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let's talk about sex baby, let's talk about you and me (carmingham)

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" Je me suis pas servie de lui. L'idée venait de lui " Soufflais-je en fermant les yeux quelques secondes. " Il t'a vu avec Athena et il a voulu la rendre jalouse " Et moi aussi par la même occasion parce que je n'avais pas supporté voir mon ami avec le type qui me plait entrain de me fliquer. " J'en ai rien à foutre de Tate, il faut que je te le dise en quelle langue ?! " Commençais-je à m'énerver. Je n'arrivais plus à me calmer, la furie qui sommeillait en moins était entrain de ressortir. La brunette possessive et atteinte par le moindre de ses mots, de ses gestes à la con commençait à gratter pour sortir. " Et toi, t'étais là pour quoi ?! " Parce que même après des tas de discussions, je n'avais jamais réussi à savoir pourquoi il était là. Athena m'avait donné sa version mais avec ce qu'il était entrain de se passer, à quel moment étais-je supposée croire qu'il en avait quelque chose à faire de moi ? Je l'écoute et tremble. " T'as pas osé... " Soufflais-je à voix basse. " De quel droit tu te permets de raconter ma vie à ta pote ? J'en ai rien à secouer que tu lui dis absolument tout ! " Lançais-je en retrouvant ma hargne, mon ton sec et froid. " Si tu ouvres ta bouche pour Dimitri, je te jure que Wade sera le dernier de tes soucis " Crachais-je, menaçante comme jamais. Il était peut être riche et tout ce qu'il voulait mais face à la mafia, il était loin d'être intouchable. Et je retrouverais la trace de Dimitri pour qu'il a le détruire comme il l'a fait avec Matthéo au Chili. Je le regarde et soupire. " Tu mens tellement mal... Et si c'est ta soeur, elle rappellera " Je pense plutôt que sa soeur se déplacerait pour le voir. après tout, c'est la présidente ici. Je soupire et commence à chercher mon nom dans son répertoire, à le supprimer et à faire le reste. J'étais une habituée de ce petit manège. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai supprimé l'historique d'appel quand j'étais avec Dimitri, de peur qu'il remarque que j'appelais Declan et Jude en cachette. Et surtout qu'il me demande qui sont ces gens. Je me tourne pour fermer mon sac, tremblant, arrachant à moitié la fermeture et lui fait face quand il me demande si c'est bon, j'ai fini. Je sers les poings et le dévisage. " Ouai, j'ai fini. J'ai fini de me sentir aussi pitoyable pour un homme... " Ma voix s'étrangle et je tente de me ressaisir. " En fait t'as raison, on aurait du s'arrêter dès le début, on aurait du arrêter avant que ça commence " Je n'aurais pas du le tester, le faire chier le premier soir. On en serait pas là. Et voilà que je m'en voulais. " Bonne continuation " soufflais-je en tournant les yeux, faisant un dernier tour du propriétaire, le regard fixé sur la fenêtre de sa chambre, prenant une bouffée d'air fraiche avant de le confronter une dernière fois. " Tu t'arrangeras avec Andrew qu'on ne se retrouve pas tous les deux en même temps en Angleterre. Merci " Lançais-je, la voix teintée de tristesse. Je me voyais déjà visiter Londres avec lui et... une fois encore, j'avais mis mes 'expectations' bien trop hautes. Et il les avait rabaissé si basse que j'en étais mal.
