Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilitySABYEL ● don't cry because it's over, smile because it happened
Le Deal du moment :
SSD interne Crucial BX500 2,5″ SATA – 500 ...
Voir le deal
29.99 €


SABYEL ● don't cry because it's over, smile because it happened

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


I am intrigued by the smile upon your face, and the sadness within your eyes.
Sabian déambulait dans les rues de Boston, l'âme en peine. Son combat l'avait salement amoché et il avait l'arcade en sang ainsi qu'une sacrée entaille au niveau de la joue droite. Ses cotes le faisait atrocement souffrir et comme si cela ne suffisait pas, il avait du mal à respirer. Sa démarche était dure et on voyait qu'il luttait pour avancer. L'étudiant ne savait pas vraiment où aller, il était complètement perdu et airait sans grande conviction, il essayait de rentrer chez lui. La capuche sur la tête, ses pas étaient lents et douloureux. On aurait dit un camé en pleine hallucination. Un pas après l'autre, il se rapprochait de son appartement. L'idée d'aller à l'hôpital lui traversa brièvement l'esprit mais il chassa cette idée de la tête. Hors de question pour lui d'aller dans un hôpital. Pour qu'on découvre quoi ? Qu'il se droguait comme pas permis et qu'on lui impose une cure de désintoxication ? Non, Sabian ne pourrait pas supporter une telle pression. Il voulait se gérer lui même malgré l'absence de résultats positifs. Le beau brun s'arrêta de marcher et dû poser sa main sur le mur pour éviter de tomber. Sa vision était trouble et sa respiration difficile. Il se pencha vers l'avant et mis son bras sur son ventre. Quelque chose n'allait vraiment pas. Il releva la tête, cherchant une quelconque aide autour de lui mais il était désespérément seul dans cette rue. Il inspira profondément avant de manquer de s'étouffer, sans vraiment s'en rendre compte, il cracha un peu de sang. « Putain. » grogna-t-il avant de se redresser douloureusement. Sabian ne supportait pas ne pas voir le total contrôle de la situation. Il était vraiment mal et refusait catégoriquement d'appeler les secours. Il ne pouvait décidément pas rester comme ça, il avait besoin d'aide. Il entendait son coeur battre en lui, des battements beaucoup trop faibles pour son état. Sabian sortait d'un combat de rue, il avait gagné certes mais non pas sans quelques difficultés. Il s'était bien battus et la victoire ne fut pas si évidente que ça. L'étudiant part du principe qu'une victoire simple n'en était pas une. Ce soir, il s'était bien défendu et s'était surpassé, mettant certainement sa vie en danger. Sa respiration était saccadée. Le beau brun plissa les yeux en voyant une ombre s'approcher au loin. Il fronça les sourcils et posa sa main sur la poche avant de son jean. Elle contenait l'argent de son combat. Sabian était complètement fauché et avait du mal à finir le mois, il ne mangeait pas à sa faim tous les jours. Cet argent représentait environ deux semaines de bouffe. Hors de question pour lui de se le faire piquer. Le beau brun n'était pas dupe, à cette heure ci, il n'y avait pas que des gens saints dans la rue. Il se sentait vulnérable et la peur commençaient à l'envahir. Ouais, la peur, Sabian connaissait la peur. Il savait qu'un autre coup dans les cotes pourrait l'achever. Prit d'un violent vertige, il s'appuya brutalement contre le mur et se laissa glisser vers le bas. Le jeune homme se retrouva assis, les genoux pliés contre son torse. Sa respiration était douloureuse et saccadée. Il enleva sa capuche dans un geste d'une détresse infinie. Il tourna la tête vers la droite pour apercevoir la silhouette se rapprocher de lui. Sabian se laissa se submerger par toute ses émotions négatives et leva la tête en arrière pour la claquer contre le mur. Lentement il ferma les yeux et abandonna toute idée de lutte. Il baissait les bras et abdiquant face à la douleur, tomba dans les pommes.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


I am intrigued by the smile upon your face, and the sadness within your eyes.
