Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityNoah + Et le diable s'habille en Ferremberg - Page 2
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Noah + Et le diable s'habille en Ferremberg

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Et le diable s'habille en Ferremberg
feat Gabrielle et Noah
 Je pense que le bonheur, le vrai, celui qui est pur et sans fioritures, celui qui ne te fais pas craindre un mauvais retour des choses ... je pense que le bonheur n'est pas loin de ce que je ressens quand je suis avec Noah. Malgré moi, je suis profondément malheureuse, bien que je ne passe pas mes journées à chialer, je tire ma force dans les faiblesses des autres et c'est d'ailleurs pour ça que je me plais à les écraser. Être avec lui, cracher sur le monde, nous imaginer le détruire pour le reconstruire à notre image, tout ça me sortait de mon existence sans intérêt, m’empêchait de penser qu'en fait, je ne suis qu'une poupée prisonnière d'un jeu qui me dépasse et qu'au final, que je le veuille ou non, la vie finira par prendre ma peau de façon violente comme je le mérite. Fataliste peut être, mais j'aime à penser que je suis réaliste. Et ses yeux, son sourire, sa voix, tout ça résonnait chez moi et agissait comme un élixir de vie, faisant de moi, quelqu'un de vivant, m'arrachant à ma solitude. Lui en face de moi et la pièce tournant autour de nous, sous nos pas endiablés. La scène avait quelque chose de terriblement véridique, nous représentant comme deux constantes quand le monde autour pouvait partir en vrille. Son épaule percuta la bibliothèque non loin de nous, elle vacilla, je vis alors son visage changer, affichant une petite moue agacée, moue qui me fit sourire tendrement. Qu'est ce qu'il était beau mon Noah. Il s’arrêta avant de tirer la bibliothèque de ses deux mains et je souris en coin, sachant que ce n'était que le début d'une soirée haute en émotion. Je le vois avancer vers le couloir, rien ne l’arrêtera, mon petit démon est lâche et loin de moi l'envie de le modérer. Qu'il soit le diable que j'aime tant et qu'il détruise cet endroit comme on le fait toujours quand notre folie malsaine nous atteint. Il explosa un cadre, ce qui me fit exploser de rire, rire viscéral, sincère, vrai, je m'amusais, il m'amusait et quand il me montra l'autre cadre je fis non de la tête "Il est affreux mon bébé, mes yeux ne peuvent plus supporter sa vue. " Le laissant à sa tache, j'avançai vers l'escalier que je montais en vitesse, beaucoup trop pressée de réduire cette villa en miette, me faufilant dans une des chambres je jetais mon dévolu sur une commode, le bois avait été minutieusement travaillé et les motifs qui l'ornaient suffisaient à nous renseigner sur son prix exorbitant. Je la trainai péniblement, provoquant un vacarme pas possible sur le parquet, la faisant passer la porter de la chambre après de longues minutes de labeur je criais un "Attention ! " en direction de mon amour avant de la pousser dans l'escalier. Et le bruit que ça provoquait ... putain, ce bruit uniquement me donnait l'impression de pouvoir réveiller tout le quartier. La commode arriva au pied de Noah à moité détruite et je fis une petite moue boudeuse mécontente de voir qu'elle n'était pas en miette, l'escalier ayant souffert au passage. Et une idée brillante me vint ... enfin brillante, on pourrait dire enfantine pour le coup, complètement enfantine, caprice d'une gamine pourrie gâtée. Je cours vers la salle de bain du haut, manquant de me ramasser au passage et prenant une bassine je la rempli d'eau. Un léger sourire sur mon visage, fière de ma future connerie et j'avance péniblement sous le poids de la bassine en direction de Noah et d'un geste rapide je la lui balance dessus, du haut de l'escalier Tu es M.A.G.N.I.F.I.Q.U.E mon amour ! je lui cris, amusée avant de lui sourire et de lui envoyé un baiser.  Je m'attends aux représailles et je suis postée en haut de l'escalier, sourire au lèvre, regardant mon nono trempé sachant que les deux gamins turbulents et perturbés que nous sommes ne s’arrêteraient que lorsque leur amusement se sera transformé en ennuie.  
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Et le diable s'habille en Ferremberg
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Je crois qu’il y a, quelque part dans l’univers, une opération mathématique, une équation irrésolue, encore inconnue aux hommes, qui poussent les âmes perdues, seules et tristes, à se retrouver, à se combiner, à former une même unité. Comme une famille d’orphelin. Ce qui me plait chez Gabrielle, ce n’est pas seulement le fait que je me sente bien quand je suis avec elle, ou notre irrépréssible envie de casser la terre entière, où le fait d’être convaincu que quoiqu’il arrive, elle sera toujours de mon côté. Au-delà de tous ces plaisirs presque égoistes puisqu’ils m’apportent un réconfort que je n’attendais plus, ce qui me plait chez Gabrielle, c’est qu’au fond d’elle, c’est quelqu’un de profondément bon. Je veux dire, des mijaurées qui aiment jouer, écraser les autres, manipuler, calculer, il y ‘en a des milliers. Aucune le