i don't care what people say, we'll be together (carmichova;kala)

J'avais passé une bonne semaine en France avec Baptiste. On avait profité des délices de la vie française, des parcs d'attractions qui se trouvaient sur notre chemin et je devais dire que la nuit dans le tout nouvel appartement de la Tour Eiffel avait quand même été plutôt pas mal. C'était romantique au possible mais il ne s'était rien passé, bien trop attachée à ce bon vieux Smythe-Wildingham. Et on va dire que son SMS pour me dire que je lui manquais et qu'il allait déclasser son billet pour passer son vol à mes côtés m'avait fait fondre encore plus que d'habitude. Enfin, on était là depuis quelques heures que je recevais un message de ma meilleure amie de toujours, Kalista. Je fronce les sourcils et ne comprends pas trop son ton qui semblait plutôt... Sec et froid. Oui voilà. C'est comme si je me prenais une bonne baffe par ma mère parce que je ne lui avais pas donné de nouvelles depuis de longues semaines et qu'elle commençait à s'inquiéter pour moi. Rendez-vous à quatorze heures au bar de la piscine. D'accord, okidoki miss Petrova, je débarque ! Je ne prends même pas le temps de répondre parce qu'elle sait que je ne lui mets jamais de vent et que si je suis indisponible, c'est là que je réponds. J'enfile un bikini de chez Victoria Secret, une petite robe toute fine blanche et file vers la piscine, le sourire aux lèvres, le maquillage au minimum pour ne pas ressembler à un panda si on pique une tête après un ou deux cocktails. Je retire rapidement ma robe que je pose sur un transat et me glisse dans la piscine bien chaude. Un large sourire sur le visage, je vais au bar où je retrouve Kalista. J'embrasse sa joue et me hisse sur le tabouret, les fesses dans l'eau, je lui souris largement. " Ça va ? " Demandais-je simplement, commandant un virgin mojito. Il fait un peu chaud pour déjà commencer à boire de l'alcool en fait...

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feat. Kyla

Le summer camp commençait doucement pour toi, tu avais pris le temps de bien déballer tes affaires pour te sentir bien dans ta chambre. Rapidement t’avais finalement enfilé un bikini puis tu t’étais enroulée dans un paréo bleuté avec des salamandres jaunes. Lunettes de soleil, iPod et iPhone, te voilà partie en direction de la piscine. Tu écoutais de la musique tout en scrutant les potins de Cambridge’s secret. Depuis que tu étais arrivée à Harvard, tu n’avais pas réellement pris le temps d’observer les potins. C’était les vacances maintenant, alors tu te mettais à jour et puis cela te permettrait d’en connaître un peu plus sur les gens. Après tout t’étais le genre de nana qui adorait les ragots, fallait bien l’avouer. En fait, ça c’était avant que tu tombes sur des photos concernant ta meilleure amie. Tu ne comprenais pas très bien, elle était avec un mec et… cela datait de juin. C’était trop étrange, elle ne t’avait pas parlé de lui et il était bien loin de ressembler à Cole. Sans attendre tu lui envoyais un petit message lui intimant de te rejoindre, t’étais à la piscine bar. T’allais te commander un verre, tu prenais une margarita en attendant Kyla. Tu voulais des explications, ça, c’était sûr et certain. Finalement tu étais surprise d’un baiser sur ta joue, tu souriais avant de lui faire un baiser également. "Bien, et toi ?" que tu disais de manière un peu trop sèche. En fait, t’avais les images en tête et c’était impensable pour toi que ta meilleure amie puisse te mentir, mais également, te cacher des choses. Dans les deux cas, ça nécessité une explication extrêmement rapidement. "Bon Kyla, tu m’connais, j’vais pas tourner autour du pot" que tu commençais d’une voix sèche. Tu sortais les photos devant ses yeux, cherchant à la surprendre. "Tu peux m’expliquer ?" que tu disais un sourire aux lèvres. Kyla tu sais très bien qu’il faut pas mettre une Petrova en colère.

