Dream as if you'll live forever. Live as if you'll die today pv DANTE ♥

C H A R L I N E  A N D  D A N T E
Dream as if you'll live forever. Live as if you'll die today • ★★★

Mes yeux se fermèrent à ce simple contact. Ma tête se bascula doucement en arrière pour profiter des rayons du soleil. Aujourd’hui, j’avais décidé de profiter seul de mon premier jour en Nouvelle-Écosse. J’étais partie à la plage non loin de l’hôtel ou je résidais. L’endroit était paradisiaque à des milliers de kilomètres de Boston. Loin de mon père, loin de ma famille, loin de ce tumulte incessant. Je m’étais allongée au bord de la plage. L’eau de mer venait doucement titiller mes jambes. L’eau était plutôt bonne. Ni trop chaude, ni trop froide. Assez bonne pour s’y risquer en tout cas. Mon regard détaillait le paysage. Deux longs mois à passer ici. Je déviais ensuite sur le côté. La plupart des étudiants venaient ici. Un sourire s’afficha à quelque curieux et mes yeux se baladaient sur les corps athlétiques de ces quelques surfeurs. Quoi ? Sloan n’était pas là et je ne faisais que regarder. Il n’y avait rien de mal à ça. Laisser parcourir un regard curieux sur un corps bien taillé. Je ne remarquais même pas la présence de Dante qui s’était approché derrière moi. Subtilement et rapidement, il déposa sa main sur mes yeux. Je me mis à sourire bêtement et lui fis : « Hum... j’aime pas jouer à ça.» non je détestais sa surtout que j’étais le genre de personne à me tromper constamment. Ces doigts semblaient bien plus épais que ceux que j’avais l’habitude de sentir se balader sur mon corps. Je fronçais légèrement les sourcils. « Un indice ?» dis-je en attendant une petite réponse. Je m’étais redressée pour me mettre en tailleur.

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Premier jour de vacance mais Basini n'en perd pas ses bonne habitude de Boston : le jogging. Et autant dire qu'il en a besoin cette fois. Il revoit encore avant son départ ce mot. Une simple lettre, une feuille pliée en deux, son prénom d'écrit dessus, il revoit ces mots, qui lui ont transpercé le coeur. Oui, elle l'avait tué, tué avec ses paroles, avec ses révélations et incapable de se vider la tête, pour tenter de ne pas y penser, le jeune homme fait du sport. C'est donc sur la plage, pieds nus, torse nu, en short de bain, a courir, avec le bruit des vagues en musique, rien de mieux pour se vider la tête, rien de mieux pour profiter de cette première journée d'été sous le soleil du Canada. Les minutes de courses s'évaporent au fil du rythme cardiaque de l'italien qui s’intensifie et des pas qui s'enchainent. Mais ça lui permet de ne pas y penser. De ne pas avoir ce crève coeur qui revient en tête, de ne pas revoir ces mots sur le papier ou les autres choses qu'elle a pu lui faire. Cours Basini cours. Fuis ces problèmes peut être qu'après ils auront disparu qui sait ? Il finit par s'arrêter, reprenant son souffle, il achète une bouteille d'eau à un vendeur ambulant et boit un peu. Prêt à repartir dans la course, il repère une silhouette bien connu, qui regarde les surfeurs. Après avoir vidé la bouteille d'eau sur sa tête pour ne pas crever de chaud, même si pour l'italien, le climat est presque froid ici ... Il avance doucement derrière elle et pose ses mains sur les yeux de sa douce amie Charline. Elle est surprise d'abord, mais c'était le but. Elle pose des questions, demande des indices, s'installant en tailleur, c'est alors que l'italien lui glisse à l'oreille dans sa langue maternelle « Ciao bellezza » soit salut beauté Charline, c'est une canon, on va pas se mentir. Là, elle a tous les indices qu'il faut pour reconnaitre son ami mais il ajoute quand même « En autre indice, je peux te dire que tu fantasmes graves sur moi. Je suis bien plus appétissant que ces surfeurs. » Ca va les chevilles Basini ? Ca va, il plaisante, un peu d'humour ne tue personne. Il la laisse donner une proposition avant de la tirer en arrière pour embrasser sa joue en souriant retirant ses mains de ses yeux « Alors, ça bronze bien ? Cherches pas, tu rattraperas pas mon bronzage ! »

