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Peter ∆ Can you teach me ?

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Can you teach me ?
Depuis plusieurs jours je m'interrogeais sur mes capacités à reprendre poursuivre ma scolarité en droit l'année prochaine. Je m'étais présenté aux examens, suivant mon instinct plus qu'en suivant les cours que j'avais tenté de me rentrer dans le crâne. Durant mon séjour forcé au Chili, j'avais été à de nombreuses reprises accompagné Paula, la Chilienne qui m'avait hébergé chez elle. Cette dernière était femme de ménage et avait un contrat en journée à l'hôpital, où elle m'avait rencontré et un contrat en début de soirée dans un établissement privé où était donné des cours de danse, de dessin et... De théâtre ! Souvent, j'avais regardé jouer les étudiants en rêvant secrètement de pouvoir faire pareil et c'était surement pour cela que j'avais conduit mes pas jusqu'au Sanders Theater. Les cours était terminé, l'accès au théâtre s'expliquait sans doute par la possibilité que certains prof y proposait des activités durant les vacances d'été... Il s'agissait d'Harvard après tout, de plus la fin des cours n'avaient pas encore sonné pour tous.
Quoiqu'il en soit, me voilà entrée, j'avançais même jusqu'à la scène attrapant au passage quelques pages liées entre elles qui étaient restées sur le sol faisant les cent pas devant l'estrade en lisant à voix basse d'abord le texte qui était écrit sur la feuille que j'avais en main. Progressivement, je me mis à la lire à voix haute jouant même avec l’intonation. Puis, me retournant je me trouva nez à nez avec... Avec qui d'ailleurs ? Je sursautais déposant le texte que j'avais ramassé plus tôt. Pardon... m'excusais-je alors en prenant le chemin de la sortie.

CODE BY RESSAPANDA.
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Can You Teach Me ?
Deep Breath, Little Beauty !

Etre ou ne pas être , telle était la question ! Peter était un homme narcissique, égocentrique, excentrique, mégalomane , charmeur, et provocateur. Il ne perdait pas le temps, il était un homme franc et maniaque à souhait. Il avait parfois un soucis sur la perfection. Oui, il avait déjà fait polémique à cause de ses frasques quelque peu indécentes, parfois. Combien de fois, s'était-il réveillé quelque part, loin de ses appartements, parfois nu, parfois sans t-shirt ou jean, parfois habillé. Il était un homme qui semblait enfantin, voir imprudent. Il était ce qu'on appelait, un jet setteur, une grosse tête. Un millionnaire narcissique. Il avait cette face et une autre beaucoup plus sombre qui le hantait la nuit . Il avait l'alcoolisme, boire de l'alcool, tout le temps et la solitude. Il était seul et c'était peut-être pour cela, qu'il faisait autant de connerie, qu'il buvait autant pour oublier ses malheurs, son enfance perdue dans les méandres des calculs, des reproches, de voix dures et de coups. La question Shakespearienne la hantait. Qui était-il vraiment ? Qui n'était-il pas ?  Il subissait les terribles coups du sort, du destin. Le théâtre semblait l'apaiser plus ou moins, lorsqu'il jouait un personnage. Peter semblait devenir cette autre personne, un nouveau lui avec un passé différent. Il était quelqu'un d'autre. Il n'était pas lui et ceci l'apaisait. Pour un moment, un seul moment, il arrêtait de se battre contre lui-même. Vêtu d'un costard, un uniforme qui montrait à quel point, il était important, classe sans trop l'être. D'une chemise bleue claire, et d'une cravate blanche. Il avait son pantalon, sa veste étaient noirs. Il lui avait coûté une fortune d'ailleurs.