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J’étais heureuse d’être là, je ne pouvais pas le nier. Bon, je reviens d’une semaine de vacances à Paris donc, ça vaaaa, je n’ai pas à me plaindre sur mon mois de juin mais on va dire que la petite discussion avec Cole dans l’avion m’a fait un grand bien. Je ne sais pas ce que ça va donner tout ça mais rien que le fait qu’il déclasse son billet pour passer du temps avec moi me fait un grand bien. Je déteste cet effet qu’il a, cette main invisible qui me contrôle mais je suis comme ça, encore et toujours. Un jour ça changera, oui on y croit. Enfin, pour le moment, je vais rejoindre ma meilleure amie parce que ça fait un bon bout de temps que je ne l’ai pas vu. Quinze jours c’est beaucoup pour nous deux et j’ai pas mal de truc à lui raconter. J’arrive et elle semble très froide. Je fronce les sourcils et la regarde du coin de l’oeil. « Ouai ça va… » Lançais-je loin d’être convaincue. C’est quoi ce ton sérieusement ? Je sens que je vais prendre cher mais je ne sais pas pourquoi et je n’ai pas franchement envie de savoir en fait. Tourner autour du pot ? Pourquoi ? Et elle me tend son téléphone et les photos de Noah et moi à l’ambassade du Pays-Bas à New York… Il y a trois semaines. Je déglutis difficilement et fais défiler les clichés - très réussis d’ailleurs - pour trouver quoi dire, comment me sortir de ce merdier. Putain, j’avais pas pensé à ça, aux clichés ! Ça ne m’était jamais arrivé mais bon, j’étais la petite amie du fils de l’ambassadeur, ce n’est pas rien ça… « Oui je peux… Mais je suis pas sûre que ça te plaise » Lâchais-je en grimaçant légèrement, verrouillant son téléphone et le posant sur le bar face à nous. « Tu vas me tuer Kali, c’est pour ça que j’ai rien dis » Lançais-je en détournant le regard. « Ce type c’est Noah Arjen d’Aremberg et ce soir là je bossais.. En tant qu’escort » Je ne la regarde pas, elle va me fusiller du regard. Enfin, je la sens se crisper, je ne sais pas si c’est le cas mais dans le cas inverse, je me serais raidie comme un bâton. « Laisse moi t’expliquer avant de péter un câble » Soufflais-je en osant enfin la regarder. « J’étais pas bien en rentrant d’Europe, j’avais juste envie de crever après tout ce que j’avais vécu et c’est tout ce que j’ai trouvé pour me sentir vivante, pour reprendre le contrôle de ma vie » Et plus je servais mon excuse à mes amis et plus je me disais que j’aurais pu m’y prendre autrement… Mais comment ? Aucune idée et il était trop tard pour se faire un noeud au cerveau de toute façon…

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feat. Kyla

Tu connais Kyla depuis tant d'années, elle était à tes yeux la soeur que tu n'avais jamais. La belle Carmingham était arrivée dans ta vie du jour au lendemain et à vrai dire, tu ne l'avais plus jamais quitté. Elle était là lorsque tu avais dû dire au revoir à ta famille, elle était là lorsque tu avais pris la décision de quitter Harlow. Kyla était toujours là à tes côtés, quoi que tu fasses, qu'importe les choix qui pouvaient t'amener dans de mauvaises situations. Sans aucun doute tu la considérais bien plus qu'une simple meilleure amie, elle était ta famille. Ce qui était beau avec elle c'était que les kilomètres, l'âge et les évolutions de chacun, les aléas de la vie et toutes les merdes qu'on peut rencontrer dans son existence, non rien de tout ça n'avait su vous séparer. Tu te tenais à ses côtés et forcément t'étais en colère, tu ne pouvais pas t'imaginer que ta meilleure te cache une chose aussi importante qu'un nouveau garçon dans sa vie. En plus de cela tu savais très bien que ton amie était éperdument folle de son Wildingham. Tu ressentais son incompréhension face au ton que tu employais, alors tu n'attendais plus avant de lui sortir les photos. Tu levais un sourire, suspicion en attente. Tu voyais bien sur son visage que quelque chose n'allait pas, tu venais froncer les sourcils. "Tu sais que tu peux tout me dire Kyla" que tu répondais d'un ton las à sa phrase. C'était pas comme si tu savais déjà tous les détails de sa vie, c'était pas comme si tu en savais plus que la plupart de ses proches. Seulement tu ne t'attendais pas à ce qui allait suivre. Tu la voyais fuir ton regard alors que le tiens commençait à s'intensifier, tu comprenais pas et finalement tu n'étais plus très sûre de vouloir comprendre. En fait ses paroles te faisaient l'effet d'une claque dans la gueule. Comment ça escort girl, comment ça ta meilleure amie avait fait la pute pour des hommes riches ? "Tu te fous de moi j'espère ?" que tu te pressais de sortir, le ton de ta voix étant ébahis et légèrement outré. Tu lui laissais une chance de se justifier bien que tu ne reconnaissais absolument pas ta meilleure amie. C'était inimaginable pour toi de penser à Kyla comme une escort girl. Ton regard se faisait noir. En fait sa manière de se justifier venait te blesser, parce que tu avais toujours été là pour elle. Penser qu'elle ait pu prendre un recours comme ça plutôt que de venir te voir, c'était un peu comme une défaite. Ton visage se faisait plus doux, légèrement peiné. Tu n'avais pas assuré en tant que meilleure amie, ça c'était certain maintenant. Bien que la situation était triste, tu n'allais pas lui pardonner un tel acte si facilement. "Non mais tu te fous de moi ?" que tu commençais la voix au bord de la crise de nerfs. "T'avais mille et une autres solutions pour te sentir vivante Kyla, puis tu m'as moi aussi..". Tu venais poser ton index sur ta tempe, tu baissais les yeux. Tu te devais de réfléchir, tu ne devais pas te laisser trop aller à tes émotions. Kyla était comme une soeur et tu ne voulais pas la blesser. "Dis-moi que t'as tout arrêté, je t'en prie" que tu soufflais la tête confuse.

