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ISADORA A. MONTAGUE ► alexandra daddario

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isadora a. montague

   
alexandra
   daddario
Fiche d'identité
Nom montague; le même nom de romeo dans la pièce célébrissime de william shakespeare. un nom qu'elle tient de son père, aussi. celui de sa mère, hewitt, ne s'associe qu'à des familles déchirées et à des manipulations dans l'ombre. autrement dit, un pan qu'elle préfère renier.Prénom(s) isadora allegra; des consonances italiennes pour une fille qui ne s'associe à l'italie que pour sa gastronomie, un second prénom censé lui porter chance, "la joyeuse", source d'une tradition familiale qui aura valu à la fratrie un prénom associé au bonheur. ironie cruelle, preuve ultime qu'on ne change pas son destin.Âge vingt-quatre; l'âge adulte, l'âge de prendre ses décisions seule, mais pour izzy, certainement pas l'âge de se retrouver avec un bébé sur les bras sans avoir rien demandé, ni n'y avoir été préparée.Date de naissance le quatorze mai mcmxcii; une magnifique journée de printemps, trop beau présage, finalement.Lieu de naissance cambridge, massachussetts; coïncidence, qu'elle vienne au monde dans la ville où se trouve harvard? pas sûr.Statut amoureux célibataire, et ça lui va très bien; elle n'a pas à s'embarrasser d'un homme, dans la situation où elle se trouve. de toute manière, elle les fait fuir, avec un bébé dont elle a la responsabilité et qui n'est même pas le leur. alors elle fonce tête baissée d'aventure d'un soir en aventure d'un soir, seul irresponsabilité qu'elle s'autorise.Orientation sexuelle hétérosexuelle; navrées, mesdemoiselles, mais son coeur revient à ces charmants messieurs. Classe sociale relativement aisée, dans l'idée; le problème, c'est qu'elle économise comme elle le peut, parce qu'elle n'a plus les revenus de ses parents en soutien. Études majeures archéologieÉtudes mineures astronomie - aucun rapport? ça lui est égal, et contrairement à beaucoup, elle perçoit un lien avec sa majeure.Job serveuse dans un café à mi-temps, et employée occasionnellement dans un musée, quand elle arrive à le caser dans son emploi du temps.Choix de groupe #1 dunster houseChoix de groupe #2 lowell house

   
DUNSTER HOUSE
   La maison des ambitieux et travailleurs; Izzy a toujours rêvé trop et trop grand, même alors que son univers s'effritait sous ses pieds. Tout, ce n'est pas assez. Elle veut plus, et elle veut le décrocher elle-même. Elle n'a jamais eu peur du travail, le recherche, même. Même pour Harvard, on la considère comme étant extrêmement brillante. Sa vie, elle la prend en main, et elle ne laisse personne lui dire quoi faire, ou où aller; elle trace sa route elle-même, et vers les étoiles, sinon rien. Sûre d'elle, elle fonce, toujours plus loin, toujours plus vite, et mieux vaut ne pas se tenir en travers de sa route. On lui a dit qu'une fille seule ne pouvait pas gérer un bébé, deux petits boulots, un tas de problèmes avec les services sociaux à l'enfance et de brillantes études vers une carrière prometteuse, alors chaque seconde de sa vie, elle prouve le contraire. Izzy veut tout, Izzy aura tout.

