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NOAM O'CONNELL ► kim taehyung

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noam o'connell

kim
taehyung
Fiche d'identité
Nom O'ConnellPrénom(s) NoamÂge 21Date de naissance 16 septembre 1994Lieu de naissance Incheon, Corée du SudStatut amoureux Cœur confusOrientation sexuelle HumansexualClasse sociale Pas à plaindreÉtudes majeures ArchitectureÉtudes mineures Arts plastiquesJob range-papier au cabinet d'avocat de sa mèreChoix de groupe #1 studentsChoix de groupe #2 /


GROUPE 1.

Je veux rejoindre les students parce que, le prenez pas mal mais, la vie en frat, c’est pas pour moi. Ma mère quand elle était à Harvard, elle était dans une fraternité, les plus belles années de sa vie d’après elle. Enfin, après être devenu mère qu’elle rajoute comme pour se rattraper. J’ai bien vu tes photos maman, j’ai compris. Mais moi, ça me dit rien. Puis faut dire que j’ai pas vraiment le temps. Je passe ma vie fourré dans mon carnet de dessin, à croquer (pas au sens littéral du terme hein) tout ce que je vois sans jamais m’arrêter, à élaborer des plans pour des maisons ou des villes qui ne verront jamais le jour (faut pas trop rêver non plus). Puis vivre en communauté je connais, j’ai cinq sœurs à la maison, oui CINQ !  Donc ma liberté, j’y tiens. Puis je suis pas le genre à me prendre la tête, faites l’amour, pas la guerre, c’est la devise de la maison ! Enfin c’est plutôt « Range ta chambre et tais-toi » le dicton de la maison mais c’est direct moins glamour. Alors peace & love !
APRÈS LA BOMBE.

Quand c’est arrivé, c’était pendant ma première année. On venait de commencer le second semestre et comme tous les petits nouveaux, je commençais à peine à prendre mes marques. La fac est immense faut dire, j’étais incapable de me déplacer sans avoir le plan sous les yeux. D’ailleurs quand j’me suis retrouvé dans la bibliothèque, j’ai compris que niveau sens de l’orientation, c’était pas encore trop ça (mon but principal c’était de me rendre à l’amphithéâtre mais on fait tous des erreurs). La première explosion, j’ai pas compris ce qu’il se passait, peut-être que c’était juste sans importance. Alors j’ai continué de vadrouiller entre les étagères (il était trop tard pour que je retourne en cours). La seconde explosion, quand la terreur pouvait se lire sur les visages des étudiants, c’est là que j’ai commencé à me dire que c’était peut-être plus grave que ce que je pensais. La troisième, les vitres ont explosé, projetant les bouts de verre comme une rafale de balle. Là, je me suis senti mal. On a eu ordre de se cacher dans le fond de la bibliothèque et de rester recroquevillé les uns contre les autres par terre.

Je sais pas combien de temps on est resté là, cloitrés, à attendre de savoir si on allait s’en sortir ou crever là. J’ai eu le temps de refaire le monde, de repenser à tout ce que j’aurai pu faire différemment et tout ce que j’avais pas encore eu l’occasion de faire. Comme construire une maison, retourner à la plage avec mes sœurs, remettre le cerveau de Yuta à l’endroit, faire une journée pêche avec Papa, acheter le cadeau d’anniv’ de Maman, finir la fresque murale dans la chambre de ma nièce, profiter de la vie quoi. Non, je peux pas mourir maintenant. Aucun de nous.

Dehors, on entend des hurlements, les sirènes des ambulances et quand la grande porte de la librairie vole en éclat, je crois que tout le monde s’est arrêté de respirer, de bouger, de vivre. J’ai oublié comme on faisait tout ça, j’pensais même que j’étais mort. Jusqu’à ce qu’on voit les hommes du S.W.A.T débarqués et nous tirer de cet enfer.

APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES.