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On a vécu beaucoup de choses avec Kalista. On est resté soudée tout au long de la route. Bien entendu, on s'est écorchée quand j'ai eu ma petite 'descente aux enfers' mais on a toujours fini par se retrouver, par se pardonner parce qu'on s'aime, qu'on est comme les deux doigts de la main et tout ce qui va avec. Je l'aime ma blonde, vraiment. Et là, j'ai peur. Peut qu'elle démarre au quart de tour, qu'elle m'en veuille pour ne rien lui avoir dit mais surtout parce que le métier d'escort est loin d'être tout beau et glorieux quoi... Je tente de me ressaisir. Je dois être forte. J'ai fais mon choix, je me suis retrouvée sur un site, dans un catalogue parce que je l'ai décidé et je dois accepter les répercussions sur ma vie présente. Et puis, je peux tout lui dire, elle vient de le dire. Mais ça ? Comment elle va le prendre ? Mal, bien entendu. Parce que je lui ai caché ou parce que c'est un métier dégradant dont les personnes de son rang se servent comme les pauvres mangent un yaourt en fin de soirée ? Je me pose bien trop de questions et il faut que j'arrête avant de devenir dingue. Prendre son courage à deux mains et sauter le pas. Au pire, elle m'incendie mais on a le cul dans l'eau de la piscine alors quoi ? Je prendrais pas feu. Je me fous d'elle ? " Non " Soufflais-je pour unique raison. Qu'est-ce que j'aimerais me foutre de sa gueule, lui sauter dessus et tomber dans la piscine en disant " J'me fous de ta gueule de blondasseeeeee " Mais non, je ne me moque pas d'elle. Je lui ai toujours dis que j'avais rencontré Cole dans un restaurant, en sortant de table alors que je l'ai rencontré après une soirée escort avec un vieux riche et qu'après notre partie de jambe en l'air, il m'a payé. Oui, rien que ça. Évitons d'en parler à Kali parce que là, je sais pas si c'est moi qu'elle tue ou Cole. Ou peut être les deux tiens. Carmingham, les amants maudits à la Roméo et Juliette, on y croit. Puis une fois que je lui ai vaguement expliqué la situation, j'attends, j'attends le coup fatal, comme un adversaire à terre, regardant le grand tout puissant qui décidera de lui couper la tête ou de lui laisser la vie sauve. " Je sais... Je sais ! Mais je voulais pas t'embêter encore plus avec mes histoires, mes soucis alors que ton père... " Je déglutis difficilement. J'avais voulu la protéger en quelques sortes. Et me protéger parce que c'était mon petit secret, plus si secret que ça d'ailleurs quand on y pense. " J'ai tout arrêté le mois dernier oui... Je vais mieux et j'arrive plus à jouer la potiche avec un homme que je n'apprécie pas alors que... Voilà " Je ne suis pas franchement douée pour cacher mes sentiments et tout ce qui va. " Ça ne me plait plus, ça ne plait pas à Cole et j'en ai marre de tout ce qui va avec " Comme la réaction d'Hippolyte parce que Madame savait. Merci Cole la balance. " Je pensais pas en arriver là, vraiment Kali... Mais je devais reprendre le contrôle sur ma vie, je devais arrêter de me sentir indésirable, dégueulasse, souillée et tout ce qui va avec. J'ai jamais couché avec l'un d'entre eux, j'étais juste une bonne compagnie dans de grandes soirées " Soufflais-je, histoire qu'elle ne s'imagine pas des trucs. " Et Noah c'était le dernier, j'avais un préavis et voilà " Et depuis, je préfère pleurer au fond de mes draps - ou partir à Paris - que de faire ce genre de trucs, ça c'est clair.