A l'arrière du théâtre, il profitait du calme avec un bon petit verre d'alcool, un bon bourbon pour réchauffer son coeur et lui faire oublier ses malheurs et le fait qu'il était seul. Se trouver une femme et fonder une famille ? Hors de question ! Les yeux fermés, il profitait pleinement du calme apparent du théâtre. Il aimait regarder la scène vide, ou ne rien entendre dans cet endroit spacieux. Soudain, une voix douce et à la fois changeant vint résonner dans la salle, caché derrière les rideaux rouges. Il vint à ouvrir les yeux et tourner la tête pour regarder la personne qui avait troublé son repos. Une petite blonde toute droit sortie d'il-ne-sait-où. Observant la gestuelle de la personne, il put remarquer quelque défaut du au manque de d’identification au personnage et au manque d'expérience, de connaissance en la matière. Néanmoins, il décelait un intérêt et ce n'était pas mauvais sauf sa voix qui était grotesque. Il écoutait le dialogue. Tout doucement, Peter but cul sec son verre et se leva pour se mettre derrière elle. Le professeur entendit qu'elle termine, qu'elle se retourne afin de l'apercevoir complètement. Elle rougit et commençait à s'en aller. Peter eut un sourire et vint la prendre dans ses bras et la coller à lui. Ses yeux bruns vinrent fixer les siens. Il restait quelque minutes ainsi, silencieux, la jugeant du regard.

-Ton souffle ne doit pas venir de ta gorge mais de ton estomac, souffla-t-il au creux de ton oreille. Essaye à nouveau, ajouta-t-il sur le même ton.

Peter vint la tourner , tout en la gardant contre lui, posant une main sur son ventre. Son souffle dans le cou de la belle blonde.

- Répète après moi, respire par le ventre, prends ton souffle : Si nous, les ombres que nous sommes, Vous avons un peu outragé, Dites-vous pour tout arranger, Que vous venez de faire un somme, Avec des rêves partagés. Ce thème faible et qui s’allonge N’a d’autre rendement qu’un songe, murmura-t-il au creux de ton oreille.

Chaque mots, tons, intonations étaient contrôlés, sa voix vibrant au creux de son ventre, elle était rauque, suave, à la fois mélancolique. Parfaite pour le rôle. Peter semblait étrange mais à la fois, il savait ce qu'il faisait et voulait lui apprendre à cette femme, comment faire pour qu'elle s'améliore. Peter avait sa propre manière d'enseigner et celle-ci semblait payante avec les étudiants.

copyright acidbrain
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Can you teach me ?
 Les raisons pour lesquelles je réfléchissais à faire ma première année au théâtre n'étaient pas nées à la pré-adolescence. Ce n'était certes pas un de ses rêves d'enfant, le rêve d'une vie auquel j'aspirais accéder. Non... Je cherchais ma voie, une nouvelle voie. Celle pour laquelle j'aurais envie de me surpasser. Celle que je serai fière de franchir. Et pour l'instant, cette voie semblait être celle du théâtre. Personne d'autre que moi ne m'avait motivé dans ce choix. De toute façon, avais-je seulement besoin d'en parler à quelqu'un ? Mon frère n'était plus - paix à son âme - et ma mère ressemblait à ce qui se rapprochait le plus d'une croqueuse de diamant. Je comprenais mieux pourquoi je n'avais gardé contact ni avec l'un, ni avec l'autre. Même si pour mon frère les choses s'expliquaient d'elle même, le repas de famille auquel j'avais assisté m'avait avant que n'arrive le dessert fait bien comprendre quel genre de femme elle était devenue. Je ne l'avais pas connu très maternelle, mais les choses n'étaient pas allé en s'arrangeant avec le temps. Et j'avais décidé que j'étais assez grande - de toute façon - pour faire seule mes choix de carrière ! D'ailleurs, il me vaudrait mieux être certaine d'avoir le soutien de l'école et d'un de mes professeurs pour changer mes cours du droit à l'art dans sa forme la plus pure. Parce que je savais que ma génitrice ne laisserait jamais sa descendance - ou du moins ce qu'il en restait : à savoir moi - choisir le théâtre à défaut du droit. Mon frère avait quitté la Russie avec mon père pour cette raison. N'était-ce d'ailleurs pas à cause de cette sorcière qu'il s'était tué sur les routes ?! songeais-je en réalisant à quel point cette idée était affreuse?
Voilà l'ensemble des idées qui traversaient mon esprit alors que je lisais à haute voix le texte que j'avais ramassé sur le sol. Une récitation à tue-tête juste pour voir si je me plaisais dans le rôle d'une autre.

