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all the good things come to an end ✗ Zoiel

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I love you, don't leave me
FEAT. ZOIEL
Les yeux encore mi-clos, Zoya se redressa doucement tout en se tenant le front tant sa tête semblait au bord de l'implosion. Elle observa autour d'elle les cadavres de bouteilles qui s'entassaient depuis plus d'une semaine et exprima sa douleur par un grognement. Elle se leva du canapé où elle avait trouvait refuge, incapable de dormir dans le lit qu'habituellement elle partageait avec lui. Il était partit. Chaque matin, au réveil, voilà la phrase qu'elle se répétait pour s'en convaincre sans vraiment y croire pour autant. Cela faisait maintenant plusieurs semaines qu'il était partit sans donner signe de vie, et chaque jour depuis son départ, Zoya noyait son inquiétude dans l'alcool. Son malheur et sa tristesse l'empêchaient de voir qu'elle était en train de se laisser rattraper par ses vieux démons. A vrai dire, elle s'en foutait pas mal. Tout ce qui comptait à cet instant, la seule chose qui la hantait, c'était Gabriel.
Ce matin en se levant, elle se dit qu'elle en avait assez de l'attendre, assez de se laisser piétiner le coeur pour le laisser respirer. Elle devait arrêter de lui chercher des excuses pour lui faire du mal, c'était pas une manière d'aimer quelqu'un que de la traiter de cette manière. Elle prit un cachet d'aspirine, les clés de sa voiture et décida de tenter le tout pour le tout en se rendant à l'endroit favori de Gabriel : le port.
Quelques minutes plus tard, elle se gara non loin des bateaux et prit la direction de celui de Gabriel. Sa tête lui faisait toujours terriblement mal et chaque pas était un supplice mais elle avait besoin de le voir, besoin de savoir si oui ou non il tenait encore à elle où si s'éloigner d'elle était sa manière de rompre. Elle monta sur le pont du bateau de Gabriel et en poussa doucement la porte en soufflant : " Gab? "

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FEAT. ZOIEL
La mer était calme, les vagues frappaient avec douceur la coque immergée du bateau dans une mélodie apaisante. L'air marin m'offrait  le repos de la liberté.  Sur ce bateau, les attaches conventionnelles des hommes semblaient céder sous le poids du vent. Les horizons se dégageait, les problèmes disparaissaient laissant ma conscience prendre les décisions à prendre. Tout semblait plus claires ici. La vision de cet horizon bleuté m'ouvrait de nouvelles options. Les beaux jours étaient là. Le soleil s'était trouvé une place dans le ciel tandis que je m'évertuais à faire les réparations adéquates pour partir. Oui, ce besoin m'était devenu vitale, instinctif. Partir, prendre le large et oublier tous les tourments passés. Je n'étais pas fait pour le monde des affaires, je n'étais pas l'un de ces requins de la finance prêt à tout pour y arriver, quitte à mettre leur famille en danger. Je n'arrivais pas à dépasser le traumatisme et peu à peu, l'idée qu'elles seraient mieux sans moi était une évidence.  Joey, Zoya et Teddy serait en sécurité si j'étais loin. D'un mouvement brusque, j'envoyais valser le drap, me levant avec le soleil pour terminer les finissions. Le départ était proche, mais je n'étais pas prêt à dire au revoir. Jamais je n'avais été doué pour ça. Peut-être que le plus simple serait de partir, de les laisser me détester au point que mon absence ne devienne pas pesant. Les heures passaient, les rayons du soleil s'étalaient contre mon épiderme déjà coloré par sa force jusqu'à ce qu'un voix ne se fasse entendre. D'instinct, je fronçais les sourcils. Cette voix j'aurais pu la reconnaitre en pleine tempête. Zoya. Passant une main nerveuse contre mon front, j'essuyais la sueur qui s'y était accumulé. Je savais. Je savais que ce que je faisais n'était pas bien, mais c'était plus simple. Déteste-moi autant que tu m'aimes Zoya. C'est plus simple. Tu seras heureuse sans moi, je te le promet   Frénétiquement, je passais mon pouce sous mon nez avant d'apparaître, avant de poser mes yeux sur ses délicieuses courbes qui m'avaient fait voyager plus d'une fois. Cette femme était incroyable et elle ne s'en rendait pas compte. Elle m'avait offert son coeur et je l'allais le piétiner. Je suis là  criais-je en apparaissant derrière la toile de la voile. Je m'avançais dans sa direction, prenant la bouteille d'eau au passage pour me désaltérer avant de me dresser devant ses yeux.  Qu'est-ce que tu fais là ? lui demandais-je en redressant mon regard dans le sien. Pourquoi tu t'accroches ?

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