A. EDEN FALLOWAY ► magdalena zalejska

Quoi dire sur moi, je suis née et j'ai grandi à New York, j'ai eu une enfance des plus sage et tendre. Ayant des parents et une sœur de quatorze ans mon aînée. J'avais un foyer, un chez moi et énormément d'amis. J’étais une enfant espiègle, rayonnante de vie. Je croyais que tout était parfait, les années défilèrent dans une routine quotidienne. J’étais une bonne élève dans la moyenne, ne cherchant pas à faire plus que je ne devais. Je passais beaucoup de temps avec ma sœur, elle voulait m’aider à faire mes devoirs, jouer avec moi et que je lui raconte sans cesse ce que je faisais. Il m'est arrivée nombreuse fois, de m’énerver à ce sujet.

À l’adolescence, les choses devenaient de pire en pire, ma sœur se prenait pour ma mère toujours a me dire quoi faire, à questionner les hommes qui m'approchaient. Ma mère quand à elle ne dit jamais rien contre ma sœur, me répétant sans cesse qu'il fallait que je prenne sur moi. Alors pour embêter ma sœur j'ai commencé à sortir, à avoir de mauvais fréquentation et à fumer. Je faisais tout ce qui était possible pour l’énerver, la rendre folle.

À dix huit ans, je finissais par entrer dans l'une des plus grandes universités d'Amérique , Harvard. Ce fut plutôt une delivrance de quitté la maison familiale et devenir indépendante. Je n'avais plus ma soeur sur le dos, j'étais libre et je faisais tout mon possible pour l'embêter . Je m'amusais, je sortais et je me faisais un tas d'amis avec qui faire des conneries. Je détestais tellement l'autorité que je faisais mon possible pour faire le contraire. Toutefois, je suis tres impulsive, je me suis souvent disputé avec d'autres étudiants, j'ai du caractère et j'assume, je sais ce que je veux.

Puis, il y a eu ce jour de mes vingt deux ans, alors que ma sœur emmenait mes parents à mon appartement pour y fêter mon anniversaire, ils eurent un accident de voiture. Tout trois perdirent la vie. Ce fut le jour le plus dure de ma vie, tout avait disparu, ils n’étaient plus. Il ne resta plus qu'une lettre.

Ma chère Aphrodite ;
Si tu as cette lettre c’est que je n'ai pas eu la force, ni le courage de te dire la vérité avant mon décès. J’en suis désolé, si tu savais. Tu m'as détesté longtemps de t'avoir autant protégée, mais je les fais parce que je le devais. J'avais quatorze ans, tout juste lorsque nous sommes allée au Canada avec maman et papa, j’étais si heureuse d'y passer des vacances. Puis j'ai rencontré ce jeune garçon, j'en suis tout de suite tombé amoureuse. Seulement, j’étais très jeune, trop jeune sûrement et je suis tombée enceinte. Papa et maman étaient des personnes formidable, ils ont accepté que je le garde, à la condition de ne jamais dire que j’étais mère. Puis tu es née à notre retour, tu étais si belle, un visage d'ange, c'est moi qui ais choisi de te nommer Aphrodite. Tu comprendras que je ne suis pas ta sœur, je suis ta mère. Janice à toujours été ta grand-mère et James, ton grand père. Je veux que tu sois heureuse, c’est ce que j'ai toujours voulu Aphrodite.
Pardon pour tout ces mensonges.
Je t’aime .
Maman.

Apres ça comment savoir qu’elle était ma vrai identité, j'avais grandi dans le mensonge, j’étais un secret. J'ai quitté New York, sans un mot, sans prévenir. Après deux longues années, me voilà de retour.