Récemment, Feryel sortait de plus en plus. Elle qui d’habitude était si réservée et renfermée dans ses bouquins, elle avait trouvé un certain gout à la vie, qu’elle n’avait pas eu avant. Elle était longuement restée dans son coin à ne pas sortir, à ne voir la vie qu’en noir et blanc, abandonnant le gris de l’amusement. Feryel ne voyait que le bout du chemin qu’elle s’était imposée. Il ne devait y avoir aucun écart, pas un seul bas qui pourrait l’éloigner de son but. Après quatre ans de travail acharné, elle était plus proche que jamais de son but. En septembre, une nouvelle bataille prendra place, et d’ici-là, la jeune afghane avait bien le droit de s’amuser un peu. Elle était sortie avec quelques amies de son cours après la rupture du jeûne. Feryel ne montrait jamais sa religion au grand jour, et était contre le port du voile dans des pays occidentaux. Elle s’adaptait à la culture qui l’avait accueilli. Le jour où elle retournerait dans son pays natale, elle porterait le voile, mais jusqu’à là, elle restait elle-même, une jeune femme pleine de joie de vivre et d’altruisme. Ayant ramener ses amies chez elle, Feryel vagabondait à présent les rues de Boston. La nuit était sombre et le ciel illuminé par les lumières de la ville, ne laissant apercevoir aucunes étoiles. C’était dangereux pour une fille comme elle de se balader seule la nuit dans les rues sombres de Boston. Feryel n’avait pas peur, si elle avait survécu la guerre, elle sortirait vivante de sa petite balade nocturne. Feryel aimait marcher. Cela lui permettait de se remettre les idées en place, de réfléchir et de trouver une certaine paix intérieur. Alors qu’elle prit un raccourci vers son nouvel appartement, la jeune blonde vit une silhouette couchée contre un mur. Elle s’approchait doucement. La personne ne bougeait pas. Son visage plein de sang, Feryel commençait à paniquer. Et si il était mort? Se demanda-t-elle. Que devait-elle faire? Appeler la police? Appeler les urgences? La dernière était surement une bonne solution. Peut-être que la personne s’était simplement endormie? La jeune femme remarquait des faibles mouvements de poitrine. Il respirait. « Monsieur, est-ce vous m’entendez? » Demanda-t-elle en venant s’accroupir devant le jeune homme inerte devant elle, ne se doutant en rien que cette rencontre pourrait changer sa vie.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


I am intrigued by the smile upon your face, and the sadness within your eyes.
Sa respiration se faisait faible et difficile. Sabian venait de tomber dans les pommes mais l’évanouissement fut de courte durée. Il revint rapidement à lui, sentant plus que jamais son corps endolori. Il n'ouvrit pas les yeux pour autant, il restait dans cette position sans bouger. Ignorant si c'était juste un simple vertige ou un vrai évanouissement, il semblait avoir perdu la notion du temps. Sa seule préoccupation était de savoir comment il allait se sortir de ce merdier. Hors de question pour lui d'aller à l'hôpital, il ne voulait pas non plus tomber sur un détraqué qui lui piquerait son fric sans le moindre scrupule. Pourtant, il ignorait absolument tout de la personne qui allait pas tarder à passer devant lui. Un homme, une femme. Aucune idée. La réflexion était quasiment impossible, ses idées n'étaient pas claires et son état n'arrangeait rien du tout. Sabian restait dans cette position sans donner signe de vie. Avec un peu de chance, la personne passera son chemin, elle ne le remarquera peut-être même pas. C'était une sensation très étrange qu'il ressentait là. Il était conscient de l'endroit où il était mais son corps refusait de lui obéïr. Les yeux fermés, il était dans le noir complet, incapable de bouger le moindre membre que composait son corps. C'était bien la première fois qu'il vivait une telle expérience. Son corps semblait l'avoir abandonné, il restait prisonnier de son esprit et ne pouvait absolument rien faire pour lutter contre. Le beau brun se demanda même s'il n'était pas plongé dans un léger coma. C'était vraiment très étrange, il détestait