Our greatest glory is not in never falling, but in rising every time we fall. PV camilo

C H A R L I N E  A N D  C A M I L O
Our greatest glory is not in never falling, but in rising every time we fall. ★★★

Les verres s’enchainaient au point de ne plus savoir à combien de verre j’étais. Mon esprit divaguait et mes joues s’empourpraient. J’avais chaud, terriblement chaud. L’air de la salle à manger était devenu étouffant. J’avais besoin de sortir et vite. Une bière à la main, je tentais de rejoindre sans encombre le jardin tandis qu’une amie me fit : « Charliiiiiiiiiiine tu vas où ? ». Je marchais lentement prenant soin de ne pas tomber même si ce soir tout me paraissait très instable. Je me mis à rire en constatant l’état lamentable dans lequel je me trouvais. « Je vais là où tu vas pas ! » fis-je en éclatant de rire. Subtile Charline, très subtile. D’un grand coup sec, j’ouvris la porte m’amena sur le jardin de la propriété. Les visages inconnus se tournèrent vers moi. Mes yeux se plissèrent comme pour atténuer l’aspect flou de mon champ de vision. Charline... tu exagères pensais-je avant de finalement retourner dans ma réalité. J’allais profiter. Je m’avançais vers le groupe d’étudiants qui semblait parti pour jouer aux jeux de la bouteille. « Hé attendez-moi... moi aussi je veux jouer.» dis-je manquant presque de tomber. Je me mis à courir pour les rejoindres avant de perdre rapidement l’équilibre. Une main se posa sur mon bras et m’aida à ne pas tomber. « Wouuuuuuuuh et bah c’était moins une !» dis-je en rigolant et en regardant l’inconnu. Un sourire s’afficha et ma main se pointa devant lui : « Charline, on m’appelle aussi charlot, Chacha. Enfin appelle-moi comme tu veux.» dis-je en rigolant attendant qu’il se présente tandis que les autres commençaient à se répartir en duo.

La soirée s'annoncait longue, et j'étais venu avec des amis histoire de juste passer le temps dans leur résidence. Des Mather, des vrais, des purs, le sang arabe, quoi que c'était pas des chevaux, mais bon vous voyez ce que j'veux dire. Une des trois (c'était deux filles, deux gars incluant moi, pas de fausses idées hein) m'avait invité a descendre en bas avec elle pour qu'elle rencontre d'autres gens, pendant que les deux autres regardaient un film dans leur appartement. Pourquoi pas, me disais-je, en esperant que la soirée n'allait pas etre si pire. Résultat; une heure plus tard, je joue a la bouteille seul parce que mademoiselle n'en pouvais plus et a fini par avoir des problemes digestifs. Trop d'alcool, la pauvre. Du coup je me retrouvais seul a jouer, mais malgré un coté sociable et un charisme fantabuleux, j'avais de la difficulté a bien m'intégrer au sein du groupe de huit personnes qui jouaient. Alors que je m'appretais a partir, prendre mes affaires et rejoindre les autres qui avaient probablement finis leur film, quelqu'un surgit a ma droite et je m'empressais de les rattraper en vol, avant qu'ils ne tombe. Enfin, elle, parce que c'était une fille qui avait, disons, été bien affectée par les effets dévastateurs de l'alcool. "Camilo, appelle-moi comme tu veux mais rien de trop enfantin hein." Je souris, contrairement a elle je succombais pas a l'alcool si facilement (probablement parce que j'avais bu qu'un verre ce soir), mais mon tour risquait d'arriver tres bientot, je le sentais. Les autres accueillaient Charline, qui se placait a coté de moi, tandis que la bouteille tournait, tournait, avant de finalement s'arreter sur elle. "Pft, j'ai eu peur pour moi un moment." Je ris doucement, en attendant le défi qu'ils avaient pour elle.

