Danteila - une charmante rencontre

Kyla est partie en voyage à Paris avec Batou, cela voulait donc dire qu'il n'avait ni Batou ni Kyla pour lui tenir compagnie dans les jours à venir, autant dire c'est un peu la mort. En plus, bien évidemment, il fallait que ses cousins italiens débarquent dans la belle ville de Boston pour une réunion mafieuse pour que les choses dérappent, ils sont là, à boire de l'alcool, à draguer et a trainer notre pauvre italien partout en ville, dans le club de strip tease le nirvana, en boite de nuit, et les gueules de bois du lendemain matin sont mémorables. En plus de ça, ils squattent l'appartement quartier d'Italie de Dante et ça fait des jours qu'il n'a pas mangé un truc italien car, pour tenter de les croiser le moins possible, il ne se rend que très peu dans le quartier le plus beau et le plus classe de la ville, celui du pays de la botte. Et là, son ventre cris famine et tuerait pour des pasta à l'italienne ... Il a tenté de tenir mais comme un accro en manque de dose, Dante Basini a besoin de son plat italien au moins tous les 2 jours et cela fait bien 5 jours qu'il n'en a pas mangé et s'est contenté de petit poids en conserve et ... du jambon blanc ... C'est Kyla qui serait hillare à le voir bouffer ça, elle qui sait trop bien à quel point son coloc aime les plats italiens ... Arf, si elle avait été là, elle aurait pu elle, aller au quartier acheter les trucs et il aurait pu cuisiner. Un nouvel appel d'un de ses 4 cousins, où Dante dit encore une fois qu'il est occupé et c'est avec le ventre qui crit "Italiiiiiiie, on veut de l'italieeeeen !" qu'il finit par se résigner, peut être qu'il peut se trouver une table au mamma maria, normalement, ses cousins doivent aller au port pour manger des fruits de mer à midi c'est sa seule chance. Direction le quartier alors, au volant de sa Jaguar de luxe, petit créneau pour se garer, sans grande difficulté, et il claque la porte de sa bagnole, bip de fermeture et il entre dans le célèbre restaurant italien, saluant la patronne des lieux, mère d'un de ses amis, qui lui dit à quelle point ça fait longtemps qu'elle ne l'a pas vu. L'italien lui sourit répondant chaleureusement « Tu sais ce que c'est, avec les gars en ville, j'ai pas vraiment de temps pour moi ... Aurais tu une table pour un ? Je tuerai pour des carbo là ... » sourire charmeur en plus, la femme s'éclipse pour verrifier les listing mais l'italien le sait, il aura sa table, comme toujours, c'est l'avantage de connaitre les patrons et d'avoir le sang italien dans les veines.


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Au téléphone assise sur la plage arrière du Uber que j'ai commandé, je ris et reprends ma conversation avec mon amie française. Il est dix-huit heures en France et j'entends le trafic derrière elle. On passe une vingtaine de minutes à discuter et je ne remarque même pas que mon chauffeur en profite pour faire un détour. Je m'arrête en pleine phrase, déplace légèrement le téléphone de ma joue et le regarde. " Vous vous foutez de moi ? Le Mamma Maria est à droite, pas à gauche " Crachais-je en baissant légèrement mes lunettes de soleil pour le dévisager. Forcément, parler français sans accent aucun lui a donné un mauvais signal et moi, je n'apprécie pas qu'on se fiche de ma poire. Rapidement, j'arrive à bon port et raccroche. J'entre dans le restaurant juste derrière un grand jeune homme et un large sourire se dessine sur mes lèvres. Vêtue d'une robe tube rouge et de talons hauts noirs, je regarde la jeune femme à l'entrée et souris. " Ce serait pour une personne aussi... Enfin, s'il ne reste qu'une table pour deux, je ne serais pas contre la partager avec lui " Soufflais-je en me glissant à ses côtés. Avant de le reconnaitre. Basini. Mafieux. Italien. Marié à une folle. Génial. " En fait je.. " Rien du tout, parce qu'elle sourit et nous invite à la suivre. Il reste une table pour deux. Oh boy...