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Première nuit dans les bras de Sloan. Ce levé n’avait rien eu de désagréable. Au contraire, un sourire s’afficha sur mes lèvres en repensant à la douce image que j’avais de lui endormi. Son souffle était calme et doux. C’était rare de le voir aussi détendu. Je me souviens encore de sa main délicatement posé sur son torse. Ce souvenir était perturbant et elle me renvoyait à la réalité de notre situation. Nous n’étions pas seule... Sheila avait parfaitement piétiné les idées que je me faisais de ce séjour. J’avais donc décidé de venir bronzer un peu en solitaire. Sloan dormait sans doute encore et Sheila devait elle aussi ronfler comme un ours. Cette fille était insupportable et ces semaines allaient être bien plus difficile que je le pensais. Aucune intimité, aucun champs libre. Je me mis à soupirer avant de reporter mon attention sur le corps de ces beaux surfeurs. Des mains se posèrent ensuite sur mes yeux. Je me redressais instantanément attendant un indice de la part de l’inconnu. Je me tendis doucement. Ces mains ne ressemblaient pas à celle de l’Eliot. Elles étaient plus longue et plus forte. Je fronçais des yeux et sentis le souffle de l’inconnu contre mon oreille. « Ciao Bellezza» je me mis à sourire avant de me détendre. Dante impossible de ne pas le reconnaître. Il était de loin le plus bel italien que je connaissais et son accent ne laissait d’ailleurs pas insensible les filles. Il le savait très bien. Je me mis à rire avant qu’il ne rajoute : « Un autre indice, je peux te dire que tu fantasmes graves sur moi. Je suis bien plus appétissant que ces surfeurs.» mais bien sûr. Dans un souffle et alors que j’essayais d’enlever ces mains. Je lui dis : « Bien sûr difficile d’égaler le sublime corps de monsieur Basini.» je me mis à rire avant qu’il ne m’attire vers lui pour que je l’embrasse sur la joue. Voilà quelqu’un que j’étais contente de voir. Cela faisait d’ailleurs beaucoup trop longtemps que je n’avais pas passer un bon moment avec le jeune homme et ces moments me manquaient. Il s’installa prêt de moi et finit par dire : « Alors, ça bronze bien ? Cherche pas, tu rattraperas pas mon bronzage !» et voilà qu’il commençait. Les choses avaient toujours été comme sa entre nous et ce petit jeu m’avait manqué. Subtilement, je me mis à lui frapper l’épaule. « héhé ne t’attaque pas à ma peau de rousse d’accord ! J’essaye au moins» dis-je en approchant mon bras du sien pour juger un peu. Effectivement Dante était indétrônable. Je me mis à soupirer avant de finalement me mettre à rire. Son regard fixait la plage et je me mis à froncer des sourcils avant de finalement lui mettre un coup d’épaule. « Bah alors basini, il est ou ce sourire que j’aimai temps ?» dis-je naturellement. Une chose semblait hanter son esprit. Je le connaissais et ces choses pouvaient se sentir surtout chez le jeune homme.

