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Aléa L. Moorehead fiche; C'est le 17 septembre 1991 à New York, que la famille Moorehead m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Aléa Luce. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fier(e). Je viens d'une classe sociale aisée. J'ai décidé de participer au Summer Camp organisé par Harvard pendant l'été. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de danse OU je travaille en tant que métier depuis deux ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Eliot House ou les Lowell House. |
Études Aléa est une danseuse et danse depuis qu'elle sait tenir debout. Sam ère la taquine même parfois en lui disant qu'elle a su tenir sur des demi-pointes avant même de savoir aligner deux pas. Pas très étonnant qu'elle ait souhaité continuer sa passion au niveau professionnelle. Pourtant son père ne le voit pas d'un si bon oeil, raison pour laquelle il a refusé qu'elle intègre la prestigieuse Juilliard School de New York. Il lui laisse actuellement 3 ans pour faire ses preuves dans le domaine de la danse faute de quoi elle devra ou changer de domaine d'études pour quelque chose de plus sûr ou se voir couper les vivres. L'enjeu est donc grand pour elle en entrant à Harvard puisqu'elle doit jongler entre ses études théoriques, les stages au conservatoire et les auditions. | Caractère Même si vous vous retrouvez dans la même confrérie qu'Aléa, peu de chances que vous la croisiez dans les fêtes ou que vous la remarquiez. De nature discrète, elle préfère la solitude aux gens, seul moyen pour elle de gérer la pression que son père a mis sur ses épaules et qu'elle s'impose à elle-même. Un autre trait de son caractère particulièrement marquant : la jeune femme est perfectionniste et n'hésite pas à rester des heures durant dans la salle de répétition pour réussir un mouvement ou un enchaînement. Timidité, discrétion, solitude l'ont toujours accompagné depuis l'école primaire sans qu'on sache vraiment pourquoi. Pourtant, comment va-t-elle gérer le fait d'être lâchée dans la nature face à des camarades un brin plus déjanté qu'elle-même ? Bonne question ... |
Everyone Has Their Own Story
- New York, 1999
« Maman, pourquoi la lune est pas toute ronde ce soir ? »
Accoudée à la rambarde du balcon de leur loft new-yorkais, la fillette observe les étoiles et l'astre en forme de croissant, ses petits yeux tout endormis. Autour d'elle, les bras de sa mère, cocon chaud et réconfortant qu'elle n'aime pas quitter, surtout au moment d'aller se coucher. D'ailleurs, cela devait bien faire deux heures que la mère essaye de coucher sa petite puce blonde mais celle-ci était bien déterminée à faire durer le moment. La femme se penche à son oreille pour être à sa hauteur.
« La lune change tous les soirs, elle suit un cycle. Mais elle sera toujours là pour te guider dans la nuit. »
La fillette fronce des sourcils.
« Pourquoi mon prénom veut dire lune alors ? »
La mère ne peut s'empêcher de rire doucement. De ses origines bretonnes, elle a gardé ce prénom désignant l'astre dans le dialecte du nord-ouest. Mais maintenant la France était loin. Après avoir épousé le père d'Aléa, un magnat des affaires américain, elle avait abandonné sa carrière naissante de danseuse parisienne alors que tous les professionnels lui prédisaient une grande gloire dans son domaine mais maintenant qu'elle enlaçait sa fille, elle n'avait aucun regret. Surtout que la petite avait hérité de sa passion dévorante pour la rigueur et la beauté des entre-chats et des chassés-croisés.
« C'est parce que tu es ma lune. Tu m'éclaires dans la vie. »
Pas sûr que la fillette de 6 ans saisisse ce que sa mère veut lui dire mais elle sourit, dévoilant le trou béant laissé par la chute de sa première dent de lait.
« Et maintenant au lit ! Sinon papa ne va pas être content en rentrant. »
Aussitôt, Aléa saute dans sa chambre direction ses draps. Malgré le fait qu'elle pouvait être un peu capricieuse par moment, comme tous les enfants de son âge, elle connaissait les limites de ses parents et n'essayait jamais d'aller au-delà. Surtout avec sa mère. Elle lui vouait un culte sans pareil. Pour la gamine, elle représentait la féminité, la grâce, la femme parfaite, celle qu'elle espérait pouvoir devenir un jour. Même si son père était rarement à la maison à cause de son travail, elle ne l'aimait pas moins bien sûr mais le craignait plus. Aléa savait parfaitement qu'il mettait beaucoup d'espoir dans sa réussite même si ils passaient de longs moments à rire le week-end. Blottie dans les draps, elle saisit le cou de sa mère en l'attirant à elle avant d'enlacer son lapin en peluche.
« Bonne nuit maman. »
Le sommeil ne tardera pas à l'emporter, la plongeant dans le même rêve, comme tous les soirs. Elle se voit sur les planches, virevoltant avec grâce, port de tête parfait et sourire aux lèvres.
