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The truth is, i love you more than i love myself - Noage

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✧ Parking, 16 juin 2016. ✧Sage & Noah


Je rentrais de New-York. Après l’épisode du commissariat et le sale coup de Sage, mon père était venu aux Etats-Unis. En plus de me foutre la raclée de ma vie, il m’avait forcé à me rendre à une réception spéciale à l’ambassade des Pays-Bas. Je n’avais pas le droit de m’y présenter seul alors j’avais appelé une escorte et il se trouve que par le plus grand des hasards, c’est sur Kyla que je suis tombée. La copine de Cole. La meilleure amie de Sage, apparemment. Elle m’a laissé sous-entendre qu’aujourd’hui c’était l’anniversaire de Sage et … je ne sais pas, je me suis senti bizarre. J’y ai pensé en me couchant et sur tout le vol du retour. Je hais Sage, profondément, surtout pour m’avoir accusé de la battre. Elle ne sait pas de quoi mon père est capable, elle l’a entre-aperçut et …. Et bordel, je ne suis qu’un gamin tétanisé, je meurs de trouille, j’ai mal à l’intérieur et à l’extérieur et je voudrais que ça se calme. Juste un peu. Pitié, un peu de paix. Que tout ça s’arrête juste quelques secondes, le temps de reprendre mon souffle. J’étais moins extravaguant qu’à l’ordinaire, plutôt distant, effacé, le sourire disparu, les yeux ronds de la mélancolie. Je voulais oublier cet enfoiré de paternel et reprendre ma vie normale. Mais j’en étais incapable là tout de suite. Je me sens blessé, brisé, humilié et … je ne sais pas. Ça me rappelle pourquoi je suis comme ça, pourquoi je suis Noah. J’ai le visage encore marqué par les bleus que Wade m’a fait à la Mather Party même s’ils commencent à se dissiper. En revanche, ma lèvre fendue par une des nombreuses gifles de mon père est encore bien rouge. J’ai mis un pull en cachemire noir. Parce que le cachemire c’est doux et que mon dos est recouvert de coups de ceinture et d’ecchymose. J’en ai ras le cul de cette vie de chien, depuis gamin, j’en peux plus. Alors, oui, dans mon désespoir, j’ai pensé à Sage. Je l’ai détesté, aimé, aimer, détesté. Elle n’a pas quitté une seule fois mes pensées. Une partie de moi voudrais la rejoindre pour la tuer, lui faire payer ce qu’elle m’a fait : elle m’a accusé de l’avoir battu, finalement, c’est moi qui me fait battre, ironique n’est-ce pas ? Une autre partie de moi a juste … envie et besoin de baisser les armes un instant, prendre du recul comme on prend de l’élan et … la vérité, c’est que j’ai besoin de la voir, elle et personne d’autre. Viscéralement. Même si elle m’agace, j’ai besoin de la voir parce qu’avec elle, mine de rien, je ne me sens pas comme un chien, je ne me sens pas moins que rien … Je lui envoie un texto pour lui donner rendez vous sur le parking, à notre place. Et je décide de sortir le grand jeu. Pas pour me la péter, mais pour rigoler. On n’a jamais rit elle et moi, on ne s’est jamais amusé. Et … je ne sais pas. C’est son anniversaire, je ne peux pas m’empêcher d’avoir envie de lui faire plaisir. Aussi niais et ridicule que cela puisse paraitre. La limousine est garée à notre place, j’y suis en avance, comme tout gentleman doit l’être. Et je l’attends. Presque impatient. Devant la voiture, fumant une cigarette, costume trois pièces et mocassins e daim.




