Invité
est en ligne
Invité
Doctor, doctor please listen My brain is scattered
You think I'm psycho, you think I'm gone. Tell the psychiatrist something is wrong
Son esprit était embrumé, son regard hagard voyageait entre les personnes présentes dans la salle. Des hommes sales, barbus, puant l'alcool et l'urine, les yeux jaunis par l'alcool. Il se posait un tas de questions, des doutes s'installaient dans son esprit bancale et instable. Il se demandait ce qu'il faisait là. Il n'était pas comme eux. Il buvait, il était un alcoolique mais chez lui, tout était classe, tout était beau. Il n'était pas sale comme la plupart des hommes qui s'y trouvaient ici. Vêtu d'un costard bleu marine, d'une chemise blanche et d'une cravate rose saumon. Il représentait la classe, la richesse. Il puait l'argent. Peter voyait des hommes sortir de l'alcool à 90° pour la boire avec une avidité écœurante. Un, semblait sortir d'un coma éthylique. Ces hommes représentaient le désespoir, et la saleté. Il n'était pas comme eux, certes il représentait la solitude, mais la propreté. Il n'était pas comme ces personnes. Certes , il partageait la même maladie que ces hommes mais il n'était pas comme eux. Ils étaient pauvres et désespérés d'une vie monotone et brisée. Lui, sa vie fut brisée par un homme avec qui il avait eu confiance, son père. Son père avait tout détruit chez lui, une confiance. Il ne lui avait pas donné d'amour, pas de tendresse, seulement des coups, un traumatisme et une maladie dont il n'arrivait pas à guérir. Ce n'était pas ici, qu'il allait guérir parmi ces hommes. Tout doucement, il vint à se lever et quitter cette salle où il avait du mal à respirer. Dans le couloir de l'hôpital, la lumière lui agressa la rétine. Il détestait les hôpitaux, l'odeur qui agressait ses narines, tout cela, il n'aimait pas. Il voulait parler, dire ce qu'il ressent par rapport à l'alcool, qu'il se haïssait de boire autant mais qu'à la fois, l'alcool était son plus fidèle ami. L'alcool était la chose qui le rassurait, qui le faisait ne plus se sentir seul. Il était un jet setteur, l'alcool était son ami, mais en même temps, cet ami le rendait fou. Il était malsain son ami, il lui donnait de la joie sur le moment mais il allait lui donner des maladies, des choses horribles. Un cancer, une cirrhose du foie. Un tas de choses, que Peter ne voulait pas voir. Il était paniqué. Peter ne pouvait s'en sortir tout seul de ce cercle vicieux auquel son père l'avait plongé depuis sa plus tendre enfance. L'alcool et la violence. Rien n'y fait, ces deux-là faisaient partis de lui, ils s'étaient ancrés en lui, le torturant, lui mettant des bâtons dans les roues.
Respirant, aspirant. Il vint à se calmer tout doucement, adossé à l'un des murs blanchâtre de l'hôpital. Il avait aussi besoin d'une cigarette, de la fumer, de se détendre. Tout doucement, il allait sortir de l'hôpital, arpentant les couloirs, rasant les murs afin de ne pas se faire repérer. Il fallait qu'il fume, c'était une autre de ses addictions. Une autre de ses maladies. Une autre qu'il n'arrivait pas à guérir. Il était faible face à l'alcool, à la violence et à la cigarette. Fumer, il le faisait depuis ses 12 ans, quand on lui avait mis une cigarette dans la bouche et qu'on lui avait demandé d'aspirer. Cela l'avait détendu, rassuré en partir, lui donner une certaine quiétude. Guérir de sa maladie, lui était impossible, c'était comme de détruire une montagne de pierre à mains nus. Il mit ses lunettes de soleil, ses fameuses lunettes connus de tous qui adoraient quelque peu le théâtre. Perdu dans ses pensées, déçu et en colère. Il ne regardait plus devant lui. Peter , celui qu'on voyait comme un homme sans gêne, sans peur, sans honte, baissait maintenant la tête , honteux, d'être un homme qui n'était pas assez fort pour se battre contre une addiction datant de l'enfance. Soudain, il vint à bousculer une personne qui eut un hoquet de stupeur. Il se tourna prêt à s'excuser avant de remarquer que ce n'était pas un visage inconnu à lui. Une élève du campus. Il avait un talent physionomiste mais une très mauvaise mémoire, ainsi , Peter se souvenait de son visage mais pas de son prénom. Que faisait-elle là ? Se demanda-t-il. Oui, que faisait-elle dans les sections aides à la personne contre une addiction particulière.
- Euh Rosa , c'est ça ? Demanda-t-il d'une voix peu certaine.
Il ne savait pas si elle le connaissait. Enfin, elle devait le connaître un minimum. Il était célèbre dans son métier, et surtout dans ses frasques, mais en tant que professeur, un peu moins. Il la connaissait parce qu'on lui avait déjà montré et qu'on lui avait déjà parlé d'elle. Peter se mordit la lèvre inférieure, les bras ballants, il avait l'air d'être un idiot planté là. En même temps, il ne savait pas quoi faire. Il était vraiment nul dans les relations humaines !
Respirant, aspirant. Il vint à se calmer tout doucement, adossé à l'un des murs blanchâtre de l'hôpital. Il avait aussi besoin d'une cigarette, de la fumer, de se détendre. Tout doucement, il allait sortir de l'hôpital, arpentant les couloirs, rasant les murs afin de ne pas se faire repérer. Il fallait qu'il fume, c'était une autre de ses addictions. Une autre de ses maladies. Une autre qu'il n'arrivait pas à guérir. Il était faible face à l'alcool, à la violence et à la cigarette. Fumer, il le faisait depuis ses 12 ans, quand on lui avait mis une cigarette dans la bouche et qu'on lui avait demandé d'aspirer. Cela l'avait détendu, rassuré en partir, lui donner une certaine quiétude. Guérir de sa maladie, lui était impossible, c'était comme de détruire une montagne de pierre à mains nus. Il mit ses lunettes de soleil, ses fameuses lunettes connus de tous qui adoraient quelque peu le théâtre. Perdu dans ses pensées, déçu et en colère. Il ne regardait plus devant lui. Peter , celui qu'on voyait comme un homme sans gêne, sans peur, sans honte, baissait maintenant la tête , honteux, d'être un homme qui n'était pas assez fort pour se battre contre une addiction datant de l'enfance. Soudain, il vint à bousculer une personne qui eut un hoquet de stupeur. Il se tourna prêt à s'excuser avant de remarquer que ce n'était pas un visage inconnu à lui. Une élève du campus. Il avait un talent physionomiste mais une très mauvaise mémoire, ainsi , Peter se souvenait de son visage mais pas de son prénom. Que faisait-elle là ? Se demanda-t-il. Oui, que faisait-elle dans les sections aides à la personne contre une addiction particulière.
- Euh Rosa , c'est ça ? Demanda-t-il d'une voix peu certaine.
Il ne savait pas si elle le connaissait. Enfin, elle devait le connaître un minimum. Il était célèbre dans son métier, et surtout dans ses frasques, mais en tant que professeur, un peu moins. Il la connaissait parce qu'on lui avait déjà montré et qu'on lui avait déjà parlé d'elle. Peter se mordit la lèvre inférieure, les bras ballants, il avait l'air d'être un idiot planté là. En même temps, il ne savait pas quoi faire. Il était vraiment nul dans les relations humaines !
copyright acidbrain
(Invité)