Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityMy mama say baby be careful if anybody comes to say "I love you" - Sage
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My mama say baby be careful if anybody comes to say "I love you" - Sage

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✧ Commissariat,13 juin 2016. ✧Sage & Noah

« Mais vous ne comprenez pas, je vous dis que je n’ai rien fait, c’est elle qu’a tout inventé », « Taisez-vous monsieur, baissez la tête », « Mais … vous commettez une grave erreur, je suis le duc d’Aremberg ! », « Et moi le roi de Zanzibar », répond le policier en se moquant. Je suis énervé, désemparé, complètement … perdu. J’étais avec Sage, dans une de nos rages folles et la conasse s’est cogné dessus avant d’appeler les flics et de m’accuser de la battre. Bien sure, quand ils sont venus et qu’ils l’ont trouvé en pleurs, ils n’ont pas cherché à comprendre, ils m’ont embarqué sans même me laissé le temps de décliner mon identité. Et je vois son sourire narquois derrière la vitre quand moi je suis menotté à l’arrière de la voiture de patrouille. J’ai envie de crever putain. Je balance ma tête en arrière et soupire : « Je vous dis que j’ai rien fait … », je répète dépité tandis que le chauffeur nous conduit au commissariat. Après un bref interrogatoire, et comme mon test à l’alcool s’est avéré fortement positif, le commissaire décide de me mettre en cellule, au moins pour la nuit. Je ne sais même pas où est Sage, si elle nous a suivit ou si elle boit du champagne en pensant à la salle nuit qu’elle m’offre. Je suis obligé de laisser tous mes effets personnels sur le bureau du commissaire, même ma chevalière que je n’avais encore jamais enlevé depuis que je l’ai eu. Je me sens mal, affreusement mal, et dans mon dos, j’entends qu’on appelle mon prénom : « Noah ! ». Elfried, un ami de mon père, vice-consul des Pas-Bas à Cambridge. Apparemment, en voyant que je n’étais pas ressortissant américain, le commissaire avait appelé la délégation de mon pays. Et c’est une bonne chose, il m’aidera peut-être à sortir. Elfried va s’entretenir avec le commissaire, et moi je reste là, assis sur cette chaise, la peur au ventre. Les deux hommes reviennent vers moi : « Vous pouvez appelez votre père », me dis le commissaire. J’ouvre grand les yeux en les regardant alternativement avant de me lever et de m’approcher d’Elfried : « Elfried, pouvez-vous … ». Je n’en dis pas plus, mais la panique dans mon regard lui fait comprendre que je ne veux pas m’en charger. Il acquiesce et sort son téléphone pour appeler. Il parle néerlandais, le commissaire ne comprend rien, mais moi oui. Même si j’entends mal. Elfried explique la situation à mon père : je suis au commissariat, j’ai un peu but, il faut payer une caution de 1000$ et je pourrais rentrer. Et mon père à l’autre bout du téléphone qui refuse : « ça lui fera une bonne leçon, laissez-le là, je serais là demain matin. ». Elfried raccroche, comme j’ai tout entendu, j’ai le regard baissé. Il a l’air presque aussi désolé que moi : « Je passerais demain matin … », n’osant pas me regarder, il me tapote amicalement l’épaule avant de partir. Le commissaire, qui ne m’a toujours pas enlevé les menottes, m’emmène par le bras dans une cellule. Au moins, je suis seul. Il détache les menottes et m’enferme à l’intérieur. C’est le début de la nuit, à part lui et la secrétaire, il n’y a pas personne. C’est la première fois que ça m’arrive et … j’ai peur. Comme un gosse. Mes mains accrochées au barreau, ma tête appuyée contre ces mêmes barreaux, je ferme les yeux. Sage va me le payer.