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 « Et bien c’était une très mauvaise idée… » Une mauvaise idée venant de Tate, une mauvaise idée de la part de Kyla d’accepter ce petit numéro. Parce que ça avait rendu Athéna complètement dingue, et moi n’en parlons pas. C’est sur moi, d’ailleurs, qu’elle revint, après avoir réaffirmé qu’elle s’en fichait de mon VP, elle me demanda ce que moi j’étais venu faire à Dubaï dans ce restau. « Jouer les espions, je t’ai jamais caché avec un côté James Bond. » Ok, pour l’humour de n’était surement pas le moment et ce n’était pas avec une petite référence à nos anciens délires que j’allais désamorcer la situation. Non, on n’était bien trop empêtrés dans notre dispute. Alors sous son regard inquisiteur, je finis par raconter : « Athéna a sous entendu qu’il y avait un truc entre Tate et toi, j’ai voulu l’accompagner pour vérifier de mes propres yeux… » Et dans ma série d’aveu, je racontais mes confidences à Hippo ce qui déclencha encore plus la colère de mon interlocutrice. « Oh c’est bon Kyla. Tu traines à toutes les soirées mondaines avec tes clients, on peut te retrouver sur le site d’escorting si on sait chercher, ton job c’est pas un secret d’état pour autant. » Mais elle enchaina, et je compris alors que ce n’était pas ce détail de ses activités qui l’inquiétait mais plutôt la partie de son passé plus trouble au sujet de Dimitri. « Je lui ai rien dit sur ton taré de ruskov et je lui dirais rien. Tu me prends pour qui sérieusement ? » lançai-je alors vexé. « Comment tu peux d’un côté vouloir être avec moi et d’un autre être si facilement encline à me croire capable des pires conneries ? » Et puis surtout, comment espérer que je puisse me projeter dans un rôle de petit ami si elle même n’arrivait pas à m’imaginer dans ce rôle ?  La preuve encore avec mon téléphone, c’était forcément une pétasse que je voulais sauter. L’idée que ça puisse être ma sœur était irrecevable. Elle boucla son sac avec énervement et j’acquiesçai à ses mots : « Y’a au moins un point sur lequel on est d’accord… » Bordel Cole, tu lui dis ce que ça te fait vraiment ? La petite voix du cœur avait beau souffler cela à celle de la raison, je restais de marbre jusqu’à ce qu’elle évoque Londres, cet été, nos vagues projets, ceux qu’on avait élaboré avec des –si- bien flous… Ca semblait surréaliste désormais. « Kyla… » soufflai-je avec la même nuance attristée dans la voix. « Ok, je ferais ça, je verrais ça avec lui. » Je fis un pas vers elle, avec l’irrépressible envie de la serrer contre moi, parce que ça ressemblait trop à un –au revoir- pour que l’on se quitte dans cette ambiance glaciale et pourtant il n’y avait pas d’autre façon de le faire. « Rentre bien… » soufflai-je alors simplement avant d’ajouter, yeux baissés fixant le sol : « Je suis désolé. »
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C'était une très mauvaise idée et ? Ça nous avait permis à tous les deux - Tate et moi - de se rendre compte des sentiments qu'on ressentait à l'égard de nos deux espions. Et visiblement, dans un cas comme dans l'autre, s'en rendre compte n'avait pas suffit pour nous unir à notre moitié, loin de là même. Tate s'était éloigné de manière radicale d'Athena et j'allais devoir faire la même chose pour oublier le jeune homme. Athena avait prit l'avion pour la Suisse après le bal, après tout ça. Et moi, où allais-je pouvoir me diriger ? Chez mes parents ? Non. Quelque part ailleurs. En France. Oui, voilà. C'est là haut que je me dirigerais. Vers la France, vers ce pays que j'aimais plus que de raisons, ce pays vers lequel je m'étais envolée en septembre dernière. Où tout avait été parfait avant de dégrader. Comme ce soir. Je l'écoute. Et j'avais encore tord. " C'est ça, je traine à toutes les soirées mondaines. Et tu sais quelle était ma dernière ? À New York, y a