Seulement voilà, ce que je ne pensais être qu'une suite de mot dit avec une intonation plus ou moins différente, faisait aussi travailler son souffle, son abdomen, ses cordes vocales. Tout une vocalise, tout une technique que je ne connaissais pas finalement. Un prof, - ou du moins je supposais que s'en était un - vint jusqu'à moi. Ou plutôt vint se coller à moi, me donnant une suite de conseil qui ne prirent de sens que lorsque je compris qu'il parlait de mon interprétation improviser. Ma respiration s'était coupée entre temps bien sur, je rougissais de plus belle, bien entendu. Son regard dans le mien, son souffle sur ma peau, cette proximité inattendue , gênée n'aurait pas de superlatif assez conséquent pour quantifier mon embarras sur le moment. Son conseil était simple... Etait-ce d'ailleurs seulement un conseil ? Je déglutissais aussi crispé et tendue que les poil d'un hérisson.
Sentant probablement qu'aucun son ne sortirai de ma bouche tant j'étais intimidée qu'il me fit faire volte face et vint placer ses mains sur mon diaphragme. Tu veux trouver ta voix ! Essaie au moins. m'encourageais une petite voix dans ma tête. Le prof me demandait de répéter, sa voix s'élevait alors, rauque et profonde : sexy en d'autre terme.
Je me concentrais et inspirais avant de commencer, rentrant le ventre, le poumon plein d'air, ma voix portait d'avantage. Je répétais consciencieusement après lui, d'une voix pourtant tremblante, voilée par ma timidité qui donnait au texte une fragilité involontaire et au personnage un caractère presque attendrissant. ... N'a d'autre rendement qu'un songe. terminais-je contractant toujours mes abdo sous les doigts de l'homme.
Etait-il fière de ma prestation ? Mais surtout pourquoi était-ce si important pour moi de le savoir ? Je tournais légèrement la tête vers lui, pas trop non plus, je ne tenais à frôler sa peau. Alors pourquoi tu frissonnes ainsi ?! Comme si cette proximité, ce souffle dans mon cou et ses conseils avisés avaient quelque chose d'attractif.
Et mettons nous d'accord tout de suite, cela n'avait rien de normal n'est ce pas ? C'était comme par exemple de ressentir une forte attraction pour le frère de Poala, ce n'était pas normal ! Mon corps avait des réactions que je ne comprenais pas et qui ne coincidait décidément pas avec ma façon de penser.... Ou plutôt je ne comprenais plus mes réactions corporelles depuis mon réveil au Chili. A moins qu'au contraire, ce soit moi qui ne soit pas en accord avec ce que je ressentais. Tout comme il m'était difficile d'associer les personnes que je rencontrais au lieu où je les avais rencontré la première fois où au lien que j'entretenais avec eux.
L'idée me traversa enfin que je puisse tout simplement être intime avec l'homme qui se tenait derrière moi. Cela expliquait en tout cas un tas de choses... Comme par exemple ; pourquoi il se trouvait à présent si proche de moi. Comment ferais-je pour en avoir le coeur net si ce n'était en sortant de cette zone de confort dans laquelle je m'abritais continuellement depuis quelques mois.
Je me tournais alors pour lui faire face et demandais en plongeant à mon tour mes yeux bleus dans son regard sombre et ténébreux. Est ce que c'était mieux ? Je voulais ardemment connaitre sa réponse. Car de cette dernière s'en suivrait la prochaine et il y avait aussi encore et toujours cette petite voix qui me disait : Et pourquoi pas le théâtre ? Alors oui, sa réponse m'aiderait à me décider. En quelque sorte...
Je scrutais chacun de ses traits, tout en suppliant mon esprit de m'aider à me souvenir, je le fixais intensément... Tout autre personne en aurait sans doute été gêné, mais à qui la faute ? Ce n'était pas moi qui m'était collé à lui comme il l'avait si bien fait précédemment !


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