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EDEN & NOLAN
ne partons pas fâchés, ça n'en vaut pas la peine, tu sais.
La veille du départ pour le Summer Camp, dans leur appartement. Fatigué, j'avais enlevé mon tablier et étais sorti du Starbuck Coffee. Ma dernière pause venait à l'instant de se terminer et j'étais heureux de pouvoir dire que j'étais enfin en vacances. D'ailleurs, demain, je n'arpenterai plus ces rues. Car demain, je m'envolais pour le Summer Camp. Le premier auquel je participais. J'étais donc un peu impatient d'être là-bas, de participer à ce que beaucoup appelait l'événement de l'année. Seule ombre au tableau: elle ne serait pas là. Eden. Quand je repensais à notre rencontre, à notre début d'histoire, je me disais que j'avais quand même eu de la chance de la rencontrer. Notre rencontre était synonyme de hasard. Elle revenait ici, sans le sou, à la recherche d'un endroit où se poser, d'un loyer à partager pour plus de facilité. Mon précédent colocataire m'avait fait faux bond. Parti pour faire sa vie. Je me retrouvais donc seul, pas habitué au silence pesant qui régnait dans l'appartement devenu trop grand. Une rencontre & un emménagement plus tard, un jeu de séduction, quelques disputes et tout autant de réconciliation, Eden s'était naturellement imposée dans ma vie. Comme une évidence. A présent, je ne me voyais plus me passer d'elle. Dire que cela ne faisait pourtant qu'un mois que je la connaissais. 'Tu t'attaches trop vite, fais attention No. Cette fille, tu la connais à peine' J'avais souri en entendant les mises en garde de mon meilleur ami. De Londres, il regardait la situation avec recul. Mais il ne la connaissait pas. Pas plus que moi en tout cas. J'avais donc décidé de vivre, simplement. Sans me poser de questions. J'avais prévu une soirée pizza pour ce soir. Une soirée pour elle & moi. Notre dernière soirée avant mon départ. Rien ne semblait pouvoir gâcher ma bonne humeur. Pas même cet automobiliste qui grilla sa priorité, me forçant à l'éviter de justesse.
Quelques minutes plus tard, je rentrai enfin chez moi. Mon sourire s'effaça quand j'aperçu le désordre dans le salon. Non mais c'était pas possible! Je ne connaissais pas plus bordélique qu'Eden. J'attrapais alors les vêtements, me demandant au passage si ces petits sous-vêtements sexy étaient posés là pour me provoquer ou si c'était juste du hasard qu'Eden les avait laissés là. Peu importe. Je déposais le tout sur le balcon, bien décidé à ce que la demoiselle cherche son linge. Cela lui apprendrait à ranger correctement. Gamin? Oui, certainement. Une fois cette tâche terminée, j'entrais dans ma chambre, commençant à préparer mes valises. Eden n'allait certainement pas tarder à rentrer.
love.disaster
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