FIONA E. STONEFIELD ► rebel wilson

« dit Fio, t’as mangé ta mère ou bien ? » ok, il veut quoi lui ? du pain peut-être ? je lui montre mon plus beau doigt « non, c’est ta mère qui s’est perdue dans mon vagin connard, va sucer ton père petit pute » comme ça, c’est dit. non mais merde. fuck. bitch. ok j’suis grosse mais pas à ce point j’sais pas, y’a plus grosse non ? puis de toute manière je m’en bat les couilles. enfin, les ovaires, oui j’suis une nana. nana de seize ans, au lycée, grave amoureuse du mec le plus populaire du lycée, qui traine avec la plus belle bande de nana qui traine justement, avec la bande du mec dont je suis amoureuse mais le problème, c’est qu’il me regarde même pas. il regarde plus les yeux enfin, les seins ouais, de ma meilleure pote. non mais no problem, ma meilleure pote ne pourra jamais taper le mec que j’aime depuis le bac à sable. ce mec, il était vraiment moche au collège, un vrai thon avec pleins de boutons puis là, transformation, devenu le mec le plus envie de toutes les meufs. merde, pourquoi j’ai pas une transformation moi aussi ? genre comme les Pokémon ? c’est un coup j’suis comme Pikatchu.. mais bref, comme je l’ai dit au début, je m’en pête un rein. perso j’suis bien dans mon corps, il m’arrive de faire du sport comme courir pour aller chercher mon donut’s à la fin des cours, j’ai une vrais bande de bitch à mes côtés qui envie mon cul. ouais les fesses de shakira mais alors X100, pendant les soirées j’suis la meilleure pour l’ambiance, niveau parent bah.. c’est pas ça mais on fait avec.
une,
deux,
trois.
trois fois par jour. matin, midi, soir. à croire j’suis une vieille peau, du troisième âge qui part en voyage organisé pendant les vacances pour manger ses pilules. non, c’est pas les pilules que tu crois, pour pas avoir de gosse, ok je suis grosse mais tu sais, une seule me suffit my friend. non c’est juste que ma mère bah elle est comme ça, elle rêve d’une princesse, genre une Cendrillon. putain, j’suis dix fois Cendrillon et pourtant non, elle kiff pas, elle me fait avaler trois pilules pour perdre du poids, me prend pour un cheval à me donner de la salade et des carottes, un vrai chameau aussi, j’ai pas le droit de toucher à du coca. oui, non mais même moi je sais pas comment je fais. y’a un pot de nutella à la maison, deux semaines. PUTAIN DEUX SEMAINES QUE MA DARONNE L’A PAS TOUCHE. j’te jure, c’est pas possible que cette femme soit ma mère.
mon père, il est comme moi. il sait que je suis bien dans ma peau blabla (ok, ça fait un peu phrase d’hippie…) du coup, il lutte comme moi. « laisse-là Bérangère.. » oui, ma mère s’appelle Bérangère, on critique pas ! « elle est bien dans sa peau, laisse-la manger ce qu’elle veut » et vener genre mode grave énerver, à la Hulk elle te sort un sale : « toi, tu la fermes, t’es jamais là, quest-ce que tu viens me donner des conseils ou j’sais pas quoi ? » et hop, mon père se la ferme et part dehors.
voilà.
bon ma vie est bien sinon, y’a de l’O2, du soleil et des nanas lalalalala… ouais pardon. la vie est belle putain. la pêche elle doit être la tous les jours, rire doit faire partie de l’habitude !
Harvard ?
Grand. j’me suis perdu. j’ai loupé une heure de cours à courir dans tout les sens. j’ai atteris devant la maison des Quincy s’il te plait. tu vois à qu’elle point moi & l’orientation ça fait 345678 ? non mais appart ça, vu que je suis une fille ok, grave conne mais surtout avec beaucoup de facilité et que, pour moi, tout est logique bah, me voilà à Harvard. ouais j’sais j’ai grave de la chance. puis y’a pas que ça, j’ai aussi mes potes, les profs sont cools (enfin, faut pas croire qu’ils sont tous cool, se seraient trop beau).
Enfin bref, moi j’m’appelle Fiona, j’ai vingt-trois ans et ma vie.. bah c’est la vie en faite.
bon j’te laisse j’vais pisser.