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what da fuck. /w. warren

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Harvard c'est bien, Harvard c'est grand, les Etats Unis c'est cool, ça change de Londres, de Buckingham Palace, ça change des courbettes, des "mademoiselle la princesse de Galles" et toutes ces formalités qui nous rappelle constamment qu'on est pas comme tout le monde. Mais à Harvard y a comme un vide, je sais que j'ai certains de mes amis que j'ai retrouvé il y a peu de temps, mais j'ai besoin de deux personnes pour m'épanouir dans cette nouvelle vie. Enfin nouvelle vie, je sais que ça ne dureras que le temps de mes études mais bordel qu'est-ce que c'est de prendre l'air. Le message sur ma boîte vocale de Warren, la surprise de Andréa, plus que quelques jours avant d'avoir les personnes les plus importantes réunies autour de moi.
Nous ne nous étions pas quittés dans de bonnes circonstances avec Warren mais malgré tout sa présence me manquait, horriblement. Quand j'avais écoutait son message sur ma boîte vocale j'avais ressentis ces espèces de chatouilles dans le ventre, ce sourire qu'on ne peut pas effacer de son visage, cette soudaine vague d’excitation, toutes ces petites choses qui te montre que tu es heureuse.
Je sortais sans savoir ce qu'il m'attendait dehors, il était tôt assez tôt pour que seulement deux trois personnes se baladent au milieu des chalets. Au loin un mec, un physique qui me semblait familier, sans y faire plus attention je m’avançais dans sa direction. .. warren ?
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Sept heures de vol, le plus long trajet de ma vie. Et cinq heures de décalage horaire pour m’accueillir. Je n’ai pas eu l’occasion de dormir depuis mon départ, et la journée s’annonce bien trop longue. Première étape de mon périple : trouver le chalet du Summer Camp. Le Summer Camp. Je me souviens encore du doyen me répéter au téléphone « Ce sera un excellent moyen de vous intégrer, Stark. » Toujours est-il que le sommeil me rend irascible, et que perdu dans la nature, l’idée me semble stupide. Un taxi me dépose à l’entrée du camp et je pars à la recherche de ma chambre. Je glisse mes sacs sur mes épaules, et je trace ma route sur le sentier battu. C’est le moment de prouver que tu es en pleine forme, Warren. L’air frais s’empare de moi. Bien sûr, on m’a dit summer alors moi j’ai enfilé qu’un simple débardeur, persuadé que l’aube américaine était plus clémente que celle de Londres. Ben, pas vraiment. Et puis, je continue de me plaindre dans ma tête. Je repense à Andréa, sans qui je ne serais probablement pas ici, il faudrait que je la remercie au passage. Mais avant, avant, déposer mes bagages, quelques heures de sommeil et je serais apte à réfléchir sur le cas d’India. Trois ans sans avoir eu l’occasion de la voir « pour de vrai », ailleurs que croisée en coup de vent dans les couloirs de Buckingham Palace ou dans un simple texto « cool ta vie ». Et enfin, j’aperçois le toit des chalets. Le toit des chalets, India. India, India. Putain, India. Je sens le poids s’alourdir sur mon dos, mes sacs pèsent soudainement une tonne et s’écroulent de mon dos pour atterrir dans un nuage de poussière. Elle avance dans ma direction et je reste stoïque face à elle. En réalité, je suis un volcan à l’intérieur. J’ai attendu ces retrouvailles pendant tellement de temps que j’en oublie qu’elle est vraiment là. Que j’ai les jambes coupés sans aucune raison valable et que je suis toujours inapte à prononcer quoi que ce soit. Bon sang, au fond, je crois que je suis toujours l’adolescent qu’elle a connu. Mon visage hésite entre l’air grave de la fatigue ou le sourire, sorti de nulle part, qui me brule les lèvres. J’opte pour l’air grave malgré moi, encore sous le choc, et réussi finalement à prononcer mon premier mot. « India ? » Bien sûr que c’est elle, crétin.
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WARREN AND INDIA.

J'avais beaucoup de mal à y croire mais il fallait se rendre à l'évidence, Warren avait quitté l'Angleterre pour venir à Harvard. Je n'en connaissais pas la raison et c'était mieux comme ça, le doute régnait et la surprise restait comme pure. C'était étrange comme sensation, c'était bien lui et mes mots restaient dans ma gorge sans pouvoir en sortir, j'aurais voulu lui sauter dans les bras lui dire à quel point j'étais heureuse de le retrouver. « India ? » j'hochais la tête en souriant, nous avions l'air con mais les gens ne savaient pas, ils ne savaient pas la façon dont nous nous étions quittés, ils ne savaient pas ce que représentait Warren pour moi. Je me repris t'aurais pas pu me prévenir, j'serais venue te chercher ou quoi. let's break the ice ! bon ben viens, t'es dans quel chalet ? je sentais le malaise venir, j'avais pas envie de ça je venais de retrouver mon meilleur ami, celui qui m'avait sans aucun doute le plus manqué après Andréa. J'avais du mal à tenir le regard et c'était loin d'être à mon habitude de détourner les yeux, j'avais peur, peur de le perdre à nouveau.


Spoiler:
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Cette rencontre n’avait pas vraiment l’air d’avoir lieu. Nous étions comme hors du temps, sans doute perdus dans la collision de deux dimensions parallèles. Comme si rien ne s’était passé trois ans auparavant, je retrouvais une partie de ma vie. India, et son sourire qui m’avait particulièrement manqué. Mon cœur tambourinait encore silencieusement ma poitrine, essoufflé comme après une longue course accélérée. Comme salvateur, le son de sa voix parvenait à mes oreilles. « T’aurais pas pu me prévenir. »
Je haussais les épaules, sans vraiment connaitre la réponse à sa question. Comment lui dire que je l’avais prévenue mais qu’elle avait eu l’air de s’en foutre royalement –c’était le mot juste- sans risquer de la froisser ? Je levais les yeux au ciel, les nuages commençaient à se dégager au-dessus de nous. « J’suis un grand garçon, j’pouvais me débrouiller sans ton aide. » Ouais, je n’ai jamais été doué de quelconque tact quand il s’agit de parler. Si tôt prononcés, je reprenais « Bon ok, j’ai vraiment un sens de l’orientation à chier. Si tu veux bien, accompagne-moi jusqu’au chalet des garçons. » Je passais une main dans les cheveux, légèrement embarrassé. Je n’avais aucune idée de la réaction que j’étais supposé avoir. Avec dans l’esprit, toujours le souvenir de nos séparations, je n’aurais pas imaginé qu’une simple rencontre aurait eu lieu de table rase du passé. Je récupérais mes sacs sur les épaules, mes jambes s’étaient calmées. Nous prenions la route vers le chalet des garçons puisqu’elle avait décidé de m’accompagner à la recherche de la chambre perdue. Je la suivais, la marche un peu plus lente à cause du poids –ou pour une autre obscure raison qui concernait l’arrière d’India- à deux pas derrière elle. A demi-mot, je soupirais quasiment inaudible. « Tu m’as manqué, je crois. » Une pensée dite à haute voix. L’instant d’après, je détournais la conversation trop muette vers un autre sujet. « J’ai entendu dire qu’Andréa était inscrite elle aussi à Harvard ? En fait, t’auras réussi à ramener tout Buckingham ici. »

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