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Danalynne ✱ Un diner qui tourne mal

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Un diner qui tourne mal
— with Danalynne

Dante Basini n'avait rien de bien prévu dans les jours à venir, sa colocataire chérie, Kyla est en ce moment absente, partie à Paris pour prendre l'air et du recule, Dante passait des journées plutôt répétitive, le travail de mafieux mine de rien prend du temps et son temps de libre, il le passait dehors à sortir, mais ce soir, c'est différent, ce soir, ça le sera en tout cas, ce soir, il a des plans. Après des retrouvailles assez ... inédite dans un club de striptease avec son ex, l’indomptable, la lionne, l'impressionnante Annalynne Malcolm, ils avaient gardé contacte, pour le plus grand plaisir de Dante qui apprécie sa compagnie, après tout ce n'est pas parce qu'ils ont eu une amourette par le passé qu'ils ne peuvent plus être amis, Anna a compté pour lui, vraiment, alors la voir est toujours un plaisir pour lui. C'est donc tout naturellement qu'il lui avait proposé de se voir, l'invitant même au restaurant, quand elle accepta, Dante Basini su que cela annonçait une bonne soirée en perspective, après tout, ils pourraient discuter ensemble, rigoler, comme au bon vieux temps. Ils pourraient parler de leurs familles respectives assez ... invasive et ces mariages dont ni l'un ni l'autre n'a jamais eu envie. Anna et Dante se ressemblent en quelques sortes, ils ont une fatalité qui les attend finalement, celle d'un mariage non voulu celle d'une vie rempli de vide et sans amour, finalement il n'y aura que la jouissance du pouvoir qu'ils auront. Et ils s'en contenteront, car c'est ce qu'on attend d'eux, non ? m'bref, le soir de ce dîner au restaurant est venu, c'est ce soir. Basini a donc pris le temps d'enfiler une tenue convenable après une douche, histoire de ne pas puer en rentrant du sport. Optant pour un classique niveau tenue : chemise bleue ciel, jean noir, chaussures à la mode italienne, veste noir, l'incontournable classe Basini quoi, car soyons franc, le voir en jogging hors du terrain de sport ou en pleine course, c'est inhabituel, si jamais ça arrive, appeler immédiatement l'asile. Un coup de parfum, un coup de déo, une vérification dans le miroir : rasage ok, dent brosser, c'est tout bon, le voila qui descend les marches 4 à 4 pour rejoindre sa voiture, il est totalement dans les temps. 20 heure, c'est l'heure qu'ils se sont donnés pour se retrouver devant le restaurant le plus apprécier du port, un restaurant de fruits de mer, Dante n'en a entendu que du bien alors il espère que la jolie Annalynne sera en accord avec les critiques des autres. Il fait encore bien jour, et il fait bon, c'est une belle fin de mois de juin, c'est appréciable, avec un peu de chance, ils pourront manger en terrasse. Arrivant avec 10 minutes d'avances, étant donné que Annalynne doit le rejoindre sur place, il se gare à côté du restaurant et attend la jeune femme devant, patiemment, réellement heureux de cette perspective de soirée, elle devrait être agréable, alors il ne va pas cracher sur ce genre de soirée.


© SEAWOLF.
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Un diner qui tourne mal
— with Danalynne

J'ai eu mal au ventre ce matin en me levant, une douleur différente que celles que les nausées provoquent ou les vomissements. Ressentiment désagréable qu'en mon intérieur est en train de se passer quelque chose qui pourrait me faire peur. Evidemment si l'on m'avait parlé de cela il y a encore quelques jours, je m'en serai foutu, trop obnubilée par Omnicom, par l'argent, mon héritage qu'on souhaite tellement m'enlever. Au contraire, j'aurai même souhaité, que les douleurs soient quelque chose de dangereux, compliqué. A présent ce n'est plus le cas, maintenant, c'est comme si j'étais effrayée par tout et n'importe quoi, persuadée que je ne suis pas faite pour enfanter et que je vais finir par tout faire foirer, à force de l'avoir rejeté, ne pas mériter notre enfant, c'est con, je le sais, mais c'est une impression dont je ne peux me défaire.
Je suis en jour de repos et n'ai donc pas l'obligation de me pointer au Nirvana. Le seul problème dans mon équation, c'est que Clay, lui travaille, et que je suis condamnée à rester vautrée dans le canapé. Je me promets tout de même de ne pas passer ma journée à manger. Hors de question que je tombe réellement dans ce genre de démon. Alors lorsque Dante m'a proposé de sortir ce soir pour aller manger dehors, j'avoue que je n'ai pas réellement hésité, même si avant de lui répondre j'avais tout de même envoyé un message à Clay, non pas parce que j'attends son aval pour faire quoi que ce soit, mais pour m'assurer qu'il n'avait pas des plans ou quoi que ce soit. « D’astreinte. » qu'il m'a répondu, et ça a eu le don d'agacer mes humeurs bien assez tiraillées. Ce n'est qu'après lui avoir précisé avec qui et où j'allais manger ce soir, que j'ai enfin répondu par la positive à mon ami. Et prévenu mon chauffeur, aussi, me rendant à l'évidence que je ne pourrai pas conduire de peur de faire revenir de plus belle la douleur.
Les heures ont été longues à passer, ponctuées par quelques messages destinés à mon amant, juste pour l'emmerder, le titiller aussi, c'est vrai, mais finalement j'ai su survivre jusqu'au moment de me préparer. Je n'y croyais plus, faut le préciser. C'est l'angoisse de couver. Alors je me lève tout en foutant la télécommande sur le côté, délaissant le documentaire que je me suis perdue a regarder. C'est sa faute, ça, putain. Avant lui, j'avais jamais posé les yeux sur un écran assez longtemps pour m'intéresser à quoi que ce soit, des choses que je trouvais désuètes en plus de cela. Mais, non, un an après notre rencontre, je suis bloquée devant la vie des cétacés. Je vais me buter. Le pire étant … que je suis encore dans son appartement. Alors nerveuse j'éteins l'écran plutôt que de le laisser allumer pour les murs que je m'apprête à quitter, parce que même si je laisse certaines de mes affaires ça et là traîner, c'est chez moi que je dois aller me préparer. Ferme son appartement et traverse le couloir.
Fin prête, mon chauffeur me conduit jusqu'à l'adresse indiquée, de la fenêtre de la voiture, je l'aperçois. Et descends à son niveau – ou presque – tandis que la voiture s'en va. Je porte mes louboutins, même dans mon état, ça me coûte déjà trop de me dire que je ne vais plus pouvoir dans quelques semaines. Robe rosée, je m'approche de l'italien, et la salue à ma façon, d'une manière qu'il connaît bien, naturelle et sans fausse banalité dont j'ai horreur. « Tu m'as tirée d'une longue journée d’ennui. »


© SEAWOLF.
(Invité)