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J'viens de passer une salle nuit, j'ai pratiquement pas pu dormir, une nuit seule à l'accueil avec les quelques flics de nuit qui étaient là. Je baille, je m'étire et j'ai mal de partout. Ma conscience me joue des tours, j'ai pris le temps de réfléchir toute la nuit et je me rendais compte que j'avais peut-être fait une connerie, que j'étais allé trop loin hier en le faisant embarquer par les flics et je pouvais pas me résoudre à rentrer chez moi, dormir dans un lit alors que lui était là coincé sur une planche de bois tout seul. C'était impossible.. Mais comme il me l'a dit, les jeux sont fais, c'était la guerre entre nous autant que l'amour c'était la guerre et elle s'arrêtera que lorsqu'on crèvera de nos conneries. Pas avant, une guerre où la seule issue était la mort d'un de nous deux ou peut-être tous les deux. Je me lève et m'approche vers le flic au guichet, le visage fatigué, la tête dans le cul et les yeux affaiblis par le manque de sommeil. - Bonjour.. Est-ce que Noah d'Aremberg sort aujourd'hui ? Dit-elle alors que c'est moi qui l'ai envoyé derrière les barreaux hier, heureusement que c'était pas la même équipe qui est de garde aujourd'hui. - Il faut encore que quelqu'un paye sa caution mademoiselle. Il me dit en regardant sur son ordinateur. Je baisse la tête, prête à retourner à ma place et finalement je me rétracte pour reposer mes coudes sur le comptoir. - C'est possible d'aller le voir ?.. Je demande alors d'une voix mielleuse, je ne pouvais pas attendre une seconde de plus, j'aimerais tellement lui demander pardon, pardon de l'avoir fait enfermer ici mais mon ego m'en empêchera. Le jeune brun en face de moi hésiter une seconde, puis finalement se lève en acquiesçant. Enfin ! Mon cœur bat tellement fort, tellement vite, j'étais à la fois heureuse de pouvoir le voir et paniquer sachant pertinemment que j'étais pas la personne qu'il voudrait voir à ce moment-là. Je le suis à quelques pas derrière, appréhendant le moment où j'allais me retrouver face à lui, je mordille ma lèvre nerveusement et croise mes mains avec anxiété, ma respiration est bloquée et je me demande si j'fais bien de lui rendre visite. Le flic se met sur le côté pour me laisser entrer, la pièce est silencieuse, il repart en me faisant un signe de tête en guise de réponse à mon sourire de remerciement. J'approche doucement de sa cellule, je n'étais pas pressé d'arriver à sa hauteur ou en fait.. Si, je l'étais.. Non j'avais peur, mais tellement besoin de le voir. Je viens me planter devant les barreaux, déglutissant amèrement ma salive et je m'approche doucement, posant mes mains sur les barreaux, mon front collé dessus. - Je.. Je dis d'une petite voix tremblotante, pétrifié sans oser le regarder, la tête baissée. - Je.. Désolé.. Pardonne-moi du mal que je provoque, de te détruire, de vouloir que tu me détestes alors qu'au fond, moi je t'aime à en crever, même si tu l'sais pas, que je ne le dis pas, je t'aime plus que tout et j'ai envie de crever de t'faire subir ça.. Seul un mot à daigné sortir d'entre mes lèvres asséchées.

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✧ Commissariat,13 juin 2016. ✧Sage & Noah

J’ai passé la pire nuit de toute mon existence. Je n’ai jamais connu de matelas plus sordide, d’endroit plus lugubre, humide et froid. Je me force à ne pas réfléchir, à ne pas penser à ma chambre à l’Eliot House, à mes appartements chez mes parents ou aux nombreux penthouse que j’ai fréquentés pour ne pas me faire de mal. Je suis là, comme un connard, en costard dans une cellule et je n’ai rien mangé depuis hier midi. Je suis resté assis sur la banquette, me retenant de bouger, même de pisser. Sérieux, leurs toilettes sont immondes, hors de question que je fasse quoique ce soit ici. J’ai les yeux cernés, le visage pâle, les lèvres tremblantes. Je compte les secondes, les minutes et les heures. Et quand le matin arrive par la petite fenêtre au dessus de ma tête, ça ne me surprend même pas. Le nœud dans mon ventre s’accentue parce que je sais que mon père ne va pas tarder à arriver. Je me ronge les ongles, me grattent la tête. Je voudrais être n’importe où, sauf ici. Et je suis tellement préoccupé par l’arrivé de mon père, tétanisé, pétrifié, que j’en oublie Sage et la haine sans limite que je lui voue. Jusqu’à ce que sa voix apparait. Au début, je l’entends de loin, je crois rêver. Comme si j’étais dans un rêve éveillé. Et puis je lève la tête et je me rends compte que c’est la réalité. Elle est là, face à moi, se tenant au barreau, me demandant pardon. Elle n’a donc aucune décence ? Aucune moralité ? Aucune éducation ? Elle ment pour me faire enfermer dans ce trou à rat sans réfléchir aux conséquences de ses actes, et elle ose venir ici me narguer de sa prétendue humanité ? J’ai envie d’exploser, de lui péter le crâne, de la regarder mourir brûler. Je lui lance un regard noir avant de me lever, doucement, me propulsant à l’aide de mes mains. J’avance à pas lent vers elle, et viens lui faire face, les barreaux nous séparent. Jamais je n’aurais imaginé que ce soit moi qui me retrouve de ce côté : « Garde tes excuses pour quelqu’un qui en a quelque chose à faire ». Je m’approche encore plus, mon front collé contre les barreaux, on pourrait être front à front s’il n’y avait pas cette cage. Et d’un ton las, blasé, dépité, presque psychopathe chantonnant, je reprends : « Je veux que t’en ailles ». Comme elle ne bouge pas, je redresse, serrant mes mains fort sur les barreaux et hurle d’un grand coup : « BARRE-TOI ! », mes yeux la fixe, mon souffle haletant, les narines dilatés, j’ai le visage de la haine. Un commissaire arrive en courant : « Mademoiselle, tout va bien ? ». Je ne le regarde même pas, stoïque, figé, dans les yeux de Sage.



