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Lorsque Firenza pénétra à l’intérieur du Complexe Sportif d’Harvard, son premier réflexe fut de jeter un coup d’œil circulaire à l’endroit. Bien que l’italienne fasse partie de l’université depuis un moment, c’était la première fois qu’elle y mettait les pieds et si Ricardo ne lui avait pas proposé de la rejoindre à cet endroit précis, Firenza aurait probablement continué à l'ignorer... Pas qu'elle avait le sport en horreur, bien au contraire, mais Firenza préférait se défouler à l'air libre.
Ricardo était une connaissance qui datait de son bref passage à Harvard, avant que la prise d’otages ne l’incite à quitter l’université. Egalement prisonnier dans la bibliothèque, il s’était installé aux côtés de Firenza et l’avait rassuré. Conscient de la détresse de tous les étudiants présents dans la pièce, il avait aussi tenté de distraire leur geôlier pour mieux le maîtriser par la suite ou pour faire gagner du temps aux malheureux prisonniers. A l’instant où ils furent libérés, l’italienne avait tenté le retrouver pour le remercier, mais ses parents l’avaient rapatriés auprès d’eux avant même qu’elle n’ait eu le temps de le faire.
Aujourd’hui, elle était de retour à Harvard. Plusieurs semaines s’étaient écoulées sans qu’elle ne croise quelqu’un qui l’ait reconnu ou qu’il n’y aient de messes-basses sur son passage : Firenza pensait que cet épisode était bel et bien derrière elle.
Et puis, elle le bouscula...
En une fraction de seconde, les mains du brésilien avaient agrippés ses bras pour lui éviter la chute et leurs regards s’étaient croisés. Ils s’étaient reconnus instantanément. Firenza, qui craignait que ses retrouvailles avec d’autres victimes ne fassent ressurgir de douloureux souvenirs, fut surprise de l’effet inverse que provoqua la rencontre fortuite avec Ricardo. Elle lui sourit, s’excusa de sa maladresse et le remercia de l’avoir retenu. Finalement, ils discutèrent un moment pour rattraper le temps perdu.
Si elle se tenait aujourd’hui dans une salle de sport vêtue en conséquence et les cheveux noués en un chignon désordonné, c’est parce que le brésilien s’était proposé de lui apprendre quelques techniques de combat. Firenza avait aussitôt accepté. Il fallait dire aussi qu'elle s'était montrée très intéressée par les capacités de Ricardo, mais n'avait pas osé le lui demander... Depuis son absence, elle ne s’était contentée que de quelques cours d’auto-défense et l’idée de pousser un peu son entraînement lui plaisait assez. L’italienne était également assez curieuse de voir comment Ricardo allait s’y prendre pour lui enseigner un art aussi précis. D’autant plus que, lorsqu’elle se regardait dans le miroir, Firenza avait plus la stature d’une danseuse que d’une boxeuse…
Derrière elle, le claquement d’une porte se fit entendre. Elle se tourna pour apercevoir la silhouette de Ricardo qui progressait dans la pièce et l’accueillit d’un sourire. « Salut Ricardo ! Tu es pile à l'heure... » dit-elle, impressionnée par la ponctualité du jeune homme. « Je t'avoue que j'étais déjà en train de reconsidérer l'idée, je me sens un peu ridicule... » fit-elle, avec une petite moue, en désignant son corps frêle et longiligne d'un geste de la main. Il est vrai qu'elle inspirait plus la fragilité que la force.
Ricardo était une connaissance qui datait de son bref passage à Harvard, avant que la prise d’otages ne l’incite à quitter l’université. Egalement prisonnier dans la bibliothèque, il s’était installé aux côtés de Firenza et l’avait rassuré. Conscient de la détresse de tous les étudiants présents dans la pièce, il avait aussi tenté de distraire leur geôlier pour mieux le maîtriser par la suite ou pour faire gagner du temps aux malheureux prisonniers. A l’instant où ils furent libérés, l’italienne avait tenté le retrouver pour le remercier, mais ses parents l’avaient rapatriés auprès d’eux avant même qu’elle n’ait eu le temps de le faire.
Aujourd’hui, elle était de retour à Harvard. Plusieurs semaines s’étaient écoulées sans qu’elle ne croise quelqu’un qui l’ait reconnu ou qu’il n’y aient de messes-basses sur son passage : Firenza pensait que cet épisode était bel et bien derrière elle.
Et puis, elle le bouscula...
En une fraction de seconde, les mains du brésilien avaient agrippés ses bras pour lui éviter la chute et leurs regards s’étaient croisés. Ils s’étaient reconnus instantanément. Firenza, qui craignait que ses retrouvailles avec d’autres victimes ne fassent ressurgir de douloureux souvenirs, fut surprise de l’effet inverse que provoqua la rencontre fortuite avec Ricardo. Elle lui sourit, s’excusa de sa maladresse et le remercia de l’avoir retenu. Finalement, ils discutèrent un moment pour rattraper le temps perdu.
Si elle se tenait aujourd’hui dans une salle de sport vêtue en conséquence et les cheveux noués en un chignon désordonné, c’est parce que le brésilien s’était proposé de lui apprendre quelques techniques de combat. Firenza avait aussitôt accepté. Il fallait dire aussi qu'elle s'était montrée très intéressée par les capacités de Ricardo, mais n'avait pas osé le lui demander... Depuis son absence, elle ne s’était contentée que de quelques cours d’auto-défense et l’idée de pousser un peu son entraînement lui plaisait assez. L’italienne était également assez curieuse de voir comment Ricardo allait s’y prendre pour lui enseigner un art aussi précis. D’autant plus que, lorsqu’elle se regardait dans le miroir, Firenza avait plus la stature d’une danseuse que d’une boxeuse…
Derrière elle, le claquement d’une porte se fit entendre. Elle se tourna pour apercevoir la silhouette de Ricardo qui progressait dans la pièce et l’accueillit d’un sourire. « Salut Ricardo ! Tu es pile à l'heure... » dit-elle, impressionnée par la ponctualité du jeune homme. « Je t'avoue que j'étais déjà en train de reconsidérer l'idée, je me sens un peu ridicule... » fit-elle, avec une petite moue, en désignant son corps frêle et longiligne d'un geste de la main. Il est vrai qu'elle inspirait plus la fragilité que la force.
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