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Oops I killed him

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C’était à la fois stressant et exaltant de faire quelque chose qui était censé être interdit et mauvais pour moi. Je savais bien que ce serait mieux pour moi de consulter, d’être dans le droit chemin et de me procurer des médocs de façon « propre » comme tout le monde, mais j’avais pour espoir le fait de n’en avoir besoin que de façon passagère et je me rassurais en me disant que ce n’était pas la peine, que ce n’était rien. Mes nerfs étaient à vifs ce soir-là et malgré tous mes efforts pour essayer de ma calmer, je sentais la crise d’angoisse approcher, secouant le tube de médicament, mon exaspération était au plus haut point quand je me rendis compte qu’il était vide. Malgré l’heure tardive, j’enfilai rapidement un pull par-dessus mon débardeur et appela un taxi afin de me rendre dans un des quartiers un peu fréquentable de la ville. Je devais avouer que si j’avais pu éviter une ballade dans le tiers monde, je l’aurais fait … mais enfin, il fallait ce qu’il fallait. Je marchai alors rapidement vers un des bars, ou je savais que je trouverais un type qui était capable de trouver ce que je lui demandais.

Il vendait cher, mais loin de moi l’idée de négocier dans ce genre d’endroit et puis il était le seul jusqu’à présent à pouvoir m’en vendre de façon aussi rapide. La transaction faite, je ne perdis pas de temps pour sortir du bar utilisant la porte arrière et commencer à composer le numéro du taxi, lui indiquant ou je me trouvais et lui demandant, de faire vite puis que je n’avais aucune envie de m’attarder ici et encore moins qu’on me voit trainer dans ce genre de quartier. Attendant le taxi, perdue dans mes pensées, repensant à toute la merde qui poussait à me gaver de cachetons dans ce genre de moment une voix me fit sursauter, me sortant de me torpeur. Mes reflexes et mon anxiété me rattrapèrent et je ne pouvais expliquer comment mais je me saisis d’une bouteille posées sur une des poubelles pour me défendre de l’intrus. Mouvement brusque et irréfléchi, le verre se brisa sur sa tête et l’homme tomba sur le sol, inconscient. Merde ! Pourquoi il fallait toujours que ce genre de truc m’arrive à moi, comme si j’en avais besoin … là … maintenant ! Je fis le tour du type étalé sur le sol, remarquant une plaie à la tête et la panique ne prit pas longtemps avant de m’envahir. Je déglutis, essayant de rester calme je composai le numéro de la personne pouvant m’empêcher de foutre un peu plus dans la merde que maintenant. « Cha’ ? »
 
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Oops I killed him
— Gabrielle, Channing & Turner.

J'ai passé plus d'une demi-heure à attendre sa permission, sous le froid en léger t-shirt, qu'il me laisse à nouveau rentrer dans son bouge et récupérer mon blouson. Gérant à la con qui m'a éjecté moi des suites d'une petite altercation qui m'a opposé à un irlandais, mauvais perdant de surcroit qui n'a pas tenu parole. Un pari est un pari et je les ai gagné haut la main ces trente dollars bordel de bon sang! Alors je suis là, perché sur une échelle de secours sur le coté du bâtiment en attendant de le voir sortir lui et de lui tomber dessus pour récupérer mon dû. Je n'en démoderais pas, cet argent est à moi et la veste qui traine sur une chaise à l'intérieur également. Alors comment faire pour la récupérer si je n'ai plus le droit d'y foutre les pieds? Telle est la question que je me pose depuis une bonne dizaine de minutes, là, perché en hauteur à détailler les clients qui un à un quittent bon pied bon œil le bar. Aucun d'entre eux n'a eu le vice pour le moment de la voler et je ne sais si c'est un bien pour un mal. En attendant, je me le gèle à attendre ce rouquin histoire de lui faire raquer ce qu'il me doit plus un petit supplément pour cette veste que je ne reverrais certainement pas.

