Devan ∆ Quand les petits aident les grands...

25 juin
En me réveillant au Chili, j'ai vite réalisé qu'il me manquait l'essentiel : Ma mémoire. Peu à peu les choses me sont revenus, cela dit je reste toujours privé de mes sept dernières années de vie. Revenir à Cambridge ne m'aide pas tellement plus. Mes cauchemars rongent mes nuits et les personnes que je croise en journée tourmentent mon esprit qui tient absolument à replacer chacun dans leur contexte. Un exercice aussi fatiguant que déstabilisant, surtout qu'il se solde bien souvent d'un échec. Mais rester dans l'appartement que je squatte ne m'aide pas tellement non plus. Une solution temporaire  laquelle je dois d'ailleurs remédier !
Bref avec tout ça, et puisque c'est si bon pour le corps, courir est un des remède que j'emploie régulièrement, pour ne pas dire quotidiennement.
La semaine dernière alors que je m'étais arrêté près d'un des banc du parc pour y faire mes étirements, une fillette aux adorables boucles blondes s'était précipité - comme elle le pouvait du haut de ses deux ans - le visage débordant de joie et les bras tendus vers moi. Puisque je ne m'étais pas penché pour la prendre, cette dernière avait entourée ses petits bras autour de ma jambe. Hum... avais-je lâchée, gênée en cherchant du regard à qui appartenait cette petite. La voilà qui levait les bras vers moi à présent, écartant son jolie minois de mon tibias. Impossible de résister, je lui souriais en retour et lui demandais son prénom en me penchant pour la prendre dans mes bras. Coucou Mila... Moi c'est Mecky. Elle est où ta maman ?... Sauf que la fillette n'était pas venue au parc avec sa mère et Devan arriva d'ailleurs peu après. J'ignorais encore bien à cet instant qu'il était prof ! Merci bien cher et tendre mémoire de me garder de cette information !
Sur le coup, ni l'un ni l'autre ne m'étaient revenus en mémoire, mais les jours suivants, j'avais rêvé de la fillette, de notre passé commun et avais même pu retrouver le numéro de son père dans mon répertoire. C'est ainsi que je me retrouva devant la porte de ce beau brun au combien trop sexy et de sa charmante et adorable fille. Dans mes mains, un petit cadeau pour Mila justement. Je lui avais acheté une peluche - une poupée russe toute plate - dans laquelle elle pourrait mettre son pyjama. Lorsque Devan m'ouvrit la porte, je bégayais un instant : Salut'... Hum... Bonjour je... Euh... avant de lui tendre le cadeau que j'avais empaqueté.   C'est pour Mila. annonçais-je en réalisant ensuite qu'il avait bien dû se douter que le cadeau n'était pas pour lui.

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hj:

Quand les petits aident les grands.
— with Mecky & Devan

Il m'est arrivé un truc dingue, l'autre jour j'ai revu Mecky au parc, du moins c'est Milla qui l'a reconnu en même temps elle l'adore et avant son accident au Chili on se voyait beaucoup la jeune femme et moi, c'est d'ailleurs Mecky qui depuis me mon arrivé à Cambridge qui sert une peu d'image maternelle à ma fille. C'est pourquoi ce fameux jour Milla s'est jeté dans les bras de sa future marraine. Ma petite fille au début n'a pas vraiment compris pourquoi la jeune femme ne répondait pas à ses câlins, moi de mon côté j'ai pris un coup de panique quand j'ai vu ma fille partir d'un coup sans comprendre pourquoi elle s'est mis à courir de cette façon. Je me précipite donc au prêt de ma fille et remarque rapidement qu'elle a vu Mecky. Sauf que contrairement à moi elle ne sait pas qu'elle a perdu la mémoire et donc qu'elle ne se souvient plus de Milla. Je n'ai pas brusqué la jeune femme comme nous l'avait conseillé son médecin et j'ai récupéré ma fille en m'excusant de son comportement.
Je suis chez moi tranquillement en trin de regarder un match de foot et ma fille qui joue dans sa chambre quand j'entends la porte d'entrée sonnée. Je me redresse pour aller ouvrir et reste surpris en voyant qui se trouve derrière. Mecky est là devant ma porte, je souris content de la voir chez moi, je pensais pas qu'après son appel elle serait si rapidement chez moi. Je la regarde le cadeaux qu'elle me tend tout en souriant. "Merci. Tu veux entrer et lui donner toi-même. Elle sera contente." Je lui ouvre la porte tout content qu'elle soit ici surtout que j'adore Mecky et qu'elle me manque vraiment.