Sur le campus, c’était pas vraiment la fête. Avec les nombreuses agressions qui survenaient depuis quelques temps, tout le monde était à cran du genre, vraiment à cran. Un bruit de feuilles et c’était le hoquet collectif. Un mouvement trop brusque et tout le monde se cachait sous les tables. La panique total. Personne n’osait plus sortir seul alors qu’on était censé se sentir en sécurité bordel ! J’étais pas le genre à voir la trouille pour un oui ou pour un non. J’ai grandi avec cinq sœurs dont le passe-temps préféré était de me terroriser à chaque détour de couloirs du coup, les apparitions surprises, j’y étais habitué. Du moins, je croyais que c’était suffisant pour faire le chemin jusqu’à chez moi en pleine nuit, sans faire des bonds de trois mètres à chaque intersection.

Le pire, ça a été cette nuit-là. Je pressais le pas pour rentrer au bercail mais y’avait des bruits de pas qui me suivaient. J’pensais que c’était les miens mais non, j’en entendais deux bien distinct. J’ai marché plus vite mais la personne derrière moi a commencé à suivre la même cadence. J’ai changé de trottoir et l’autre a fait pareil. Là j’ai la confirmation, je suis suivi ! Je vais mourir ! J’ai couru comme un demeuré jusqu’au croisement suivant et j’me suis plaqué contre le mur en faisant le moins de bruit possible. Mon cœur battait tellement vite que j’avais l’impression que tout le voisinage pouvait l’entendre. L’autre aussi. Alors j’me suis mis à réfléchir : j’avais pas d’arme sur moi, juste une règle en fer. Bon, ça ferait l’affaire.

J’étais paré à me défendre quand j’ai vu la silhouette apparaître devant. J’ai jamais hurlé aussi fort de ma vie. La fille en face aussi j’ai l’impression. On était comme deux cons, à se regarder dans les yeux en train de crier à la mort. Quand on a compris qu’on était juste aussi effrayés l’un que l’autre, on a arrêté de se défoncer les tympans en hurlant à qui mieux-mieux. « Désolé, j’pensais que t’étais un psychopathe ». Elle s’est mise à rire et elle m’a expliqué qu’en me voyant, elle s’est dit que ce serait plus sur de me suivre, qu’au moins, elle serait pas toute seule pour rentrer au dortoir. J’aurai pu être un serial killer mais quand j’lui ai dit ça, elle s’est remise à rire. Okay okay, avec ma tronche de gamin, j’ferai pas peur à une mouche (mon père disait toujours ça).

Après ce chaos et la prise d’otage, ça a pas été simple de revenir à notre vie d’avant. A croire que cette université est maudite avec toutes les merdes qui lui arrivent ! J’revois encore ma mère me dire qu’elle y a passé les plus belles années de sa vie. Moi ça fait trois ans que j’y suis et j’ai failli mourir de crise cardiaque plus de fois qu’un vieux souffrant de cardiomyopathie !

ITEM LIBRE (FACULTATIF).

•       Il rêve de devenir architecte.
• Une fois, il s’est cassé le bras droit (il est droitier) alors il s’est entraîné à dessiner de la main gauche. Maintenant il est ambidextre.
• Il a eu sa période graffeur au collège.
• Il trimbale toujours un carnet et des crayons sur lui ainsi qu’une règle.
• Il a toujours de la couleur (peinture, pastel, etc) sur les mains ou sur son tshirt.
• Il se déplace principalement en skate.
• Il fume.
• Il a cinq sœurs et c’est le plus jeune de la famille. Il est aussi l’oncle d'un petit garçon et d'une petite fille.
• Son père est américain. Enfant, son père, militaire, a été muté en Corée du Sud. C'est là qu'il a rencontré la mère de Noam au lycée.
• Sa mère est américaine (de par son père aussi militaire) et coréenne de sa mère.  
• Il a vécu en Corée du Sud jusqu’à ses 10 ans avant de venir s’installer à Boston aux USA. Il a depuis la nationalité américaine.
• Il a la phobie des clowns.
• Ses endroits préférés sont son atelier dans le fond du jardin et le skate park.
• Il peut dessiner n’importe où, à n’importe quel moment. Ça lui prend comme une envie de pisser.
• Ne soyez pas surpris s’il commence à se servir de votre peau comme d’un canevas.
• Il est spécialiste des tronches débiles et des blagues pourries.
• Il est d'une nature plutôt pacifiste mais il ne faut pas non plus le chercher. Il a le coup de boule facile.