Les minutes défilent et toujours pas d'irlandais en vue mais une fille un peu trop propre sur elle pour que ça soit crédible. Elle n'a rien à foutre là elle... C'est sûr vu ses traits de poupée finement peinturlurés et son air pressé. Encore une venue ici se faire de douces frayeurs. Amusé, mon sourire s'efface quand je vois que tout comme moi ma clope a pris froid. Manquait plus que çà. Alors au moment même de sortir de mon jean la flamme qui me permettra de lui redonner vie, le briquet m'échappe de mes doigts engourdis et tombe en contrebas. Merde. Fait chier. Il est direct allé dans la benne de déchets juste en dessous. Par dépit j'y vais aussi naturellement en prenant soin de ne pas déraper sur l'échelle et y observer les détritus présents. Mais rien, c'est comme si jamais imaginé sa trajectoire parce qu'il n'y a rien là dedans hormis les immondis de tout le quartier. Tant pis, je n'irais pas foutre les mains dedans au risque d'attraper une saloperie.

Non, il me faut m'en procurer un autre sur une tierce personne, bonne âme charitable qui voudra bien en être délestée. La fille.... Bien sûr. Elle doit, j'imagine, en avoir un tout ciselé, de ces modèles argentés avec quelques gravures associées. Çà, c'est dans le meilleur des cas. Au pire, je me contenterais ce soir d'un en plastique à l'effigie de Johnny Halliday acheté trois francs six sous dans une friperie. De dos, elle attend les mains dans les poches, ce qui m'emmerde royalement, quelque chose. Petit ami? Bande de copines? Qu'importe, il faut agir sans attendre. Clope au bec je m'approche donc et l'alpague directement. Hey !Trop tard parce que celle là je ne l'ai pas vu venir. Un choc et c'est le blackout total, juste cette sensation de froid encore une fois qui m’effleure la tempe.

© LOYALS.
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Oops I killed him !

   
With Gabrielle & Turner
   
Après l'appel angoissant de Gabrielle, j'avais rappliqué aussi rapidement que je le pouvais dans le quartier où elle se situait. Tout en sillonnant la route, je me rendis compte grâce à plusieurs coups d’œil que le coin était réellement beaucoup moins fréquentable que je le pensais. Mais bon sang, qu'est-ce qu'elle était venu faire dans un coin pareil ? Il fallait être complètement inconscient pour venir ici. Ou du moins, pour des jeunes filles telles que nous et d'un milieu social bien défini, autant dire que ce n'était pas du tout un endroit de choix.

Heureusement, après un petit quart d'heure de route, j’aperçus enfin la silhouette de mon amie, tétanisée sur le trottoir. Par terre, je discernai également l'individu dans le col-tard. Immédiatement, je garai ma voiture et en sorti pour courir en direction de la brunette. Tellement soulagée de voir qu'elle n'était pas blessée, je poussai un long soupir de soulagement avec de la serrer bien fort dans mes bras. Qui sait ce qui aurait pu lui arriver !

« Gaby... tu viens de me donnez la trouille de ma vie ! Tu vas bien ? Tu n'as rien ? »

Je l'auscultai attentivement du regard avant de décréter que tout allait bien, du moins, physiquement. Par contre, ce n'était pas le cas de la tierce personne qui gisait au sol. Mon expression soulagée s'effaça alors bien vite en voyant le tableau. Le jeune homme ne faisait pas un mouvement et impossible de savoir s'il était mort ou pas. Des morceaux de verres étaient disséminés un peu partout par terre et une partie de sa tête saignait de manière assez préoccupante, décorant ainsi le sol d'une flaque pourpre.


« Mais qu'est-ce qu'il s'est passé au juste ? » Demandai-je à Gaby la boule au ventre. « Il n'est pas mort quand même, si ? Sinon, qu'est-ce qu'on va faire... ?  »

Même si je n'en avais pas envie, j'allais devoir inspecter le corps du gars pour voir s'il était toujours parmi les vivants. Et de toute façon, hors de question que sollicite Gaby, vu son état de choc.