fait comme Gabrielle. Parce qu’aucune n’y met autant de cœur que Gabrielle. Gabrielle elle est comme moi, je sais qu’au fond d’elle tout est question de tristesse, de noirceur, de peines ravalées, d’une âme trop abimée. On est des enfants insolents certes, mais avant tout, des enfants. Des grands enfants. Incapable, je crois, de comprendre clairement pourquoi tout est aussi pourri dehors, pourquoi le monde tout entier est une putain de scène d’horreur. Je crois qu’on est ce genre d’enfant un peu autiste et qu’on se rassure dans nos frasques parce que de toute façon on a admis depuis longtemps l’idée qu’on était bien trop différents des autres, qu’on ne les comprendrais jamais. Et en se retrouvant tout les deux, on a réussit quelque part, à se reconstruire un havre des paix, des bras dans lesquels on se sent complètement en sécurité. Un seul endroit où on ne se sent ni en danger, ni vulnérable si on se met à se montrer sous notre vrai jour. Il n’y en a pas deux comme Gabrielle, je vous assure. Et je l’aime de tout mon cœur parce que cette fille est la plus belle fille qui soit. Toutes ses pensées mielleuses me traversent l’esprit quand on tourne comme des furies, les sourires éclatants, les yeux brillants de joie et que la pièce disparait dans une trainée de couleur floutée. Les mains de Gabrielle serrées forts dans les miennes, et tout mon corps qui lui dit que jamais, jamais, jamais, je ne la laisserai tomber. Et hop, je percute la bibliothèque de l’épaule. Elle résiste, la peste. Je m’arrête de tourner, la fait tomber de mes deux mains avant de m’attaquer aux tableaux du couloir. J’explose le premier cadre et continue, en une sorte de marche funèbre, désignant le second du doigt. Je fais mine de garder mon sérieux, de ne pas sourire, comme un soldat qui s’éxécute, mais au fond de moi je craque, je fonds pour sa moue d’enfant : « Qu’à cela ne tienne, mon amour ». Et j’arrache le cadre, le pose délicatement par terre avant de le fixer quelques secondes : « Ton oncle est un être bizarre, ce tableau est d’une laideur incroyable ». Et je sors mon paquet de clope de la poche de mon pantalon, en allume une dont je tire trois quatre lattes très rapidement de manière à bien faire rougir la fraise. Et je pose la cigarette allumée en plein milieu du tableau. Le laissant commencer à cramer. Je me redresse satisfait et me tourne vers Gabrielle : « Ou est-ce que tu vas ? », elle est entrain de partir, mais ma voix ne la retient pas. J’hausse les épaules, repose mes yeux sur le tableau qui prend de plus en plus feu. Et je défait ma braguette et me mets à pisser dessus. Un peu dans tous les sens, pour l’éteindre, et pour l’arroser. Une odeur de cramé et d’urine flotte dans l’air, et de mes mains, délicatement, je l’attrape faisant bien attention à ne pas me salir, et le replace au mur. Les gouttes d’urines ruisselant dessus et sur le mur, l’énorme marque de brûlure sur les trois quart de la peinture : « Et, Gab, je crois que je viens de réaliser une putain d’œuvre d’art », je secoue mes mains en l’air avant de reculer de quelques pas. Et je vois une veste accrochée sur un porte mentaux, je vais m’essuyer les mains dessus avant de revenir dans le couloir : « Mon Cœur ? ». J’entendais des bruits de grincement inquiétant à l’étage et me postais en bas de l’escalier en levant la tête : « Gab ? ». Et là, je vois une grosse commode et j’entends le « Attention » de Gabrielle. Je me pousse d’un coup sec, me retrouve plaqué contre le mur à côté, ouai j’ai eu un peu peur, et je vois la commode s’échouer en bas de l’escalier, mais pas se briser. Et moi j’explose de rire, me tord presque le ventre tandis que Gabrielle disparait de nouveau. Ce n’est que le choc de l’eau sur ma tête et sur ma peau qui me fait reprendre mon calme. La bouche en rond, les yeux fermés, liquéfié, je reprends mes esprits, essuie mon visage et lève les yeux vers elle : « Alors toi, t’es morte ! », sourire malicieux aux lèvres, avant d’enjamber la commode et de grimper les escaliers abimés à tout allure, courant après Gabrielle. Et elle ne m’échappe pas, je l’attrape à la volée, la porte comme un sac à patate avant de chercher la salle de bain : « C’est l’heure du bain Mademoiselle Ferguson ». Je pousse une porte, pensant que c’était la salle de bain, mais elle ne s’ouvre pas. Ma vengeance est remise à plus tard, ma curiosité l’emporte. Je pose Gabrielle au sol, et essaye de pousser encore : « Tu sais ce que c’est ? ». Je n’attends pas sa réponse, agacé, je mets de gros coups de pieds dedans jusqu’à la casser. Jusqu’à pouvoir l’ouvrir et entrer. Un bureau. Je fais un passage à Gabrielle et entre derrière elle contemplant les alentours. Des papiers, des tableaux, des dossiers, un coffre et même un mini bar. J’y vais, l’ouvre, et tout heureux, je me tourne vers Gabrielle une bouteille d’excellent Cognac à la main : « Et bien, et bien, on ne se refuse aucun plaisir ». Je reviens à côté d’elle : « Il dirait quoi ton oncle si tout à coup tous ses dossiers disparaissais ? », et je me frotte frénétiquement l’oreille : « Rah, j’ai de l’eau jusque dans le cerveau ».