nonam
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Nonam (ou Manon pour les privilégiés) et j'ai 22 étoiles. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à mes talents de fouine NOAM O'CONNELL ► kim taehyung 3997999705.  Avec Yuta, on cherchait un endroit oklm pour rp alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Kim Taehyung aka V des BTS (beh quoi NOAM O'CONNELL ► kim taehyung 387742012) comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par peanutonthegrass. Je fais environ un certain nombre mots par RP (tout dépend, j'fais pas de jaloux  :loukas:) et mon personnage est un personnage inventé crée par mon petit cerveau.

Mot de la fin ? ▲ VOTRE FORUM, IL EST BEAU ET TROP COOL ! NOAM O'CONNELL ► kim taehyung 1001568715 Promis je mords pas pis j'suis propre  NOAM O'CONNELL ► kim taehyung 1230098378 (je m'excuse pour mon usage intempestif des émoticônes  :heaart: )  .

Je souhaite ▲ (retire la balise le symbole et sa couleur qui ne correspond pas)
adhérer un flood d'intégration (?)
je veux être parrainer si oui, par pseudo du parrain (voir la liste des parrains)

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Once upon a time


NOAM O'CONNELL ► kim taehyung 4HyVdLR

« Dire que si votre mère ne m’avait pas renversé avec sa voiture ce jour-là, vous seriez pas là ». Je regarde Lily et Liz, mes sœurs, avec ce même air blasé qui refait surface dès que nos parents ressortent cette phrase. J’vais chercher le carnet où on répertorie toutes les répliques de nos parents (on a prévu d’en faire un bouquin plus tard) et j’ajoute un nouveau nombre à côté de la citation favorite de mes parents. « 2498 ». Nos parents s’interrompent et nous jettent des regards confus. Ma sœur Lily leur explique tandis que Liz sa jumelle, reprend la suite. Comme j’suis sûr que vous mourez d’envie de savoir la suite, j’vous la raconte.

Mes parents se sont rencontrés à Séoul, la ville natale de Maman, à l’époque du lycée (Papy était un militaire qui avait été muté là bas quand Papa était enfant, du coup il passé une grande partie de son enfance en Corée). Ils pouvaient pas se piffer. C’est pour ça que quand ma mère a effectivement renversé mon père en bagnole, il a cru qu’elle voulait vraiment le tuer. On saura jamais si son subconscient ne lui avait pas commandé cet acte. Toujours est-il que le coup de foudre a eu lieu (le mystère de la vie) et que plusieurs années après ce malheureux incident, sont nés cinq beaux bébés (le plus merveilleux étant le dernier, of course !). Bref, voilà mon quotidien. Il a changé au fil des années, notamment quand il a fallu quitter Séoul après 10 ans de vie là-bas. C’était cool mais le changement, ça me dérange pas. Aux USA, on a fait plusieurs villes aussi : on est allés à Seattle, puis s à San Francisco, à Chicago avant de s’installer définitivement à Boston. Mon père est militaire, du coup on le suivait là où il allait. Ma mère elle, est avocate mais elle a jamais eu de mal à se trouver un cabinet. Aujourd’hui, elle a le sien. Je lui sers même de secrétaire de temps en temps (ou de range-papiers comme j’le dis).  