se sentir aussi vulnérable. Pour ce maniaque du contrôle, cette situation était tout simplement insoutenable. Les pas se faisaient entendre de plus en plus, la personne se rapprochait de lui. Une vague de stress vint l'envahir. Non, il n'était pas dans le coma, c'était juste impossible, il ne pouvait pas ressentir tout ça. Les battements de son coeur étaient faibles et résonnaient dans son corps tout entier. Il ressentait les choses au ralenti, l'intensité de la douleur le faisait perdre pied. Tout lui faisait mal, sa tête, son arcade mais ce qui le faisait le plus souffrir était ses côtes. Cette position était atroce car ses jambes, relevés, appuyaient sur sa cage thoracique et l'empêchait de respirer convenablement. Le rythme cardiaque du beau brun s'intensifiait à mesure que les pas se rapprochaient. Son corps ne voulait toujours pas répondre. Un silence interminable vint soudain lui mettre le doute. Que se passait-il ? La personne était juste devant lui, sans doute se demandait-elle comment le dépouiller. Sabian aurait voulu ouvrir les yeux et se défendre mais il en était clairement incapable. Soudain, une douce voix féminine vint lui chatouiller ses oreilles. Quelqu'un venait de lui parler, une femme semble-t-il. Il ne comprenait pas vraiment ce qui se passait. Les yeux fermés, le corps toujours inerte, il déglutis. La voix raisonnait en lui mais il était incapable de parler. Dans un élan de détresse, il bougea légèrement sa tête de haut en bas pour lui faire comprendre qu'il l'entendait. L'étudiant était en rage et ne supportait pas vraiment la situation. Contre toutes attentes, il ouvrit lentement les yeux. Son regard était vitreux et vide de sens. Sans bouger, il cligna des yeux et les posa sur la fille présente à ses côtés. Ses sourcils se froncèrent légèrement. Il devait faire peur d'extérieur. Voyant que la blondinette ne lui voulait pas de mal, il se détendit légèrement. Il ferma les yeux trente secondes avant de les rouvrir avec énormément de difficulté. Son regard croisa celui de la belle inconnue, il le détourna presque aussitôt. Il ne la connaissait pas du tout mais n'avait pas vraiment envie d'être jugé ce soir. « Soit mignonne, n'appelle pas les pompiers. » lança-t-il faiblement. Petit à petit, Sabian reprenait possession de son corps, il bougea le bras et le posa par terre. Difficilement, il prit appui sur ses bras et se redressa. Sous l'intensité de la douleur, il laissa échapper un grognement sans précédent.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


I am intrigued by the smile upon your face, and the sadness within your eyes.
Feryel ne se doutait point que cette soirée allait changer sa vie à jamais. Tout contre-indiquait sa présence dans cette petite ruelle. Feryel ne sortait pas seule la nuit, elle ne sortait pas tout court. Elle ne s’arrêtait pas pour aider un parfait inconnu battu jusqu’au sang. Altruiste, mais point masochiste, elle cherchait à ne faire de sa vie, une vie simple pour aider ceux dans le besoin, ceux qui n’avait plus rien, pas les gens à moitié mort dans la rue. Toute fois, quelque chose l’avait fait s’arrêter malgré tout. Elle observait le jeune homme, inconscient devant elle. Il respirait péniblement. Feryel devrait faire quelque chose, elle ne pouvait pas le laisser comme cela. De nature à aider, Feryel pensait toujours aux autres avant elle. Elle ne savait rien de cet homme. Il pouvait être un criminel. Cela pouvait être un piège, quelqu’un viendrait par l’arrière pour l’agresser, et le jeune homme n’était qu’un appas pour venir aux fins de leur groupe criminel. La jeune blonde ne pensait pas aussi loin. Si elle devait penser à ce qui pourrait arriver à chaque fois qu’elle entreprenait une bonne action, elle ne sortirait jamais de chez elle. Aidez les sans-abris, les vétérans était ce qu’il y avait de plus enrichissant dans sa vie. Chaque jour, Feryel découvrait une histoire, une personne qui avait une vie. Chaque personne avait quelque chose de spécial, et grace à son mode de vie, Feryel enrichissait la sienne d’histoires