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 Exaltée, totalement détendue, c'était comme si le monde en dehors de cette villa n'existait pas, comme si jamais je n'irais me coucher, j'avais oublié qu'il y aurait un lendemain à cette soirée et les conséquences de celle ci, me passaient pour l'instant complètement au dessus de la tête. Je m'en foutais, j'étais avec Noah, je m'amusais, on détruisait ce qui ne nous plaisait pas et j'aimais penser que c'était notre réalité, ce monde qu'on c'était construit pour échapper à notre "vrai" réalité. Et comme une gamine surexcitée, l'idée enfantine de trempée Noah de la tête au pied, m'avait charmé et malheureusement pour l'amour de ma vie, j'avais cédé à cette idée. Il était plié de rire et moi j'en avais profité pour mettre mon plan à exécution, grognant légèrement sous le poids de la bassine j'avais fini par verser son contenu du haut de l'escalier. Le rire de Noah s'estompa instantanément, alors que le mien, à son silence, à la vue de sa mimique de surprise, ne faisait que s’amplifier. Je riais à ne plus pouvoir respirer, je n'en pouvais plus et mon visage qui avait tourné au pourpre trahissait mon manque d'oxygène. Je ne m’arrêtai que furtivement, le voyant enjamber la commode que je venais de pousser dans l'escalier, je fis une petite danse pour le narguer alors que j'avais encore du mal à calmer mon rire  avant de me retourner et commencer à courir dans le long couloir. Et j'entendais les pas de mon Nono s'approcher de moi et je sentais aussi l'adrénaline monter, comme une gamine qui joue à chat et qui n'a pas envie de perdre. C'est con à dire, mais dans ce genre de jeu, on court toujours comme si notre vie en dépendait et on la voit défiler quand notre partenaire de jeu s'approche dangereusement de nous. Cette pensée juvénile me fit sourire intérieurement, deux gosses atteints du syndrome de Peter Pan, entrain de se courir après dans un couloir. Perdue dans mes pensée, il m’attrapa et je poussai un petit cri aiguë de surprise, mon rire repris de plus belle, alors que je bougeais les jambes frénétiquement, lui donnant de petite tape sur les fesses pour tenter d'échapper au sort qu'il me réservait. "Nono ... nono attend ... " mes mots étaient entrecoupé par mon rire "Mon bébé je te proooomet j'ai pas fait exprès, ça ma glissé des mains" et je rigolais à en crever, attendant ma sentence, presque résignée. Il poussa une porte, pensant surement que celle ci menait à la salle de bain. Je tentai tourner la tête voyant qu'elle ne s'ouvrait pas curieuse "hm ?" et repoussant mon bain à plus tard, la curiosité de Noah l'emporta. Il me posa au sol et je penchai légèrement la tête sur le coté en voyant cette porte fermée, en présence de mon oncle, je n'avais jamais osé allé fouiner et honteusement, je savais que c'était par peur de m'attirer ses foudres. "J'en sais rien, je n'ai jamais ...." et les coups de pieds de Noah dans la porte me coupèrent et il finit par la défoncer. J'entre dans le petit passage qu'il me faisait, trop contente de découvrir cette pièce qui m'était interdite habituellement et je jouais l'enfant en sortant un "Wouaaaaaaaah" faussement émerveillé en regardant autour de moi. Ma comédie fut interrompue par Noah, qui revenait vers moi avec une bouteille de cognac "Évidemment ... cet enfoiré c'est avec une partie de mon fric qu'il se paye toutes ces petites merveilles. " Je le détestais, d'une façon absolument pur, je le haïssais ... ce n'était pas comme s'il m'agaçait ou se contentait de m'énerver, non, mon oncle je le détestais parce qu'il me ramenait à ma condition ... au fond je n'étais pas grand chose. Pendant une fraction de seconde, mon regard se fit triste comme si la bulle dans laquelle je m'étais enfermée avec Noah était sur le point d'éclater mais c'était sans compter sur l'idée de mon petit amour qui me remis du baume au cœur "Il péterait un câble et moi je jubilerais intérieurement et je viendrais le voir l'air désolée" je portais ma main à ma poitrine affichant un air désolée sur mon visage avant de continuer, simulant la scène avec mon oncle "Oh mon dieu, mon oncle adoré comment allez vous faire pour continuer à me voler ouvertement ?". Je restais ainsi, sérieuse pendant quelques instants avant que mon visage ne se déforme, le rire étant plus fort que ma volonté d’être théâtrale. Je déposai un bisou sur la joue de Noah avant d'aller fouiller dans les dossiers sur le bureau. Je fouillais, fouillais et fouillais encore ... en chantonnant jusqu'à tomber sur un document qui me fit froncer des sourcils. Le bâtard comptait vendre l'entreprise de ma mère, sa défunte sœur ... l'héritage qu'elle m'a laissé, à moi ... sa fille ... ma maman à moi. Pire, je me rendais compte qu'il voulait la brader un air de dégout traversa mon visage et j'eus envie de déchirer ce que j'avais entre les mains en milles morceaux mais la raison et l'envie que cet enfoiré souffre prit le dessus sur ma colère noire. Je levai les yeux vers Noah "On devrait se barrer avec certain document et réduire cette villa en miette après." Je lui souris, l'air de rien, enjouée comme je l'étais faisant abstraction de toute la colère qu'il y avait chez moi et je savais que c'était stupide de prétendre parce qu'en face de moi ... c'était Noah, mon Noah.
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Trempé jusqu’aux os, je me figeais sur place tandis que j’entendais le rire diabolique et enfantin de Gabrielle résonner dans la pièce. Je vais te manger ! Et je me mis à courir vers elle, enjambant la commode, parcourant l’escalier bien abimé par nos frasques. Et je réussis à l’attraper, la porte comme un sac à patate, me mettant à rire à mon tour. Peter pan pan pan. Je crois qu’on ne tuera jamais le petit prince en nous, je crois que Gabrielle et moi on sera toujours deux enfants. Parce que c’est plus facile comme ça, c’est plus doux, plus léger. Et quand elle me tapote les fesses et fait mine de s’excuser, je prends mon air faussement offusqué : « Oui c’est ça, tape encore plus fort voir si mes fesses ne sont pas du poulet ! ». Et je cherche la salle de bain, elle est grande cette villa, je ne la connais pas du tout c’est la première fois que je viens. Quand je tombe sur une porte qui me résiste. C’est certain, la salle de bain n’aurait pas été fermée à clef. Mais le simple fait que cette porte soit fermée m’intrigue, alors forcément, dans toute mon arrogance, je me sens obligé de pénétrer. Gabrielle n’avait pas l’air de savoir ce que c’était non plus ce qui ne faisait qu’augmenter ma curiosité : « Alors on va éviter de mourir con aujourd’hui », en haussant les épaules, avant d’ouvrir la porte à coups de pieds : « S’il faut c’est un donjon où un truc du genre », dis-je amusé en tournant un regard lubrique et amusé vers Gabrielle avant d’enfin ouvrir la pièce. Je laisse Gabrielle entrer, passe derrière elle et, sans doute à mon grand damne, non ce n’est rien de pervers ou d’illégal. Dommage, ça aurait fait ma soirée. Mais je saurais me contenter de ce qui se présente à moi. Un bureau, fermé à clef. Alors, forcément Gabrielle risque d’y trouver son bonheur en termes de contrats, d’indices et de papiers. Le mini bar m’interpelle, j’attrape une bonne bouteille de Cognac et revient