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feat. Kyla

T'en croyais pas tes oreilles, en fait t'avais l'impression d'être dans un mon ailleurs. C'était sûrement ça, un univers parallèle où ta meilleure amie aimait bien faire la pute. Bon, le mot était un peu fort mais pas tellement. Toi qui avait l'impression de la connaître par coeur, tu te rendais bien compte que tu étais loin de la vérité. Naturellement tu demandais à Kyla si elle se moquait de toi, en fait t'espérais encore entendre une réponse positive. Tu préférais te dire que c'était une mauvaise blague plutôt qu'une sale vérité. Le Summer Camp ne commençait pas forcément bien pour toi, t'avais croisé Harlow et d'ailleurs ça t'avais fait l'effet d'une claque dans la gueule. T'avais pas l'habitude de te laisser saisir comme ça par tes émotions, et puis il représentait beaucoup de souvenirs. Bien que tu le détestais à l'heure actuelle, il avait été ton premier mais également ton unique amour. Tu avais plutôt de cela, et puis tu aimerais le raconter à ta meilleure amie sauf qu'elle, elle te sortait une nouvelle monstrueuse. C'était un peu beaucoup. Tu lui faisais la leçon, t'avais besoin de préciser que ce n'était pas la seule solution. Dans le fond t'espérais qu'elle le sache déjà, mais c'était ton rôle de lui rappeler. "Oui mon père est mort Kyla, et me dit pas que c'est une raison pour pas être venue me parler parce que tu sais très bien que je m'en sors" que tu disais sèchement. Il était vrai que tu ne montrais pas la peine que tu pouvais ressentir, avoir perdu ton père et tous les secrets qui commençaient à remonter à la surface, ça faisait beaucoup à tes yeux. T'en venais à lui demander si tout était fini, si c'était du passé. A vrai dire si elle te répondait que non, tu ne saurais même pas comment réagir en dehors de lui mettre une bonne claque sur le cul avant de la punir dans un coin. "Merci, je suis contente de l'entendre dire" que tu soufflais. Ça te soulageait, même si t'avais un pincement au coeur de te dire qu'elle avait traversé tout cela sans toi. C'était un peu comme une claque dans la gueule également. Tu faisais les gros yeux lorsqu'elle mentionnait le prénom de ton cousin par alliance, mais aussi son amant. "Comment ça Cole ? Il sait tout ?" que tu demandais choquée. Ouais parce que le connaissant, il avait dû être fou de rage en l'apprenant. Tu soupirais lorsque ta meilleure continuait ses explications. Ça te rendait si triste de la voir se dénigrer autant, pourtant Kyla était une personne merveilleuse et tu aimerais qu'elle s'en rende compte une bonne fois pour toute. Tu ressentais un frisson lorsqu'elle parlait de préavis, elle connait comme une marchandise de première main. C'était insupportable pour toi de t'imaginer une chose pareille, t'essayais de passer outre. "Kyla.. T'es pas indésirable, t'es une jeune femme pulpeuse et magnifique. T'es rayonnante ma poupée, tu l'sais bien, et c'est ça depuis toujours" que tu commençais. C'était étrange comme tu avais envie de la gronder mais à la fois de la prendre dans tes bras. Finalement tu te laissais attendrir, tu venais encercler ta meilleure amie de tes bras trop blanc. "Tu seras toujours la plus jolie ma Kyla, j'te l'promets. Et ne refais plus jamais des bêtises pareilles. Je t'interdis de refaire ça" tu t'écartais un peu, plongeant ton regard dans le sien. "Sinon mademoiselle Petrova va se mettre en colère" que tu finissais en parlant russe.