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Je regrette ma connerie, je ne pensais pas que tout ça irait si loin, c'était qu'un putain de jeu à la con pour moi, j'avais pas pensé aux répercussions que tout ça pouvait avoir ni qu'il m'en voudrait à ce point. Je sens alors une ombre s'approcher de moi, je n'arrive plus à bouger d'un poil et, mon regard fuit le sien. Je sens qu'il approche, doucement, comme s'il était prêt à me bondir dessus et c'est sûrement ce qu'il aurait fait s'il n'y avait pas eu ces barreaux entre nous.. - Mais.. Il ne me laisse même pas le temps de finir ma phrase qu'il me demande de partir, me stoppant dans mon élan, bloquant mes regrets, ma peine, je fronce les sourcils vers lui, il ne voulait rien entendre, je pouvais lire la rage sur son visage et la méchanceté qu'il peut garder en lui. J'avais jamais vu ce côté là de Noah et, j'ai encore plus mal, plus mal de savoir que j'étais vraiment allé trop loin, que je l'avais poussé à bout hier en inventant cette mise en scène ridicule pour me venger de lui, des sentiments que je pouvais avoir et de sa façon d'en avoir rien à battre. - Attend laisse moi par.. Et je me fige sur place, relevant les épaules et fermant les yeux tellement forts comme si j'attendais le moment fatidique où il me cognerait. En imaginant les scènes de violence entre mon père et ma mère, en un hurlement il avait remué tout mon passé.. C'était comme une habitude, comme si le fantôme de mon père venait de revenir et que j'attendais qu'il me tabasse encore une fois. J'étais tétanisé, mes mains n'avaient pas lâché les barreaux et avaient blanchi à force de trop serrer autour d'eux. Mon visage crispé, j'ai envie de fondre en larmes d'une minute à l'autre, mais la voix du flic me ramène à moi, me rappelle que non, mon père était mort, que ça n'était pas lui en fasse de moi et que je n'avais pas de quoi avoir peur.. Que je pouvais rouvrir les yeux. Ce que je fis, et je voyais un Noah enragé en face de moi, la bouche entrouverte je ne savais pas quoi dire, je n'avais pas répondu à la question du commissaire, j'étais resté bloqué pendant quelques secondes qui semblaient être une éternité pour moi. - Oui.. Ça va, ça va. Je répondis alors d'une voix des plus calmes, d'un faux sourire, un regard encore apeuré dans celui de Noah. - J'partirais pas d'ici.. Que je lui murmure entre les barreaux qui nous faisaient encore obstacle. Pas sans toi.

