Greece, here we come ! (romaël).

Greece, here we come !
Aujourd'hui est le jour J pour poser nos fesses en Grèce, Raphaël et moi avons décidé de partir respirer un peu à Mykonos, quelques jours auparavant. On en a réellement besoin et puis il fallait qu'on se retrouve entre gars et profiter. Ces derniers, ce n'est pas évident, je fais genre de gérer la leucémie mais il n'en est rien. Je ne fais que des conneries et je dois me reprendre en main. Une fois la sixième année d'astrophysique en poche, j'ai pris la décision de changer de confrérie et de quitter la Mather House pour poser baguages à la Winthrop House en septembre. Fini les joints, fini la drogues et l'alcool, c'est avec modération comme les clopes. J'ai l'intention de m'en sortir mais je dois le faire l'esprit clean. Et puis, Joachim m'y a un peu forcé avant qu'il ne quitte Harvard. Et en ce moment, j'éloigne souvent les gens de moi, un réflexe mais un très mauvais réflexe mais je ressens le besoin de m'isoler, pourtant, je sais pertinemment que ce n'est pas cela qui va m'aider. Je ne pouvais pas attendtre le Summer Camp pour prendre l'air et penser à autre chose et c'est avec une certaine évidence que je me suis tourné vers Raphaël pour m'accompagner et décompresser ensemble. On venait d'atterrir sur le sol grecque et la chaleur se faisait déjà sentir. Heureusement que je suis habillé d'un jeans bleu délavé et troué -vive la mode- et d'un simple t-shirt blanc en colle V. Je prends une grande bouffée d'air. Mykonos, nous voilà ! Je me tourne vers Raphaël et souris. T'es prêt à décompresser dans cette ville qui ne dort jamais ? Et oui, on a pas choisi Mykonos pour rien, cette ville est réputée pour ses fêtes mais surtout pour ses frasques sexuelles. Mais qu'un porte, on est là pour s'éclater l'espace de sept jours et oublier notre vie un peu merdique, de ce moment.