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C'est difficile d'en parler à Kalista, surtout quand on voit le lien qui nous unit toutes les deux. On a eu des hauts et des bas et je crois que là, on risque d'avoisinner un bas vraiment très bas... À moins que ça nous soude encore plus. J'en sais rien... Je sais juste que j'aurais du lui en parler mais ça devait rester mon petit secret... Ouai, ça aurait du être mon petit secret jusqu'à ce que je décide de tout arrêter, de tout enfouir en moi et voilà. Seulement, ce n'était plus mon petit secret et tout le monde était au courant de ce que j'avais fais de mes soirées pendant près de six mois. Certains, ça les choquait, d'autres, ils s'en fichaient. Moi, j'avais mal. Mal au coeur de voir ma meilleure amie changer de couleur et de ton. J'avais des circonstances atténuantes, mais les accepteraient-elles ? Surement pas. Je la regarde et baisse les yeux. " Je sais ... Mais je voulais pas te rajouter ça et puis, c'était rien de très sérieux " Je sortais de temps en temps avec des hommes en manque de compagnie, je ramassais un bon paquet de fric et ... voilà ! Y a rien de mal là dedans. Ma réputation en prendrait un coup mais ça, je m'en fichais pas mal. Le principal intéressé était au courant alors c'est le plus important pour moi, vraiment. Je la rassure, tout ça, c'est fini. Je n'en ressens plus le besoin et puis... C'est pas comme si j'en avais besoin, de cet argent. " C'est comme ça qu'on s'est rencontré en fait... Je sortais d'une soirée et on s'est croisé " Oui. Et évitons de lui dire qu'il m'a payé après qu'on ait couché ensemble. " J'arrête plus pour moi que pour lui mais il ne supporte pas qu'un homme pose sa main sur moi alors... " Alors ça l'arrange bien en quelque sorte. Surtout qu'on est ensemble maintenant et ça, ce n'est pas rien quand même, quand on y pense. On a traversé pas mal d'épreuves tous les deux, on s'est éloigné bien trop de fois... Mais on a toujours fini par se retrouver. Et puis, je lui explique le pourquoi du comment. Pourquoi j'ai fais ça, réellement. La manière dont je me sentais et ma voix devient grave, tremblottante. Ces heures à me dire que je n'étais qu'une sous-merde, que je ne valais rien. Et j'ai fini par y croire, faible comme je pouvais l'être. Je l'écoute et souris. Un léger sourire mais un sourire quand même. Ses bras autour de moi, je ferme les yeux quelques secondes et souris. Je ne me sens pas bien, vraiment pas... Mais avec elle, ça va déjà mieux. Un peu mieux... " Je referais plus jamais de bêtises comme ça, promis... Maintenant j'ai juste ma réputation à reconstruire une fois encore " Soufflais-je en baissant les yeux quelques secondes, le coeur lourd et le regard triste. Je la regarde et ris quand elle parle en russe. Je ne sais pas dire grand chose dans cette langue, sauf un nombre incalculable d'insultes et de saloperies. Et je t'aime. Ce que je lui dis, en russe bien entendu. " Je t'aime ma Kali " Soufflais-je en souriant légèrement, avant de reprendre, dans ma langue maternelle. " Tu m'en veux pas hein ? C'était juste un petit truc comme ça, pour me sentir mieux... Et si tu savais comme c'est agréable de pouvoir regarder un homme dans les yeux et lui faire comprendre que s'il va trop loin, tu peux tout aller balancer... " Ce pouvoir, cette force... C'est ça qui m'avait fait continuer si longtemps. " Mais ça, ça m'intéresse plus. J'aime trop ma vie à l'heure actuelle pour ça... Et puis maintenant qu'on est ensemble avec Cole... Il va falloir que je me rattrape de ces quelques mois d'écart " Soufflais-je avec un léger sourire. Et ça va pas être facile. Sa pétasse de meilleure amie me déteste déjà alors comme ça... Merci bien. " Mais assez parlé de moi... " Soufflais-je avec un léger sourire. Oui, je veux parler d'elle, de sa vie, du chaos qu'est sa vie. Oui, oui, c'est plus intéressant.