Retrouver l'endroit familier du Mamma Maria, il n'y a rien de mieux. Il voit tous ces gens qui parlent italien, avec l'accent du pays, qui rigolent et parlent de la beauté de notre belle Italie. Ah l'Italie, Dante Basini est tout simplement amoureux de ce pays. C'est le plus beau de tous à ses yeux, le plus merveilleux. Il retrouve tous ces visages familier avec qui il a grandit, auprès de qui il a prit de l'âge. Enfaite quand on regarde le Mamma Maria, on peut dire avec certitude que la moitié des personnes dans le restaurant sont des touristes et le reste sont des italiens, qui ont de près ou de loin un rapport avec la mafia et ça c'est la famille, la maison. Des sourires sont adressés à Basini qui est ne l'oublions pas trop bien placé dans la hiérarchie. Son grand père, dirigeant de la Camora, la mafia la plus dangereuse et destructrice italienne au monde, et il est son successeur choisi, quand papy mourra, il prendra la place à la tête de cette organisation meurtrière et il orchestra à son tour ce trafique sans grande crainte de se faire prendre car au final, même si cela arrivait, il est trop bien couvert pour qu'on le choppe lui. Les gens n'ont pas idées de l’ampleur de la mafia. Tel un poison mortel elle est partout et nulle part à la fois. Demandant une table seule pour manger et enfin assouvir son envie d'un bon plat à l'italienne comme à la maison, une voix le sort de sa discussion et détourne son attention, il découvre une jolie blonde, sexy dans sa robe rouge, chaleur. Sourire charmeur sur les lèvres « Avec plaisir ! » surtout qu'il vient de la reconnaitre, comme ça d'un coup ce qui n'est pas habituel pour lui : Leila, fille des Cartwith, des mafieux eux aussi, quelle belle coincidence. La jeune femme semble prendre conscience de son interloccuteur un poile trop tard malheureusement car la patronne les conduit à une table. Dante attend qu'elle s'installe avant de s'asseoir à son tour, retirant sa veste, remontant les manches de sa chemise parce que non de dieu, il fait chaud quand même, pas autant qu'au pays mais c'est acceptable. « C'est un vrai plaisir d'avoir de la compagnie de manière aussi inattendu. » son sourire angélique accroché à ses lèvres, une foutue couverture pour un mafieux de sa trempe, mais en même temps, les plus sages ne sont pas souvent ceux qui sont les plus blanc comme neige.

Le mot d'ordre est d'avoir au moins un restaurant par semaine dans la famille. Enfin, pour tout dire, c'est plutôt un restaurant tous les deux jours mais vu que je picore plus que je ne mange, j'évite d'aller dans de grands restaurants trop souvent, préférant limite le confort de la maison. J'ai de l'argent en veux-tu en voilà mais j'aime aussi - voire surtout - la tranquillité de mon penthouse. Rien de tel que de manger une bonne salade faite maison sur son balcon, au dernier étage d'un immeuble bien trop haut, dominant le monde comme il se doit. Une vie plus ou moins simple quand on y pense. Non, elle est tout sauf simple ma vie mais je fais avec, habillée au bout de vingt-six ans de vie. Enfin aujourd'hui, j'ai envie de manger des pattes aux noix de saint Jacques et je sais où ils les font à la perfection. Aujourd'hui étant le jour de congés de mon chauffeur personnel, je monte dans un Uber et direction le Mamma Maria. Je sais que je vais bien y manger et je ne doute pas une seule seconde que je vais passer du bon temps là haut. J'arrive après un petit détour, que je me fais une joie de détruire à mon conducteur et entre dans le restaurant. C'est bondé, si je voulais être tranquille, ce n'est pas l'idéal, vraiment pas... Mais bon, je peux quand même passer du bon temps et je ne mets pas longtemps à m'incruster sagement avec un jeune homme juste devant moi. Mais franchement, j'aurais préféré glisser sur une patte plutôt que d'être avec lui. Avec plaisir. Ouai bah le plaisir est pas franchement partagé pour le coup là.. Pourquoi est-ce que j'ai ouvert ma grande bouche ? Je le suis et m'assois face à lui. Galanterie, moins douze mille. Bieeeeeen, ça sent le repas de merde à plein nez. " Bien sûr, on y croit " Lâchais-je avec un large sourire, plus faux que jamais, bien entendu. " Monsieur Basini est de sorti tout seul ? Son chien de garde n'est pas collé à ses bask ? " Demandais-je en parlant de Swan. Déjà, elle a la classe d'un rat des champs mais en plus, elle est mather et ça, c'est le faux pas du siècle. Des gens de notre importance doivent faire attention à leurs apparences et trainer avec une droguée corrompue, non ça ira.

Pour l'italien les restaurant typique de son pays c'est quoi ? Une fois par semaine, sinon, il s'applique à cuisiner des plats appris par la Mamma à son appartement pour le grand plaisir de Kyla. Dante adore cuisiner mais quand il peut se passer du rangement post cuisine et aller directement manger des plats succulent dans un restaurant il ne se prive pas; En plus au quartier, il croise toujours une personne pour l'accompagner lors de son repas. C'est ça l'avantage d'être dans son quartier d'être chez soit, on connait du monde. Et le voila donc dans le restaurant à demander une table pour enfin manger. Une fille, une jolie blonde sexy, une Cartwith en plus, quel plaisir ! Il a le smill là Basini, visiblement la fille venait de se rendre compte de son erreur et serait bien revenu sur son invitation mais malheureusement dit c'est dit, les voila de conduit à une table pour deux personnes dans un coin un peu plus isolée, ah aux moins, ils vont pouvoir parler. La blonde a toujours perdue son sourire, elle est toujours pas contente et ça se voit. Dante en rigole, il lui adresse son sourire charmeur avant de lui adresser quelques mots et elle répond au tac au tac. « Ah on dirait que tu n'es pas aussi contente que moi, je devrais en être vexé ? » ça l'amuse, surtout de voir son agacement et son dégout dans les yeux. Il sourit à sa phrase suivante qui se veut cassante, il hausse les épaules et reprend « Et oui, seul et tranquille. Et que fait Miss Cartwith seule pour un repas de midi ? » le serveur arrive et tend les cartes à nos deux protagonistes souriant « On va prendre un apéro. Je vais prendre un whisky. » son regard bleu se pose sur la jolie blonde, attendant de voir si elle veut elle aussi une coupe d'apéritif ou non.

