You, here ? That's hell [Thiago]

You here, that's hell

La soirée du bal c'était très mal finie. Maly avait prit de la drogue, pour se sentir moins misérable, et remonter son moral, soit disant que c'était "euphorisant", ouais, si on avait pas bu avant. Au lieu de ça, il avait finit par se retrouver à l'hôpital, il ne sait comment d'ailleurs, quand il avait ouvert les yeux, on l'avait gentiment informé que ça faisait presque trois semaines qu'il été dans le coma. Trois semaine de perdu dans sa vie. Alors il était sur son lit, allongé, à attendre que le temps passe et que les médecins lui laissent le droit de partir. Il ne savait pas quand on était, il avait tout encore si confus et emmêlé dans son esprit, il ne se souvenait que de la soirée, des mots avec Camille, et c'est tout, le reste de savoir ce qu'il foutait ici, c'était les médecins qui lui avaient dit. Dans le coma? Un coma, sérieusement? Il avait tellement du mal à garder les esprits claires en ce moment, quand il vit une tête passé la porte. Il soupira. Son cousin. Non ça n’annonçât rien de bon. Il essaya de dire son prénom, mais ça ne semblait pas venir, il était sur le bout de la langue bordel, Maly abandonna en soupirant « Ah, qu'est ce que tu fais ... ici ?» Il avait du mal à bien penser, et à marcher, on lui avait dit que ça reviendrait petit à petit, mais c'était pas rien.

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That's hell

Thiago détestait énormément de choses dans la vie. Et un cousin dans le coma, bizarrement ça en faisait parti. Alors il était venu voir son abruti de déchet humain avec qui il partageait le même sang, et à peine il le vit, qu'il lui demandait ce qu'il fichait là. C'était évident, non? Il entra dans la chambre en lui balançant à la figure. « A ton avis ? Je suis venu voir un débile congénitale typiquement mather. Tu trouves ça drôle les coma? Parce que je peux t'en coller une si tu veux! » Thiago était méchant, et mauvais. Fallait le comprendre, il commençait à s'habituer à ce débris de Mather qui était son cousin, et cette frayeur, il ne l'avait toujours pas digéré. Perdre Malachy aurait à coup sûr beaucoup plus ébranlé Thiago qu'il ne l'aurait voulu.

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You here, that's hell

Maly était fatigué de l'état non-opérationnel dans lequel il était. Sans pouvoir marcher autrement qu'avec une canne, sans pouvoir lire, ou même réfléchir de trop, tout semblait si difficile, mais il devait se reposer, c'est ce qu'on lui avait dit. Il soupira en entendant Thiago lui parler de la sorte. Au final il s'était habitué au langage de son cousin, et à sa façon de le rabaisser à chaque fois. « Ne cries pas. Je dois me reposer. » Et pour le moins qu'on puisse dire, Thiago était pas reposant, loin de là, rien qu'à voir comment il lui sautait dessus. « T'as pas quelque chose, à faire. Plus intéressant? » Maly aurait préféré resté seul sur ce coup là que de voir l'Eliot dans sa chambre d'hôpital.

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That's hell

Thiago soupira bruyamment quand Malachy lui demanda de se calmer en gros. Il y avait des moments il avait envie de lui coller des gifles pour voir si ces neurones étaient encore là. « Je peux savoir ce qui t'es passé dans le crâne pour faire ça? Tu trouves les overdoses si sexy ? Tu voulais être un bon Mather, prendre de la drogue et jouer à la racaille comme tous tes amis verts? Tu me déçois franchement, je pensais que t'étais un peu moins con qu'eux! » Il essayait de se calmer, mais Thiago avait beaucoup de mal à garder le contrôle quand il commençait à le perdre, et c'était le cas. « Mon cousin était le coma. Tu crois que y'a des trucs plus important? » Thiago savait très bien ce que les gens pensaient de lui, et ils avaient raisons, très souvent, mais là ce n'était pas pareille. Si ça avait été un plan cul, un "ami" qui avait été à sa place, il s'en serait foutu, mais là c'était son sang. Et il ne tolérait pas de perdre ceux qui partageait son sang.

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You here, that's hell

Maly soupira. Décidément, les hôpitaux, il pouvait pas être en paix, fallait que même là, Thiago le suive. Il essayait de suivre ce qu'il disait, sans vraiment y pouvoir, avec son état, et heureusement parce que vu ce qu'il en avait compris, ça semblait être que des reproches désagréables. « Je n'ai aucun compte à te rendre. » Il soupira, pas de chance, il pourrait pas se débarrassé de lui tout de suite apparemment. « Ouais, ton entreprise. Ta vie. N'importe quoi. » Cette conversation était franchement embarrassante, et il ne voulait pas l'avoir avec lui. Il devrait probablement rendre des comptes à Camille, si il venait, et c'était la seule personne qui lui importait pour le moment.

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