- New York, 2010
« Mais papa, je t'en prie, laisse-moi te prouver que je peux y arriver ! »
Elle lui courrait presque après à présent, lettre à la main, tentant en vain de revenir sur sa décision. L'homme à l'attitude sévère se retourne brusquement. Il est furieux mais son visage est juste froid.
« Je t'ai dit non ! Cette école est une fabrique à saltimbanques et tu n'en feras pas partie ! »
Aléa se tait brusquement. Les larmes lui montent aux yeux mais elle les retient tant bien que mal. Elle préparait cette audition depuis un an et d'arrache-pied et maintenant qu'on lui annonçait qu'elle pourrait intégrer la Juilliard, elle était confrontée à un refus auquel elle ne s'attendait pas. Pourquoi fallait-il que les choses soient si compliquées ? Dans la cuisine, sa mère suivait la scène sans rien dire. Aléa lui lança un regard désespéré mais rien à faire, elle ne dirait rien de peur de déclencher une nouvelle vague de colère chez son époux.
« Vraiment Aléa, je ne te comprends pas. Tu as été reçu dans de brillantes universités, dont Harvard. Et tu sais que j'ai à cœur que tu rejoignes l'université où toute ta famille a suivi ses études. Tu rentres dans la vraie vie, tu ne peux plus te baser sur un hobbie. Ce n'est pas une profession ! »
Elle a envie d'exploser mais se retient. A vrai dire, comment pourrait-elle dire qu'il a tort, qu'il ne sait pas de quoi il parle ? Bien sûr qu'il sait, après tout il fait partie de cette sphère fascinante des businessmen qui dirigent le monde à New York et elle n'est encore qu'une enfant. Mais la danse … La danse est bien plus qu'une simple lubie pour elle et elle sait pertinemment que sans ça, elle n'arrivera plus à avancer. L'homme perd un peu de sa froideur en voyant sa fille au bord des larmes. Malgré tout il reste son père et ne souhaite que son bonheur.
« Harvard possède un cursus de danse. Je te laisse une chance. Tu as trois ans pour décrocher un rôle et me prouver que j'avais fait une erreur. Pendant ces trois ans, je te soutiendrais autant que possible et je payerais tes études. Si rien ne se passe d'ici là, tu dois me faire la promesse de te réorienter et de suivre une voie plus sûre. »
La jeune femme n'ose même plus ouvrir la bouche. Elle baisse les yeux. Ce n'est pas ce qu'elle aurait souhaité mais peut-être vraiment demandé autre chose ? A-t-elle seulement le choix ?
« Est-ce que je pourrais quand même suivre le stage d'été de la Juilliard ? »
Son père soupire, posant ses poings sur ses hanches avant de hocher positivement de la tête.
« Mais le reste de l'été, je veux que tu ailles au camp d'été de la fac. Il faut que tu apprennes à t'intégrer. »
Quelques secondes de silence s'écoulent le temps que chacun prenne conscience de l'avenir de la jeune Aléa. Il passe un bras protecteur autour des épaules de sa fille avant de l'attirer contre lui. Un père reste un père et même si ses choix semblent durs, il sait qu'il agit avant tout pour son bien, pour qu'elle est un avenir sûr et qu'elle ne soit pas obligée de dépendre de quelqu'un d'autre par la suite. Comment lui en vouloir alors ? Aléa le comprend même si elle aurait souhaité pouvoir prendre ses propres décisions pour le coup mais impossible pour elle de payer les frais exorbitants de l'école new-yorkaise sans l'aide de son père et peut-être qu'il a raison, peut-être que Harvard sera mieux pour elle. Au moins, elle peut poursuivre sa passion à fond pendant trois ans et elle fera tout pour réussir, quitte à sacrifier sa vie sociale et tout le reste.
- Harvard, 2012
Deux ans que Aléa étudiait à Harvard d'arrache-pied, qu'elle se pliait aux exigences de son père. Deux ans et la voilà à nouveau au Summercamp. S'intégrer ? Tu parles. Elle passe le plus clair de son temps à s'éclipser des groupes d'activités pour aller répéter ou faire des exercices, pas question d'oublier sa passion pendant l'été. Il ne lui reste plus qu'un an pour faire ses preuves à moins de se retrouver privé d'aide financière. Ce qu'elle n'a pas dit à son père c'est qu'elle économise depuis ces deux ans et elle cumule assez d'argent pour poursuivre jusqu'à son Baccalauréat sans aide paternelle. Elle a pourtant participé à quelques ballets mais jamais en danseuse principale. Peut-être que cette année sera enfin celle du début de sa carrière …
the face behind
↬ PSEUDO/PRÉNOM - Marie, Poupette, Folle ↬ ÂGE - 19 ans ↬ PAYS/RÉGIONS - France/Alsace ↬ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM - Je sais plus x) ↬ TES IMPRESSIONS - J'aime ! ↬ CRÉDIT(S) - Faith/tumblr(milliongifs) ↬ AVATAR - Emilia Clarke ↬ SCÉNARIO OU PI? - PI ↬ LE MOT DE LA FIN - Bonsoir, tu veux un bonbon ? |
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