moins d'une semaine, à l'ambassade des Pays Bas, au côté de Noah " Ça s'était juste pour le piquer bien comme il fait. " Tu sais qu'il couche avec une mather dis voir ? " Non parce qu'au final, Hippolyte était un gros point noir mais ce n'était pas le seul. Tous ses amis qui se voulaient irréprochables étaient tous sauf des anges. Au final, on avait tous un petit secret inavouable. Je le regarde et déglutis difficilement. " Parce que justement, y a plus rien qui nous relie maintenant " Soufflais-je en serrant les dents. J'avais terriblement confiance en lui. Tellement que je lui avais confié mes pires cauchemars et au final ? Rien. Je me sens mal et m'arrête de bouger à plusieurs reprises pour retrouver mes esprits, pour ne pas éclater en sanglot parce qu'il est hors de questions que je craque devant lui. Je ne veux pas lui donner ce pouvoir. Ses mots ne sont pas tranchants et pourtant, ils me blessent. " Tu me dégoûtes " Lâchais-je avant de le contourner et de regarder si je n'ai rien oublié. Il doit rester des sous vêtements à moi quelque part par ci par là mais bon, pas grave. " Si tu retrouves quelque chose à moi, brûle le " Lâchais-je avant de parler de Londres, du fait que je ne voulais pas le croiser la bas. Ou peut être que si, justement, je voulais le croiser là haut et il n'avait qu'à demander à Drew pour savoir où me trouver et quand. " Arrête " Soufflais-je quand il prononce mon prénom. Arrête... Je le regarde et déglutis. Ce regard ne correspond pas à celui du Cole que je connais, à celui qu'il m'a assigné des tas de fois depuis notre rencontre. Mais quoi ? Rien. Arrête de réfléchir tout de suite Kyla. Rentre bien. Mon coeur rate un battement. Ma lèvre inférieure tremble et une larme coule le long de ma joue pile au moment où il baisse les regard. Je l'essuie et m'approche de lui. " Pas autant que moi " Soufflais-je, glissant deux doigts sous son menton avant de l'embrasser tendrement. Un dernier baiser. J'ai bien droit à ça. " Adieu " Lâchais-je proche de lui avant de prendre mon sac et de poser la main sur la poignée de la porte, exerçant une pression sur cette dernière et... rien. Je suis là, statique, tentant de sourire, entendant du bruit dans le couloir. Souris, tu n'es pas dévastée, non, absolument pas.
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  Ce n’était pas ma faute… Jamais. Règle d’or. Donc l’aveu que j’avais fait à ma meilleure amie n’en était pas vraiment un, car le job de la brune n’était pas un secret : le site web pour preuve, ainsi que les nombreuses soirées où elle s’exhibait au bras de ses clients fortunés. J’étais fier de mon argumentaire, jusqu’à ce qu’elle réplique. Soirées mondaines, oui, et la dernière en tête c’était à NY, il y avait moins d’une semaine de cela, avec Noah. Bam. « J’espère que vous vous êtes bien amusés, et qu’il paye aussi bien que moi. » répliquai-je entre mes dents, rageant en imaginant la demoiselle là bas au bras de l’Eliot. Tu piques, je pique Kyla, quitte à remettre sur le tapis la façon écœurante dont je l’avais traité lors de notre première rencontre. Exit la Kyla fragile, exit les confidences de la belle dans ma tête, mon besoin de la protéger… Quand elle sortait les griffes comme ça, c’était le pire de moi même qui ressortait. Et lorsqu’elle lâcha un ragot sur le garçon, couchant apparemment avec une mather. Mon regard se planta dans le sien un instant, cherchant à savoir si cette dernière révélation était bidon ou non. Et je repensais à la soirée mather, où j’avais eu le doute, quand il avait laissé cette tarée de verte lui gueuler dessus et l’emmener je ne sais où… « D’où tu sors ça ? » demandai-je sur un ton bourru. Après les insinuations sur Hippo et Tate, voilà qu’elle s’attaquait à Noah. « Est-ce que t’as sérieusement envisagé un jour de nous rejoindre à la EH ? » Non parce qu’avec son discours sur