Trois de mes sœurs ont quitté le navire pour aller construire leur propre petite famille. Elles ont même pondu des mômes. Qu’April et Ellen fassent des gosses, ça me surprend pas des masses. Mes deux premières sœurs ont toujours clamé leur envie d’avoir des enfants et le plus tôt possible. Mais quand Haylee nous a annoncé qu’elle était enceinte, j’peux vous dire que c’était la surprise du siècle. Ma sœur a toujours détesté les enfants et c’est peu d’le dire. Elle supportait pas de se retrouver dans la même pièce qu’un môme. Et maintenant, elle est maman (moi j’suis content, c’est la seule qui m’ait donné un neveu alors j’vais pas craché). Quant à Lily, Liz et moi, on est toujours des bébés (dixit ma mère). Surtout moi. En plus d’être le plus jeune, j’suis le seul garçon de la fratrie. Y’a des avantages comme pouvoir demander ce que je veux et de faire ce que je veux. Mes parents ont été habitués à tout avec mes frangines. Vraiment à tout. Plus rien peut les atteindre maintenant. « On n’apprend pas au vieux singe à faire la grimace », d’après Leroy L. O’Connell, my dad.

Alors quand un jour, j’leur ai annoncé que j’étais amoureux d’un mec, j’ai eu l’impression de leur dire que j’avais bouffé une pomme ou que le ciel était bleu. Vous savez c’que ma mère m’a dit après ? « Tu reveux de la 4 fromages ou de la pizza au bacon ? ». Pour vous dire l’effet que ça leur a fait. J’ai repris un bout de celle au fromage. C’est une chose que j’admirais chez mes parents. Malgré l’éducation militaire de mon père et celle traditionnelle de ma mère, ils se foutaient royalement du fait que j’pouvais être gay. J’avoue qu’au début, ça m’allait qu’ils disent rien mais après, j’ai voulu une réunion de famille au cas où ils auraient pas compris. Le commentaire de mon père : « J’ai assez de filles pour que tu puisses faire ce que tu veux de ta vie mon grand alors que tu sortes avec une fille ou un garçon, je m’en fiche ». Comme quoi, avoir une tribu d’amazonienne à la maison, ça n’a pas que du mauvais !

J’vous vois venir hein, vous voulez savoir c’est qui ce garçon. C’est un petit con qui a cessé de me donner de ses nouvelles du jour au lendemain et qui m’a envoyé chier comme une merde. Comme si j’avais la peste, la lèpre et le chikungunya réunis. Au début, Yuta et moi, on était des potes qui se retrouvaient au skatepark pour penser à rien d’autre, oublier le monde en dehors de cet espace. Moi j’étais juste un gamin qui venait là parce qu’il adorait faire du skate, qu’il était pratiquement né avec. Yuta lui, il venait pour s’évader, s’échapper d’une vie qui ne lui faisait pas de cadeaux. J’sais pas pourquoi, alors qu’on se ressemble pas du tout, on s’est plus quittés. Puis à force de partager nos déboires, nos rêves, nos aventures, j’ai commencé à comprendre que les choses que je ressentais pour lui, c’est pas ce qu’on se ressent pour un ami. Le problème, c’est que c’était voué à être une relation à sens unique. C’est vrai qu’au début, j’le voyais comme un petit frère. C’est loin ça maintenant.

Mais Yuta, il aime pas les garçons. Il m’aurait jamais vu autrement que comme son meilleur pote. Du coup, j’ai tenté d’oublier. J’me suis servi de cette fille pour ça, pour faire en sorte que mes sentiments pour lui ne soient plus qu’un souvenir, une bêtise d’ado. Elle était mignonne Clary, un peu le genre princesse mais mignonne. J’aimais bien quand elle cachait sa gêne en rangeant sa mèche de cheveux derrière son oreille. Je l’aimais bien mais pas comme j’aimais Yuta. Dans le fond, j’suis sorti avec elle pas pour oublier mais plutôt dans le ridicule espoir de le rendre jaloux. Vous vous doutez que niveau effet, on obtient – 10 sur l’échelle de Richter. Alors j’avais continué ma relation avec Clary jusqu’à ce que j’arrive plus à faire semblant. Jusqu’à étouffer, m’en rendre malade, ne plus vouloir sortir de ma chambre. La culpabilité me rongeait. Un soir, j’lui ai tout avoué. Tout. Puis elle m’a viré de sa maison en larmes, me hurlant de ne plus jamais revenir vers elle. J’étais libéré d’un poids. Au point où j’en étais, j’avais décidé d’aller tout raconter à Yuta et de lui avouer ce que je ressentais.

