ASLINN J. MCGUINESS ►Abbey Lee Kershaw

Une naissance, tout ce qu’il y a de plus basique, dans un des hôpitaux les plus côtés de Dublin. La femme allongée entrain de hurler tout ce qu’elle a en elle n’est autre que la femme du célèbre politicien McGuiness. Le fruit de leur pseudo amour est sur le point de naître. Un enfant, une petite fille précisément. Ils ne voulaient pas d’enfants ses gens là, n’en ont jamais voulu. Mais c’était une sorte de coup de pouce à la campagne de politicien, alors pourquoi pas ? La femme de celui-ci n’a jamais rien à faire, elle n’a rien d’intéressant, de fascinant dans sa vie. Alors pourquoi pas ? Après tout c’est une charge qu’elle serait capable d’endosser, elle avait les épaules assez larges. Le caractère doux d’une mère attentionnée n’était pas au rendez-vous, contrairement à ce qu’on pouvait penser en la voyant. Durant toute sa grosse elle avait montré cette sorte d’excitation face à l’arrivée prochaine de sa fille. Secrètement, elle avait toujours voulu avoir une fille. Elle allait pouvoir la chouchoutée, lui apprendre à se comportée comme une lady. Lui, il n’était là que parce que c’était bon pour sa carrière que d’avoir une fille. Il n’était pas vraiment prêt à accueillir cette nouvelle responsabilité, mais il n’en laissait rien paraître. Les murs ternes, légèrement rosées de cette chambre d’hôpital étaient horriblement apaisants pour la jeune femme. Ils lui rappelaient les 4murs de sa chambre d’adolescente. Au bout de quelques heures intenses de travail, l’enfant était née. Aslinn Juliet McGuiness poussait désormais ses premiers cris aigus alors que les sourires ravis de ses parents illuminés la pièce d’un certain bonheur.

Tu les as vues défilées ses centaines de femmes. Toutes liftées, refaites dans tous les sens sans grand intérêt. Aucune conversation digne de ce nom. Des femmes de joie. Ta mère n’a jamais rien, tu l’as compris dès le début. Il la trompait. Autant qu’il le pouvait. Dès qu’elle avait le dos tourné, il s’inventait des voyages d’affaires pour mieux profiter, pour mieux amener d’autres femmes à ses côtés dans son pieu. C’est à ce moment là que tu as développé cette sorte de haine envers celui qui t’as créé. Il se foutait pas mal de la belle vie qui l’attendait à Dublin, il avait ses femmes à qui il promettait monts et merveilles. Il t’a présenté à l’une d’elles un jour. Alors que tu n’avais que 6 ans. Elle t’avait tiré les joues, penchée vers toi, ses seins débordants à moitié de son incroyable et gigantesque décolleté. Elle t’avait à moitié bavé dessus en te disant bonjour. Tu avais fais la peste ce jour là, en en faisant voir de toutes les couleurs à ton cher papa pour lui faire comprendre que jamais, tu n’accepterais qu’il se mette avec une femme comme ça. Tu ne voulais pas qu’elle fasse partie de ta vie. Tes parents n’ont jamais divorcé. Elle l’aimait trop pour le laisser partir, alors elle l’a laissé lui être infidèle. Toi, tu le détestes, tout simplement. C’est surement pour cette raison que tu as si peu confiance en tous les garçons que tu peux rencontrer, tu te méfies, leur mens. Tu veux pas qu’ils fassent comme ton père.

La soirée de tes 18 ans est surement l'une des plus belles soirées de ta vie. L'une des plus arrosées aussi. Une de ses soirées que tu passes une bouteille de vodka à la main, un joint au bord des lèvres et où tu es complètement défoncée. Tu ne te souviens absolument plus de ce qu'il s'est passé. Tu te souviens juste de ses nombreuses bouteilles que tu t'es enfilé. Tu ne sais pas réellement ce qu'il s'y est passé, il y a tout un tas de rumeurs qui circulent suite à cette soirée. La principale étant que tu as perdu ta virginité avec un des footballeurs de ton lycée. Tu ne le connaissais pas plus que ça, tu as juste décidé de te rapprocher de lui ce soir là et ... Tu as finit là où tu as finit. Tu ne lui as jamais reparler depuis, t'as jamais osé le regarder en face. Tu l'ignores dès que tu passes à côté de lui, tu détournes le regard quand lui pose le sien sur toi. Toi timide face à lui? Non, pas le moins du monde. Tu gardes juste des distances raisonnables entre lui et toi. Une certaine honte face à ce geste, t'étais surement pas prête. Ton côté gamine romantique t'aurais poussé à le faire avec un homme que tu aurais aimé, pas un parfait inconnu. Ce qui est fait est fait.

Harvard. L'une des plus belles universités des Etat-Unis, celle où tu as toujours rêvé d'aller. Ton père ayant une montagne de déplacements par an aux Etats-Unis tu l'as toujours suivi avec ta mère. Une villa à New York. Une double vie en Angleterre et aux Etats-Unis. Le moment venu de choisir ton université, le nom d'Harvard est le premier que tu ais prononcé. Evidemment, ton père a tout fait pour t'aider à y rentrer et voilà que depuis deux ans, tu fais partit des élèves qui fréquentent le campus. Oubliée la campagne irlandaise.