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Une nouvelle soirée d’ivresse s’offrait à moi. L’alcool était devenue mon problème depuis que mon père était de retour. Je noyais mes inquiétudes et mes doutes dans ces verres bien trop rempli. Mes yeux se plissèrent examinant un peu plus le visage qui se tenait devant moi. Je ne le connaissais pas, du moins je n’en avais pas l’impression. Ces mains tenaient fermement mes bras. Mon regard s’attarda sur ces mains et d’un geste lent. Je les repoussais de mon bras comme si tout allait parfaitement bien. L’inconnu se présenta lui aussi. « Camilo, appelle-moi comme tu veux mais rien de trop enfantin hein.» rien de trop enfantin ? je me mis à sourire. Je mis ma main devant la bouche comme pour faire mine de réfléchir mais réalité plus rien ne passait dans mon cerveau. J’étais liquéfiée et il m’était presque impossible de réfléchir intelligemment. « Hum... je vais t’appeler banane ! » Banane ? sérieusement charline ! je pointais mon doigt devant lui et lui fis en chuchotant presque : « en vrai j'ai faim » dis-je en touchant mon ventre. L’inconnu me dévisageait du regard avant de s’asseoir. Je le suivis avant de regarder la fameuse bouteille tourner. Elle tourna, tourna pour finalement me designer. Ma tête se tourna vers Camilo. «Pft, j’ai eu peur pour moi un moment.» je croisais mes bras contre moi et lui fis : « te moque pas ». Les autres joueurs portèrent leur regard sur moi. Bien décidé à me faire faire n’importe quoi. « TU DOIS NOUS RAMENER UN CALEÇON DE CHEZ LE VOISIN !» mes sourcils se froncèrent. Sans déconner ? mon regard se tourna alors vers camillo. « Tu vas m’aider hein ?! non parce que j’y arriverai jamais toute seule ! » dis-je en chuchotant à moitier.

Le truc de banane m'a franchement pas trop plu mais c'était pas plus grave que ca, la pauvre était ivre et ne savait pas du tout ce qu'elle faisait. Au pire, elle allait se débrouiller. Bref, la bouteille tourna tandis que son regard plein d'énergie se tournait vers moi, et qu'elle lachait un "te moque pas" avant d'attendre leur défi. Et puis... non c'est sérieux. Je chuchotais en retour. "Comment ca tu veux que je t'aides, j'ai le droit déja?". Bah non parce que franchement j'étais surtout ici parce que je me sentais forcé de l'etre. Mais d'un autre coté, aller "l'aider" pourrait me permettre d'aller quitter sous un certain prétexte, et apres j'aurai pas besoin de revenir vu que j'allais probablement plus jamais revoir ces gens de ma vie. Je me retournais vers elle, chuchotais a nouveau. "Bon, okay, si ca peux te faire plaisir. Comment on fais ca?" Je ne savais pas du tout comment m'y prendre les gens nous dévisageait et se demandait ce qu'on complotait tandis que j'étais la a sourire betement.

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«Comment ça tu veux que je t’aides, j’ai le droit déjà ?» mon regard s’attarda sur ce très cher Camillo. Si j’avais le droit ? ce soir j’avais tout les droits. Je l’avais décidé. Je fronçais des sourcils et lui fis en chuchotant. « Je me prends le droit ! S’ils veulent pas et bah c’est pareil.» dis-je résigner à accomplir mon défis avec un peu d’aide. Camillo était sobre. Moi j’étais une nouvelle fois bourrée, trop bousiller pour réussir quoi ce soit. Il se retourne vers moi et me chuchote « Bon okay, si ça peux te faire plaisir comment on fais sa ?» je me mis à rire et un sourire ravie s’afficha sur mes lèvres. Tout le monde nous regardait bizarrement. Difficile, je me redressais et leur fis : « Pour mon défis ! J’utilise un joker ! Camiloooo c'est mon joker» dis-je en me prosternant. Ils se mirent à soupirer et commençaient à parler entre eux. « Et on vous ramènes une culotte.» dis-je en rigolant avant de tendre mes mains vers l’étudiant. « Allez ! On a un boulot à accomplir» dis-je complètement bourrée. Il prit mes mains et m’entraina avec lui chez les fameux voisins. « Qu’est tu fais ! On va pas prendre le portail. Faut qu’on monte sur la poubelle et qu’on passe par dessus la haie.» dis-je en me retenant de rigoler. Autant rendre les choses marrantes.