   LOWELL HOUSE
   Si son ambition n'a pas de limites, sa passion pour l'art non plus - la musique et la danse, principalement. Elle était même violoncelliste de talent, avant. Mais comment jouer, alors même qu'un instrument ne fait que retranscrire en sonorités vos sentiments les plus profonds, et qu'on lutte chaque instant pour ne pas s'effondrer? Alors le violoncelle ne quitte pas son étui, même si le manque lui paraît horriblement déchirant. Et pourtant, elle continue à vivre en musique, et rêve d'aller un jour à l'opéra, même si elle sait pertinemment que ce n'est pas près de se réaliser - pas avec un bébé à élever, pas seule, et ce n'est pas le style d'une aventure d'un soir, que d'aller à l'opéra. Et, quand la musique vous court sous la peau, la danse vient naturellement; ses favorites étant les danses latines, son frère étant son partenaire privilégié - là encore, avant. Ils se disaient tout, en dansant, et il ne veut plus avoir rien à faire avec elle. Et malgré tout, la musique vibre encore dans son ADN.
APRÈS LA BOMBE.
   Elle était à la Widener Library, pour une journée qui lui avait semblé tellement banale, en commençant. Tu parles. Puis le message était passé, lui glaçant le sang, alors même que son esprit refusait d'assimiler la nouvelle. Une attaque armée - à la bombe. Ca n'arrivait qu'aux autres. Pas à elle. Pas à l'élite de l'élite américaine, de jeunes espoirs pour le pays et d'éminents professeurs, cerveaux internationalement respectés. Pas à elle. On leur annonçait que des négociations étaient en cours, que tout se passerait bien. Après tout, ils étaient le pays le plus puissant du monde, non? On saurait les protéger. Son esprit trop rationnel n'était pas capable de gérer la peur engendrée par une telle situation. Alors dans son esprit, il ne se passait rien. Juste un contretemps. On allait la sortir de là, point barre. Les Montague n'avaient pas à craindre pour la vie de leurs deux enfants, point barre. Une part d'elle-même lui soufflait que l'université n'était rien de plus qu'une immense prison; alors elle se remettait au travail, et ignorait royalement le problème. Jusqu'à l'explosion, dont le souffle avait pulvérisé les fenêtres. Des hurlements, des pleurs, et le tintement de milliers d'éclats acérés qui tombaient au sol. Elle-même n'avait rien, protégée comme elle l'avait été derrière une immense étagère. Mais considérablement secouée - et sa confiance en le fait que la vie l'épargnerait toujours, singulièrement diminuée. Sans parler de sa panique immense à la pensée de ce qui avait pu arriver à son frère, aussi sain et sauf qu'elle. Alors avec le temps, elle avait fini par oublier partiellement.
APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES.
   Une chance, qu'elle ne fasse pas partie d'une maison, à cette époque-là. Une chance qu'elle ait été complètement épargnée par les évènements, cette fois-ci. Bien sûr, l'ambiance lugubre et teintée de méfiance l'avait affectée, comme tout le monde. D'autant plus qu'elle était une fille, elle aussi, et que ce simple fait la menaçait. Mais elle n'était alors qu'une étudiante lambda, une aiguille dans une botte de foin, qui ne craignait rien, dans le cadre sécurisé où elle se trouvait, et qui s'était opposée à la suppression des maisons simplement d'un point de vue historique et culturel. Et qui, en bonus, avait eu la chance d'attraper une grippe carabinée au moment de la prise d'otages. Bien évidemment, elle s'était inquiétée pour ses proches, avait brûlé de compassion et de colère en voyant les victimes, mais ne s'était jamais retrouvée en première ligne.
ITEM LIBRE (FACULTATIF).