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✧ Commissariat,13 juin 2016. ✧Sage & Noah

J’ai la haine. Comme rarement. Les épisodes de ma vie où je me suis senti dans cet état se comptent sur les doigts d’une main. Le Mr Hyde en moi prend le dessus, mon cœur se ferme par impératif de survis, je deviens une boule de nerf, enragé, mon visage méconnaissable, et je n’ai qu’une envie, funeste envie, tuer la personne en face de moi ou me tuer moi-même. C’est ce que m’inspire Sage quand je la vois là, quémander pardon derrière les barreaux. J’ai envie de lui rentrer dedans, de lui cracher à la gueule, de la voir partir, plus jamais revenir. J’hurle brusquement et je sens le silence pesant venir après mon cri. Mes narines dilatées, mon souffle haletant, les mains serrant fort les barreaux, je la regarde, toute la colère du monde dans mes yeux. S’ils étaient des fusils, elle serait déjà morte. Et je n’aurais eu aucun remord. Elle ne sait pas elle, ce qu’il va se passer, ce qu’il va m’arriver, quand le duc fera son apparition. Elle ne sait pas que même dans ce jeu, il y a des limites à ne pas dépasser, surtout lorsqu’elles mettent en péril la sûreté de l’autre. Elle s’obstine et ça m’enrage : « j’partirais pas d’ici ». Je ne la quitte pas des yeux et j’ai envie de l’insulter. De l’humilier autant que je me sens humilier, jusqu’à ce qu’elle n’arrive plus à supporter sa propre existence. J’ouvre la bouche pour me lancer dans un monologue incisif lorsque des bruits de pas au fond du couloir m’interpellent. Lourd, régulier, cérémonieux. Je ferme les yeux comme un enfant, fort pour faire disparaitre ce monde et mourir avec lui. Je reconnais cette démarche rien qu’à son bruit. Mon père est arrivé. J’ai peur, tellement peur de ce qu’il va se passer : « Ou est-il », « dans cette cellule monsieur, où se trouve la jeune fille ». Mon père s’avance et arrive à notre niveau. Il regarde Sage avec l’air le plus dédaigneux du monde, comme si elle était la pire merde qu’il n’avait jamais vue. Il a le don de mettre les gens mal à l’aise d’un simple regard. Et moi je m’empresse pour essayer de sauver le peu à sauver de ma peau : « Père, je … », « Tais-toi », ferme et direct, « Ouvrez la porte », ordonne-t-il au policier qui s’exécute tandis que Sage, obligé, s’écarte d’un pas. Mon père me fixe avec ce regard de monstre qui fait froid dans le dos. Les barreaux coulissent et je pris pour qu’ils se coincent. Ça me semble être une éternité, j’ai envie de crever sur place. Je me retrouve nez à nez avec lui. Un silence, lourd, pesant. Il continue de me fixer dans les yeux et je suis incapable de soutenir le regard. Mon visage se baisse, j’ignore complètement Sage tant j’ai honte qu’elle assiste à cette scène. Et sans révérence aucune, avec l’aplomb et l’impertinence qui lui sied si bien, mon père me met une gifle à en faire exploser ma cervelle. Je ne suis même pas surpris, et c’est ça le plus surprenant. Comme si j’étais habitué à ce genre d’exhibition. Mon père adore m’humilier, me remettre à ma place, histoire de me faire comprendre que je ne suis qu’une merde. J’ai la haine, encore plus. Et je la contiens, parce que je n’ai pas le choix. Je relève la tête vers lui, mais je ne le regarde pas vraiment, mes lèvres pincées, mes dents serrés à l’intérieur de ma bouche : « Père, je vous assure que … », « Pas un mot ! Je vais signer tes papiers de sorties, tu récupère tes affaires et me rejoins à l’accueil », sec, froid, imposant. Même le policier qui l’accompagnait semblait mal à l’aise. J’acquiesce et laisse mon père repartir avec le policier. Toute ma haine condensée ressort dans le regard furieux et larmoyant que je lance à Sage : « Si tu ouvre la bouche, si tu prononce le moindre mot, je t’égorge ». Là, elle peut être sure que je lui en veux plus que tout au monde.