nous, je me permettais de douter. « Plus rien qui nous relie… » répétai-je, songeur. Des textos et son numéro effacé de mon téléphone, et on va croire que ça suffira à tout anéantir. Peut être que les sentiments allaient s’envoler aussi, peut être qu’elle avait raison, que plus rien ne nous reliait. J’aurais presque pu répondre –moi aussi je me dégoûtes- mais c’est dans le silence que je m’enfermais quelques minutes alors qu’elle me soufflait de bruler ce qu’elle avait pu oublier ici. Elle évoqua l’Angleterre, nos projets étouffés dans l’œuf, et je finis par baisser le regard en laissant échapper des excuses… Un Désolé de tout ça, tout ce bordel, découlant uniquement de mon incapacité à m’engager, ma trouille, mes angoisses cachées derrière un masque de froideur et d’indifférence, masque qui tombait de plus en plus à mesure que le moment fatidique approchait… Je sentis les mains de Kyla sous mon menton, ses lèvres se poser sur les miennes, un baiser doux, contrastant complètement avec la violence des mots que nous venions d’échanger et le ton sur lesquels on les avait prononcé, et je répondis avec la même tendresse à son baiser, prolongeant quelques instants, paupières closes, ce contact entre nous… Elle s’écarta en me lâchant un –adieu- s’avançant ensuite vers la porte. Mon ventre se serra en l’observant se saisir de la poignée… C’était bientôt fini. Et pourtant, c’était insoutenable. En trois enjambées à peine j’étais juste derrière elle au niveau de la porte. Ma main droite se plaqua contre le bois de cette dernière pour la bloquer alors que mon autre main alla saisir la sienne, l’écartant de la poignée, la faisant faire volte face vers moi et sans lui laisser le temps de réagir, je m’emparais de ses lèvres, mon être tout entier réclamant un autre baiser, comme si le précédent contact entre nous n’était pas suffisant, pas satisfaisant…
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Avec tout ça, je commençais à perdre pieds et à faire revenir cette Kyla prête à tout pour anéantir toutes les personnes autour d'elle. J'avais construit cette carapace à mon retour d'Europe mais Cole n'en avait pas trop vu, loin de là même. Je le regarde et soupire. " Il paye mieux que toi si tu veux tout savoir " C'est ça Kyla, enfonce toi encore un peu. Mais c'est plus fort que moi, j'essaye de le blesser plus qu'il ne m'a blessé, encore et encore plus. Parce que je ne veux pas perdre dans ce jeu malsain parce que c'est un jeu. En fait non, c'est la réalité et ça fait mal, très mal. " Mais qu'on soit bien clair, c'était une soirée mondaine, pas une soirée baise " Parce qu'au final, j'avais couché avec Cole contre de l'argent mais pas autre chose. On avait jamais passé la soirée ensemble. Je finissais une soirée d'ailleurs, quand on s'est croisé. " Il couche avec Sage " Lâchais-je purement et simplement. Je ne vais pas passer par quatre chemins, j'ai abandonné cette idée. Je le regarde et soupire. " Bien sûr que je l'ai envisagé et je crois que je l'envisage encore " Enfin, peut être pas tant que ça. " Arrête de croire qu'ils sont tous parfaits juste cinq minutes dans la journée. Zakhar se marie à Alexys bientôt, Noah couche avec Sage, Sloan fume des joints au bal... Les gens qui t'entourent ne sont pas tous irréprochables Cole, loin de là même " Soufflais-je gravement en fermant les yeux quelques secondes. Je n'essaye pas de faire effondrer son petit monde mais de lui ouvrir les yeux. " C'est une minorité mais au final, tu vois, j'avais tout autant ma place qu'eux ici. Voire plus. Mais je sais très bien que tu ne feras rien pour me faire intégrer ici, qu'Hippolyte était sensée être mon alliée mais maintenant qu'elle sait... " Mon ton qui était si dur, si fort, si rageur en devenait presque doux, calme et posé. Je voulais lui faire ouvrir les yeux, lui faire voir qu'il pensait être bien