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feat. Kyla

T'en revenais pas tes oreilles, alors c'était donc ça la vérité sur la rencontre de Cole et Kyla. Tu faisais les yeux ronds, connaissant ce dernier c'était plutôt étonnant de sa part. Tu hochais la tête quand elle te disait qu'elle arrêtait pour elle, c'était un détail important selon toi. "J'espère bien que t'arrêtes pour toi, puis aucun mec a le pouvoir de diriger ce que tu fais. Même si c'est des trucs comme.. ça" que tu disais dans une grimace. Ouais parce que dans le fond ça te dégoûtait toujours, rien que de penser à Kyla qui faisait la pute pour les mecs un peu trop riche. Tu mettrais sûrement un certain temps avant de pouvoir accepter ce comportement. Par contre t'essayerais jamais de comprendre parce que c'était impossible pour toi. "Ta réputation ? C'est comme si t'étais une Petrova Kyla, les gens doivent se mettre à genoux devant toi. Personne ne t'arrives à la cheville, même si tu fais des conneries" que tu disais pour la rassurer. Puis elle te disait je t'aime en russe, ça te faisait rire et sourire. Tu la prenais dans tes bras, t'embrassais ses cheveux. "Je t'aime aussi ma Kyky" que tu répondais en russe tout naturellement. Tu te séparais d'elle et tu l'observais t'expliquer. A vrai dire t'avais pas envie d'en entendre plus, tout ce qui t'importais c'était que tout était terminé à l'heure actuelle. Pour les détails, tu sauras tout ça dans une autre vie. "J't'en veux pas, mais si tu peux éviter d'me parler de tes expériences douteuses en détails, ça m'arrangerait" que tu sortais d'un ton un peu sec. Tu l'écoutais te parler de sa vie, de Cole. Tu souriais à nouveau, le regard adoucis. "Ensemble avec Cole, je crois que jamais je me ferais à tout ça. Et j'pense que de vous deux, c'est lui qui en a le plus à rattraper vous concernant. Ce mec, une vraie catastrophe ambulante des sentiments" que tu disais en soupirant. Dans un sens, t'avais beau être heureuse pour eux, tu savais très bien que la route ne serait pas sans obstacles. Puis sans trop réfléchir, toi aussi tu venais lâcher ta petite bombe. "J'ai croisé Harlow dans l'hôtel, tu savais qu'il était à Harvard ?" que tu sortais naturellement. Ouais alors que dans le fond, à l'intérieur de toi c'était l'explosion.

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J'écoute Kalista et je souris légèrement. Oui, elle a raison. Aucun homme ne peut me dicter ce que je veux et ne veux pas, ce que je dois et ne dois pas faire. Je suis une femme forte, indépendante et ça a toujours été comme ça. Jusqu'à ce que je trouve le chemin d'un homme où, là, je redeviens cette brune soumise à qui on peut faire faire tout et n'importe quoi. Je me déteste. Je déteste quand je réagis de la sorte mais pourtant, c'est plus fort que moi. Pourquoi ? J'ai pas été élevée de cette manière pourtant. Savannah a toujours eu un caractère plutôt intéressant, Delilah ne s'est jamais fait avoir par un homme - sauf peut-être Andrew en y repensant - et Méline... N'en parlons pas. En fait c'est ça, mes trois soeurs ont pris tout le caractère et moi, j'ai hérédité du charisme et des talents. Je l'écoute et souris quand elle me dit que c'est presque si j'étais une Petrova. Je suis pas trop sûre de ça mais bon... " Alors je vais m'arranger pour que tout le monde me bouffe dans la main. Maintenant que tout est à plat dans ma vie " Enfin, rien n'est jamais plat dans la vie d'une Carmichael et dans celle d'une Petrova, n'en parlons même pas ! Je savais pourtant que ça n'allait pas être facile, surtout pas avec CS qui avait écrit bien des saloperies sur mon dos et cette garce de Sacha qui commençait son blog à la con avec un mot sur Cole et moi... Certes, Cole s'est laissé porter, une fois l'avion dans les cieux mais bon. Qu'est-ce que j'y peux moi, s'il dit que l'avion peut se crasher, il mourra heureux d'être avec moi... C'est niais, complètement le genre de trucs que je trouve ridicule mais j'ai tellement attendu pour entendre quelque chose sortir de sa bouche que... Enfin, je profitais de ce moment avec Kalista et je souriais quand elle me disait, elle aussi, qu'elle m'aimait. On aurait pu nous prendre pour deux lesbiennes mais ce n'est pas le cas, loin de là. C'est ça, être meilleures amies aussi. " Ok ok, je dirais rien.. " Même s'il n'y avait rien à dire tout compte fait. On ne m'a jamais touché. Sauf une fois. Mais c'était Cole. Bien entendu que c'était lui, à genoux, sous la jupe... Je tente de chasser ces images de mon esprit et de me concentrer sur autre chose. " Qui se ressemble s'assemble, visiblement " Riais-je avant de m'intéresser à elle et à mon cocktail. Et quand elle lâche sa bombe, je la regarde, les yeux grands ouverts. " Euh... Comment ? " Pourquoi je suis jamais au courant de ce genre de choses moi putain ! " Et alors ? " Je veux tout savoir ! Et plus vite que ça mini Petrova !

