All that's bullshit babey ou just want rid of me
— with Calliopée
25 juin. En ce moment, depuis le bal de fin d'année, presque tous les examens étaient passés et de ce fait il n'y avait plus de cours. Pourtant en ce jour calme sur le campus car il n'y a pas un monde fou dans les couloirs comme en période de cours, je venais de sortir du bureau de mon professeur d'histoire qui avait eu besoin de moi pour préparer ses cours de l'année prochaine, du moins commencer à y réfléchir ensemble avant qu'il puisse travailler dessus durant les vacances. Pour ma part, j'avais entête le Summer Camp, j'avais pu poser des congés quasiment tout l'été à l'exception de la dernière semaine d'aout qui allait s'annoncer dure avec la rentrée, le retour des vacances et la reprise du boulot. Mais voilà pas question pour moi de dépendre d'Aaron, je préfère de loin mon indépendance. Mais pour l'heure en sortant des couloirs, je vins apercevoir une fille avec qui j'avais couché y'a quelques temps, peut être quelques semaines voire plus qui marchait dans le couloir en faisant en sorte qu'elle ne m'ait pas vu, sauf que je l'avais vu et reconnu même. Alors je vins la suivre, elle s'est posée sur l'herbe, je décide de m'approcher d'elle, croisant les bras.
Calliopée ou le pire coup d'une nuit car on ne quitte sa conquête au petit matin ?
Lui demander qui elle était me permettait de savoir si elle allait me remettre car après tout elle peut bien avoir plusieurs coups d'un soir mais je n'accepte pas qu'on me laisse en plan au petit matin. Je vins donc attendre sa réponse, souriant légèrement et gardant les bras croisés.
Accueil
Ton cours vient de se terminer, tu n’as pas vraiment été productive, tu as eu la tête ailleurs durant toute ton heure. Tu t’es contentée de gratter à l’aide de ton stylo quelques pauvres notes qui ne te diront rien dans quelques jours. Ton professeur à remarquer que tu étais ailleurs, aucune remarque sanglante, aucun rire cynique, aujourd’hui tu étais complètement absente. Ta vie part en vrille et tes secrets volent en éclats. Tu te souviens du regard de ta sœur, ce regard rempli d’incompréhension, de doute et de stupeur. Tu revois également le regard beaucoup plus rouge, assoiffé de colère de Sabian, tous les deux ont découvert ton secret, ta double vie, pas totalement mais une grande partie. La même semaine ils ont débarqué à ton bar et t’ont vu danser lascivement sur cette scène qui pue le malsain à des mètres à la ronde. Ta sœur a reçu un mot anonyme te disant où te trouver, tu as fait le rapprochement avec Sabian, tu n’as qu’une envie, le retrouver et lui étriper son joli cou. Tu souffles longuement tout en fermant tes cahiers et tes affaires, le cours vient de terminer, tu viens de perdre une heure de ta précieuse vie. Tu remets quelques mèches derrière ton oreille et tu te diriges vers la sortie tout en prenant soin de te faufiler au milieu d’un groupe pour que ton professeur ne t’interpelle pas. À la sortie, tu erres dans les couloirs, heureusement ta journée est terminée, tu es trop en colère pour faire quoi que ce soit. Tu te diriges vers un endroit tranquille pour te poser dans l’herbe le temps de fumer une cigarette, le temps d’évacuer la pression et de rentrer chez toi sans tuer quelqu’un sur la route jusqu’à ton habitation.