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« Try everything. » James et Anna.

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J'avais eu cette idée, il y a quelques mois. Au moment où Clay est devenu un problème trop important dans les chemins que doivent prendre mes futurs plans. Avant même de savoir que j'étais enceinte de lui, je voulais juste reculer le moment de l'échéance de notre relation. Je le sais bien, que c'était con. Mais à défaut de réussir à faire tomber mon père, à détruire se piédestal dans lequel il se complaît et où il me contrôle sans arrêt, j'ai donné à une tierce personne la mission de démanteler le contrat qu'à mes vingt deux ans, cupide, j'ai signé. Je suis pourtant persuadée que rien n'a été laissé au hasard, tout absolument calculé. Mais je me dis que ça ne coûte d'essayer. Garder Omnicom, Clay et le bébé. C'est l'objectif, c'est ce à quoi le futur doit ressembler. Je ne peux me résoudre au fait de ne pas passer plusieurs années à ses côtés, devoir me contenter d'Alan quand à sa présence je me suis habituée. Soucieuse, mes lèvres accolées contre la porcelaine de mon mug, enfin de celui que je prends tout le temps, lorsque je suis dans son appartement, je l'observe, sur le canapé, à regarder l'un de ces documentaires dont il adore se gaver, quand moi je me moque un peu tout en restant malgré cela assise à côté de lui, juste par envie. Il est des choses étranges à expliquer, ce que la force des sentiments que je trouvais si laids peut provoquer. Moi, Annalynne Malcolm a boire un café infecte et à ne pas le dire à haute voix, pas encore en tous les cas. A regarder un homme qui m'est interdit mais qui est le géniteur de l'enfant qui en moi grandit. Je bois encore une gorgée avant de soupirer et de poser sur le bar la boisson dégueulasse à souhait. Quand je retourne vers lui, je prends avec moi au passage, m'abaissant, les Louboutins que j'avais laissé traîner, les enfile une fois assise, en énonçant avec nonchalance une vérité. « Tu ne veux toujours pas utiliser la cafetière que je t'ai acheté ? » Je m'en accommode de sa caféine, presque je l'affectionne son côté imbuvable. J'en craque un sourire quand il me regarde en biais, comme si je venais de proposer la pire des énormités. Je me redresse, toujours en souriant, écorche de mes doigts sa mâchoire avant de lui confier. « J'ai rendez vous avec l'un de mes avocats. » Je ne devrai pas tarder. Je vais essayer de faire exploser mon prochain mariage, pour toi, mais je ne le précise pas. Me contente d'un baiser rapidement donné avant de récupérer mon sac, à la volée. En bas de notre bâtiment, mon chauffeur est déjà en train de m'attendre. Patiemment. Il ouvre la portière, me gratifie, d'un mouvement de tête silencieux. Robotisé. A l'arrière mes lunettes Prada viennent recouvrir mes yeux tandis que le trajet se passe dans un calme pieux. Les minutes s’amoncellent, les secondes s'effilochent et enfin le moteur s'éteint. Perchée sur mes talons, je sors de la voiture et parcours les quelques mètres qui me sépare de l'entrée du cabinet. C'est une secrétaire d'accueil qui me remarque en premier. C'est de toute sa hauteur que je me permets de la regarder. « Mlle Malcolm, j'ai rendez vous avec maître Daniels. » Et je n'aime franchement pas attendre, qu'on se le dise.
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TRY EVERYTHING.✧ Je n'avais jamais été aussi occupé, depuis bien longtemps. C'était comme si mes clients avaient tous décidé en pleine nuit de me donner des informations concernant leurs dossiers, ou même des arguments à faire pâlir un juge. J'étais, depuis quasiment 6h00 du matin, installé sur ma chaise de bureau en scrutant chaque ligne des paroles de mes précédents clients. J'en soupirai, tant j'avais qu'une hâte. D'être dans ma demeure, paisible, sans avoir cette foutue secrétaire collé à mes baskets. Bordel. Je la fusillais du regard à multiples reprises en la reprenant lorsque son regard était un peu trop intense, quasiment malsain dirons-nous. Au moment où m'apprêtais à me redresser, quelques dossiers en main, je passais la porte en saluant brièvement cette fausse blonde. Qui aussitôt me retenait en ajoutant. " Il vous reste encore un rendez-vous... Et.." Elle a oubliée de me l'annoncer. Je plisse des yeux, je pince le sommet de mon nez. Et j'essaie de rester calme. Il est passé 16h00, et il me semble qu'à cette heure, je puisse me permettre de m'échapper de mon bureau pour profiter pleinement de ma vie de couple. Sottise, n'est-ce pas ? Je n'ajoute rien. Je prends simplement le papier qui désigne le prénom et nom de la personne qui ne tarderait pas. Contrairement à ma secrétaire, j'avais mon dossier dans un tiroir. Je n'avais pas grand choses à vrai dire, je n'avais jamais rencontré cette femme, c'était bien la première fois que je l'aurai en face de mon être. D'ailleurs, j'entendis quelques coups contre la porte. J'arquais le sourcil. " Mlle Malcolm, est là. Monsieur Daniels. " Je me redressais, attachant le bouton du milieu de ma veste de costard. De grandes enjambées, je traversais mon bureau en m'affirmant aussitôt devant cette frêle carrure féminine.