" S'il t'en faut si peu pour être vexé, soit " Lâchais-je en haussant les épaules. Si j'avais pu me trouver avec n'importe quel homme sexy et célibataire dont j'aurais pu faire une bouchée, j'aurais été si heureuse... Mais me retrouver face à un homme "mari" et de sa stature, non, je préfère passer. Je suis sûre que toutes les jeunes femmes - ou presque - se disent que j'ai beaucoup de chance de dîner avec un homme aussi sexy. Ouai ouai, j'en aurais de la chance si je ne savais pas d'où il venait et quelles sont ses activités nocturnes. Je me suis toujours attalée à rester loin de tout ce qui touche la mafia et en trente secondes, mes vingt-six ans loin de ce milieu s'envole en fumée. Oui, parce que lorsque ça concerne la famille, c'est différent. " Miss Cartiwith avait envie de manger des pâtes aux noix de Saint Jacques et de ne surtout pas faire la conversation à un homme sans intérêt " Mais visiblement ce midi, il n'y aura que 50% de mes 'envies' qui seront exaucées. Bon, pas que Dante soit sans intérêt, il m'intrigue pas mal et je me demande ce que le sexe avec lui serait mais je n'ai aucune envie que sa pseudo toxico de nana me tombe dessus. Je l'écoute et grimace. Super, un apéro, histoire de rallonger un peu plus ce repas déjà bien désagréable. " Une coupe de champagne pour moi " lâchais-je sans tourner le visage vers le serveur que je ne considère pas. Je n'ouvre même pas la carte puisque je sais ce que je veux manger. " Avec une framboise au fond. Une vraie framboise, pas un de vos trucs congelés " Soufflais-je avec un léger sourire en daignant enfin regarder le serveur avec un léger sourire. " Alors Basini, quoi de neuf dans les affaires ? Il semblerait que ta chère et tendre soit portée disparu, sa mère a enfin passé l'arme à gauche ? " Un cancer je crois, un truc comme ça. J'aurais très bien pu m'entendre avec Swan pour tout dire. Mais c'est une mather alors partant de là, c'est mort.

Incisive, direct, elle attaque, elle pique, elle réplique. Elle est la parfaite pétasse qui répond et qui prend les gens de haut et ça, Basini, ça le fait rire. Ca l'amuse. Alors après sa réponse, il prend un air faussement blessé et ajoute « Je m'en remettrai. » Booon, elle n'a pas envie de manger avec lui. Ce n'est pas dans les habitudes de Basini de se faire refouler de la sorte. Elle n'est pas enchantée de manger avec lui et ça se voit. C'est pourtant elle qui de manière aguicheuse à proposé, il n'a pas rêvé, elle a demandé à être à sa table pas l'inverse. Elle doit surement faire genre, pour le style et être trop contente dans le fond car même si elle sait qui il est, même si elle le connait, toutes les filles rêves de se faire enlever par un bad boy, de s'amouracher d'un mauvais garçon, c'est la vie. C'est scientifique. Les mecs trop gentils n'ont absolument aucun sex appeal. Alors en vrai, c'est sûre, elle fond, comme elles fondent toutes, tellement contente de manger en aussi bonne compagnie. Ou pas. Inintéressant ? Vlan, dans les dents Basini. Il la regarde, toujours souriant, amusé, si elle n'est pas ravie, il va la faire chier. Elle va regretter ses paroles et finira par partir hystérique du restaurant car autant il sait être sympa autant il sait être con. « Heureusement tu es tombée sur un homme charmant et intéressant. » toujours son sourire à la con sur ses lèvres, il est amusé de la situation. C'est drôle c'est risible. Pourquoi ne pas jouer un peu ? Histoire d'allonger un peu le repas tellement agréable -ironie quand tu nous tiens !- Basini impose un apéro. Autant avoir un minimum d'alcool dans le sang pour supporter la présence féminine et agressive de la sexy blonde. Il commande un whisky elle, du champagne, elle a des goûts de luxe, on le lit à sa gueule de toute façon et ça lui va. Mais il ne peut s'empêcher d'avoir un rire moqueur avec sa demande sur la framboise, non mais franchement, mieux vaut en rire. La commande faite, elle lui réadresse la parole, enchainant les attaques, il l'écoute, en lisant la carte en même temps. « Swan est rentrée en Italie. Fin du game. Et mes affaires se portent bien. » il pose enfin ses yeux bleus sur elle, fermant la carte de choix, il a son plat en tête. Il ajoute « Et toi Cartwith, quoi de neuf ? Toujours loin de papa ? » oui parce que elle, contrairement à lui, a planté sa famille, ne supportant pas les mondes mafieux.