entouré et bien, finalement, c'est pas folichon tout ça. " Y a des gens qui collent parfaitement dans leurs confréries et d'autres non. Au final, la question c'est aussi, est-ce que tu voulais vraiment que je vienne à la Eliot House pour ce que je suis ou pour m'avoir sous la main " Parce qu'il connaissait mon histoire, enfin une partie. Il savait très bien que j'étais escort depuis le début, que je ne suis pas 'fille de'. " Je suis personne et Hippolyte me l'a très bien fait comprendre " Soufflais-je en serrant les dents. " On m'acceptera pas ici et pourtant, j'aurais tout fait pour " Quitte à tenter de cramer la mather house, comme on en avait eu l'idée avec Méline en déconnant un soir, avant qu'on se prenne la tête toutes les deux. J'aurai été capable de renier ma frangine parce qu'elle se tape un mather, à éloigner ma meilleure amie de moi pour rentrer dans le moule. Ce n'est pas un manque de caractère, juste de la dévotion, chose que bien des gens n'avaient pas alors qu'ils faisaient partis de confrérie. " Je suis désolée que ta soeur ait été mise à mal lors de la soirée de donation mais celui ou celle qui a fait ça n'a pas eu tord. Il y a trop d'imposteurs partout et Victoria n'a été qu'un dommage collatéral " Et ça me faisait chier pour elle mais pour le reste, franchement... Ce n'était pas mon problème mais alors pas du tout. Je ferme les yeux, me tourne vers la fenêtre et comme dans un grand huit, le ton remontait en pic avant de redescendre. Je ne le supportais plus, je ne supportais plus rien de ce qu'il se passait entre nous. alors quoi ? Ça y est ? C'est la fin ? Je déglutis difficilement en repensant à tout ça, à ces éclats de rire qu'on avait pu avoir dans le lit derrière lui, ces nuits de folies en sa compagnie, sa manière de m'embrasser le soir où je lui ai tout dit. J'étais triste, terriblement triste et même pas en colère... Mes lèvres sur les siennes, un baiser des plus doux, comme si nous prenions compte de notre attachement mais il était définitivement trop tard. Je le contourne, le laisse là, ne le regarde pas, attendant que le groupe de personnes dans le couloir continue leur chemin. J'aurais presque envie de croiser Oksanna et de lui demander de passer un peu de temps avec moi. Mais il faut que je vide ce que je ressens avant d'ouvrir la bouche et de me transformer en fontaine. Sa main sur le chambranle de la porte, je lève les yeux et le regarde. Je suis étrangement calme. Mais détruite de A à Z et il n'en a pas idée. Sa main sur mon poignée, comme un contact électrique, je le regarde et ne bouge plus. Hypnotisée, profitant de ce dernier contact pour imprimer chacun de ses traits sur ma rétine. Parce qu'en temps normal, je le regarde comme si c'était la dernière fois mais là, je sais que c'est la dernière fois. Un baiser et je laisse tomber mon sac sur le sol, glissant mes mains sur sa nuque, me collant à lui, profitant de ses lèvres. Nos langues se caressent et ce baiser n'a rien d'un baiser d'adieu. Ou peut être que si, justement, il a tout d'un baiser d'adieu. Je me décale, un pas en arrière et je m'abaisse pour attraper mon sac. " Une partie de moi continuera à y croire " Comme j'avais pu croire que Dimitri arrêtrait ses conneries, ses coups foireux. Je soupire ces mots et sors rapidement avant qu'il me rattrape, une fois encore. Je croise une amie dans le couloir et souris largement. " Non, j'ai décidé de rentrer à l'appartement, de rendre sa liberté à Cole. Je ne voulais pas abuser de sa gentillesse " Lançais-je bien fort pour qu'il m'entende, de l'autre côté de la porte. " Oui c'est sur que ça va me manquer mais toutes les bonnes choses ont une fin, même quand on espérait que ce n'était que le commencement " Lançais-je, me forçant à rire, quittant la confrérie, ramassant le coussin près de l'entrée, coussin que j'avais balancé par la fenêtre.