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C'était mon anniversaire et, pour moi c'était un jour comme les autres en fait, je n'ai fêté qu'un seul de mes anniversaires à l'époque où ma mère était encore là.. En cachette de mon père, il n'aurait pas aimé qu'elle jette de l'argent par les fenêtres pour leur misérable fille et, s'il l'avait su il l'aurait sûrement battu, comme à son habitude. Ce jour précisément me fait plus de mal qu'autre chose, je l'ai toujours détesté et, pourtant cette année j'étais contente de le fêter grâce à mes potes d'ici. J'me rendais compte que j'avais fait des rencontres exceptionnelles et, que j'tenais vraiment à chaque personne qui avait répondu présente ce jour-là, surtout Kyla et Athena qui ont pris ce jour a coeur, mettant la main à la pâte pour tout préparer.. C'est fou comme je n'avais plus ressenti autant d'amour de tierces personnes depuis la mort de ma mère, et rien qu'en y pensant j'avais envie de chialer, de me mettre en boule et de pleurer toutes les larmes de mon corps parce que j'aurais tellement aimé qu'elle soit là, qu'elle voit que je suis entouré, qu'aujourd'hui je suis moins seule et qu'elle me prenne une dernière fois dans ses bras.. Mais c'est pas possible, cet enfoiré lui a ôté la vie sans aucun remords, je l'ai clairement vu dans son visage quand je suis entré, son visage satisfait et j'ai envie de vomir ! Je regarde l'heure sur mon portable, j'ai cinq minute de retard au lieu de rendez-vous dont on m'avait communiqué plus tôt dans la journée. J'avais une petite idée sur la personne mais je balayais ces faux espoirs vu notre dernière rencontre.. C'était impossible que ce soit lui, et puis comment pouvait-il le savoir ?! Non.. Ça doit être une blague à la con de Kyky, j'en sais rien mais une blague. Mes talons claquent sur le bitume, la nuit était tombée et j'avais un peu froid, je n'sais même pas pourquoi j'suis venue ici toute seule en fait, je pourrais très bien me faire enlever et pourtant je suis planté là, regardant autour de moi sur mes gardes. Je m'approche peu à peu du parking, fumant la dernière latte de ma clope avant de la jeter au sol, rejetant le reste de fumé restante dans ma bouche. J'arrive à quelques mètres du parking, à peine de lumière, je m'avance doucement, plissant les yeux vers une silhouette adossée contre ce qui semble être sa voiture. Je continue d'avancer, mon cœur se serre à chacun de mes pas hésitants et plus je m'approche, plus je reconnais cette carrure.. Oui, je la reconnaîtrais entre mille. C'est lui.. C'est vraiment lui ? Je fronce les sourcils et j'arrive enfin à sa hauteur, même perché sur des talons je suis encore trop petite. Je lève légèrement la tête vers lui, le dévisageant quelques secondes, mon regard cherchant le sien, le priant de m'excuser pour ce que j'avais pu lui faire l'autre jour. - Salut.. C'était toi alors ? Le message ?.. Je viens demander doucement, sachant la réponse je n'avais pas su quoi dire d'autre. Mes yeux se baissent sur son nez encore bleuté par le coup de Wade, je baisse un peu plus les yeux et je remarque les rougeurs sur sa lèvre. - Haan.. Je lâche doucement, horrifié par la vue de ses blessures. Je lève la main, la laissant en apesanteur à quelques centimètres du côté droit de son visage, je plante de nouveau mon regard dans le sien et vient poser ma main sur sa joue, faisant glisser mon index sur sa lèvre rougie, l'effleurant à peine de peur de lui faire mal. - Je suis tellement, tellement désolé... Finis-je par avouer honteuse, malheureuse, baissant la tête pour venir la coller contre son torse et je ne peux retenir mes larmes en devinant ce qu'il s'est passé, ou du moins l'auteur de ces marques. Je me colle contre lui, fermant les yeux et le serrant tellement fort contre moi, comme si je voulais faire disparaître sa douleur.

