xalena ي our time is running out.

Cette arrivée à Harvard avait été très mouvementée. Actuellement, j'avais accepté d'héberger Elena chez moi car elle était en froid avec son frère jumeau. Je ne savais pas trop où était ma place ici mais je m'efforçais de faire des efforts pour m'intégrer correctement. Helena ne voulait pas participer au semeur campe cette année. Mais la voir si triste et préoccupée me rendait particulièrement fébrile. J'avais donc décidé de lui faire une surprise et de l'emmener en vacances dans un coin de rêve : Bali. Ça m'était venu comme ça lorsque j'avais décidé de partir loin. De plus, je voulais marquer le coup et lui montrer qu'elle comptait pour moi. Pour ça, j'avais décidé de l'éloigner le plus possible d'Harvard afin que nous puissions être tranquille elle et moi. Je lui avais donc bandé les yeux jusqu'à l'aéroport, même jusque dans l'avion alors que nous étions assis tous les deux prêts à décoller. Tranquillement, je baissais le bandeau qu'elle avait sur les yeux avant de la regarder d'un air tendre en ajoutant « alors, pas trop stressée Mademoiselle Archibald ? » Avant de lui sourire d'un air amusé. Elle mettait du piquant dans ma vie, elle me rendait particulièrement fou et je voulais lui montrer à quel point j'étais capable de tout juste pour ses beaux yeux. Alors que le commandant de bord annonçait le décollage, je la regardais toujours avec ce regard si protecteur qui me caractérisait tant lorsque je la regardais puis, je lui demandais à nouveau « tu n'as toujours pas deviné la destination ? » avant de lui sourire à nouveau, presque fier que mon petit manège ait fonctionné.

Être héberger chez Xavi avait été une réelle bénédiction pour la petite brune. Depuis le bal, tout était en bordel dans sa vie et elle ne savait pas bien comment gérer cela. Niveau fête, elle avait mit le hola pour ne pas y replonger et cela lui faisait du bien de ralentir la cadence. Pour le moment, son frère et l'autre idiot n'avaient plus recroisé son chemin et elle en était ravie. De plus, le Summer Camp venait de commencer donc aucun des hommes de sa vie n'étaient à Harvard. Alors même si elle s'était promis de voir son mignon libraire au plus vite.. Elle n'avait pas pu refuser la proposition du bel espagnol. Ne pas savoir où elle allait ne la gênait pas trop, même si elle avait tenté de nombreuses fois de trouver la destination.. De toute façon, elle s'en fichait du moment qu'elle était en sa compagnie. Les yeux bandés, la demoiselle le suivait d'une confiance aveugle jusqu'à embarquer dans l'avion. Elle n'avait prévenu personne qu'elle partait. Ok, elle préviendrait Baptiste, mais une fois arrivée. Histoire qu'il ne s'inquiète pas non plus en croyant qu'elle avait repris la poudre d'escampette. Il la retrouverait et la tuerait. Et.. Kyle aurait aussi le droit à un message. Il fallait vraiment qu'elle soit un peu plus sociable et ne pas que penser à elle. Pas facile, surtout à son âge, de changer.

Assise confortablement, monsieur Fàbregas retirait le bandeau qu'elle avait sur les yeux. Immédiatement, son regard croisait celui de cet homme qui s'occupait si bien d'elle depuis qu'elle avait posé ses bagages chez lui. « Pas du tout, je te fais confiance » dit-elle posément. En sa présence, son comportement changeait complètement. Plus douce, plus calme. Un peu plus et on ne dirait même plus la petite Archibald. Son jumeau ne la reconnaîtrait sûrement pas ainsi, même s'il avait eu l'occasion de la voir un peu ainsi. Soit, de toute façon, cet espèce d'abruti était avec l'autre, loin d'elle et loin d'eux. Tant pis pour eux. « J'ai compris qu'on allait dans un endroit où il fait chaud mais.. Franchement, je ne suis pas assez douée pour trouver » rit-elle doucement. « Enfin j'espère qu'il fera chaud parce que je n'ai que pris des maillots, shorts débardeurs et jupes » l'informa-t-elle avec un petit sourire espiègle. Oui, même si elle s'était fortement rapprochée de son beau métis le soir du bal.. Elle ne résistait pas longtemps au charme de l'homme qui se trouvait à ses côtés.