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Je te drague, tu te braque. ft Lysandre and Denise

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Je te drague, tu te braque
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Fait-divers, sociologie, médecine, technologie. Ouais, au final, les bibliothèques n'étaient pas aussi bien rangées qu'on voulait constamment le faire croire. Et les prunelles caramels se baladaient de pancarte en pancarte, à la recherche du nom architecture qu'il avait besoin. Il était actuellement en pleine interrogation sur ce qu'il allait faire de sa vie. Voilà quatre années qu'il s'était présenté dans cette ville et surtout à l'Université d'Harvard, naturellement, ne trouvant rien de trop intéressant, il avait choisit l'économie. Aujourd'hui, il était plus intéressé par autre chose, alors quoi de mieux que de se renseigner sur le sujet ? Rien. C'est donc dans cette idée qu'il s'était présenté dans cette immense bibliothèque, avec son bonnet sur la tête, habillé chaudement, face à la fraîcheur qu'il y avait à l'extérieur et qui donnait plus envie de claquer des dents et de trembler. Il grimaça rien qu'en ayant l'idée d'y retourner dès qu'il aurait terminé. Non, vraiment pas tentant. C'est en tirant avec nonchalance sur son sac à dos qu'il avançait entre toutes les rangées, cherchant toujours celle qui l'intéressait réellement et dès que se fût le cas, il balada son index sur les dos des livres, ses sourcils froncés sous la concentration, attendant de tomber sur un titre qui lui se démarquerait des autres et finalement, un fin sourire pris naissance sur son visage tandis qu'il en attrapait un.  Coup d'oeil sur la quatrième couverture pour voir le résumé puis la première de couverture pour la présentation, il tenta sa chance tout en marchant en direction du centre de la pièce, là où se trouvait les tables. Ses affaires déposées avec fracas sur la surface plate en bois, il tourna la tête vers toi, jeune femme aux longs cheveux bruns et à la peau très bronzée, sans aucun doute des origines afro-américaine. Il ne posa même pas la question s'il avait le droit, non il était Lysandre H. D'York, il avait droit et même le devoir de faire tout ce qu'il désirait. Livre ouvert, poing serré contre sa joue, il tournait les pages, comme s'il s'attendait à tomber sur des dessins et non sur des écrits. Il allait encore attendre avant de demander un changement de filière finalement. Il tourna ensuite la tête doucement, observant donc un peu plus attentivement la jeune femme à ses côtés, la détaillant en évitant d'être trop insistant et il pris la parole. « Devrais-je me dire que la phrase, les apparences sont trompeuses est vrai ? » Dit-il en faisant référence au livre ouvert qui parlait visiblement d'astronomie s'il devait se référencer aux images et surtout aux planètes représentées.

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Il n'y avait pas foule dans la bibliothèque du centre-ville. Non pas que cela réjouissait Denise, mais le silence, lorsqu'il était réellement présent, était toujours apaisant à entendre. Elle se s'était souvenue d'un cours d'astronomie complexe de la semaine précédente, dont les problèmes posés lui étaient restés à l'esprit même lorsqu'elle croquait dans son sandwich à midi, tant ils lui avaient paru tordus. Elle n'avait pas vraiment pu se replonger dedans jusque là, mais l'après-midi s'annonçait plus calme que d'habitude, et elle avait donc décidé de travailler un peu. Elle choisit de s'installer à une table loin de l'entrée, histoire de ne pas être trop dérangée, et sortit de son classique sac à dos brun son manuel d'astronomie, qu'elle ouvrit à la page trente quatre. "Action mutuelle des corps".

Les minutes passèrent, Denise était absorbée, comme toujours lorsqu'il en venait à des histoires de planètes. Les calculs à l'apparence sommaires prenaient avec elle une toute autre dimension, car dans sa tête, ils se concrétisaient sous formes d'images : elle n'avait aucun mal à se représenter les astres en mouvements. De temps en temps, moins souvent quand même que si elle avait été sur le campus, un visage qui lui était connue passait, elle lui souriait et se replongeait dans sa lecture avec la facilité du poisson pêché que l'on remet à l'eau. Plusieurs autres étudiants semblaient préférer la bibliothèque de la ville à celle du campus, généralement moins agitée.