« Gaby... Je sais que je t'ai promis de ne prévenir personne mais là, je passe qu'une ambulance ne serait vraiment pas de trop. Je te promets que tu resteras anonyme dans cette histoire. Dis, tu veux bien les contacter s'il te plaît ? Pendant ce temps, je vais... vérifier son état. »


Dégoutée et paniquée, je m'accroupis avec difficulté et touchai la nuque du gars pour sentir son pouls. Et - miracle ! - celui-ci battait faiblement. Il était vivant mais salement amoché. Sans vraiment me contrôler, je me mis à essayer de le réveiller en haussant le ton et en lui donnant quelques tapes sur les joues. Oui... les gestes premiers secours, finalement, en situation réelle je les oubliais vite.

« Hey ! Allez, ouvre les yeux ! Réveilles-toi ! » Criai-je à l'inconscient. « Allez, pitié ne meurs pas ! »

© Alÿnea
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Les minutes passaient comme des heures et après avoir raccroché le téléphone, mon angoisse ne faisait que monter. Comme si le type allait tout d'un coup se réveiller et me sauter dessus je me tenais plaquée contre le mur, aussi loin que possible de lui la situation serait amusant à regarder si jamais il ne s'agissait pas de moi. Bordel qu'est ce qui était entrain de m'arriver ? Je réalisais à peine ce qui s'était passé et j'avais encore du mal à assimiler le réflexe qui m'avait fait frapper le type, comme étant le mien. Est ce que je devais appeler la police ? Appeler les secours ? Demander de l'aide à quelqu'un ? Accuser quelqu'un d'autre ? ... Accuser quelqu'un d'autre, je devais avouer que l'idée commençait à germer dans mon esprit et qu'en entendant les passants bourrés dans la ruelle d'à coté cette idée se faisait une place de plus en plus grande dans mon esprit. Je me décollais du mur, prête à exécuter cette idée qui défait la morale mais qui aurait le mérite de me sortir d'affaire quand Channing arriva, me prenant dans ses bras. Je la serrai aussi fort que je le pouvais déchargeant aussi toute la pression que je venais de ressentir avant de lui souffler "Ca va ma belle ...enfin je crois si on fait abstraction de ..." je lui montrais d'un geste de la tête le type allongé au sol. Je passais nerveusement ma main dans mes cheveux le regardant par la même occasion, toutes espèces d'idées me passait par la tete, me sauver, faire disparaitre le corps, le jeter du haut de l'immeuble pour faire croire à suicide, je pensait à tout, sauf à assumer. Je tournais la tête vers Channing à sa question "Crois moi chérie, tu n'as aucune envie de savoir ce qui me passe par la tête en ce moment, alors je t’épargnerais mes plans de secours."

Mes yeux s'arrondissaient, le souffle me manquait et je me mis à pâlir quand elle me dit qu'il fallait penser à appeler les secours. A cet instant, comme si mon instinct de survie c'était réveillée, mon cerveau calculait tout seul comment du haut de mon mètre soixante cinq j'allais pouvoir trainer ce type tout en haut de l'immeuble pour le jeter et m'en tirer sans soucis. Je déglutis, levant un sourcil avant d'ajouter "Ok Cha' ... finalement je pense que je vais quand même te faire part de mes plans" entre mes plans et faire la première page des journaux à scandales, j'avais déjà fait mon choix, ma conscience s'en remettra. Je me disais qu'on pouvais camoufler tout ça en suicide, ou accuser quelqu'un d'autre ou ... je ne sais pas mais surtout pas avouer qu'on est mêlé à tout ça ... genre pas du tout. Je faisais les cent pas, préoccupée ne m'attardant pas sur le fait qu'elle tentait de le réveiller, tout en lui exposant mes théories aussi foireuses les unes que les autres, mais l'anxiété, l'adrénaline et l’égoïsme, avaient eu raison de ma conscience.  

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