J'avais beaucoup repensé à ma rencontre avec Milla et son père. Je me doutais bien que les enfants ne se jetait pas comme ça dans les bras de parfait inconnu et j'avais mis un point d'honneur à retrouver où j'avais bien pu la croiser, quel lien j'entretenais avec elle. Je ne me souvenais pas avoir fait du baby sitting, mais progressivement, au fil des jours, mes souvenirs me revenaient. Comme par flash, je revoyais la petite, petite blonde aux yeux bleus-vert, que je voyais et revoyais encore, que j'avais appris à apprécier, à aimer même je dirais. Les souvenirs de mon hospitalisation aussi, pas cette dernière toute récente, mais celle de l'an passé. Résultant de mon incroyable négligence qui m'avait conduit à l'hôpital pour de forte douleur et quelques saignements, des douleurs qui avait mis en évidence des kystes  hémorragiques que les médecins avaient opéré en urgence et qui avait conduit pour faire cesser de trop important saignement avait ligaturé mes artères ovariennes me rendant ainsi stérile. Je me voyais d'ailleurs en parler à Devan avec qui je semblais avoir une affinité toute particulière.
Ce dernier m'invitait d'ailleurs à entrer. Le cadeau de la fillette toujours en main, je rentrai donc  gênée au départ, puis je me surpris à trouver les lieux quelque peu familier. L'autre jour au parc j'ai... J'espère que ma réaction n'était pas... Trop inappropriée... avais-je sorti en hésitant sur les termes que je devais utiliser. J'espérais surtout que Milla ne m'en tiendrait rigueur. La petite n'avait pas du comprendre sur le coup pourquoi son père l'avait repris dans ses bras presque aussitôt après qu'elle arriva dans les miens. Les enfants ne se formalisaient généralement pas de ce genre de chose, cela dit, mes quelques souvenirs retrouvés, mon affections pour la jolie Milla l'avaient été eux aussi. il me restait encore cependant à éclaircir le type de lien que j'entretenais avec son père. Je me tournais d'ailleurs vers lui avant d'avancer vers sa chambre. Je peux ?

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Quand les petits aident les grands.
— with Mecky & Devan

Depuis que je suis à Cambridge, Milla c'est pris d'affection pour Mecky et ça depuis notre première rencontre, j'ai compris que Milla voyait la jeune femme comme un modèle et une figure maternelle qui lui manquait à cette époque. Donc quand elle la revue c'est tout à fait normal qu'elle lui saute dessus de cette manière, d'ailleurs sur le moment elle n'a pas vraiment compris pourquoi la blonde ne réagissait pas, donc quand elle la enfin pris dans ses bras, le sourire de Milla c'est agrandi. Je suis vraiment content qu'elle est fait l'effort de savoir qui on est, je pensais pas qu'un jour je devrais tout recommencé avec Mecky, parce qu'on avait quand même une relation assez particulière que j'appréciais beaucoup. Aujourd'hui je sais pas si notre relation sera la même et si je dois lui en parler, c'est vraiment délicat ce genre de situation et je dois dire que la jeune femme me manque beaucoup. Quand j'ai appris toute son histoire, je suis resté choqué durant un long moment et quand je suis allé la voir à l'hôpital et qu'elle ne m'a pas reconnue ça ma fait tellement mal que j'en est eu les larmes aux yeux, mais je peux pas lui en vouloir elle n'y est pour rien.
Je la laisse entré dans mon loft, cet endroit on n'y a passer beaucoup de temps tous les trois, c'est important qu'elle revienne dans ce genre d'endroit pour peut être se rappeler de quelque chose. "Non ne t'en fais pas." Je lui souris pour la rassurer et avance avec elle jusqu'au salon, Milla de son côté ne lui en tiendra pas rigueur, c'est une enfant formidable et je sais très bien qu'elle à déjà oublié. "Oui va y." Milla est assise sur son tapis de jeux et quand elle entend la voix de Mecky elle se retourne le grand sourire aux lèvres et se redresse. "Mimi" C'est comme cela qu'elle l'appel, elle se précipite à l'encontre de Mecky et s'accroche à sa jambe.

Si ça n'avait été Mila, je ne me serai sans doute jamais souvenu de la petite princesse ni même de son père, fusse-t-il prof ! En effet, je me serais très difficilement vu m'arrêter en pleine rue, dans un parc où ailleurs pour demander à dire à Devan que j'étais amnésique et que le visage de sa fille m'était familier ! Oh non jamais. Alors si j'étais là aujourd'hui c'était surtout grâce à elle.
Et malgré tout, j'étais plus gênée que jamais. Dans cet appartement qui me semblait familier, avec cet homme que j'avais la sensation de connaitre. Au delà du fait que je me rappelait à présent qu'il était passé me voir lors d'un de mes suivis hebdomadaire à l'hôpital. Qui étais-je pour lui ? m'étais-je demandé. Mais surtout ... Quel genre de lien entretenions nous ?
Je n'ai pas le temps de m'attarder sur ce sujet mentalement, ni même de lui en faire part à haute voix, car déjà, nous arrivions dans la chambre de la fillette. Son visage s'illumine en me voyant arriver. Une attitude qui me fait bien sur chaud au coeur. Je souriais à mon tour, touchée par son enthousiasme avant de me baisser à sa hauteur pour la prendre dans mes bras, me débarrassant bien vite de ce que j'avais dans les mains. A croire que ma seule présence aurait suffit à la satisfaire.
Il était finalement si bon de l'avoir contre moi, que j'en oubliais même durant un instant tous les problèmes qui avaient choisi d'arrêter leur route sur moi. Une fois les embrassades terminées je prenais le petit paquet que j'avais fait emballer pour elle. Regarde... J'ai une surprise pour toi. avais-je commenté en lui tendant. Je la laissais l'ouvrir seule, soutenant simplement le tout, jusqu'à ce qu'elle découvre la poupée encore emprisonnée dans sa boite en carton. Et cette fois seulement je l'aidais. Une fois délivrée, je lui tentais. Tiens ma toute belle... Elle te plait ? lui demandais-je ensuite me tournant ensuite vers le père de la fillette.
Son regard provoquait chez moi un vif rougissement, je détournais assez vite le regard en espérant qu'il ne fut que peu apparent. Comment garder son sang froid face à un canon pareil ! me demandais-je intérieurement.

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