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Je persiste, je reste là devant lui alors qu'il n'a qu'une seule envie et je peux la voir clairement là, au fond de ses prunelles, cette envie de vouloir me tuer, son regard n'a jamais été aussi intense, aussi dur et aussi noir qu'aujourd'hui. Il n'était pas le même, il était une toute autre personne, différente de ce que j'avais pu voir jusqu'à présent. Je maintiens mon regard malgré la chair de poule qui envahit mon corps tout entier, par l'angoisse et l'effroi, pas peur des coups non.. Peur qu'il ne veuille plus jamais me regarder, me voir, être là.. Peur qu'il me déteste vraiment, qu'il ne me donne plus signe de vie après ça parce qu'il est devenu indispensable à ma vie, que j'ai besoin de lui pour exister. J'entends des voix lointaines mais je n'y accorde aucune importance, mon regard est plongé dans le sien, mon cerveau est en surchauffe à force de trop penser et j'entends le verrou, je sursaute légèrement, un homme, imposant, je prends le temps de l'analyser un petit peu et je lance un regard à Noah. Son visage a changé, il est passé de la rage à la peur et je fronce les sourcils sans vraiment comprendre ce qu'il se passe, la tension dans cette pièce était devenue beaucoup plus palpable. Ce qui semble être son père passe près de moi, me bouscule avec dédain et me toise d'un regard arrogant. Il s'prend pour qui ce vieux connard ?! Bon okay j'avais légèrement envoyé son fils derrière les barreaux pour une nuit mais bon, ça il en savait rien.. Fin j'pense. Et je suis absorbé par le père et le fils face à face, je ne reconnais pas Noah, je ne retrouve pas en lui sa façon d'être sûr de lui comme il en a tellement l'habitude. Non, j'ai l'impression de voir un chaton sans défense face à un lion affamé, de voir ma mère face à mon père. La grille coulisse et laisse sortir la bête, je recule instinctivement comme appréhendant sa future réaction mais non, nada, que dalle, la première chose qu'il fait c'est de se justifier auprès de son père, je suis dans mon coin silencieuse. La voix du grand homme résonne, une voix ferme et sèche quand je vois sa main se lever brutalement, je fais automatiquement un pas en avant comme pour me mettre au milieu, mais tout se passe tellement vite que j'entends le bruit sourd de la gifle qui me fait sursauter. Je le regarde, la tête baissée et j'ai envie de pleurer, pleurer comme jamais je ne l'ai fait, mes lèvres tremblent et je regarde l'image de son père avec dépit, aversion antipathie.. Je le déteste, le déteste de lui infligé ce genre de châtiment. Je reste encore quelques secondes debout en face d'eux jusqu'à ce que son père fasse demi tour, je me décale légèrement, regardant la silhouette du coin de l'œil d'un regard froid quand il passe à proximité. Je n'ai pas le temps de dire un mot que Noah s'en prend à moi, je me recule légèrement, j'avais mal, tellement mal de ses mots, de ce regard que je voudrais effacer pour retrouver l'ancien mais je sais que c'est impossible.. Plus maintenant. - Attends.. J'attrape sa main au vol pour le ramener ici, je ne voulais pas qu'il s'en aille, pas comme ça. - J'savais pas j'te jure que j'savais pas que ça irait aussi loin.. Je serre son poignet du plus fort que je puisse à l'aide de mes deux mains, le regard sincèrement désolé.

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✧ Commissariat,13 juin 2016. ✧Sage & Noah