   isadora, surnommée izzy ou dora (ce qu'elle aime moyennement) a toujours vécu à cambridge, massachussetts, à deux pas de l'université de ses rêves. un rêve qui a fini par devenir réalité, brillante comme elle l'est. × a intégré l'université de harvard dès la fin de ses années lycées, et ses résultats aux sats ont défrayé la chronique. a toujours adoré étudier dans la fabuleuse université, bien qu'elle ait longtemps préféré se mêler aux simples élèves, et ne pas rejoindre de confrérie. × passionnée d'histoire, elle passe son temps dans les musées, et, sans surprise, étudie l'archéologie. ne refusant aucun défi, elle s'est aussi lancée dans l'astrophysique, en complément × née dans une famille relativement aisée, dans une classe moyenne supérieure, d'un père avocat et d'une mère historienne réputée. mais chez eux, la famille prend une toute autre dimension; si le noyau montague est - était - soudé, en revanche, l'histoire familiale est marquée de déchirements, de traîtrises et de manipulations dans l'ombre. descendante d'une longue lignée de riches héritiers et petite-fille des richissimes hewitt, influents new yorkais régnant sur une partie de la ville, ayant renié sa mère, leur propre fille, pour des divergences d'opinion - et pour son choix d'époux. résultat, elle-même n'est rien aux yeux de ses grands-parents maternels, tout comme son frère et sa soeur. du moins, dans le cas d'holly, c'était vrai, avant. × a toujours été solaire, un concentré de bonne humeur et d'énergie, le genre de fille que tout le monde ne peut pas s'empêcher d'apprécier, d'une manière ou d'une autre. brillante, optimiste, ambitieuse et généreuse, le monde s'offrait à ses pieds. jusqu'à ce que tout bascule, et qu'elle bascule avec. × a déclenché sans le vouloir l'accident de voiture qui a tué ses parents, sept mois plus tôt, en blessant plus ou moins grièvement son frère et elle; résultat, elle a hérité de la garde de sa petite soeur holly, encore bébé, et de son frère, qui lui en veut à mort et ne tolère sa vue que pour holly. × elle ne s'est pas autorisée à flancher après l'accident, ne s'est pas autorisé une seule faiblesse; devenue un peu trop cynique et acerbe, elle a tendance a foncer dans le tas, à s'emporter un peu trop vite et à paniquer dès que sa famille est menacée - elle s'est changée en une autre version d'elle-même, plus forte et plus dure, pour ne pas s'effondrer. la seule qui parvienne encore à la rattacher à elle-même, c'est holly, la lumière de sa vie, son petit miracle. × elle est terrifiée à l'idée de mal faire et de tout rater avec sa soeur, parce qu'elle n'était pas prête à éduquer un bébé toute seule, avec simplement son frère comme figure paternelle. elle jongle entre ses études et deux petits boulots, qu'elle assure comme elle peut pour ne pas trop toucher à l'argent économisé par ses parents, maintenant qu'ils ne sont plus là, et leurs revenus non plus. et, comme elle veut assurer à sa fratrie un cadre le plus normal possible, elle a choisi de garder la maison familiale, trop grande pour eux trois, et pourtant indissociable d'eux. × véritable catastrophe culinaire, elle est incapable de cuisiner quoi que ce soit sans que tout ne brûle; résultat, c'est son frère qui se charge de "ne pas les empoisonner", comme il le dit. en revanche, elle a un véritable don avec les plantes, et s'occupe seule du jardin de la maison. il n'y a rien qu'elle n'aime plus que d'avoir les mains dans la terre boueuse, si ce n'est la musique, à laquelle elle voue une passion sans nom. elle était d'ailleurs violoncelliste, avant l'accident. × déteste les membres de la eliott house, et toutes les personnes richissimes qui s'imaginent pouvoir diriger sa vie - on dit merci mamie; après tout, ses grands-parents hewitt oeuvrent comme ils le peuvent pour lui prendre holly et l'adopter, étant leur seule "héritière non contaminée par ces montague". l'acheter n'a pas fonctionné, alors izzy a les services sociaux sur le dos. et les riches en horreur.