Je savais pas si elle était je m'en foutiste, bourrée ou encore si c'était sa nature, mais bon autant rendre ca rapide. Je voulais quand même l'aider mais juste pour cette tâche, puis je retournerais en haut à l'appartement. Je soupirais, et la suivait alors qu'elle m'entraînait vers le domicile des voisins. "Si tu le dis, mais essaie de pas être maladroite hein?" Je souris, et monte en la taquinant avec un sourire narquois tandis que je passe au-dessus de la barriere. En l'attendant, je lui pose quand même une question qui mérite d'être posée. "Bon, Charline, on fait quoi après qu'on est dans leur cour? On s'incruste normal chez eux, voire elle, et on lui demande gentiment un string?" Oui oui, c'était sarcastique.

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Allez chez les voisins ? complètement bourré ? pour allez chercher une petite culotte. Toute ce micmac parraissaint fou. L’alcool me faisait faire des choses incensès à laquelle Camilo n’avait pas échappé. Je ne voulais pas être seule surtout pour ce genre de défis qui demandait de l’habilité et de la discrétion. Mon regard se posa sur ces poubelles, il fallait passer de l’autre côté. L’étudiant ne tarda pas à répliqué « Si tu le dis, mais essaie de pas être maladroite hein ?» maladroite moi ? non jamais. Il se met à sourire et m’arrâcha à mon tour un jolie sourire. Il monta sur les poubelles avant de retomber de l’autre côté. Etait ce vraiment une bonne idée ? Je montais lourdement sur la poubelle. « Bon Charline, on fait quoi après qu’on est dans leur cour ? On s’incruste normal cher eux, voire elle, et on lui demande gentiment un string ?» je me mis à rire et je lui fis : « C’est pas con camilo.» je passais ma tête au dessus de la haie et lui fis : « Tu crois qu’elle accepterais ?» n’important quoi Granger. Une fois en haut, je fus prise d’un petit mouvement de recule. « Non je vais mourir si je saute ! je vais mourir camilo !» Putain et bah on était pas sorti de l’auberge.

Elle était drôle elle, et bizarre aussi, enfin surtout très saoûle. "Je sais pas, ça dépends de si elle est hétéro ou lesbienne je pense." Je ris un peu, tandis que Charline avait la peur de sa vie en haut. Elle sentait la nervosité rien qu'à la voir, la pauvre. "Allez allez, au pire si tu tombes on appellera une ambulance!" Je ris, puis lui tendis la main quand même, en espérant qu'elle descende. J'étais prêt à l'attrapper, et puis c'était peut-être pas sécuritaire mais elle allait pas y laisser sa vie quoi, impossible c'était pas assez haut. À moins qu'elle avait une peur des hauteurs ou une connerie dans le genre... et encore.

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L'alcool n'arrangeait rien. Habituellement, je n'avais pas peur de la hauteur et pourtant ici les choses semblaient s'être décupler. Cette sensation était étrange et il n'y avait que l'alcool pour faire cela. " Je sais pas, ça dépend de si elle est hétéro ou lesbienne je pense " je me mis à grimacer. Il n'avait pas faux une lesbienne ne serait pas si rébarbatif à l'idée de nous filer un sous vêtement. Une hétéro s'était déjà plus compliqué. En chuchotant à la manière d'une alcoolique, je lui fis : " si c'est une hétéro tu t'en charges ! si c'est une lesbienne je peux essayer de m'en charger. " dis-je en faisant une moue peu convaincu. Camillo était toujours de l'autre côté en train de m'attendre. Mon coeur lui battait à toute vitesse. Trop vite pour ne pas être ignorer. " Allez allez au pire si tu tombes on appellera une ambulance. " je fis une grimace et lui fis : " t'es nul pour consoler les gens !" dis-je avant de fermer les yeux et de sauter. Bim retomber sur les fesses. " Camilo, j'ai mal au fesse appelle les urgences, j'ai le cul cassé "