fascinantes. Peut-être qu’elle risquait sa vie dans le processus, peut-être qu’un jour, elle finirait par tomber sur quelqu’un qui lui voudrait du mal. Pour le moment, Feryel n’y pensait pas vraiment. Elle essayait plutôt de savoir comment aider ce pauvre homme qui se trouvait devant elle. Il était très mal en point. La jeune femme le vit bouger la tête, il était vivant. Elle laissait échapper un petit soufflement de soulagement. Elle n’avait pas envie d’appeler la police pour dire qu’elle avait trouvé un homme mort. Toute fois, Feryel devait faire quelque chose. Elle s’apprêtait à sortir son téléphone quand le jeune homme ouvrit ses yeux. Ils étaient vide, sanglant, triste. Elle n’arrivait pas à voir ce que cette personne ressentait, comme si toute son âme avait disparu, l’essence même de sa vie s’était envolé. Que se tramait-il dans sa tête? Feryel ne déchiffrait rien, et cela lui faisait peur, de trouver quelqu’un qui n’avait juste rien. Il lui demanda de ne pas appeler les pompiers. « Et tu vas faire? Marcher? T’es dans aucun état pour rentrer chez toi comme ça. » Lui répondit Feryel, alors que le jeune homme essaya de se relever. Elle accourut pour le supporter quand il échappa un grognement. « Je vais quand même appeler les pompiers. On peut pas te laisser dans cet état, tu ne sais à peine rester debout. » Feryel commençait à chercher son téléphone de son sac d'une main, alors qu'elle continuait à tenir le jeune homme de l'autre bras.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


I am intrigued by the smile upon your face, and the sadness within your eyes.
C'était bien la première fois qu'un combat dégénérait autant. Il était mal et ce n'était vraiment qu'une question de temps avant qu'il ne tombe dans le comas. A moins d'un miracle, il était incapable d'aligner deux idées dans sa tête et c'était bien là le soucis. En temps normal, il rentrait chez lui ou allait voir une amie pour qu'elle le soigne. Là, tout était différent. Il s'était retrouvé presque inconscient dans la rue, n'ayant personne pour lui venir en aide. Seule une jeune et frêle inconnue passait par là. Heureusement pour Sabian, il n'avait pas affaire à un dangereux psychopathe. Tu me diras, ils auraient deux dans ce cas-là. Le beau brun avait une personnalité assez sombre et hors du commun. Assez malsain sur les bords, il pouvait paraître de premier abord très froid. Pas étonnant que la petite blondinette ait hésité avant de l'accoster. Déjà en plein jour il n'inspirait pas vraiment confiance mais là, de nuit, avec sa capuche sur la tête et du sang partout sur lui, c'était bien pire. Et pourtant, elle s'était approchée. Sabian pouvait ressentir la peur de la blondinette. Il était comme ça, il n'arrivait pas à gérer ses propres émotions mais avait énormément d'empathie pour les autres. En réalité, l'étudiant avait une approche bien particulière avec les sentiments et bien souvent, il n'arrivait pas à les dissocier. Pour lui, l'excitation et la haine se ressemblaient vachement, au même titre que la tristesse et la colère. Son côté impulsif n'avait d'égal que son côté psychopathe. Quoiqu'il en soit, il se redressa avec difficulté et leva la tête en direction de la petite blonde. Inconsciemment il plissa les yeux pour l'examiner. Sa vision était trouble mais il arrivait quand même à distinguer quelques détails. Elle semblait assez réservée et apprêtée. Pourquoi s'était-elle arrêté à sa hauteur ? Pourquoi voulait-elle l'aider ? Pas mal de question venaient en tête de Sabian mais il était clairement incapable d'y apporter les réponses nécessaires. Elle prit la parole, les mots de la jeune fille raisonnaient dans son esprit. Elle n'avait pas tord mais il refusait catégoriquement d'aller à l'hôpital. Pour qu'ils l'envoient en centre de désintoxication ? Hors de question pour lui d'aller là-bas. Il signerait son arrêt de mort. « Si je suis parfaitement en état de me lever ... reg ... regarde ! » bredouilla-t-il avant d'essayer tant bien que mal de se relever. Sabian manqua de justesse de s'écrouler par terre. La blondinette