"Devrais-je me dire que la phrase, les apparences sont trompeuses est vrai ?"
C'est l'homme qui venait de prendre place à ses côtés qui lui parlait. Elle détourna les yeux de son manuel, puis voyant que ceux de son interlocuteur l'interrogeaient du regard, inclina la tête. C'était un étudiant, elle devait l'avoir croisé quelques fois. On se figurait souvent Denise dans le domaine psychologique, ou dans des matières assez littéraires, avant de prendre connaissance des sujets qu'elle étudiaient vraiment. Beaucoup voyaient en elle un esprit littéraire prédominant, et pourtant, les sciences étaient sont domaine de prédilection. Elle adressa un sourire au jeune homme et lui répondit :
"Je pense que oui. Pour ma part, je la considère comme une affirmation qui se vérifie souvent, après chacun sa perception de la chose".

Elle posa sa main en guise de marque-page sur son ouvrage, à l'écoute de ce que le nouveau venu avait à dire.
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Il ne fallait pas se mentir, en voyant une telle femme comme toi, on pensait en premier lieu que tu étais perdue dans cette grande et ennuyeuse ville aux yeux du prince. Tu semblais tellement... pas soignée, c'était pour les filles coincées et studieuses. Enfin, tu étais sexy et il fallait pas se mentir, Lysandre aimait beaucoup ce qu'il avait juste sous les yeux, non il n'allait pas prendre l'excuse qu'il était juste un homme, il était lui, tout simplement et finalement, le livre n'était pas assez intéressant, pas en étant en ta présence. Et en plus, tu parlais bien, sans gros-mot, sans être trop familier. Comme quoi, au final, il n'était pas tombé sur le genre de femme qu'il croissait à l'une des soirées auxquelles il participait comme la plupart des jeunes de son âge. « Je viens de la vérifier grâce à toi. » Autant le dire clairement. Ton apparence n'avait rien à voir avec son attitude, cependant, malgré lui, il voulait constater jusqu'au bout qu'il était dans l'erreur. « T'es le genre de fille que je vois très souvent en boîte de nuit avec le maquillage qui coule à force de se déhancher sur la piste de danse. » Autant dire la vérité non ? Il était vrai que dire de telle chose, comme la mettant dans une case, la case des filles qu'on pouvait ramener dans son lit après deux ou trois verres offerts. « Ne le prend pas mal, au moins j'avoue que tu es belle. » Il étira un coin de ses lèvres en un sourire qui se voulait séducteur, qu'il soit question de son attention entièrement posée sur elle, ou encore de son regard qui semblait briller de mille feux. Lysandre était en plein face de séduction, bien décidé à arriver à ses fins, même s'il ne lui arrivait pas souvent de rencontrer des filles qui pouvaient lui plaire dans un tel endroit. Comme quoi, il y avait de tout pour faire un monde. « Tu étudies à Harvard ? »

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"Je viens de la vérifier grâce à toi". Il la dévisageait maintenant de façon appuyée. De part son expression et son look, Denise se dit qu'il devait faire parti de ce genre de mecs habitués à voir les filles tomber à leurs pieds. Le genre de mecs dont elle se laissait gentiment tourner autour quelques temps, avant qu'ils se lassent et trouvent d'autres filles plus enclines à leur tomber dans les bras. Le genre de mecs sûr d'eux, qui draguent sans lésiner, et qui au fond, ne font rien de mal, où ne pensent pas à en faire. Mais comme ils venaient de le préciser ensemble, les apparences étaient parfois trompeuses, et la jeune femme aimait à penser que même s'il s'avérait plus tard qu'elle ne s'était pas trompée, chaque être humain était différent et il y aurait forcément des choses qu'elle n'aurait pas pu deviner.

"T'es le genre de fille que je vois très souvent en boîte de nuit avec le maquillage qui coule à force de se déhancher sur la piste de danse". Il avait lâché ça sans la quitter des yeux. Elle se redressa sur sa chaise, détourna le regard et sourit de l'audace dont le jeune homme semblait s'amuser à faire preuve. "Ne le prend pas mal, au moins j'avoue que tu es belle". Denise se dit que sa première impression se confirmait. Il fallait être sacrément sûr de soi pour s'avancer sur le terrain avec autant d'aplomb, et l'avoir fait au moins des dizaines de fois pour oser des propos aussi directs. Elle effectua un lent et silencieux hochement de tête, un sourire amusé aux lèvres et une expression du visage qui laissait transparaître un léger dépassement. Comme quoi certains comportements pouvaient encore l'étonner. Puis elle lui répondit, en le regardant dans les yeux, conservant un ton neutre et un léger sourire: "Répondons à la franchise par la franchise : tu es le genre de mecs que je vois très souvent sur le campus, celui qui depuis longtemps ne fait plus ni le calcul des filles qu'il a mises dans son lit, ni celui expliqué au tableau par le prof".