vers la plus belle : « On va récupérer un peu de ton fric et fêter cette soirée comme il se doit », dis-je en souriant, tentant d’apaiser la hargne de Gabrielle avant d’ouvrir la bouteille et de mettre le goulot sur ses lèvres pour qu’elle en boive quelques gorgées. Je lui vole un baiser à la suite, comme pour les essuyer, avant de boire à mon tour. Bon sang, ce que c’est délicieux. Et l’idée naturelle de tout foutre à feu et à sang me prend les tripes. Comme l’a écrit John Knowles, « Destruction can be beautiful to some people. Don’t ask me why. It just is. And if they can’t find anything to destroy, they destroy themselves”. C’est ce que je ressens, constamment. Alors bien sure, la perspective de détruire ce qu’il y a autour de moi, ce qui est là et qui fait du tord à mon alter ego, me procure une excitation quasi sexuel. Comme un pyromane romantique. Et je me mets à rire en voyant le jeu de comédie de Gabrielle et me met à imiter grossièrement son oncle : « Mais mais mais, comment vais-je pouvoir vivre désormais ? », mes poings appuyés sur mes hanches, avant de lever le doigt comme une maitresse qui menace : « ça ne va pas se passer comme ça jeune fille ». Et je laissais Gabrielle aller fouiller les dossiers tandis que moi je me délectais du Cognac en parcourant les étagères du bureau. Je tombe sur une photo de son oncle avec je ne sais pas trop qui et me tournant vers Gabrielle je dis : « Il est affreusement laid ». Et je poursuis. Caressant du bout des doigts les meubles, les classeurs. Gabrielle m’interpelle, me proposant de voler certains documents et de mettre la maison en miette. Je fronçais les sourcils en la regardant parce qu’elle n’avait plus la même espièglerie. Je sentais une véritable colère voire … tristesse en elle. Alors je venais vers elle : « Qu’est ce que t’as trouvé ? », bien plus sérieux et soucieux. Elle continuait de faire comme si de rien n’était, alors je l’attrapais par le bras, la tirer doucement vers moi, tandis que dans le même temps, je posais mes fesses sur le rebord du bureau en bois, Gabriel calée entre mes jambes, appuyée de biais sur ma cuisse : « M’oblige pas à te l’arracher des mains », dis-je en désignant le papier d’un signe de tête. Et je posais la bouteille de Cognac derrière moi avant de remettre une mèche de cheveux de Gabrielle derrière son oreille : « Qu’est ce que c’est ? ».




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 La curiosité de Noah l’avait emporté, ce qui m’évitait de finir tremper pour le moment. Il força la porte, nous frayant un passage à l’intérieur du bureau. Je feignais l’émerveillement, alors qu’intérieurement je me réjouissais, j’allais pouvoir fouiller, savoir ce qu’il manigançait et ensuite foutre le boxon dans ce bureau. J’étais à la fois agacée par le fait de voir ce qu’il pouvait se payer en me volant et excitée par l’idée de me venger et comme s’il avait deviné que j’en avais besoin, Noah se pointa devant moi avec la bouteille de cognac avant de la poser sur mes lèvres et m’en faire boire. J’adorais sa façon de deviner ce dont j’avais besoin, d’anticiper mes réactions parce qu’il me connaissait parfaitement, j’aimais notre façon de communiquer sans parler.  Ses lèvres vinrent se poser sur les miennes et de façon instantanée, elles m’arrachèrent un sourire. Je lui souris comme j’avais l’habitude de le faire, de mon sourire insolent ou lui seul pouvait y voir de la tendresse avant de lui remettre son smack « J’ai envie qu’il soit tellement énervé quand il passe la porte, que son cœur lâche et je sais que c’est une mission dont nous sommes tout à fait capable mon amour». C’était flippant, peut être totalement dérangé  mais présentement, m’imaginer voir mon oncle étalé sur le sol, raide mort parce que je l’aurais emmerdé était une douce consolation pour moi. C’est avec cette idée en tête que je simulai la scène, ou il se rendrait compte qu’il ne pourrait plus me voler. Complice, Noah l’imita, ce qui m’arracha un rire, il n’y avait que lui qui en était capable. Me faire rire aux éclats alors que je sentais tout ce que j’avais me glisser entre les doigts, lorsque le contrôle ne devenait plus qu’un fantasme. Noah prit le cognac pour lui et il avait raison si on jugeait la qualité de ce truc, autant que ce soit mon partenaire de crime qui en profite au lieu de mon enfoiré d’oncle. Moi, je fouillais activement dans les dossiers, plus par curiosité que dans l’espoir de trouver quelque chose. Vous savez, ce sentiment de savoir que quelque chose de mauvais va se produire mais cette capacité de suivi qui s’active et vous fait croire que ce qui doit arriver sera toujours reporté aux lendemains. C’était dans ce monde-là que je vivais, je savais que mon oncle voulait tout me prendre, mais entre le savoir et le réaliser, il y avait un gouffre chez moi. Jusqu’à ce que je tombe sur ce document. Cela demande une force surhumaine de maintenir chaque parcelle de sa personne en place alors qu’on sent le sol se défiler sous ses pieds, que  le poids de nos émotions est sur le point de nous faire imploser. C’était réel il allait tout me prendre, il ne respecterait pas la mémoire de ma mère, ni son travail, il marcherait sur son souvenir sans aucun scrupule. En m’enlevant mon héritage, c’était comme s’il m’effaçait, il effaçait mes parents … comme si nous, en tant que famille n’avions jamais existé parce qu’il n’y aurait rien à transmettre. Et j’usais de cette force, sorti de je ne sais ou pour garder bonne mine, alors que j’avais le document certifiant la préparation de la vente de l’entreprise de ma mère. Cette même entreprise qui lui avait couté des milliers d’heures qu’elle aurait pu passer avec moi. Il la bradait et m’éjectais des actionnaires au passage. L’humiliation que je ressentais à ce moment-là était sans doute incompréhensible pour beaucoup de personne, mais elle était terrible, rarement je m’étais senti aussi humiliée de ma vie et ne voulant pas la laisser paraitre je tentai de reprendre le dessus, proposant à Noah de prendre ce qu’il y a d’utile avant de détruire tout ce qui se trouverait devant nous. Mais c’était Noah et c’était moi et parce que c’était nous je ne pouvais pas le duper même avec le meilleur jeu d’acteur au monde. Il attrapa mon bras pour me tirer doucement vers lui et ses mots me firent sourire de façon malicieuse, je pouvais toujours tenter l’esquive « Ah oui tu me l’arracherais des mains ? Je suis certaine que je peux échapper à ta diabolique et délicieuse personne » mais l’esquive ne servait à rien et à sa question je lui montrai le papier, feignant le désintérêt « La spoliation a commencé  … mais je vais trouver un moyen, ce n’est rien ». Mensonge. Je m’approchai ensuite de lui jusqu’à ce que mon visage vienne frôler le sien et que mes lèvres titillent les siennes quand je parlais « Mais oublions ça, oublions le … contentons-nous de lui montrer à quel point nous pouvons faire de sa vie un enfer. Montre le moi le diable que tu es et faisons de cet endroit, l’avant-gout de ce que nous lui réservons ». Mes mots pouvaient passer aisément pour les mots d’une folle et je ne niais pas la folie … jamais, quand j’étais en présence de Noah. Et l’apaisement de nous imaginer être les démons de la vie de mon oncle, était incomparable.