vint à son secours et vint le soutenir en lui prenant son bras. « Tu vois ! » grogna-t-il sur un ton assez mauvais. Il leva les yeux au ciel en essayant d'être convainquant mais c'était sans compter sur une blondinette déterminée à appeler les pompier. Alors qu'elle ouvrit son sac et commença à fouiller, Sabian fronça les sourcils et baissa le regard. Sans chercher à comprendre, il donna un gros coup dans son sac, ce dernier ne tarda pas à rejoindre lourdement le sac. Le moitié de son contenu vint s’étaler sur le sol. « J'ai dit non ! Tu n'appelles pas les pompiers, ne m'oblige pas à te le faire comprendre autrement. » râla-t-il sur un ton froid. Sabian ne plaisantait pas du tout et lui faisait comprendre. Alors que la blondinette regardait son sac, il enleva son bras pour lui laisser le champ libre pour ramasser ses affaires. Et non, il ne comptait pas s'excuser pour ce qu'il venait de faire. Le jeune homme plissa les yeux et la regarda. « Ecoute, soit tu dégages, soit tu m'aides à rentrer chez moi. Je ne t'oblige à rien. » dit-il plus calmement. Il se pencha vers l'avant, ses côtes le faisaient atrocement souffrir. Sabian était comme ça, imprévisible mais sur ce coup-là, il lui laissait une porte de sortie. A la blondinette de la prendre ou de l'aider. Il ne lui en tiendra pas rigueur si elle se barre en courant. En accostant Sabian, la belle blonde ignorait qu'elle venait de faire la plus grosse connerie de sa vie.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


I am intrigued by the smile upon your face, and the sadness within your eyes.
Cette soirée allait changer la vie de Feryel à jamais, mais ça elle ne le savait pas encore. Naïvement, elle avait approché le jeune homme, lui proposant son aide. Feryel ne pouvait pas laisser quelqu’un comme cela dans la rue. Son état était pitoyable, il souffrait, Feryel le voyait. Elle ne savait pas vraiment quoi faire. Cet homme était un inconnu pour elle. La nuit était sombre, calme. On entendait le bruits des voitures au loin, comme un écho incessant qui résonnait dans les oreilles de la jeune Quincy. Elle n’était pas habituée à ce genre de bruit. C’était inhabituel pour elle d’être de sortie aussi tard. Feryel restait bien plus souvent chez elle à étudier pour ses études, écrire ses papiers. La vie nocturne lui restait encore bien inconnue, et la jeune blonde ne pouvait attendre d’en apprendre plus. Elle savait qu’il y avait des dangers, et si elle savait mieux, elle resterait bien loin de cette personne. Sa nature ne le lui autorisait pas. Feryel ne pouvait simplement pas rester là, une observatrice pendant que le jeune homme mourrait doucement. Feryel avait toujours fait parti de ses gens altruiste qui mettaient la vie des autres avant la sienne. Si Rusty l’avait sauvé, si le destin l’avait épargné de la misère de l’Afghanistan, alors c’était qu’Allah avait un but pour la jeune femme dans ce monde. Feryel allait laisser une marque avant de partir. Feryel aidait le jeune homme. Elle ne pouvait simplement pas le laisser ainsi dans la rue. La jeune blonde l’observait alors qu’il essayait de se lever, mais elle accourut pour le rattraper rapidement. Il etait en aucun état de marcher seul. Il finirait par s’effondrer à nouveau. Feryel commençait à chercher son téléphone dans son sac, mais le jeune homme lui donnait un coup ce qui fit valser le sac de la jeune blonde par terre, vidant le contenu par terre. Était-il sérieux? « C’est bon j’ai compris, pas besoin de balancer mes affaires par terre. Je veux juste t’aider. » Feryel se baissait rapidement pour ramasser ses affaires, et refermer son sac. Elle ne pouvait donc pas appeler l’ambulance, malgré qu’elle en avait vraiment envie. Une fois qu’elle avait ses affaires, et son sac coincé sur son épaule, Feryel revient supporter le jeune homme. « Je suis aussi têtue que toi, je vais pas te laisser dans la rue vu ton état. » Et avec cette décision, Feryel changeait sa vie à jamais, sans même savoir ce qui l’attendait au bout du tunnel.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)