   
sarah
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle atlantis et j'ai vingt ans, depuis deux jours (et oui, je suis un fossile  ISADORA A. MONTAGUE ► alexandra daddario 152426858 ).. Je suis franco-néerlandaise et j'ai connu le forum grâce à jules/braxton.  elle m'en a tellement bien parlé, et j'ai tellement eu un coup de coeur vu comme c'est beau alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise alexandra daddario comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par nineties. Je fais environ six cent (je sais pas, je me suis jamais posé la question  ISADORA A. MONTAGUE ► alexandra daddario 152426858 ) mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

   Mot de la fin ? ▲ baracudaaaaaaa  :raaah:

   Je souhaite ▲ (retire la balise le symbole et sa couleur qui ne correspond pas)
    adhérer un flood d'intégration (?)
    je veux être parrainé si oui, par azraël-sky strudwick, si tu veux bien de moi  ISADORA A. MONTAGUE ► alexandra daddario 1365124802  :heaart: (voir la liste des parrains)

          Participer au Summer Camp, en tant que :
                Summer Camper
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Once upon a time

   
FEVRIER 2014 - CAMBRIDGE
"Les enfants, nous avons une nouvelle à vous annoncer." Comme de coutume, son frère Liam grogna en entendant la dénomination "les enfants" qu'on leur appliquait, et elle lui tira la langue, juste parce qu'il était le seul à être encore mineur, dans cette maison. Même le chien et le chat étaient plus vieux que lui (en années chien et chat, bien sûr). Essuyant le regard noir de son frère avec un immense sourire charmeur, elle retourna son attention vers ses parents, qui semblaient n'avoir rien manqué de l'échange silencieux de leurs enfants. Leur père soupira de manière faussement exaspérée, et leur mère gloussa discrètement. Visiblement décidé à reprendre le contrôle sur sa famille un peu trop turbulente, le père de famille s'éclaircit la gorge. "En fait, votre mère et moi, nous avons quelque chose à vous dire."  Et, histoire de ne pas perdre de son effet théâtral, il glissa sa main doucement en direction du ventre de sa femme, avant d'y poser ses doigts, et de contempler celle qu'il avait épousée avec adoration. Comme d'habitude, la parfaite synchronisation des pensées d'Izzy et de son frère leur permit de comprendre ce que ces mots impliquaient exactement au même moment. Et, comme d'habitude, leurs réactions furent radicalement opposées. Si elle poussa un petit cri joyeux strident avant de sautiller sur place comme un gosse à Disneyland, lui, en revanche, ne lâcha qu'un commentaire couplé à un sourire sarcastique. "T'étais pas ménopausée, toi?" Ce qui lui valut de se prendre un torchon dans la figure. Personne ne s'y laissa tromper, néanmoins. La famille Montague allait s'élargir, et chacun de ses membres s'en réjouissait. "Quand?" Ce seul mot s'échappa de la bouche d'Izzy qui se jeta juste après dans les bras de son frère pour lui ébouriffer les cheveux. "Mi-novembre. Il sera là juste avant Noël. Un petit miracle. Ca n'aurait jamais dû être possible, mais..." Leur mère n'acheva pas sa phrase, se contentant de désigner son ventre encore plat. "A cet âge, ce sera une grossesse à risque. Nous en avons beaucoup discuté. Nous le gardons. Votre mère ne craindra rien. Nous serons tous là pour elle, et pour le bébé." "Comme toujours." Elle croisa alors le regard de son frère, et y lut ce qu'il ne disait pas - sa joie, sa difficulté à y croire, et qui faisaient écho aux siennes. "Pour toujours."

NOVEMBRE 2014 - HOPITAL
"C'est pour quand? C'est pour quand?" La scène n'avait rien de surprenant, dans le service de maternité. Le père angoissé qui tournait en salle d'attente, faisant les cent pas pour essayer (en vain) de se calmer. Si ce n'était que celui qui tournait comme un lion en cage était le frère d'une vingtaine d'années du bébé à naître, et que celle qui se tenait à ses côtés en se rongeant les ongles avec furie était l'aînée de la fratrie. "Bientôt." Vingt fois qu'elle répondait ce simple mot à la question répétée de Liam. Ils n'avaient aucune nouvelle, et leur père tenait compagnie à sa femme, pendant la phase la plus délicate de sa grossesse. Celle qui présentait le plus de risques. La grossesse avait été difficile, alors qu'en serait-il de l'accouchement? Ne parvenant plus à tenir en place, elle se leva de la chaise où elle était installée pour récupérer du carburant auprès de la machine à café (dégueulasse) de l'hôpital. Et avala son expresso d'un trait. Le septième, si elle avait bien compté. Si bien qu'elle se jeta presque à la gorge de son père lorsqu'il finit par revenir auprès d'eux, pâle et couvert d'une fine pellicule de sueur, comme s'il était tombé dans les pommes. "Il y a eu quelques complications, mais elles vont bien. Toutes les deux. Votre soeur est née. Holly Felicia Montague." Alors elle hurla encore de joie en trépignant, et eut les plus grandes difficultés du monde à patienter pour voir sa mère et sa soeur. Sa petite soeur, Holly. Eut les plus grandes difficultés du monde à ne pas fondre devant cette adorable petite créature. Si elle ne connaissait pas son frère aussi bien, elle aurait juré qu'il gagatifiait devant le bébé, lui aussi. "Salut moustique. Bienvenue parmi nous."