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Je suis un pyromane romantique. Tout foutre en feu ne me satisfait pas, ce que je veux, c’est voir la flamme danser dans les yeux de Gabrielle. Je regarde cette pièce mystère et je me délecte de ces pensées. De l’image de l’enfer déchainé à nos pieds, de mon bâton de bois blindé de guimauves que je fais fondre sur les corps des gens qui brûlent. Un dîner aux chandelles en plus explosif. Ouai, je crois que je suis définitivement un pyromane romantique, et le pire, c’est que j’ai ce sourire niais quand je me mets à me figurer la situation et que mon regard se pose sur le petit nez de ma dulcinée. Elle est belle, je dois être à moitié fou. Le Cognac échauffe mes sens, des voyous de luxe en pleine procession. Si tout à l’heure j’avais envie de tout détruire avec brutalité, là, je comptais bien savourer chaque seconde du supplice fantasmé qu’on inflige à l’oncle de Gabrielle. Un smack volé, un autre rendu, et son sourire qu’écarte le mien d’un même battement, d’une même mesure : « Casser un cœur ? », je fais mine de réfléchir un instant, avant de reprendre mes yeux toujours rivés sur les siens : « Mon activité favorite ! ». Et mes yeux s’illuminent d’une insolence despotique. Je suis tellement pris au jeu de Gabrielle que je ne réalise pas qu’elle vient de souhaiter la mort de son oncle. Et quand bien même, qu’en ais-je à foutre ? Avec elle, ce n’est pas que des mots en l’air quand je dis que je pourrais tuer. Je pourrais tuer, je le sais. Ça serait dur, difficile à vivre, à supporter. Mais je le ferais. Parce que même la mort n’est pas plus importante que Gabrielle. Je me balade dans la pièce laissant Gabrielle faire ce qu’elle a envie de faire. Je comprends que la situation soit délicate, même si elle ne me dit rien directement, j’imagine à quel point ça doit la peiner, et sa tristesse, à moi, elle ne peut pas la cacher, parce que quand elle a mal, j’ai mal aussi. Et quand elle se met à me parler, je le sens qu’elle s’efforce. Qu’il y a quelque chose qui cloche. Que sa voix n’est pas la même. Un haut le cœur, et je la rejoins. Moi assis à demi sur le bureau, elle de biais entre mes jambes. La bouteille de Cognac posée derrière, je finis par encercler sa taille de mes bras. Avec cet aplomb dans le regard, cette insistance dans la voix qui voulait dire, parle moi, je ne te laisserais pas. Elle feint la plaisanterie et moi je sens bien qu’elle essaye de me rassurer, faire comme si de rien n’était. Sauf que c’est moi, Noah, et c’est elle, Gabrielle. On n’a jamais su se mentir : « Ne tente pas le diable Ferguson, je te dois déjà une douche d’eau froide ». Je la laissais me montrer le papier dans le même temps, balayant les mots d’un regard. Mon visage se ferme, ma mâchoire se crispe. J’ai envie de flinguer ce putain d’enfoiré, mais je n’ai pas le droit de voler la colère de Gabrielle. Alors je me contiens, tant bien que mal : « Je … », et je finissais par attraper le papier, le lisant avec bien plus d’intérêt, une main toujours posée sur la taille de Gabrielle : « Quel enfoiré ! ». Quelques secondes à peine et je finissais par aplatir la feuille sur le bureau derrière moi, comme pour signifier par ce geste que ça n’existait pas. Au moment où mon visage regagnait sa place, mes yeux ceux de Gabrielle, elle s’approchait de moi. Une boule dans mon ventre, parce que ce ne devrait pas être à elle de me rassurer présentement. Ou peut-être qu’elle tente de se rassurer elle-même ? Qu’importe, je me sens impuissant et je n’ai pas l’intention d’en démordre. Voix taciturne, presque macabre, phrasé lent tandis que mes lèvres effleurent les siennes en retour quand je parle : « Vos désirs … », mon bras tendu derrière moi renverse exprès la bouteille de Cognac qui inonde le bureau, le papier. Quel gâchis, mais ça mérite : « sont désordres ». Et je me redresse pour ne pas être mouillé, l’embarquant avec moi : « Choisis les documents que tu veux garder », je lui faisais un baisemain délicat comme si elle était ma reine, avant de m’éloigner : « Le reste servira à déchainer l’enfer », dis-je en sortant mon Zippo de la poche et le lui envoyant dans les mains. Je suis un pyromane romantique, je veux foutre le feu à ce bureau. Et d’un geste vif du bras je faisais tomber tous les livres qui se trouvaient sur une étagère, au sol, prenant soin de faire un joli tas en les agençant avec mes pieds. Ici gît le bûcher.