"Tu étudies à Harvard ?", lui demanda-t-il. Elle se présenta alors, ce qui lui venait systématiquement : "Denise, future quincy, fin de quatrième année en astrophysique et astronomie. Je t'ai vu regarder mon bouquin. Et toi ?", conclut-elle en inclinant la tête. Étrangement, il ne la dérangeait pas tant que ça dans ses révisions, et elle se dit que si ce gars avait envie de parler, elle pouvait essayer de lui offrir bonne compagnie.
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Tu restais silencieuse. Preuve de ta timidité ? Possible. Il était rare que Lysandre s'intéresse aux filles très calmes, qui restait prostré sur elle-même ou encore plongé dans un quelconque livre, même s'il lui arrivait parfois de craquer sur l'une d'elle, c'était surtout un très bon challenge. Il avait 22 ans, il voulait profiter de la vie et encore plus des plaisirs que Dieu lui autorisait à avoir en étant sur cette planète. Et puis, il ne pensait pas s'avancer en prétendant qu'elle passerait un très bon moment en sa compagnie. Petit clin d'œil à son côté très sûr de lui. Et finalement, tu ouvris la bouche et aucune expression ne vint troubler son visage. Garder le contrôle, c'était toujours ce qu'il se disait, ne jamais montrer que l'on était surpris, qu'on était dépassé par un quelconque événement, se montrer fort. « Genre de mec que tu vois très souvent sur le campus... » Il fit une moue, comme pour prétendre qu'il était blessé par ce qu'il entendait, même si ce n'était pas le cas, ce genre de parole avait tendance à lui donner envie de prouver le contraire ou encore que oui, peut-être était-il comme les autres, mais lui y avait réussie même en étant ce qu'il était.  « En faîte, si je sais à peu près à combien s'élève mon palmarès.. Enfin, celui de cette année en tout cas. » Dit-il dans un nouveau petit sourire, tout en sachant que ce n'était pas du tout le cas. Est-ce qu'il avait besoin de savoir combien de filles il se faisait sérieusement ? Tant qu'elles se souvenaient de ses performances au lit, lui ça lui importait peu. « Penses-tu que si j'étais dans l'incapacité d'expliquer quoi que ce soit au tableau, je serais à Harvard ? » Il haussa un de ses sourcils tout en la regardant de cet air, comme pour lui prouver qu'elle se trompait lourdement. Même s'il n'aimait pas accorder d'importance à ses études, quand il le fallait, il faisait l'effort et puis comment pourrait-il faire autrement avec les professeurs qui venaient le voir dans sa suite pour le faire travailler encore et encore. Merci papa pour l'attention. « Lysandre, quatrième année d'économie et je te laisse deviner dans quelle maison. » 

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Le jeune homme feint d'être touché par ses propos, pour finalement lui répondre fièrement qu'il savait encore compter. Le mot palmarès qu'il venait d'employer fit sourire Denise, et lui suffit pour entrevoir l’ego bien dimensionné que pouvait posséder son voisin de table, ou en tout cas, l'image qu'il pouvait s'amuser à dégager.

"Penses-tu que si j'étais dans l'incapacité d'expliquer quoi que ce soit au tableau, je serais à Harvard ?", lui demanda-t-il, la mine perplexe. Le lion aime être flatté, cela Denise le savait bien. "Oh non, tu dois avoir tes capacités, je n'en doute pas", lui glissa-t-elle, toujours souriante, sans pour autant paraître faux-cul, ce qu'elle n'était pas le moins du monde.

Il se présenta, comme elle venait juste de le faire. Lysandre... Elle n'avait pas beaucoup entendu ce prénom, pour ainsi dire jamais : pour un mather, il devait se faire discret... Mais à bien y réfléchir, les Mather n'était pas ceux que Denise connaissait le plus, alors celui-ci faisait peut-être autant de bruit que les autres, elle n'en avait juste pas eu vent. Ils étaient donc de la même année, mais à mille lieux d'étudier les mêmes choses : l'économie et Denise n'avaient aucune affinité. Les yeux de la jeune femme dérivèrent sur l'épais livre que Lysandre avait ouvert devant lui avant de lui adresser la parole.

"Et l’architecture t'intéresse aussi ?" s'enquit-elle d'un ton un peu plus détaché, en appuyant son regard sur l'ouvrage.