JANVIER 2015 - VERMONT & CAMBRIDGE
Son hurlement se fit entendre probablement jusqu'en Alaska. Puis elle gémit, elle fouillant nerveusement son sac, en jetant aléatoirement des objets autour d'elle. "Oh non, non non." Releva les yeux, et surprit le regard interrogateur de sa mère dans le rétroviseur. Évidemment, elle avait de quoi surprendre. Ils revenaient tous les quatre - sans Holly - d'un petit voyage dans le Vermont, qui les avait tous détendues. Alors qu'elle panique de la sorte, c'était aussi normal que de croiser une poule vivante dans un KFC. Surtout qu'elle n'était pas du genre à paniquer. "Chérie?" "Il faut faire demi-tour. J'ai oublié le collier au bungalow." Le collier. Un cadeau offert par son copain, un élégant bijou de famille sur lequel elle veillait attentivement. Jusque là. Elle l'avait oublié, et il allait la tuer. Sa voix se fit implorante. "S'il te plaît, Papa? S'il te plaît? Demi-tour?" Son père n'essaya pas de négocier, lâcha un soupir, et mit son clignotant. Liam lui jeta un regard mi-moqueur, mi-exaspéré, et elle sut qu'il lui ressortirait longtemps cette histoire. Ca lui était égal. Les gens l'appréciaient pour sa bonne humeur, et parce qu'elle était digne de confiance, et elle ne perdrait pas le bijou qu'on lui avait confié. Elle vit alors la panique apparaître dans les yeux de son frère, entendit sa mère hurler, sentit la voiture perdre le contrôle en dérapant sur une plaque de verglas et basculer. Entendit un nouveau hurlement, jusqu'à réaliser que c'était le sien. Vit vaguement l'arbre qui enfonçait la voiture, avant de perdre connaissance, la tête projetée à grande vitesse contre la vitre.

Tout était blanc. Trop blanc. Aveuglant. Et puis ça puait. Elle se sentait étonnamment pâteuse, comme si son corps ne lui répondait plus. Engourdie, du corps et de l'esprit. Elle cligna des yeux, sans vraiment savoir où elle était, et inclina la tête sur le côté. Croisa le regard de son frère, et tendit péniblement les doigts dans sa direction, avant de remarquer la froideur des yeux de celui avec qui elle avait été élevée, sa totale immobilité. "Liam?" Le prénom n'était qu'un croassement - depuis combien de temps n'avait-elle pas parlé? Son frère ne dit pas un mot. Il se contenta de se lever, et de quitter la pièce, à l'instant même où une infirmière potelée faisait son entrée. "Vous êtes réveillée. Enfin. Juste à temps." "Juste à temps pour quoi? Qu'est-ce que je fiche ici?" Les souvenirs la frappèrent, l'écho d'un hurlement, de son hurlement. Et elle remarqua enfin la compassion qui voilaient les yeux de l'infirmière, alors même que la réalisation la frappait avec la force d'un coup de poing dans l'estomac. "Non. Non." Elle sentit une main compatissante se poser sur son épaule, resta anesthésiée. "Votre mère... sur le coup. Votre père la rejoindra d'une minute à l'autre, maintenant. Je suis désolée." Elle ne voulait pas qu'on soit désolé, ne voulait pas qu'on la plaigne, ne voulait pas de ces yeux tristes posés sur elle. Elle voulait qu'on la haïsse et qu'on lui jette des pierres - elle voulait le mépris que lui offrait Liam, qui lui, connaissait la vérité. Elle avait tué leurs parents, pour une simple babiole, qui avait été posée sur sa table de chevet. Elle referma alors les doigts sur le bijou, si fort que, sans la morphine, elle aurait eu mal, et faillit ne pas reconnaître sa voix, devenue si dure. "Je veux le voir. Tout de suite." S'ensuivit la course dans les couloirs, le léger ballottement de sa tête secouée par le fauteuil roulant, l'éclat douloureux des néons. La peau froide de son père, son corps brisé par l'accident, la froide colère de Liam, son bras en plâtre. Le bip-bip qui s'éteignit sans prévenir. Un autre "Je suis désolée". Orphelins. Le noir.