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Et le diable s'habille en Ferremberg
feat Gabrielle et Noah
Rien n’est plus jouissif que de voir cette même lueur folle dans un regard autre que le sien, de lire dans un sourire une tendresse que l’on nous sait réserver. La connexion parfaite, ou les mots n’ont pas besoin d’être pesés parce qu’ils sont devenu futiles. Quand on se regarde et que dans le regard l’autre on ne voit aucune limite, aucune barrière alors on sait qu’on est face à nous-même et je savais que rien ne pouvait nous limiter Noah et moi. Même quand d’une façon détournée je souhaitais la mort de mon oncle, lui m’appuyait avec le sourire, me glissant que casser un cœur était tout à fait dans ses compétences. Sa réplique me fit sourire, un sourire insolent qui va de pair avec son regard qui pourrait faire fuir le diable lui-même. A deux nous étions hors d’atteinte, écraser le monde paraissait être une tâche facile et notre impuissance disparaissait. Comme un être face à son reflet, le mensonge n’était pas une option parce que ce serait se mentir à sois même à l’autre sois et le mensonge reviendrait comme un boumerang au visage détruire l’illusion qu’on tente de construire. Parce que c’était Noah et parce que c’était moi, il savait exactement ce qui se cachait derrière mon air plaisantin apparent. Je ne sais pas … j’ai peur  et je crois qu’il le voit, je suis en colère et je pense qu’il le sens … les mots étaient futiles et il me donnait l’impression de pouvoir sentir quand mon être était sur le point d’imploser. Le papier entre les mains, je pousse la plaisanterie et il y répond, je savais que même si je faisais durer le suspense, je serais incapable de lui mentir et d’un geste désintéressé je lui montre le papier, lui confiant par la même occasion que je suis en train de me faire voler. Et comme lui a su voir, là maintenant, je pouvais ressentir sa colère et à quel point il pouvait la contenir à mesure que ses yeux parcouraient le papier. Ces mots à l’égard de mon oncle furent clairs, c’était un enfoiré et pour le moment, cet enfoiré maitrisait un jeu auquel je savais à peine jouer. Noah, aplatit le papier sur le bureau pour le rendre insignifiant et comme si nous étions parfaitement synchronisés, je lui glissais ces quelques mots qui pourraient déchainer les démons qui nous habitaient. En réalité il était question d’autre chose, je me sentais impuissante et faible et là, maintenant, je voulais qu’il me fasse oublier cette sensation. Je voulais lire à nouveau dans son regard cette absence de barrière et sentir que nous n’avions aucune limite. Mes mots cachaient une demande que lui seul pouvait comprendre « fait disparaitre notre impuissance s’il te plait ». Et devinez quoi ? Il l’avait parfaitement comprise. M’entrainant avec lui, il renversait la bouteille de cognac sur le bureau et lorsqu’il me dit de choisir ce que je veux garder en embrassant délicatement ma main, je la sentais, cette sensation de toute puissance que nous avons quand nous sommes à deux. Les mots qui suivirent m’arrachèrent un sourire que rien ne pouvait effacer à ce moment-là, ça y était, l’impuissance avait disparu, Noah et Gabrielle l’avait écrasé. J’attrapai le zippo qu’il me lança, avant de fouiller dans les tiroirs et de sortir dossiers et documents divers. Une demie heure passa, pendant laquelle j’épluchais tout ce qui m’était possible d’éplucher, du compte en banque jusqu’au nom de ses divers avocats. Satisfaite, je me retournai vers lui, la tête légèrement penchée, ce sourire insolent et amusé sur le visage. « Mon petit démon, je pense avoir tout ce dont j’ai besoin », sous entendant le fait que tout le reste pouvait disparaitre et que des cendres, il ne resterait que lui et moi. Je pliais la petite dizaine de papier que j’avais pour en glisser une partie dans mes poches et le reste dans les siennes. Puis, levant les yeux vers lui, je déposai un baiser furtif sur ses lèvres « Je pense qu’il est d’usage de dire quelques mots dans ce genre de situation ». Oui, enterrons l’impuissance sans porter son deuil avant de laisser place à l’enfer.