Je ne voulais pas qu’elle assiste à ça. Je ne veux que personne sache comment je suis dans le fond. Un trouillard, connard, apeuré, lâche et honteux. L’aura de mon père est puissante. Il a le charisme des grands hommes, le calme psychopathe, l’indifférence sélective. Je n’ose même pas le regarder, je ne l’ai presque jamais regardé dans les yeux. Il me fait froid dans le dos, sa présence me tétanise. Je sais ce qu’il va se passer, je sais ce qu’il va arriver. Je suis habitué, je devrais y être indifférent. Mais c’est impossible. A chaque fois c’est plus dur, plus brutal, plus violent. Mon père est convaincu de sa supériorité, alors, avoir un fils comme moi, ça le répugne. Il veut me forger comme il dit, faire de moi « un homme un vrai ». A huit ans je buvais du whisky, à 14 je commandais des prostitués. C’est un sadique, perfide, sans la moindre parcelle d’humanité ou de cœur. Parfois je me demande même s’il ne prend pas son pied à me cogner, à me torturer, à me rendre fou. Plein de fois j’ai voulu rétorquer, lever le point, lui péter la gueule mais … c’est impossible. Je suis pétrifié à chaque fois que je suis devant lui, un pauvre gosse sans défense. Et le pire, c’est qu’il réussit à me faire culpabiliser du fait même d’exister. Je me mords la langue, l’intérieur de la lèvre, le gout du sang dans ma bouche. Mon corps raide, face à lui, ma tête de biais, mes yeux au sol. J’attends la punition comme un suspect attend sa condamnation. J’ai mal à l’intérieur, ma bouche se sèche, j’ai du mal à déglutir. Et je me souviens que Sage est là. Et bon sang ce que je la déteste, c’est de sa faute tout ça. Mon père ne se déplace jamais sans une raison valable. Il a fait le trajet depuis Amsterdam, ce n’est certainement pas pour me tapoter l’épaule et me dire « tu ne recommence plus ». Je hais Sage, je la méprise. Je la déteste d’avoir menti, de m’avoir foutu dans cette situation dégueulasse. Et je la déteste encore plus d’être ici, de voir mon père, de me voir moi, devant mon père. Le duc, grand duc, tourne les talons et part avec le policier signer mes papiers de sorties. Un instant de silence, avant de tourner brusquement la tête vers Sage et avant même qu’elle n’ose prononcer le moindre mot, je la menace de l’égorger si elle ouvre la bouche. Regard de dédain, plus haineux que jamais, je ne veux plus jamais la voir de toute ma vie. Je tourne les épaules et m’apprête à partir quand elle attrape ma main et me dit d’attendre. J’ai un mouvement de dégout, retirant ma main brutalement, je ne veux pas qu’elle me touche, pas qu’elle me regarde, pas qu’elle existe. Comment ose-t-elle ? Elle n’a pas l’impression d’en avoir assez fait déjà ? Je me tourne vers elle furieusement comme si j’allais foncer sur elle et lui éclater le crâne. Mais je me contiens. Résiste à l’explosion : « Et alors ? Ça change quoi ? ». Je faisais un pas lent vers elle, puis un autre, la menaçant de toute ma personne. A cet instant précis, je dois probablement ressembler à mon père : « Dis-moi Sage, ça change quoi ? Tu comptes te satisfaire de cet aveu pour bien dormir ce soir ? « Je ne savais pas alors ce n’est pas ma faute » ? Pfff … ». Je m’arrête face à elle, à quelques centimètres à peine de son visage, regardant avec colère alternativement son œil droit et son œil gauche : « Et le pire dans tout ça c’est que ce qui me dégoute le plus c’est la façon que t’as de ne pas assumer tes actes. T’as voulu me faire du mal non en appelant les flics, en montant ce bobard ? Tu ne pensais pas qu’ils allaient m’accueillir avec des petits fours et du champagne ? Et bien, félicitation, tu as gagné. Haut la main. T’as même réussi à me faire plus de mal que ce que t’avais prévu, sois contente, souris. Ne fais pas ta niaise attendris. ». Je la nargue d’un regard noir et d’un sourire sarcastique, faisant mine d’applaudir. Je lui en veux plus que tout au monde : « Tu me dégoute ».