Son frère portait si bien le noir. Elle aussi, d'ailleurs. Seuls leurs traits tirés et la tension qui les habitaient trahissaient le fait qu'ils n'étaient pas employés du cabinet où ils se trouvaient. Sa posture était raide, son dos trop droit alors qu'elle se tenait face au notaire de la famille, et elle serra un peu plus Holly contre elle. Elle écoutait les mots du magistrat sans trop les entendre. On leur léguait la maison, toute la fortune accumulée par ses parents, les voitures, tout. Elle était la seule majeure. Elle était gestionnaire du patrimoine de son frère et de sa soeur. Bien. Elle était leur tuteur. Soit. Responsable d'un frère qui ne lui avait pas adressé un mot, mère d'un bébé, alors même qu'elle n'avait aucune idée de ce qu'était la maternité. "Mlle Montague? Acceptez-vous les termes du leg?" Elle hocha brièvement la tête, et signa tous les papiers qu'on lui tendait dans une hébétude distante. "Mlle Montague, puis-je vous conseiller de confier votre soeur à M. Liam? La conversation que je dois avoir avec vous est d'ordre privé." Sans dire un mot, elle tendit le bébé à son frère, qui, tout aussi silencieux, quitta la pièce. Alors elle posa un regard interrogateur sur le notaire, qui devint tout rouge et sembla hésiter. "Mlle Montague, vous devez savoir que si vous avez la garde d'Holly, en revanche, ce n'est pas... définitif. Quelqu'un m'a contacté. Quelqu'un qui fait toutes les démarches pour qu'Holly lui soit confiée." Elle sentit le sang quitter son visage. Perdre Holly? Après avoir perdu toute sa famille? "Qui?" Une autre hésitation du magistrat. "Une personne haut placée, avec des relations, contre qui vous ne pourrez pas faire grand chose. Elle vous détruirait. Arista Hewitt." Elle marqua un silence, tâchant d'étouffer sa bouffée de haine. "Ma grand-mère. Qu'elle aille au diable. Elle ne touchera jamais à un seul cheveu de ma soeur."

   
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Alexandra ISADORA A. MONTAGUE ► alexandra daddario 4205929361
Bienvenue à toi ISADORA A. MONTAGUE ► alexandra daddario 3850463188
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Alexandra est un excellent choix hanwii
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bienvenueeeeeee sur ilh. ISADORA A. MONTAGUE ► alexandra daddario 3997999705
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Bienvenue parmi nous ! ISADORA A. MONTAGUE ► alexandra daddario 2511619667
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Bienvenuuue sur ILH! ISADORA A. MONTAGUE ► alexandra daddario 3850463188
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bienvenuuuuuue et bon courage pour ta fiche ISADORA A. MONTAGUE ► alexandra daddario 2511619667 .
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La plus belle ISADORA A. MONTAGUE ► alexandra daddario 3850463188 trop contente de te voir enfin débarquer ici avec Izzy hanwii ISADORA A. MONTAGUE ► alexandra daddario 208576344 elle est perf ISADORA A. MONTAGUE ► alexandra daddario 2109348208 Bienvenue officiellement parmi nous hanwii (en plus je vois que la propriété est déjà marquée, c'est bien tu apprends vite ISADORA A. MONTAGUE ► alexandra daddario 166564858 ) ISADORA A. MONTAGUE ► alexandra daddario 1153642411
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