J’suis arrivé trop tard.

« Il est parti ». Ce sont les seuls mots auxquels j’ai eu le droit de la part de sa mère. Puis une porte claquée en pleine face. Parti ? Où ? Et pourquoi ? J’avais passé des heures à le joindre par téléphone, à le harceler par messages, par mail, de toutes les façons inimaginables. Mais il était parti.

NOAM O'CONNELL ► kim taehyung NZw0W4q

T’es parti. Comme un voleur. Sans que j’ai pu te dire ce que j’avais sur le cœur. T’es parti. T’as emporté tout ce qu’on avait construit ensemble, tous nos souvenirs, nos conneries, nos espoirs. T’as tout pris. Et j’suis là à me demander ce qu’il me reste. Des mots qui pèsent lourds. Des mots que tu n’entendras jamais. Un grand vide qui me répète que tout est ma faute. J’aurai dû te le dire. J’aurai dû. Mais t’es parti sans rien prévenir. En me laissant seul. Sans dire au revoir. Sans me dire si je pourrai te revoir ou si cette putain de soirée était la dernière. T’es parti.

J’ai tenté de t’oublier, d’oublier tout ce qu’on avait. D’oublier le toi et moi d’avant. Et le toi et moi qu’il n’y aura jamais. Alors je sors et je fume en essayant de trouver quelqu’un d’autre, quelqu’un de mieux que toi, quelqu’un qui n’est pas toi et qu’il ne le sera jamais. Quelqu’un de différent mais qui sera là. J’ai essayé. En passant des jours et des nuits enfermés dans mon atelier dans le fond du jardin, à déverser ma colère, ma peine, mes sentiments sur des toiles, des bouts de papier qui se chiffonnent, se froissent et finissent perdus sur le sol, abandonnés. Je me suis noyé sous des litres de peinture, d’aquarelle, des piles de crayons à la mise brisée qui me renvoyait l’image ridicule de ce que j’étais, des montagnes de pastels, de feutres usés, bons à jeter. T’étais mon meilleur ami et t’es parti. Alors j’ai trouvé une nouvelle drogue, une autre addiction qui me sèvre de toi, qui m’empêche de repenser à toi. J’en oublie ton odeur, le son de ton rire, l’effet que ton regard avait sur moi. J’oublie. Je t’oublie.

Quand j’ai commencé à me dire que ça te ferait pas revenir et que t’en avais sûrement plus rien à foutre de ma gueule, j’ai enfin sorti la tête de l’eau. Il m’aura fallu plus d’un an. J’étais atteint plus que j’le croyais. Mais j’m’en suis sorti. J’étais le Noam que tout le monde connaissait, j’étais même mieux. J’profitais des autres, de ma famille, j’étais le tonton que les nièces et les neveu préféraient, le frère que les sœurs adoraient toujours embêter, l’ami sur qui on pouvait compter. J’étais moi. Moi mais sans toi.

Le déménagement a aidé. On s’est rapproché du boulot de Papa et de l’école. J’ai décidé que j’irai à Harvard comme Maman pour devenir architecte et construire des maisons pour ceux qui n’en n’ont pas. Ouais, j’avais décidé de ce que j’allais faire de ma vie. J’ai découvert de nouveaux endroits qui n’avaient rien à voir avec toi, où j’risquais pas de croiser quelqu’un qui me demande de tes nouvelles et de devoir répondre « j’en sais rien ». J’ai trouvé de nouveaux lieux où m’évader, où me construire des souvenirs à moi. Même si me rendre là me rappelle le jour où on est devenu amis, quand il pleuvait des cordes et que j’me suis mangé la gamelle du siècle. T’es venu comme t’es parti : sans que je m’y attende.