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feat. Kyla

Tu souriais quand ta meilleure amie te disait qu'elle allait s'arranger pour qu'on lui mange dans la main, t'étais fière d'elle. Elle ne pouvait pas se laisser abattre par ces salauds de gens pauvres sans éducation, ouais, elle valait mieux que ça et tu seras toujours là pour lui rappeler. Qu'importe les épreuves, qu'importe les situations, tu te promettais de toujours être à ses côtés. Kyla faisait partie des personnes qui t'ont aidé à avancer lorsque tu te devais de le faire, elle était là contrairement à beaucoup d'autres personnes. Ta meilleure amie était une soeur pour toi, et la famille à ts yeux, c'était le plus important. Bon, si on oublie le fait que tu as voulu oublier les Petrov, si on oublie que tu as abandonné ton père, si on passe outre beaucoup trop de choses. L'important était là, bien que Kyla t'ai lâché cette bombe concernant sa période d'escort, tu ne pouvais pas la juger et tu ne pouvais pas la renier. C'était impossible. Bon d'un autre côté, savoir plus en détails, ça, ce n'était pas nécessaire. Alors tu souriais, parce que t'étais contente de l'avoir à tes côtés et t'étais heureuse de voir qu'elle te faisait assez confiance pour te dire la vérité. Bien que dans le fond, si elle t'avait dit elle-même la vérité, tu serais d'autant plus touché. Soit. Ce qui était bien choquant finalement, c'était le fait qu'elle ait rencontré Cole à cette période. Ouais, qui se ressemble s'assemble Kyla, mais dans votre cas tu n'étais pas certaine que c'était le meilleur assemblage qui soit. Ils s'aimeraient sûrement jusqu'à se crever le coeur et s'entretuer d'amour et de rancoeurs. Mais tu souriais toujours parce que tu connaissais pas le futur, et que dans le fond, tu espérais te tromper. "Ouais, moi aussi ça m'a fait un choc quand je l'ai vu" que tu disais en voyant les yeux ronds de ta meilleure amie. Et alors, bah pas grand chose à vrai dire. T'avais eu mal à la tête, au coeur et puis même à ta fierté. T'avais revu un démon de ton passé, puis peut-être un ange à la fois. C'était les montagnes russes de la mélancolies, les vomissements d'une maladie. Harlow c'était ton propre cancer, ta maladie incurable et que t'aimerais voir disparaître. "Je ne sais pas, je n'ai rien à dire de plus. On s'est pris la tête à vrai dire, enfin rien de très étonnant tu vois". Tu levais les épaules en faisant la moue, tu prenais une gorgée de ta boisson bien fraîche. "Il n'a pas changé, enfin.. à quelques détails près. Dans tous les cas, c'est toujours un abruti et je me demande bien comment j'ai pu faire par le passé". Allez, tu peux arrêter ta comédie Kali, on l'sait tous que t'étais amoureuse de lui et que ça te faisait mal à t'en crever le coeur d'imaginer tes sentiments pour un mec pareil.

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