E. ROMAN FOWKES ► Chris Wood.

Il n’a jamais aimé les grandes villes. Il préférait surtout le charme des petites communautés où on se sentait à l’aise, cohabitant avec le calme du monde. Pourtant, Elodriel fut mis au monde dans une de ces villes qu’il désapprouve à présent: Melbourne. Ses parents étaient tous les deux tombés amoureux de cette ville dans leur jeunesse: jeune étudiante en médecine, sa mère aimait le stress, mais surtout la proximité culturelle mondiale qu’on retrouvait dans chacune de ses rues. Son père, lui, était émerveillé par la beauté de l’architecture. Sa mère, était issue d’une grande famille de Slovénie et comme toute bonne slovène, elle aimait les arts et les lettres. Toute l’aristocratie slovène lui reconnaissait ce don et ce charme: une beauté à l’intellect percutant. Bien que très strict sur les traditions familiales, la famille Romanov était aussi connue pour être une des familles les plus militantes pour le droit des pauvres dans la société, ainsi que le respect des animaux et aussi pour sa richesse. Des idéaux qui firent que la belle Alozya était elle aussi très marquée par cet idéal, et depuis petite déjà, elle s’est jurée de défendre ses idées. Durant ses études supérieurs, elle déménagea en Amérique et c’est sur le nouveau continent qu’elle rencontra son futur mari: Zacharya. Le père d'Elodriel avait tout de suite été charmé par l’innocence et le franc-parler d’Alozya. Lui aussi élevé dans une famille riche d'Australie, on lui avait donné une éducation très fermé sur la vision du monde, éducation contre laquelle il n’a jamais été pour. Quand il parla pour la première fois avec la belle slovène, se fut comme une bouffée d’air frais. Une liberté d’esprit, un rire de cristal: il était tombé amoureux d’elle dès le premier instant où il avait perçut sa voix. Leur histoire commença ainsi, un amour fusionnel dans la villa familiale de celui-ci, où il vivait d’amour, d’études et d'eau fraiche.

On connaissait déjà cette famille par l’alliance qu’elle représentait de deux grandes familles mais surtout par la joie de vivre qu’elle dégageait à chaque instant. Déjà petit, Elodriel ressentait cette amour familial intarissable autour de lui. Le visage de ses parents était chaque jour éclairé d’un sourire et il était bien rare les moments de crises, où des vases explosaient au sol. Car ses parents s’aimaient chaque jour un peu plus. Leur vie était chaque jour animés de bonne humeur: son père s’amusait souvent à faire voler les jouets du petit garçon à travers la maison pour qu’il puisse admirer le rire de l’enfant, un rire qui ressemblait comme par magie à celui de sa mère. Zacharya Fawkes était surement le plus heureux des hommes à cet instant précis. Malgré son travail difficile de pilote-instructeur pour l'aéronaval, il était heureux de voir sa magnifique femme au soir, leur enfants dans les bras, l’accueillant souvent encore vêtu de sa blouse de médecin. L’argent n’était pas un problème, il n’avait à se soucier de rien, excepté le fait de rendre sa famille heureuse. Et, même aujourd’hui, Elodriel peut en témoigner: Zacharya était un excellent mari et un merveilleux père. Chaque soir, il s’asseyait à côté de son adorable fils, qui lui ressemblait chaque jour un peu plus et lui racontait une histoire devant ses yeux brillants. Étrangement, il adorait que son père lui raconte l’histoire de ces hommes, ces courageux hommes qui avaient bravés tant d’épreuves pour sauver leurs patries. Et à chaque fois, le petit Elodriel demandait la même chose: « Dis Papa, est-ce qu’un jour, je vais pouvoir les rencontrer ? » et comme à chaque fois son père lui répondait qu'il n’aurait cette chance que si il travaille bien à l’école. Comment lui dire que tous ses héros sont à présent morts, pour rééquilibrer la balance de la vie ? La relation entre Elodriel et ses frères et soeurs fut toujours dès plus douce. Ils ont prit l’habitude de se protéger mutuellement de tout. Et pour eux, Elodriel représente à leurs yeux un protecteur imbattable. Ils sont la prunelle des yeux de l'autre.

Sa lettre pour Harvard arriva. Il se souvient encore des cris de joie de sa famille, et de ses mains tremblantes, serrant l’enveloppe contre lui. Elodriel avait attendu ce moment avec impatience. Contre toute attente, l'université se passe merveilleusement bien. Surtout grâce à une jeune femme, celle qui deviendrait sa meilleure amie, sa plus grande confidente ... celle qu'il considérerait comme une soeur. Une amitié fut aussi solide qu’un roc. Inséparables, il est rare d’en voir l’un sans l’autre. Pendant les cours, ils ne peuvent s’empêcher de rire ensemble. Les disputes ne durent jamais longtemps entre eux deux, bien trop proche pour s’ignorer plus de deux heures. Malgré son envie incessant de faire des conneries, Elodriel se révèle être un étudiant extrêmement talentueux et surtout très travailleur. Il n’oublie son objectif principale, et est poussé par une vraie volonté de feu. Ses camarades l’apprécient beaucoup pour son caractère direct, et son intelligence mais d'autres le détestent pour son image de garçon chasseur et sans scrupules ainsi que son coté manipulateur. Pourtant, il pourrait représenté à merveille la couleur des Quincy, ses actes envers l'humanité collerait parfaitement mais son image reprend très souvent le dessus. Mais qu’importe, sa réputation n'est plus à faire et vit au jour le jour.