c'est la dèche des titres + Giulyel

Feryel venait d’emménager chez Charlie et Nemo, elle devait encore s’habituer à ce nouvel appartement, bien plus grand que ce qu’elle était habituée. Feryel venait d’une famille à revenu modeste, et sa bourse d’études était bien ce qui la permettait elle et Romy d’étudier à Harvard. Feryel n’avait pas besoin d’aide de ses parents comme toutes ses etudes étaient financés par sa bourse. Romy de l’autre coté c’était différent, et Feryel ne savait pas vraiment comme sa soeur finançait ses etudes. Sa relation avec celle-ci était encore un peu hasardeuse, n’arrivant pas totalement à lui faire confiance après l’abandon de Romy. Feryel était entrain de ranger ses quelques affaires dans une armoire quand son telephone se mit à vibrer. La jeune afghane allait voir qui venait de lui envoyer un message. Giuletta, sa meilleure amie, la demandait de la rejoindre au musée. Elle ne pouvait pas refuser. Feryel adorait les musées ainsi que la culture, et décidait donc de venir la rejoindre, prévenant son amie italienne qu’elle serait là dans trente minutes avec le trajet en bus. Enfilant un jeans taille haute ainsi qu’un t-shirt, la jeune blonde se rendait au musée des beaux-arts, un endroit qu’elle fréquentait souvent. Après les trente minutes de trajets avec le bus. Feryel se retrouvait dans le hall du musée à la recherche de son amie qu’elle vit alors au loin. Elle lui fit un signe de la main pour lui signaler sa présence.

Je n'avais pas trouvé d'idée plus logique que de proposer à ma meilleure amie de me rejoindre lorsque j'avais décidé de passer du temps au musée. Je savais qu'elle aussi les appréciait autant que moi et qu'elle était autant amatrice d'art que moi. Avec Feryel, c'est clair que nos caractères divergeaient sur beaucoup de points, mais on avait quand même quelques points communs. Et puis je trouve que ce sont les meilleurs amitiés, celles qui font qu'on peut avoir des discussions posées sur des sujets sérieux avec des avis différents et aussi qu'on peut s'amuser, s'éclater et avoir des fous rires. De toute façon, ce que je partageais avec Feryel était bien différent de ce que je partageais avec n'importe quelle autre amie. Je l'adorais, c'était ma meilleure amie, donc presque comme la soeur que je n'avais jamais eu. Parce que oui, grandir au milieu de deux frères c'est toujours un peu difficile quand t'es une fille. Heureusement qu'il y avait ma mère quand j'étais ado avec qui, à l'époque, je m'entendais super bien, sinon je ne sais pas comment j'aurais fais.
J'étais donc dans le hall du musée quand je vis la porte s'ouvrir et ma blonde préférée entrer dans le bâtiment. Un sourire se dessina sur mes lèvres alors qu'elle me faisait un signe pour me signaler sa présence. Je m'avançais vers elle et la pris quelques petites secondes dans mes bras en guise de salut. Heyy! Je la lâchais ensuite, toujours tout sourire. Comment tu vas ma belle? Aah, c'que j'étais contente de passer du temps avec Feryel.

eryel avait besoin d’une pause. Elle n’était pas habituée a se retrouver au plein milieu d’un tas de carton. Elle était venue avec rien aux Etats-Unis il y a onze ans de cela, un petit sac avec ses quelques affaires et la peluche que Rusty lui avait offerte. Elle n’avait rien, et aujourd’hui encore, Feryel avait peu de choses. Elle n’était pas une personne matérialiste. A part ses habits et ses quelques affaires de cours, Feryel ne possédait pas grand chose. Elle ne voulait rien posséder. Le matériel n’avait aucunes valeurs pour la jeune femme, et ne voyait pas comment on pouvait être content avec un tas de choses. C’était son avis, à elle. Elle avait simplement fini d’ajuster ses quelques affaires quand sa meilleure amie l’avait demandé à la rejoindre au musée des beaux arts. Elle n’avait pas pu le refuser. Feryel aimait l’art, elle aimait admirer l’art et découvrir une vision différente de la beauté de chacun. Feryel s’était rendue rapidement au musée et vit déjà la jeune brune qui avançait vers elle. « Coucou toi ! » Dit-elle alors que Giulietta la serrait dans ses bras. « Ça va bien et toi? Je suis un peu dans les cartons, mais je m’en sors. » Rigolait-elle alors que les deux jeunes filles se mirent en route vers les caisses pour acheter leur ticket.