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Et le diable s'habille en Ferremberg
feat Gabrielle et Noah
 
Je me suis débattu des années avec ma colère. Cette rage inépuisable, là dans mon ventre, qu’a grandit à mesure que le temps passait. Je l’ai détesté, je l’ai serré fort dans mes bras, je m’en suis amusé, je l’ai renié, je l’ai embrassé, je l’ai vomis, je l’ai laissé avoir le dessus, je m’en suis servis. Cette colère comme une boule noire qui hante mon thorax, qu’enveloppe mon cœur en papier kraft et froissé, je l’ai honnis et je l’ai adoré. Parce qu’elle a fait naitre en moi une cruauté acerbe qu’est devenue ma meilleure arme contre le monde. Et j’ai pensé, à cette cruauté. J’ai pensé que j’étais malsain, pervers, sadique, machiavélique. J’ai pensé que j’étais le plus froid des monstres froids quand les autres me regardaient avec dédain ou avec crainte. Et j’ai finis par comprendre. Cruel, trop cruel, veut dire trop humain. Seul un cœur trop enclin à un amour inconditionnel et dévoué peut haïr avec autant de véhémence. Nous ne sommes pas les monstres que les autres voient. Gabrielle et moi sommes trop humains. Et les vrais monstres, sont des humains. Alors, quand je lis la peine dans ses yeux, la colère logée à la commissure de ses lèvres, j’ai cet élan de mélancolie qui me pousse à embrasser son âme de toute mon âme à moi. Parce que je la reconnais là, l’autre moi. La moitié et le tout entier, vif reflet de mes abysses et ses limbes à elles qui m’ont déjà aspiré. Nos chaires séparées ne sont pas une barrière assez forte au lien subtil et puissant qui nous unies. Oui, Gabrielle et moi sommes unis par delà la chaire et c’est là que je sais que rien au monde ne pourrait nous détruire. Seuls, nous sommes fragiles. A deux, nos fragilités se complètent et se comblent pour anéantir toute forme d’impuissance. On est beau comme on s’aime, de ces amours purs et intemporels qu’aucun esprit conditionné ne pourrait comprendre. Et je veux, à cet instant précis, quand je la sens la contre moi, rendre grâce à ma dévotion en lui offrant le plus beau des bûchers. Celui qui, plus que de détruire les raisons de sa détresse, fera mourir les peurs qui l’habitent. Elle ne peut pas avoir peur quand je suis là, je ne la laisserais pas avoir peur tant que je suis là. Je suis là, je suis là, je veux qu’elle l’apprenne par cœur, que tous ses sens le retienne. Je la laisse fouiller les tiroirs qui l’intéressent, me pavanant à travers le bureau pour construire un foyer digne de ce nom. Quand j’ai finis, elle est encore à la lecture, et je la rejoins, me glissant derrière elle, caressant son parfum de mes lèvres. Un baiser derrière son oreille, un autre dans son cou, je balaye par-dessus son épaule les mots qui défilent : « Tu les déposera dans mon coffre à la banque, histoire qu’il ne puisse plus jamais remettre les mains dessus ». Et comme je veux la laisser savourer cet instant, je m’éloigne de quelques pas, patient, allumant une clope pour désengorger mes poumons trop oxygéné. L’euphorie des aliénées, elle est là, je la sens. Je veux tout brûler, voir encore la flamme danser dans ses yeux d’amour : « Parfait », dis-je interpellé par sa voix tandis que mes yeux se relevaient vers elle. Je la laissais enfoncer quelques papiers dans mes poches et lui rendait le baiser qu’elle me donnait. Avec ces yeux qui voulaient dire « je t’adore ». Pas de l’adoration des pauvres et des morts. Comme on adore une déesse, une créature fascinante dont on ne saurait plus se passer. Je ris à sa remarque faisant mine de réfléchir en levant les yeux au plafond : « Mmmh … », et les repose sur elle, tendrement : « A l’ivresse incandescente qui nous anime. La folie de tes yeux. Nos amours pieux et désengagé ». Je lui pique doucement le zippo des mains et l’allume prés de nos deux visages : « A la vérité. », Celle que ton oncle essaye de masquer. Et surtout, la vraie vérité. Celle que seul toi et moi avons compris ici. Une fraction de seconde, mon regard perçant le sien. Je jette le zippo derrière elle sur le tas de livre et de papier. Je reste là encore, je veux voir le feu prendre. Je veux qu’elle le voie prendre : « Embrasse-moi, Gabrielle ».




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Il y a ce truc complètement surnaturel que Noah créait chez moi, je passais d’un état à un autre en l’espace d’une seconde. J’avais été morte de peur, en colère et même triste mais quand je voyais cette petite lueur dans son regard et son sourire en coin, c’était comme si je transformais tout ce que je ressentais en quelque chose d’utile. La boule noire qui compressait ma poitrine ne disparaissait pas mais elle rapetissait, me permettait de respirer, comme si elle avait peur que mon démon ne vienne la manger sinon. J’avais souvent ce besoin irrépressible de lui dire à quel point je l’aimais et à chaque fois il se passait la même chose. Je sentais ce sentiment monter jusqu’à mes lèvres et quand je venais pour les ouvrir, aucuns mots n’étaient assez fort, alors je faisais avec ce que les esprits des hommes nous avaient laissé. J’aimais penser que cela venait du fait que les autres ne savaient pas ce qu’étaient un amour aussi pur que le nôtre, savaient-ils seulement ce que c’était qu’aimer sans chercher à voir son reflet de façon, narcissique et égoïste en l’autre. Avec Noah, nous démontions les illusions une à une et si jamais il nous arrivait de nous perdre dans l’une d’entre elle, de nous laisser happer par le mensonge alors il ne suffisait que d’un regard pour nous rendre compte que la vérité, nous la tenions. C’était ce qu’était l’objet de ma colère et de ma tristesse un mensonge, une illusion et pour preuve, il n’avait fallu que d’un geste de sa part pour que ce stupide papier cesse d’exister. Il n’y avait plus que lui, moi et tout ce qu’on pouvait détruire pour tuer l’impuissance. Noah était là, alors je ne pouvais pas être faible, je ne pouvais pas avoir peur, parce qu’à deux, rien ne pouvais nous écraser. Nous allions tout détruire, tout foutre en cendre et allions regarder les flammes danser dans nos regards et rire aux éclats au nez de l’impuissance et du mensonge. Je m’empressais de chercher les documents qui me seraient utiles et après en avoir glissé une partie dans les poches de Noah, il me proposa de les garder dans son coffre « C’est une excellente idée mon amour ». Mon index venant déposer une caresse tendre sur sa joue. Un baiser et regard littéralement fou d’amour pour lui, plus tard, il leva les yeux au ciel cherchant les quelques mots qu’il pourrait prononcer pour marquer ce moment, ce bucher que nous allumions comme pour faire triompher une nouvelle fois la vérité. Ses mots me firent sourire, de ce sourire irrépressible que je ne pouvais contenir même si je le pouvais. Rien à voir avec ce sourire que sert aux autres à longueur de journée, c’était un sourire d’une pureté qui lui était réservé. Je lui dis à mon tour en passant mon doigt sur ses lèvres comme pour les bénir pour ce qu’elle venait de dire « A cet amour que nous irons cacher dans les étoiles que l’illusion ne puisse jamais l’approcher  et à nos âmes torturés à jamais liées ». Il alluma le briquet prêt de nos visages et je ne quittais pas ses yeux du regard, c’était lui, lui et uniquement lui. La scène avait quelque chose d’extraordinaire, j’avais l’impression que si quelqu’un s’amusait à nous dessiner il pourrait laisser voir les liens qui nous attachaient l’un à l’autre, comme s’ils étaient physiques. Je ne voyais que lui, il n’y avait que lui et son regard tellement beau, tellement vrai. Je murmurai doucement après lui, mes yeux perdus dans les sien « à la vérité ». Il jeta le briquet dans le bucher qu’il avait préparé et moi, je ne détachai pas mon regard de lui. A ses mots, je pris son visage entre mes mains, doucement, comme s’il était la chose la plus belle que je pouvais tenir. Et mes lèvres vinrent se coller aux siennes avant de danser avec elles, un ballet d’amour, de ceux qui voulaient dire merde, merde je t’aime, je t’aime, je t’aime mais ma chair ne me permet pas de te montrer à quel point je t’aime. J’entendais les premiers crépitements, je sentais l’atmosphère de la pièce changer, les flammes que nous avions provoqué prendre de l’ampleur et nous, intemporel, invincible face à l’enfer que nous venions de créer. Mes lèvres quittèrent les siennes lentement et mon index dessinait  ces dessins d’enfants invisibles sur son visage. Je lui murmurai lentement, de cette voix cassée qui trahissait la sensation grisante que je ressentais « Je veux voir cet endroit en cendre ». Ce palace tout entier que mon oncle c’était payé avec mon argent, il était à nous et je voulais que nous le fassions disparaitre, comme un mauvais souvenir.
