EDENZA } your help is precious to me

Trois heure du matin, te voilà arrêter, comme tous les problemes que tu accumulais dernièrement ne suffisait pas, il t'en fallait toujours plus, l'auto-destruction. Faut dire que y avait de quoi vouloir que tout s'arrête, tu te retrouvais orpheline le jour de ton anniversaire, tu apprenais que tu étais un lourd secret, que ta soeur était ta mère puis tu as disparu pendant deux ans et attirant la colère de ton meilleur ami. Sur le coup, ton meilleur ami aujourd'hui c'était l'alcool. Ce soir, il avait fallut que tu e mêle d'une dispute de couple, le mec avait giflésa copine et toi tu n'avais pas trouvé autre chose à faire qu'à le castré. Celui ci voulant t'en mettre une, çaavait très vite dégénéré en bagarre générale, voilà comment tu te retrouvais en prison cette nuit. Par chance tu ne serais pas inculpé, la demoiselle ayant porté plainte contre contre son petit ami, seulement tu ne pouvais pas sortir tant que quelqu'un ne venait pas te chercher. Sans savoir pourquoi, tu avais trouvé le numéro d'une fille qui t'avais aidé y a pas si longtemps, alors tu lui avais laissé un message espérant qu'elle le trouve. Finalement, une heure plus tard, on te fit sortir, Firenza avait eu ton message, tu t'approchas d'elle en souriant. « Alors t'as eu mon message, je suis désolé si je t'ai réveillé. » Tu l'attires vers un espace plus discret, alors qu'elle doit te prendre pour une folle, c'est vrai tu la sans doute réveillée au milieu de la nuit, alors qu'elle dormait, tout ça pour lui dire que tu es en prison alors qu'ellete connait à peine. « Je sais que tu me connais pas beaucoup, mais merci beaucoup d'être venue tunme sauves, je voulais pas passer la nuit ici. » Tu lui souris de nouveau alors que vous allez signer les papiers pour ta sortie.

(Invité)

Vrrrrrrr. Vrrrrrrr. Firenza dormait à poings fermés lorsque les vibrassions de son téléphone l’obligèrent à ouvrir un œil. Bien que la chambre soit dans le noir complet, l’éclairage de son écran l’aida à le retrouver sans mal. Il était posé sur son bureau, à l’endroit même où elle l’avait laissé. L’italienne chercha à tâtons l’interrupteur de sa lampe de chevet et l’alluma, éclairant ainsi la pièce d’une douce lumière qui lui parut aveuglante. Elle s’étira en baillant et grommela légèrement lorsqu’un coup d’œil à son réveille-matin lui indiqua qu’il n’était que 3h30.

Sa frustration d’être réveillée au beau milieu de la nuit ne fut que passagère. Si quelqu’un avait cherché à la joindre à une heure pareille, c’est que cela devait être important ! Sur cette simple pensée, elle quitta son lit et traversa la pièce pour gagner son bureau où elle récupéra son cellulaire. A la lecture du message, ses sourcils se froncèrent d’inquiétude.

C’était Eden. Une jeune femme rencontrée quelques jours plus tôt dans des circonstances qui auraient pu être dramatiques si elle n’était pas intervenue. Elle lui était apparue comme une personne totalement paumée qui semblait avoir un don pour se mettre constamment dans le pétrin. C’était d’ailleurs pour cela que Firenza lui avait donné son numéro, juste au cas où. Et ce simple SMS lui donnait raison. Elle y disait être au bureau de police, mais avait – volontairement ou non – passé sous silence la raison qui l’y avait conduite.

L’italienne passa donc dans la salle d’eau pour y faire un brin de toilette et se brosser les dents. Elle démêla rapidement ses cheveux et les attacha en une queue de cheval, puis prit ses clés de voiture et referma la porte de la chambre derrière elle. Direction le poste de police…

Une heure après la réception du SMS, Firenza faisait du pied de grue devant le bureau d’accueil dans l’attente que les officiers libèrent Eden. Elle aperçut sa frêle silhouette qui s’approchait d’elle, un sourire aux lèvres. « Alors t’as eu mon message, je suis désolée si je t’ai réveillé. » commença-t-elle en l’entraînant aussitôt à l’écart. « Ca va, je suis juste soulagée que tu n’ais rien… » répondit aussitôt Firenza. Après tout, c’était bien elle qui avait lourdement insisté pour qu’Eden prenne son numéro de téléphone et la contacte au besoin. « Je sais que tu me connais pas beaucoup, mais merci beaucoup d'être venue tu me sauves, je voulais pas passer la nuit ici. ». Firenza acquiesça et lui sourit doucement. « Eden, je ne t’ai pas menti quand je t’ai dit que tu pouvais me contacter n’importe quand… » dit-elle en signant le formulaire et en gratifiant l’officier d’un sourire avant de prendre le chemin de la sortie. Elle déverrouilla les portières de sa Ford Explorer et toutes deux prirent place dans le véhicule. Firenza attacha sa ceinture, démarra et amorça une marche arrière. « Où va-t-on ? Et que s’est-il passé, au juste pour que tu finisses au poste ? » demanda-t-elle, curieuse.