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Il ne répondit aucunement à tes mots, s'enfonçant simplement un peu plus dans son siège tout en croissant les bras sur sa poitrine, se contentant de t'observer suite à sa phrase, comme pour remettre certains détails à leur place ou les rendre un peu plus voyant, qu'il n'ait pas besoin de les répéter comme pour démontrer qu'il n'était pas juste un mec parmi tant d'autre sur le campus. Son ego en prenait un coup tout de même. Être pris pour un type dans cet endroit, dans cette ville qu'il considérait bien minable par rapport à celles où il passait ses vacances, par rapport à celle de sa naissance. C'était un gros coup contre sa fierté, une fierté qui avait visiblement toujours plus grandit les années passant. Face à la question, il se sentit un peu mal à l'aise, ayant encore un peu de mal à se dire que changer de filière, changer de direction pour sa future carrière allait réellement se faire. Il allait presque terminer sa quatrième année, la graduate comme on avait pour habitude de dire, cela voulait dire qu'il pouvait se permettre de changer, de penser à développer un peu ses connaissances et puis, il avait toujours eu une petite âme d'artiste, même si faire des caricatures n'étaient pas ce que certains appelaient de l'art qu'importe. Il aimait bien le dessin et l'architecture s'en approchait pas mal n'est-ce pas ? Encore en plein dans ces questions sans réponse, il se racla la gorge tout en fermant le livre, comme s'il cherchait à le cacher, tel un honteux secret qu'ils se devaient de protéger. « Ouais... un peu. » Plus qu'un peu, mais comme qui dirait le jeune homme, garder du mystère, c'était toujours mieux que de se dévoiler totalement. 

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ft. Lysandre
       

       
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Avait t-elle dit quelque chose de mal ? Le jeune homme se rembrunit quelque peu, croisa les bras. À vrai dire, il avait l'air vexé, et Denise ne su d'abord pas dire s'il s'agissait encore d'une façade de sa part, ou si le sentiment était plus profond. Ils n'avaient pourtant abordés aucun sujet fâcheux... Quoique, les études pouvaient l'être, pour certains. Considérant la gêne qui semblait apparaître sur le visage de Lysandre, manifestement happé dans une réflexion, Denise comprit qu'il venait de quitter son rôle. Elle avait appris au fil de ses rencontres que derrière les gros egos se cachait souvent une part de doute, d'incertitude qui allait parfois jusqu'à les dévorer quand le reste du monde avait le dos tourné. Elle lisait ce doute sur les traits du jeune homme, et même sans le connaître, il lui semblait presque évident que ce qu'il laissait paraître de lui-même n'était pas toujours conforme à ce qu'il était vraiment. Il suffisait de s'accrocher aux détails.

       Denise détourna le regard par pudeur, ne voulant pas paraître surprendre un petit écart de la part de l'étudiant, qu'elle semblait avoir malgré elle occasionné. Elle tourna quelques pages de son livre, feignant de chercher elle-ne-savait-quoi, un mot, par ci par là... Elle retourna finalement à la page où elle s'était arrêtée, et recommença sa lecture. Du coin de l’œil, elle vit le garçon sortir de ses pensées et porta à nouveau son regard sur lui lorsqu'il répondit finalement, un léger malaise dans le creux de la gorge : « Ouais... un peu. »

LLa jeune femme hocha la tête, ses lèvres légèrement retroussées formant un sourire discret. Elle décida de ne pas insister sur le sujet, bien que le peu d'enthousiasme qu'il semblait consacrer à un livre qu'il venait trouver à la bibliothèque au lieu de simplement regarder sur internet l'intriguait. Le jeune homme semblait avoir perdu de son bavardage, alors Denise sortit un calepin et un stylo, le stylo plume hérité de la collection de ses grands-parents, pour s'atteler à la reproduction des calculs annotés dans son manuel.
       
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Il passa sa langue sur ses lèvres avant de sortir son portable de sa bouche. Ayant senti le léger tremblement, indiquant donc qu'il venait de recevoir un message. Il entreprit donc de lire les quelques lettres qui formaient des mots, la plupart pas vraiment écrit entièrement, mais qu'importe, c'était le langage SMS comme tous avaient l'habitude de le nommer. Un petit sourire vint se peindre sur son visage, d'un coup un peu plus joyeux par ce qui se préparait. Une bonne soirée visiblement. Il rangea donc son téléphone portable et se leva, ferma sans attendre le livre. Sans aucune surprise, il tourna les talons pour emprunter le livre, ayant l'idée de pouvoir l'étudier pendant un bon moment et donc avoir la possibilité de changer sa filière l'année prochaine. Comme quoi, il fallait juste qu'il réfléchisse et qu'il se concentre un peu plus sur ce qu'il voulait. Même s'il était probable qu'il ne travaille pas du tout durant toute sa vie, pourquoi un prince le ferait-il ? Même s'il n'était pas considéré comme tel aux yeux du monde entier, c'était d'ailleurs mieux. Il se voyait très mal se présenter à des conférences et tout ce bordel. Il était beaucoup trop... gars des cités pour cela. Cinq ans qui finalement avait empiété sur tout le reste, même s'il aimait bien vivre dans le luxe et donc être traité comme une personne importante. Enfin, il ne devait pas penser à tout cela, pas actuellement alors qu'il tendait le livre pour le laisser scanner, tout en présentant sa carte de bibliothèque qu'il avait depuis 4 ans, donc depuis son arrivée dans cette ville. Patienter, attendre et il rangea le tout dans son sac tout en se dirigeant vers la sortie, bien décidé à quitter les lieux et rejoindre le lieu de la soirée qui se préparait. Pourtant, il se tourna juste légèrement, sa tête tournée vers la jeune femme qui était restée à sa place. Pourquoi pas. Il revint vers elle, posa sa paume sur la surface plate de la table. « Je vais te prouver que je ne suis pas comme les autres garçons du campus. » T'observant d'un air malicieux, qu'il soit question de son sourire ou même de la lueur qui brillait dans ses prunelles. Allais-tu avoir le courage de le suivre ? Alors que tu ne le connaissais pas, alors que la nuit n'allait sans doute pas tarder à tomber ? Alors qu'il était bien connu que Lysandre H. D'York était un petit fou. 