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✧ Parking, 16 juin 2016. ✧Sage & Noah

Je n’ai pas envie de lui en vouloir. Je n’ai pas envie de me prendre la tête avec elle. Pas aujourd’hui, pas encore. A chaque fois que je vois mon père c’est la même rengaine. Je suis sa pire déception, incapable de grandir, toujours planqué dans les jupons de ma mère. C’est à peine s’il arrive à me regarder. Et malgré ça, il est constamment sur mon dos, plus que sur celui de mes frères. C’est à moi que revient l’honneur de porter le titre alors bien sure, il m’en fait voir de toutes les couleurs. Depuis petit. Coups de ceinture, brulures de cigarettes, martinet. Enfermés dans la cave à vin pendant des heures, même une fois, dans un coffre. Depuis, je suis claustrophobe et je déteste les espaces clos, la foule, me sentir enfermé. J’ai le corps recouvert de tatouage pour masquer les marques qu’il a laissé. Parce que j’en ai honte. Et parce qu’il l’a exigé. Vous pensez vraiment qu’un notable comme mon père autoriserait son fils à se faire tatouer comme un vaurien s’il n’avait pas quelque chose à y gagner ? Mon père est une enflure, mais ça, il n’y a que sa femme et ses enfants qui le sachent. A l’extérieur, il est adoré, par tout le monde. Elu plusieurs fois homme de l’année aux Pays-Bas et souvent classé parmi les hommes les plus influents au monde. Personne n’a idée du calvaire draconien qu’il me fait vivre à moi particulièrement. Je déteste en parler, personne ne le sait. A part Maëlys et maintenant Sage. Sage, qui après m’avoir fait dormir en cellule a vu de quel genre d’homme je descendais. Mon père fait froid dans le dos, il est imposant, charismatique, on dirait que le monde lui appartient. J’ai honte que Sage ait assisté à ce spectacle. Honte parce que je n’ai pas envie d’en parler, pas envie de revenir dessus, pas envie de m’étaler. Pas envie d’être pris en pitié, qu’on se lamente, ou quoique ce soit. Je déteste ça, je déteste la charité des émotions. Appuyé sur la limousine, fumant ma cigarette, je vois Sage arriver de loin et mon cœur s’emballe déjà. Même dans le noir, elle est belle. Elle s’approche de moi et je ne peux m’empêcher d’esquisser un petit sourire en voyant son air surpris : « Non non, c’est le père noël », ironique, avant de me redresser, pour me tenir debout. Et ce que je déteste arrive. Elle me prend en pitié, elle s’excuse, ça me met mal à l’aise, ça m’énerve. Elle me touche la lèvre et j’attrape sa main pour la faire redescendre le long de son corps : « Arrête ça tout de suite Sage ». Je lui fais comprendre par un regard sérieux que je n’ai aucune envie d’en parler, aucune envie de revenir dessus. Mais elle me tombe dans mes bras, me sert contre elle et se met à pleurer. Ça me fend le cœur de la voir dans cet état, malgré moi je culpabilise. J’ai une main derrière sa tête, l’autre dans son dos : « Arrête, s’il te plait … », je murmure attristé de la mettre dans cette état avant de lui relever le visage et de lui essuyer les yeux avec un mouchoir de soie : « On va fêter ton anniversaire, toi et moi. Rien que toi et moi. Il n’y a rien d’autre, à part toi et moi Sage ». J’insiste du regard pour la rassurer, brève trêve dans notre guerre de longue haleine. Et je finis par me détendre, du moins essayé. Pour changer de sujet, je fouille dans ma poche, en sort un paquet de cigarette neuf et le lui tend : « Je me suis dis que tu préfèrerais ça aux fleurs », en haussant légèrement l’épaule : « Ce soir, tu te tais, tu ne dis rien, tu monte dans la voiture, tu me laisse faire. Et t'arrête de pleurer, si t'as été capable de mentir aux policiers pour me foutre en cellule, tu seras capable de supporter la vue de mes cicatrices ». Je la regarde dans les yeux, un défis que je lui lance, il y a quelque chose de différent sur mon visage. Quelque chose qui ressemblerait à une tristesse si grande, si étouffante, qu’elle en est devenue anesthésiante. Présentement, je suis incapable de me battre, mon père m’a ôté toute énergie. J’ai juste envie de … laisser aller. Au moins ce soir.