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  Kyla au bras de Noah en tant qu'escort, l'idée me révulsait et c'est donc sans ménagement que je lui demandais s'il payait aussi bien que moi, référence à notre toute première soirée ensemble. Elle répliqua qu'il payait mieux et je lui jetai un regard noir, yeux plissés d'agacement, mâchoire serrée. Elle insinuait quoi là ? En poursuivant cette comparaison ainsi ? Que sa soirée New Yorkaise s'était finie comme la notre ? Et comme si elle lisait dans mes pensées, elle clarifia : soirée mondaine simplement, pas de baise. Sauve la face Cole, essaie de ne pas laisser entrevoir ton soulagement. "Tu fais ce que tu veux, tu n'as pas de compte à me rendre..." Encore moins maintenant. Quant au côté débauché de l'Eliot, elle reprit, me révélant qu'il couchait avec Sage. Je ne connaissais pas assez le jeune homme pour être au courant de ce genre de détail sur sa vie alors j'eus surement l'air passablement surpris en entendant cette information. C'était quoi cet acharnement à descendre et discréditer tous mes amis ? Ca finit même pas me mettre le doute sur son envie d'intégrer la Eliot. Kyla affirma qu'elle l'avait envisagé sérieusement et que c'était même encore le cas, mais elle poursuivit son argumentaire en me citant quelques uns des bleus dont l'attitude ou le comportement ne collait pas avec l'image de la maison : "Il y a des brebis galeuses partout... " Elle expliqua qu'elle avait autant sa place qu'eux, mais qu'elle savait très bien que je ne ferais rien pour l'intégrer ici. "C'est moi qui t'aie parlé de nous rejoindre alors bien sûr que si Kyla, j'appuierais ta candidature, je parlerais à Vic, je..." La solution de Kyla m'effleura un instant l'esprit, celle qu'elle m'avait exposé lors de la soirée du bal, à savoir que l'on se marrie... "Je ferais ce qu'il faut pour que tu viennes, mais il faut que tu en aies vraiment envie et que tu arrêtes de t'attaquer à tous les membres de cette maison." Bien sûr, j'avais conscience que tout le monde ne rentrait pas dans le moule, que certains bleus agissaient n'importe comment, nuisant à la belle et prestigieuse image de la frat', ça avait d'ailleurs fait débat entre Hippolyte et moi, chacun de nous ayant des plans de grand ménage et de grande refonte pour la maison, plans qui ne verraient le jour que si l'un de nous accédait à la présidence...  "Je suis persuadé que tu ferais une Eliot parfaite..." lui répondis-je alors. Elle avait certaine qualité qui ferait d'elle une bleue idéale : coquette, rigoureuse, franche, esthète... "Et t'avoir près de moi était un plus..." ajoutai-je à vois basse, comme un aveu de faiblesse, refusant de reprendre ses propres mots, -avoir sous la main- qui ressemblaient davantage à une envie de la contrôler et de l'espionner ce qui n'avait pas été mon but, vraiment... Lorsqu'elle conclut qu'elle n'était personne, que c'était ce que ma meilleure amie lui avait bien fait comprendre, je secouai la tête : "Arrête, arrête ça... Tu es Kyla Carmichael..." Et ça ce n'était pas rien, c'était même déjà beaucoup...  "Princesse de Miami..." ajoutai-je avec une ébauche de sourire sur les lèvres avant qu'elle ne révèle qu'on le l'accepterait pas ici, quoi qu'elle fasse. "Kyla, tu peux pas dire ça, pas avant d'avoir essayé..." Le fait que des imposteurs se cachaient partout, je ne l'ignorais pas... Je le savais avant que Kyla ne m'en parle, avant que cette attaque contre ma soeur ne soit diffusée à la soirée de donation. "Je le sais ça..." Je serrai un peu la mâchoire en me remémorant cette soirée horrible... Et puis, la fin de cette discussion, la fin tout court, se profila après un bref baiser, Kyla devant la porte, main sur la poignée, je la rejoignis pour la retenir quelques secondes de plus, la retenir de ce baiser, ce baiser qui disait un peu tout ce que j'étais incapable de prononcer. Mes lèvres se pressant sur les siennes, mon corps appelant le sien, nos langues qui dansaient ensemble, tout mon être, tout mes gestes semblaient lui crier -reste- là où moi je m'étais contenté d'un -rentre bien-.  Mais le souffle finit par nous manquer et l'étreinte dut bien toucher à sa fin. Kyla s'écarta, me soufflant qu'elle continuerait toujours un peu d'y croire avant de sortir rapidement. Je restais un instant immobile devant cette porte qu'elle venait de refermer... Mon téléphone me tira de ma songerie en sonnant une énième fois. J'attrapai l'objet, le jetai à l'autre bout de la pièce avec mauvaise humeur, la mélodie cessant dès qu'il percuta le mur... Est-ce que j'en étais capable ? Est-ce qu'elle avait raison d'y croire encore un peu ?
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