« Cause I still don't know how to act
Don't know what to say
Still wear the scars like it was yesterday
But you're long gone and moved on
Cause you're long gone
But I still don't know where to start, still finding my way
Still talk about you like it was yesterday
But you're long gone and moved on
But you're long gone, you moved on ...
»

C'est devenu une habitude, de chanter pendant que j'fais le trajet jusqu'à la fac en skate. Quatre ans maintenant. Quatre maintenant que t’es plus là et je vais bien. Le seul souvenir qui me reste de toi, c’est ta gourmette et une vieille photo. Elle est rangée dans un bouquin et malgré le temps, je sais encore dans lequel, à quelle page et les mots qui sont encrés sur ces pages. Mais c’est tout ce que j’ai. Et c’est mieux ainsi. Je suis mieux comme ça. Y’a tout qui se passe bien dans ma vie, j’suis heureux. Pour mes profs, j’suis un illuminé au talent immense. Pour certains camarades, j'suis trop sérieux et pour d'autres, pas assez. Certains m'apprécient, me considère comme le clown de la classe (mais j'y peux rien, j'ai toujours baigné dans les blagues à deux balles de mon père) et d'autres préféreraient que « je retourne dans mon pays " ; à ceux-là, j'leur montre ma carte d'identité ou mon passeport et je leur faire lire à voix haute ce qu'il y a écrit à côté de nationalité et là, ils se trouvent généralement bien cons. Y'en a un, il me lâche pas la grappe, j'sais pas ce que je lui ai fait, j'crois que Liz lui a mis un râteau, et depuis, il a la haine et s'en prend à moi. Franchement, j'm'en fous, j'le laisse parler. Sauf la fois où il est allé trop loin, j'lui ai foutu un coup de boule. Mais j'ai pas l'impression qu'il ait compris.

D'habitude j'suis un pacifiste, vraiment. Faut juste pas me chercher puis quand il s'agit de défendre mes sœurs, moi, je fonce tête baissée. Personne n'a le droit d'insulter mes crétines de frangines, à part moi ! Bon okay, j'suis peut-être un peu impulsif sur les bords mais c'est ce qui fait mon charme et c'est ce qui fait mon art ! (lisez ça avec un ton dramatique à la Shakespeare). C’est pas une chose dont j’me vente, les peintures, les dessins, j’fais ça pour moi, pas pour quoi m’reconnaisse un jour dans la rue. Comme le skate. C’est une passion, pas une exposition. Les gens regardent ou regardent pas, je m’en fous. J’fais ça pour le goût du risque, le bruit des roues sur le bitume, les descentes vertigineuses.

D’ailleurs le chemin que j’emprunte est pas le plus court mais c’est le plus cool, y’a une descente immense où j’peux rouler sans problème le matin, vu que y’a personne. Par contre des gamelles, je m’en suis mangé. J’me suis même pété le bras plusieurs fois du coup, j’ai dû apprendre à dessiner de la main gauche. Pas top mais ça donnait un autre style à mon art. En tout cas, ça plaisait bien à mon prof. L’artiste déjanté, c’est le surnom qu’on me donne. Je sais pas pourquoi, tout le monde est un peu fou non dans ce monde. Même si un peu reste un euphémisme. Comme dit ma mère, « il faut de tout pour faire un monde ! ».

Un monde que j’comprends pas. De toute façon, je crois que j’aurai jamais réponse à toutes les questions que je me pose. Y’en a tellement qu’il me faudrait plus d’une vie pour que j’y réponde. J’suis sûre qu’il y en a certaines qui n’en ont pas, de réponses. Que c’est juste comme ça, que ça devait se faire et qu’il y a plus à se demander pourquoi. Comme pourquoi t’es parti. Ça, j’aurai jamais la réponse. Et j’ai appris à vivre avec. A me dire que c’était pas grave, que c’était même mieux comme ça. On peut pas toujours tout expliquer et peut-être que ton départ en fait partie. Tout comme ton retour.

T’es parti comme t’es revenu : sans que je m’y attende.

NOAM O'CONNELL ► kim taehyung CWJWuFT

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