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Je m'en voulais à mort, parce que ces traces là, ses rougeurs, ses bleus sur son visage elles venaient de moi et de moi tout court ! Pas de son père au fond, c'était moi qui l'avait conduit dans la gueule du loup sans le savoir et j'endossé toute la responsabilité des coups portés à son visage, c'est de ma faute et uniquement de la mienne et de mes conneries s'il s'était retrouvé enfermé en garde à vue l'autre fois.. De mes mensonges et je me souviendrais toute ma vie de la rage qui pesé sur son visage ce jour-là, cette rage tourné contre moi et que j'avais du mal à avaler, à accepter. Je voulais tellement qu'il me déteste que quand il l'a fait j'ai tout de suite regretté, j'ai compris qu'au fond ce qu'il pouvait penser ou pas à mon égard m'importe, que ça agit sur moi et que ça m'touche réellement.. Tout comme cette attention pour mon anniversaire, je laisse un petit rire amusé vis à vis de sa réponse sarcastique. - Je savais ! J'ai toujours su qu'il existé.. J'réponds en essayant d'oublier ma peine, de ne plus prêter attention à son visage meurtri mais je n'y arrive pas, c'est trop dur pour moi de supporter cette vision là et je me laisse attraper par mes sentiments, me blottissant contre son torse malgré son avertissement que je n'ai entendu que d'une oreille. C'était insoutenable, je ne pouvais pas tout garder en moi, forcé à exploser comme ça en face de lui, d'une faiblesse sans nom mais j'en avais rien à foutre ce soir. J'étais tellement contente de le revoir, moi qui était certaine de ne plus jamais pouvoir le recroiser depuis ce qu'il s'est passé. Et ses mains sur moi m'apaisent, calme mes maux de cœurs, mes tremblements et je ferme les yeux pour tenter de me ressaisir. Il remonte mon visage, faisant face au sien et il vient essuyer mes larmes d'un geste doux comme il n'en a jamais eu envers moi. J'hoche la tête, passant mes doigts sous mes yeux pour effacer l'humidité qu'à causé mes pleurs. Je lui souris, sincèrement, pour la première fois, on baisse la garde autant lui que moi et ça me fait tellement de bien. - D'accord.. Je dis alors d'une petite voix, une mine encore attristé, ne pouvant m'empêcher de ne pas regarder le fruit de ce que j'ai semé il y a de ça deux, trois jours. Je me recule légèrement quand il passe sa main dans sa poche pour en sortir un paquet de cigarette qu'il me tend, je fronce les sourcils et laisse sortir un rire. - Tu commences à bien trop me connaître je trouve ! Lançais-je en rapprochant un petit peu mon visage du sien, un air suspicieux mélangé à la taquinerie. Je prends le paquet d'entre ses mains et j'en sors quasi immédiatement une clope. - On la fume à deux ?.. Je lui demande alors avec un sourire en coin, me remémorant cette fois dans la voiture, une clope pour deux, ça finira par devenir une tradition entre nous à force. Je l'écoute parler et me bloque littéralement quand il me reparle de cette affaire, le mal aise refait surface mais je fais de mon mieux pour aussi vite le chasser de mon esprit. - J'aime bien mener les rennes pourtant.. Je me laisse aller à des confessions pleines de sous entendus, amusé, je ne voulais pas gâcher la surprise qu'il venait de me faire en étant ici. Juste le fait qu'il se trouve là, maintenant en face de moi, c'était le meilleur cadeau que j'pouvais clairement avoir ce soir. J'allume ma clope avant de le quitter pour faire le tour de la voiture et me retrouver sur le côté passager. - Comment t'as su au fait pour mon anniversaire ? Je demande alors intrigué par la situation. C'est vrai, on venait à peine de connaître nos prénoms il pouvait pas avoir deviné..

