COLOMBE CONSTANCE DE LA TOUR ► BARBARA PALVIN

C'est le 12 décembre 1992 que je suis née à Paris. Qui aurait cru que la célèbre famille De la tour donnerait une fille aussi jolie ? En effet, mes parents n'ont jamais été très beaux. Heureusement pour moi je n'ai pas hérité du nez tordu de mon père et de la bouche sévère de ma mère. La génétique a quelque chose de magnifique c'est que 2 parents n'ayant aucun charme puissent mettre au monde une fille aussi belle. Le principe des maths s'applique : moins par moins ça fait plus...
J'ai grandi dans une très grand appartement de type Haussmannien touchant la Seine. Contrairement aux habituelles familles riches, mes parents étaient très proches de moi. Quand l'un travaillait, l'autre essayait de passer du temps avec moi et inversement. Je ne peux donc pas me plaindre de l'éducation que j'ai pu recevoir, car ils étaient toujours très attentionnés avec moi. Mais ce qui leur manquait était leur manque d'objectivité. Ils avaient eu du mal à avoir un enfant et il s'avère qu'ils me considéraient comme la prunelle de leurs yeux. Ils ne juraient que par moi et passaient pour des parents bien trop prétentieux... J'ai eu du mal à me sentir vraiment intégrée dans toutes les écoles où j'ai pu aller, car tout le monde commençait à me connaître de plus en plus. En effet, depuis mes 2 ans on pouvait me voir dans des magasines de mode. Mon enfance a donc été très dure dans le sens où soit les gens m'admiraient, soit il me détestaient. Mais personne n'était réellement sincère avec moi... C'est ce qui m'a forcé à me forger une sorte de carapace, afin de ne plus m'ouvrir aux gens qui veulent seulement profiter de moi et à ne pas être atteinte par toutes les critiques que je pouvais recevoir...
Heureusement, j'avais Solweig, une excellent amie sur qui je pouvais compter. On s'est connu grâce aux dîners de charité auxquels on pouvait participait à cause de nos parents. Tout de suite, on s'est très bien entendues et c'était la seule personne en qui j'avais totalement confiance.
Malheureusement à la mort de son père, elle est partie à New York et m'a donc laissée seule face à tous les rapaces de Paris. Quelques mois après son départ j'étais toujours autant bouleversée... J'ai passé de terribles mois à ruminer dans mon coin. Personne ne me comprenait. J'avais besoin d'être avec elle et je ne le pouvais pas...
Ce qui m'a sorti de cette déprime, ce fut Charlotte. Charlotte, c'est ma meilleure amie ! Elle habite elle aussi aux Etats-Unis mais on passe toutes les vacances ensemble ! Et cette année je la revois enfin grâce au Summer Camp d'Harvard ! En effet, à partir de septembre j'intègre Harvard et cela me permettra de pouvoir être proche de Charlotte mais aussi de Solweig, qui est en fait sa cousine ! Que de coïncidences... Je vais également pouvoir revoir mes cousine Meghan et Victoria.