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Ce besoin de prendre l'air de faire un peu de sport l'avait poussé à partir tôt. Athéna dormait encore à côté de lui. Ce besoin d'être seul prenait le dessus et ce besoin de ne plus penser était impératif pour ne pas le rendre dingue alors le sport était l'option la plus simple pour lui. Et quoi de mieux qu'un endroit calme avec de l'eau pour le calmer ? A Boston, il court sur la plage, ici, il compte bien courir aussi dans un endroit calme, avec de l'eau pas loin, comme ça, si il a trop chaud, un petit tour dans l'eau et ça repart. Ses plans ont été exhaussé, il a couru, pendant quelques temps, et ça lui fait du bien. Vous savez, certains se sentent bien en faisant quelques choses ou en ayant de la lumière autour de lui. Lui, Dante c'est le sport qui lui permet de ne pas tourner fou. Après cette course éffreinée, comme ci ça allait gommer ces problèmes comme ci il allait réussir à les garder à distance. La pause, une bouteille d'eau en main, il se laisse lourdement tomber sur le sable pour boire, Histoire de se désaltéré et d'éviter les problèmes de déshydratation. Même si la chaleur n'est pas intense, ça peut arriver vite malheureusement. Et dans le chaos de ses pensées qui recommencent à se tourner vers ce négatif qu'il tente de fuir, une issue, une bonne chose, une merveilleuse chose même. Il la reconnaitrait entre mille Charline, même de dos. Même sur la plage. Arrivant derrière elle, ses mains se posent délicatement sur ses yeux -oui c'est pas une brute non plus Basini- et il lui prononce quelques mots en italien en guise d'indice. Il sent qu'elle sourit, il le devine. Ses zygomatiques qui bougent l'indique. Il la taquine un peu avec quelques autres paroles, elle retire ses mains et il rigole à ses paroles avant de dire « Ah je m'entretiens moi tu crois quoi ! » l'attirant à lui, elle lui embrasse la joue, il lui ébouriffe sa tignasse brune et s'installe près d'elle, la taquinant sur son bronzage. Il doit bien embêter un peu sa petite chérie, ça fait si longtemps qu'il ne l'a pas vu. Elle lui frappe légèrement l'épaule, il en rigole en l'écoutant « Je vois ça ... Tu as passé combien de temps au soleil ? » ses origines italiennes à lui l'aide pour bronzer rapidement, c'est injuste pour les gens comme Charline qui même en passant des heures au soleil ne peuvent pas l'égaler à moins de faire des UV ou une séance d'autobronzant. Elle compare un peu leurs bras il en sourit amusé même si son air reste assez tristounet malheureusement, toujours avec ce négatif dans la tête. Cha le remarque imédiatement c'est ça, elle le connait tellement qu'elle lit en lui comme dans un livre ouvert. Elle lui pose d'ailleurs une question à ce sujet, et après un haussement d'épaule et un soupire il reprend « Je crois qu'il est resté enfermé à l'aéroport de Boston ... » ou avec cette lettre plutôt. Cette sale lettre qu'il n'aurait jamais préféré lire. Il a des vérités qui doivent rester cacher finalement elles ne sont pas toutes bonnes à entendre.

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« Ah je m’entretiens moi tu crois quoi !» je me mis à rire à la réflexion de Dante. C’est vrai qu’il n’y avait rien à dire. Il avait toujours été parfait. De nature sportive, il savait comment attirer le regard des jolies filles et s’était tout à son honneur. Il m’embrasse en signe de bonjour avant d’apporter sa grosse main velu dans mes cheveux. D’un geste amicale, il me décoiffa. Je me mis à rire avant de le pousser brusquement dans le sable. « Je vois ça... tu as passé combien de temps au soleil ?» en soit j’avais passé ma mâtine là, à me tartiner de crème solaire dans le seule et unique but d’échapper de prêt ou de loin au fiasco de ce début de summer camp. Partager ma chambre avec cette fille ne me plaisait pas d’autant plus que je dormais avec Sloan. Un fin sourire se dessina. En réalité, j’étais frustrée. Cette fille allait rendre mes vacances impossibles, je le sentais. Je haussais les épaules avant de finalement lui tirer la langue. L’enfoiré, il se moquait de moi. Par la suite, mon regard s’attarda sur ce sourire fin. Un sourire qui semblait caché quelque chose du moins s’était le ressenti que j’avais. Quelque chose n’allait pas. Mes sourcils se froncèrent détaillant un peu plus ses cernes. Je me redressais avant de me tourner complètement vers lui. « Je crois qu’il est resté enfermé à l’aéroport de Boston...» mes craintes étaient fondés. Dante n’allait pas bien et je n’avais pas été là pour le voir plutôt. Mon égoïsme profond me faisait parfois honte. Je me mis à grimacer avant de lui dire. « Monsieur Basini ! dites moi tout ?» dis-je en le regardant avec insistance. Ma main s’approcha de la sienne et dans un geste d’affection. Je lui pris la main. « Je suis désolée... d’avoir été si absence ces derniers temps ! J’ai réagi encore et toujours comme une gamine égoïste et j’ai pas vu que sa n’allait pas...» dis-je en grimaçant avant de détourner le regard et prendre une poignet de sable dans mes mains. « Raconte moi Dante... qu’est-ce qui t’attire ?» dis-je délicatement.