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Elle est là, dans mes bras, et elle pleure. Et moi, ça me fend le cœur. Ça ne devrait pas. Ça devrait me réjouir, me satisfaire, de la voir culpabiliser, de la voir malheureuse, subir les conséquences de ce qu’elle m’a fait. Mais ce n’est pas ce qui se passe. Je ne peux pas m’empêcher de la serrer plus fort encore, de lui faire comprendre par des gestes d’une douceur insoupçonnée que je n’avais pas envie de la voir dans cet état. Je lui relève la tête et elle acquiesce. Je tente d’esquisser un léger sourire pour la faire sourire à son tour, j’aime tellement son sourire même si je ne l’ai vu que quelques rares fois. Et pour rompre cette atmosphère morose, je sors un paquet de cigarette de ma poche qui lui était destiné et le lui offre, comme n’importe quel autre garçon aurait offert des fleurs : « Un bon stratège connait toujours son ennemi par cœur », répondis-je amusé en un petit clin d’œil avant de remettre mes mains dans les poches : « C’est moi qui l’allume ». Sa proposition me fit l’effet de verre pilé dans le ventre. Alors, c’est ça ? On a déjà nos habitudes, nos manies ? Je lui prends la cigarette des mains et la porte à mes lèvres avant de l’allumer avec mon zippo. Tirant les deux premières lattes, je recrache la fumée au vent avant de placer la clope entre ses lèvres à elle. Je ne manque pas de la regarder dans les yeux, avec ce regard qui veut à la fois tout et rien dire. Ce regard complice. Je lui lance une dernière sommation et sent le mal aise revenir quand elle a la bonne idée de répondre par une plaisanterie. J’esquisse un sourire plus grand, un sourire sincère et légèrement taquin : « Il va falloir t’habituer à ce que je prenne les choses en main … ». Sous-entendu ? Effectivement. De toute façon, il y en a dans tous ce que je dis dès que je lui parle à elle : « Je sais toujours tout. Ça aussi, tu dois t’y habituer ». Et je la vois partir, avec son sourire en coin, faire le tour de la voiture et s’arrêter devant la portière du siège passager. Je roule les yeux au ciel, exagérément dépité : « Non mais, Sage … ». Je fais également le tour de la voiture et m’arrête à la portière arrière lui tendant la main pour qu’elle vienne : « J’oubliais. Ce doit probablement être la première fois de ta vie que tu vois une limousine donc …. Que je t’explique », bien condescendant, faussement exaspéré, tandis que j’attrapais sa main pour la tirer à moi : « On ne monte pas à l’avant dans une limousine. A l’avant, il n’y a que le chauffeur. Le notre s’appelle Sergio, et il est plutôt sympa ». J’ouvre la portière arrière et me décale pour la laisser apercevoir l’intérieur : « Nous, on monte à l’arrière. C’est … je ne sais pas, comme vos caravanes mais en bien plus agréable », je la taquine encore sur nos différences sociales et comme je vois que je l’agace, je m’appuie sur la portière, sur le côté extérieur, tandis que Sage et côté intérieur. Je la regarde et cesse de me moquer d’elle, un sourire amusé sur les lèvres : « J’avais dans l’idée de t’amener au restaurant et puis je me suis dit que le restaurant viendrait à nous. J’aime bien cette place de parking, c’est là que … », je me stoppe net. Ce que je peux être niais de romantisme quand je m’y mets : « Monte, tu vas voir ». Je la laisse monter, et monte derrière elle, refermant la portière derrière moi. A l’intérieur, ça ressemble à un vrai petit salon. Deux banquettes en cuir font l’angle, au milieu une table en bois sur laquelle est posé un seau de glace avec une bouteille de champagne : « J’ai demandé à ce qu’on nous livre ici ». Oui, c’était sur cette place de parking que je voulais fêter son anniversaire avec elle et nulle part ailleurs. Parce que c’était notre place. C’est comme ça.




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J'avais du mal à y croire, du mal à croire que c'est lui, qu'il est en face de moi et qu'il est là juste pour moi, pour me souhaiter un bon anniversaire et ça même après l'erreur que j'ai pu faire.. Je me sentait doublement mal, j'avais déjà une tonne de remord, d'insomnie en me demandant comme est ce qu'il pouvait bien aller, me demandant s'il pense à moi autant que moi, si je lui manque affreusement autant qu'il me manque affreusement.. Si j'existe encore un tout petit peu pour lui. J'avais tellement de question dans ma tête, j'aurais voulu faire tellement de chose mais je n'ai jamais pu, dire tellement de chose aussi mais non, c'est jamais arrivé. Mais il est bien là, je le vois, je le sens, je le touche et je me sens planer. Je souris, alors on était donc des ennemis ? Tous les deux ? Des ennemis qui