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ft. Lysandre
       

       
Je te dragues, tu te braques

       
De nouveau absorbée par ses révisions, Denise entendit à peine la chaise de son voisin de table grincer contre le sol quand celui-ci s'en alla. Il faut dire que ses calculs étaient prenants et qu'elle avait appris au fil du temps à ne pas se laisser déconcentrer au cours d'un raisonnement, au risque de tourner en boucle. Une minute passa, une femme d'une quarantaine d'années prit la place libre et posa sur la table plusieurs livres d'une même série, intitulée "L'écriture au fil des âges". Denise remarqua alors les yeux de la femme posés sur le stylo qu'elle tenait entre ses doigts, et se décida finalement de le lui montrer de plus près. Après lui avoir fait essayer sur sa demande, elle regarda l'heure et se replongea dans son travail, en se promettant qu'il s'agissait de la dernière fois : elle devait bientôt rejoindre des amis au campus, et voulait finir le chapitre.

       C'était sans compter cette main qui se plaqua sur la table, juste devant la jointure de son manuel d'astronomie. Elle sursauta et se retourna brusquement, pour se retrouver face à Lysandre. Manifestement, l'étudiant ne voulait pas la laisser terminer... Tant pis. Elle inclina la tête et lui lança un regard interrogateur, tandis qu'il lui déclara, le regard pétillant : « Je vais te prouver que je ne suis pas comme les autres garçons du campus. » Aucune trace de doute sur son visage : il avait rebouché la faille qu'il lui avait laissé transparaître quelques minutes plus tôt, et on ne voyait de nouveau plus que le garçon séducteur et sûr de lui qui l'avait abordée. Lysandre avait vraiment l'air de s'amuser, comme dans un jeu. Mais Denise ne comprit pas exactement ses intentions. Pourquoi ressentait-il le besoin de lui prouver quoi que ce soit ? Que croyait-elle, exactement ? Pas grand chose. De ce qu'elle avait vu, le jeune homme semblait avoir le profil du fêtard dragueur plutôt imbu de lui même, mais pas seulement, personne ne se résumait à ça. Absolument personne. En réalité, le fait qu'il pense qu'elle le classait dans une quelconque case la laissait perplexe. Elle laissa quelques secondes passer, songeuse.

Puis Denise figea son regard neutre vers celui du garçon et lui répondit, toujours calme : « Désolé pour ce que j'ai dit tout à l'heure, je ne pensais pas que tu le prendrais comme ça (elle marqua une pause, détourna son regard dans le vide). C'est vrai qu'il est facile de te mettre dans une case, avec ton look et ton attitude... Mais chaque personne est unique, tu es sûrement différent des autres gars comme eux sont différents de toi, et différents entre eux. Si tu as besoin de prouver ta différence à quelqu'un... C'est peut-être à toi même. Moi, t'as pas besoin. » Sur ces mots, Denise referma son manuel et l’engouffra avec sa trousse dans son sac, qu'elle mit sur son dos. Elle finirait de bosser à l'appart'. Après avoir rangé sa chaise sous la table, elle se dirigea vers la sortie, refoulant sa perplexité devant le comportement de cet étudiant qu'elle venait juste de rencontrer. Il y avait plus qu'un simple mec en quête de conquête. Elle sentait qu'il y avait quelque chose de plus profond chez lui, et cela l'intriguait un peu plus qu'elle n'aurait pensé.
       
(c) crackle bones

       
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