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Je veux rendre grâce à sa stature superbe et c'est dans l'amour que je porte à cette fille que mon sadisme prend conscience de son utilité. Il peut servir. Il peut servir ces yeux, brûler mille humains, brûler mille lieux, et toujours je serais heureux de la voir sourire face aux défunt. Bien sure, je garderais ses documents dans mon coffre fort, il est hors de question que son oncle les récupère, qu'il remonte à elle quand il s'agira de trouver le responsable de cette hécatombe. En fait, j'crois qu'on est même trop insouciant. Ou alors, irrémédiablement lucide. On fout le feu à cette bâtisse comme on s'allume une clope, oubliant toutes conséquences, on ne fait cas de rien. Je ne fais cas de rien, parce que tous ce qui compte, ce sont mes mains sur ses reins qui lui signifient avec une puissance maîtrisée que jamais, ô grand jamais, je ne la laisserais tomber. Quelques bribes d'éloge, feignant l'oraison funèbre comme si on venait à peine de frôler la vie. C'est ça, à la vérité. A celle qu'on connait toi et moi, celle que mille papiers, mille mensonges, mille visages et mille fourberies exogènes ne sauront nous enlever. On ne peut pas abimer la vérité quand on est l'un au côté de l'autre, et de tous les mots que la nature a construits, je crois fermement que c'est celui qui nous définit le mieux. J’observe la flamme danser sur son visage, j’dois reconnaitre y éprouver un certain plaisir … sexuel. Comme une satisfaction précoce de voir tout ce capharnaüm voler en cendre. Je l’ai dis, je suis un pyromane romantique, et j’ai presque envie de fermer les yeux pour jouir impunément du spectacle : « Je n’ai jamais compris quand les gens me disaient « Pauvre Noah, tu es un fou à lier ». Et j’comprends aujourd’hui qu’ils avaient vu ce que je n’avais pas encore reçu. Je suis fou lié à toi. Et j’aime quand t’es folle, parce que tu n’es qu’avec moi ». Etre fou, une insulte dans la bouche du commun des mortels. Une bénédiction à mon esprit. Seuls les fous s’extirpent des carcans, désordonnent le cosmos et regagnent à grands pas le chaos originel. Et je ne peux plus me retenir de tout voir voler en cendre. Pour Gabrielle. Parce que j’aime ça. Je balance le briquet sans plus attendre. Embrasse-moi, embrasse-moi. Parce que c’est toi, parce que c’est moi. Pour matérialiser le feu qui brûle dans mon ventre autant qu’il prend sur ce bucher. Et son baiser m’arrache un frisson bouillant, subtile extase, mes sens allumés, c’est comme de toucher des lèvres la pureté même, au-delà des grandes illusions que le monde tente de dresser. Je jurerais m’être évanouis à cet instant précis. Mes yeux encore fermés décuplaient mes autres sens. Les crépitements à mon oreille tintaient en une douce mélodie, un funeste requiem, appréciable, délectable. Et mes narines se gonflent au parfum de Gabrielle. Encore plus quand l’odeur du cramé s’y combine. Il fait chaud, ça ressemble à l’enfer. On se décolle délicatement. Mon visage redressé, je lui faisais de nouveau face, mes yeux dans les siens, et les flammes qui dansaient dans mes rétines. N’importe qui aurait eu peur. Je n’ai pas peur. Je suis même excité. J’esquisse un sourire insolent à ses mots avant de murmurer, comme s’il était de mauvaise augure de parler à voix haute, comme s’il ne fallait pas perturber la beauté de ce moment : « On reste jusqu’à ce que l’atmosphère soit aussi irrespirable que celui que je souffre quand tu n’es pas avec moi ». Mon sourire élargit, mon regard perçant l’accompagnant en une inconditionnelle dévotion, je resserrais l’étreinte autour de sa taille. Mes lèvres viennent de nouveau se perdre sur les siennes, dansent endiablée cette fois, comme si j’allais la bouffer, littéralement. La passion à l’état pur, dans cet espace d’enfer qu’on s’était crée, je la colle à moi, une de mes mains remontant à ses cheveux, comme si une fois encore, nous nous évanouissons tout les deux dans un monde parfait. Au milieu des flammes qui grandissent, de l’alarme qui se met à grincer outrageusement, le monde s’arrête et disparait. Comme s’il n’avait jamais existé.


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