s'adorent, qui aiment se détester, qui aiment se blesser et qui s'aiment réciproquement. J'dis rien et prend en main le paquet de clopes qu'il vient de m'offrir, j'en sortais une lui demandant de la fumer ensemble.. Ouais c'était une envie qui m'avait prise, comme si j'avais un goût amer de nostalgie. Il arrache de mes mains et je le regarde faire, souriant niaisement en le voyant l'allumer et fumer dessus. Il est beau, tellement beau, je voudrais retourner dans ses bras là, ressentir sa présence tout contre moi, j'en ai pas assez profité et ça m'manque.. Il remet la cigarette entre mes lèvres alors que j'étais en admiration devant sa dure beauté. Je fais glisser la clope entre mes deux doigts et je la retire pour recracher la fumée à l'air libre. Le regard au sol, j'avance sans savoir où cette soirée va nous mener, on a jamais passé de réel bon moment, j'veux dire sans haine, sans rage, juste de la tendresse, de la sincérité.. Jamais. - Ouuuh ça c'est un point qu'il faut que tu revois à la baisse.. En fait, on était deux grands prédateurs, deux dominateurs et ça s'est ressentit à chaque fois qu'on a pu coucher ensemble. À chaque fois c'est la même chose, la provocation, l'intimidation, le mépris, l'attaque. Et on tourne en rond comme ça depuis le début. J'arque un sourcil en sa direction, j'étais intrigué je voulais savoir ! Comment il avait bien pu savoir, c'était pas possible, je voyais aucune solution là tout de suite, puis franchement je l'imagine mal faire des recherches à mon sujet donc booon.. J'agrippe son bras comme une gamine qui fait un caprice. - Alleeeez dit moi !! Comment t'as su ?! J'faisais ma mine de chien battu, essayant de l'attendrir même si je doute qu'il soit de ce genre là. Je le libère de mon emprise pour tourner autour de la voiture et m'installer côté passager quand j'entends sa voix m'appeler, je retiens la portière de peu prête à être refermé et je sors la tête pour le regarder, la main tendue vers moi je fronce les sourcils sans vraiment comprendre. Je l'attrape avec incohérence et hésitation me demandant ce qu'il pouvait bien vouloir sur le moment puis soudain je pense que mes joues sont devenues rouges écarlates quand il me rappelle que c'était une limousine. Je me sens terriblement mal, honteuse, j'ai juste envie que sa putain de limousine et Sergio m'écrase à ce moment-là. - Ça va j'suis pas une paysanne non plus.. J'suis pas née en -1662 hein. J'réplique en grognant et boudant légèrement. Il se décale et me laisse entrevoir l'arrière de la voiture, mes yeux s'écarquillent, j'avais jamais vu de voiture aussi belle de ma vie, j'me retourne vers lui d'un bond. - Fallait pas tu sais.. Je passe ma main sur son bras, l'effleurant d'une douce caresse. J'me sentait mal, pas bien de voir ce qu'il avait préparé pour moi et, encore une fois la réalité me revenait en pleine gueule, on est pas du même monde, j'pourrais jamais lui faire de surprise de ce genre, j'pourrais jamais être à la hauteur d'un mec comme lui. Je lève les yeux vers lui, puis mon regard se pose vers le parking silencieux et sombre, mes yeux se baissent au sol avec un sourire en coin, entendant la pseudo fin de sa phrase. Oui.. C'est là, là que tout à réellement commencé, c'est là que j'ai commencé à t'aimer, à t'avoir dans la peau et depuis tu ne cesse d'être dans toutes mes pensées. C'est là que tu m'as condamné au meilleur mais surtout au pire.. Je me souviens, je me rappelle de tout, chaque petit détail. Il me demande de monter et je m'exécute, j'avais l'impression d'être dans un rêve toute éveillée. Tout était magnifique mais, j'avais pas besoin de tout ça, juste lui m'aurait suffit ce soir. Pas besoin d'artifice pour rendre un moment magique. Il monte, j'écoute à moitié ce qu'il vient de me dire, le seul truc que j'entends c'est le claquement de la portière et à peine qu'il fût installer, j'attrape son visage de mes deux mains et je l'embrasse fougueusement. Un baiser court mais intense, faisant ressortir tout ce que je ressens à ce moment là. Je laisse mon front contre le sien, les yeux baissés sur ses lèvres. - Merci.. Je dis dans un profond soupir de bonheur. - D'être là..
