que j’avais ressentis le jour où elle m’a, à tord, accusé de la battre, la frustration qui m’anime encore quand je repense à sa soirée d’anniversaire, à moi qui la repousse, à son regard incompris. J’ai passé deux semaines sans nouvelles, et je crois qu’une partie de moi la fuyait. Parce que ça devenait trop vrai, trop prenant, trop intense. Je savais qu’elle me faisait un effet de dingue, mais pas à ce point. Là, quand je la vois, je ne réponds plus de rien, ni de mon corps, ni de mon esprit, ni de mon cœur. C’est elle, un point c’est tout, un point c’est toi. Et dans nos jeux d’enfants inconstants, on s’envoie des mots par delà le mur de chaire qui nous sépare. Comme si de rien n’était, comme on fait toujours. Abstraction de tout le reste, pourvu qu’on se retrouve. Elle m’a tellement manqué. Je ne le lui dirais pas, mais bordel, ce que c’est fade quand elle n’est pas là. Et elle me dit qu’elle n’a pas peur. Moi, je suis terrifié. Terrifié de ce que je ressens, de ce qu’on fait, de ce qui nous attend. D’avoir mal, de la voir partir, de péter les plombs et de partir moi-même. J’ai peur. Et comme son « non » me vexe, je décide de tester ses limites. Là, suis moi, viens me montrer que tu n’as pas peur dans ces toilettes. J’y arrive avant elle et l’espace d’un court instant j’ai à l’esprit mon problème de ces derniers jours. Mon impuissance, que je n’ai pas su régler, que je ne sais pas gérer. Et je panique. Je panique parce que je détesterais qu’elle me voie dans cet état, se moque de moi, de mes capacités viriles. J’ai presque envie de partir quand elle entre dans la cabine. Je ne sais pas si je me sens effrayé ou soulagé. Je sais qu’elle est la cause de mon impuissance, c’est depuis elle que j’arrive plus à baiser avec qui que ce soit bordel. Et plus j’y pense, plus j’ai peur que ça me bloque. Alors là, face à elle, je tente de garder mon assurance, de jouer les fiers comme je fais toujours, de jeter mon filet, d’attendre qu’elle s’y prenne : « Je ne te crois pas », dis-je en avançant de quelques pas impérieux vers elle. Jusqu’à me retrouver face à elle, presque collé. Et je sens le putain de frisson glacé dans mon dos, les tremblements de mes mains, mon cœur qui s’anime, la crampe dans le ventre. Elle est belle, trop belle putain : « Tu m’as suivit dans les toilettes. Et alors ? Ça ne me prouve pas que tu n’aies pas peur …. »



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