Ses yeux, et les traits de son visage. Surprenant. Je m'attendais à tout, sauf à cette allure. Néanmoins, je souris, amicalement en penchant mon visage sur l'une de mes épaules. < Enchanté. Je suis maître Daniels, votre avocat. > Je prononce mes propos en lui tendant une main de façon sérieuse et droite. Je l'insiste à me suivre en direction de mon bureau, tout en lui tendant d'un signe de phalange, une chaise face à mon pupitre. < Alors, en quoi puis-je vous aider ? Je n'ai pas énormément d'informations vous concernant, ainsi que les directives que vous souhaitez entamer. > En la rejoignant, sur ma chaise. Je détache automatiquement le bouton de ma veste, en posant mes coudes sur le bois massif de la table, orné de plusieurs dossiers, mais tout bonnement rangé par ordre. Mon regard bleu, s'attarde sur la jeune femme se trouvant devant moi. D'un mouvement, je prends son dossier, en déposant face à elle et moi, les quelques feuilles que je disposais. Pas grandes choses, effectivement. Mes doigts prennent un stylo, une feuille blanche. soulignant le nom de cette femme avant de redresser mes yeux dans les siens. < Est-ce que vous voulez un thé, un café ? Une boisson fraîche ? > C'était une invitation. Peut-être parce que j'estimais qu'il n'était jamais facile de parler de divorce, ou d'autres sujets qui ammenerait une personne voir un avocat. En soit, j'espérais mettre à l'aise Annalynne.

< Vous êtes ici, concernant votre contrat de mariage avec Mr Alan Suttler, depuis combien de temps, dure ce contrat, un peu près ? > Mes lèvres se pincent, et je réfléchis. Je réfléchis longuement à ce que je pourrai faire. Comment, surtout. Là, ce n'était pas un simple divorce, non, il n'était certainement pas question d'argent non plus. J'écrivais, chaque parole que la jeune femme sortait, tout en l'observant de temps en temps. Attentif, oui. Très attentif.
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TRY EVERYTHING.✧ Alors  elle se lève et se dirige vers la porte tout à côté, afin d'aller, comme je lui ai indirectement intimé, le chercher. Mes doigts durant l'attente vont nerveusement tripoter le collier que m'a offert il y a quelques mois Clay. Si précieux, à mes yeux. Il dépasse n'importe quel diamant, et je sais au plus profond, que c'est pour cette raison que je ne peux me résoudre à présent à le quitter. Même si abandonner mon héritage est toujours des plus compliqué à concéder. Je me refuse à réaliser que mon amour va me briser. Et finalement, il sort de son bureau, James Daniels, et je le détaille un brin, histoire de voir s'il a l'étoffe du rôle que je souhaite lui donner.

Il me salue, d'abord, professionnel. < Enchanté. Je suis maître Daniels, votre avocat. > A ma main il tend la sienne, et c'est tout en le sondant encore de mes prunelles ébènes que je lui accorde le droit de serrer la mienne. Il m'invite alors, taciturne, à le suivre dans la pièce qu'il vient de quitter. Derrière son bureau il se place, et je fais de même, juste en face. La dureté du dossier de la chaise me surprend, bien que je sache que c'est mon implacable caractère qui me fait penser cela. < Alors, en quoi puis-je vous aider ? Je n'ai pas énormément d'informations vous concernant, ainsi que les directives que vous souhaitez entamer. > Pourtant je pensais que j'avais clarifié la situation lorsque j'ai pris rendez-vous. Mais il faut croire que non. Après tout, c'est une drôle d'affaire que je lui propose de gagner aujourd'hui. Sans lui dire directement, le fait est que j'attaque mon père.

< Est-ce que vous voulez un thé, un café ? Une boisson fraîche ? > Il reprend, par politesse seulement. Je n'ai présentement aucune envie de me mettre quoi que ce soit dans l'estomac. Il est noué, il se fout de moi. Jamais encore je n'avais autant pris conscience que c'est tout que je m'apprête à abandonner pour lui. Comment pourrai-je me marier à un autre alors que j'attends son enfant ? Ce serait dément. « Non. » Je ne veux rien, je n'ajoute pas de merci, c'est un de ces mots que je hais, qui donnent de l'importance, et qui voudrait dire qu'aux autres je m'intéresse. < Vous êtes ici, concernant votre contrat de mariage avec Mr Alan Suttler, depuis combien de temps, dure ce contrat, un peu près ? > Derechef, ma tête hoche, positivement. Je sais que je me dois de tout lui dire afin de parvenir à l'aider à tirer de mon affaire une bonne finalité. Mais m'ouvrir aux autres, ce n'est pas la meilleure de mes qualités.

Putain … Par où commencer ? « Je vous fait la version courte ou l'allongée ? » Railleuse, et encore mes doigts tiraillent la chaîne qui m'attache de façon matérielle à Clay. Un soupir s'échappe de ma bouche maquillée, quand je baisse le regard afin de déterminer ce qu'il faut avouer en premier. « Je veux bien un café. » Échappatoire détourné. Puis je me décide, parce qu'après tout, on n'a pas la journée. « Il y a quelques années ... » C'est toujours un bon début, mieux qu'il était une fois, du moins, je le crois. « J'ai signé avec mon père un contrat. » Pas verbal, non, un véritable contrat.

« Il est le dirigeant d'Omnicom. » C'est bien de le préciser, sinon il n'y aurait pas grand-chose en jeu. « La direction me revient donc de droit. » Et de nom, forcément. Mais comme il a détourné des fonds, comme j'ai voulu jouer aux petites connes qui ne retiennent pas les leçons. « Le contrat stipule que je dois me marier avec Alan Suttler si je veux espérer prétende au poste. » Mon père a absolument tout calculé, il n'y a aucune véritable faille mais j'ose croire qu'il va en trouver une, on ne sait jamais. « Vous avez deux mois pour démanteler le contrat. » Le dit-contrat que je sors de mon sac à main et que je lui plante devant les yeux. Je ne renoncerai pas à tout cela.
© Starseed
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