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✧ Parking, 16 juin 2016. ✧Sage & Noah

Je te déteste, mais bon sang ce que t’es belle. Quand tu me regarde comme ça, quand tu pleures dans mes bras et que tu salis ma chemise, quand tu me nargue de ton sourire narquois, quand tu pense pouvoir me dominer, me transformer, quand tu parle, quand tu respire. Qu’est ce que t’es belle, c’est à s’en damner. Et tu m’énerve. Quand tu crois que tu peux avoir l’ascendant, quand t’ose penser que c’est toi qui pourrais tenir les rennes. Tu m’énerve et je te trouve encore plus belle. Electrique, chaotique, démente. T’es d’un autre monde, t’es surnaturelle : « N’essaye pas de me contredire, les seules fois où tu seras au dessus de moi, c’est quand on s’enverra en l’air », lui répondis-je taquin, finalisant ma phrase d’un haussement de sourcil provocateur. Et sans m’en rendre compte, je venais de lui avouer que ça n’allait pas s’arrêter. Jamais. Qu’on allait continuer ce qu’on fait, comme s’il s’agissait de la chose la plus évidente sur terre. Je passe cette révélation subtile en me concentrant sur le reste de la discussion, le paquet de cigarette et nos échanges taquins. Et puis elle insiste pour savoir comment j’ai su pour son anniversaire. Je ne sais pas si je dois lui dire que c’est Kyla, parce qu’il faudrait que je lui explique le contexte. Que j’étais à New-York, que j’avais une soirée à l’ambassade des Pays-Bas, que mon père voulait que je vienne avec une compagne, et que n’en ayant pas j’ai fais appelle à une escorte. Que cette escorte, c’était Kyla. Non, je ne peux pas dire ça. Et comme pour m’échapper de la torture que je m’inflige à moi-même, je la retourne contre elle : « J’ai vu Kyla à New-York, c’est elle qui me l’a dit ». Je n’en dirais pas plus, fais toi les idées que tu veux. Ça t’apprendra à être trop curieuse. Et là, intérieurement, je suis mort de rire. Ou dépité, je ne sais pas trop. Elle va s’asseoir sur le siège passager comme s’il s’agissait d’une voiture ordinaire. Une partie de moi se crispe : on ne fait définitivement pas partie du même monde, il y a tellement de choses qui nous séparent que … que ce n’est juste pas possible et … merde. Je me perds dans l’angoisse de ce leit motiv, le drame de Roméo et Juliette, la tragédie de Sage et Noah. Et j’évite toutes ces pensées douloureuses en misant sur l’humour. Le ton amusé, faussement résigné, je me moque d’elle : « T’es pas forte en histoire non plus, il n’y avait pas de paysan en -1662 ». J’attrape sa main et la conduit à l’arrière de la limousine, là où une bouteille de champagne nous attend. Rien qu’elle et moi. Une trêve dans notre lutte acharnée et … ça me réchauffe le cœur. Au point de le brûler. Au point d’avoir mal. Je voudrais que ça ne s’arrête jamais. Cette tendresse, cette simplicité, cette complicité. On est complice, trop complice, même malgré nous, c’est comme si nous étions liés au-delà du monde, au-delà de tout le reste : « Tais toi, et profite », dis-je en un sourire sincère. Si il fallait. Si il fallait parce que j’ai passé deux jours de merde depuis le commissariat, avec mon père, tout ça. Que j’ai envie de crever tellement je suis triste et que la seule chose qui me fait du bien, même si je ne te le dirais jamais, c’est toi. Etre avec toi. Malgré tout ce que t’as fait, j’ai besoin de toi. Et c’est ton anniversaire, je ne veux pas que tu commence cette nouvelle année de ta vie avec une autre personne que moi, c’est comme ça. Je lui demande de monter, elle s’exécute et je monte après elle. Je suis tourné vers la portière que je tire et claque, me tourne à peine pour m’installer, et je me sens happer. Elle me tire à elle et m’embrasse. D’un baiser fougueux, que je prolonge. Qui m’étourdis. Nos lèvres se séparent mais nos fronts restent collés. Et je ne sais plus quoi dire, ce baiser me chamboule. On s’est jamais embrassé comme ça, comme … un couple ? « Je … ». Je ne trouve rien à répondre. Je suis incapable de répondre. Un court instant de silence et mon sourire finit par s’étirer. Je reprends mes moyens. Toujours là, dans la même position, je lui dis malicieux : « Tu parles toujours trop … ». Je reprends le dessus, posant ma main sur sa joue, et je lui donne un nouveau baiser. Doux, tendre, un baiser d’amoureux. Elle a le don de m’exciter tout le temps, constamment, c’est incroyable : « Je croyais que tu me haïssais ? », dis-je au bord de ses lèvres, un léger sourire coquin, moqueur, provocateur, en coin. Qui voulait dire, si tu ne m’arrête pas, je te saute dessus.




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