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Pourquoi fallait toujours que ça parte aussi loin avec lui, pourquoi on était toujours contraints d'aller à l'extrême tous les deux, c'était notre façon à la con de se dire à quel point on déteste ce qu'on pouvait ressentir l'un pour l'autre ? Je t'aime à la mort. T'aimer me fait me détester, le montrer est détestable et pourtant je ne cesse de le faire. On est pas doué pour ça, je ne le suis pas, je sais pas comment ça marche, j'ai jamais su ce que c'était que de recevoir de l'amour ni même d'en donner ! Mon père ne m'avait fait cadeau que de sa haine, alors je fous tout en l'air, encore et toujours.. Je n'arrête pas de tout détruire, de tout mettre en cendre. Comme là, comme hier, comme ce genre de connerie que je peux faire sans réfléchir, sans penser aux conséquences et la seule chose qui me reste à faire à la fin c'est de m'en mordre les doigts bêtement. Parce que j'étais bête, parce que j'étais à côté de la plaque, dans ma werss, parce que le monde était trop pourrie, ma vie était chaotique alors je m'invente le mien. Là où tout était plus simple, mais la réalité de la vie m'a rattrapé, m'a obligé à redescendre de mon nuage en faisant ressortir ces putains de sentiments, cette sensation de merde de regret.. Contre ma propre loi je le rattrape, sachant pertinemment qu'il n'écoutera pas, que rien de ce que je pourrais dire recollera les pots cassés.. Il retire sa main de la mienne et mes ongles laisse une vilaine griffure sur son avant bras, tout se passe tellement vite et je vois son visage près du mien, si près du mien et j'ai eu à le voir un tas de fois mais les situations étaient différentes, son expression n'était pas la même et son regard.. Son regard je n'arrivais même plus à le reconnaître, les prunelles cherchent les siennes en vain, revoir une étincelle d'humanité, d'affection, n'importe quoi de rassurant, qui me dirait que tout n'est pas mort entre nous. Rien. Il n'y a rien, malgré mes recherches, malgré l'insistance de mon regard, malgré cette proximité qui me fait trembler. Je ferme brusquement les yeux quand il hausse le ton, quand il s'en prend à moi, je serre les poings, tellement mort qu'à l'intérieur le sang doit couler.. - No.. Il m'assaille d'accusations, je me mords la lèvre sans relâcher mon regard perçant dans le sien. Je me crispe à son approche, mon souffle se coupe et je suis en apnée durant tout le long de son discours, incapable de bouger, de parler, je ne fait qu'écouter, dos au mur, aucun moyen de s'enfuir et même si je le voulais, mes jambes ne suivraient pas le rythme. Mon visage se transforme au fur et à mesure, ses derniers mots se plante dans mon coeur comme une lame brûlante me transperçant.. J'ai mal et je saigne au plus profond de moi. Pas toi.. Ne me dit pas ça.. S'il te plait, pas toi. J'ouvre la bouche, aucun son ne sort, juste une inspiration mais rien n'arrive à sortir d'entre mes lèvres. J'ai cette boule au fond de ma gorge qui m'empêche de déglutir, douloureuse, je referme la mâchoire, contractée et je serre les dents, baissant la tête en la secouant lentement. - Tu crois vraiment que j'voulais aller jusque-là ?.. Que ça me fait vraiment plaisir d'avoir dû assister à ça ? Tu crois que j'avais pas envie de le tuer de mes propres mains pour t'avoir fait du mal devant moi ?! Devant mes yeux Noah.. La voix tremblante, basse et je fuis son regard. Je parle avec une franchise déconcertante sans réfléchir, sans prendre de recul. - Alors c'est ça l'image que t'as de moi ? C'est ce genre de fille que tu penses que j'suis ?.. Je demande en relevant la tête à demi vers lui. - Putain Noah.. Je.. Je.. Mon regard se perd sur ce qu'il peut y avoir autour de nous, cherchant la force, le courage de finir ma phrase. - Laisse tomber. Soufflais-je en essuyant une larme rapidement de la paume de ma main.

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✧ Commissariat,13 juin 2016. ✧Sage & Noah

A cet instant, j’ai envie de disparaisse. Me désintégrer, regarder chaque molécule, chaque atome, chaque particule de mon être, se disloquer, s’étirer, s’évanouir dans l’espace. Je veux éclater, ne plus exister. Ce moment dur face à mon père me rappelle à quel point je suis prisonnier, à quel point je ne trouve ma place nulle part. A quel point je me satisfais d’une condition pathétique d’enfant bien né pour tuer l’ennuie à coup de billet et de complaisance. J’ai envie de m’évanouir dans le temps, d’effacer mon prénom, mon visage, ma voix. Que tout en moi cesse d’être, me transformer en musique. Et parcourir les murs jusqu’à m’échapper, à tout jamais. Le gout du sang dans ma bouche me ramène de manière vertigineuse à l’instant présent. Le dos de mon père qui s’éloigne de son pas impérieux, le regard de Sage, incompris, que j’ai envie d’arracher. Je la hais, je la déteste, je voudrais la tuer. Et elle tente en un balbutiement lamentable quelques justifications, quelques explications qui pourraient redorer son blason. Hors de question que j’accepte, hors de question que je la laisse se complaire dans l’idée qu’elle ne savait pas. Tout ça est de sa faute, et uniquement de sa faute. A ce titre, j’ai le droit de lui en vouloir comme je lui en veux, comme mon regard noir et ma voix taciturne le lui notifie. Je ressemble à mon père, j’en suis certain. Pas d’humanité, pas d’empathie, pas de sensibilité. Rien qui dans ma manière d’être maintenant, tout de suite, ne ferait penser à un être vivant. Je suis mort, et je me conduis comme un mort. Roi des connards, haineux, rageux, contre la terre entière et contre elle spécifiquement. Je la déteste des yeux, je la hais de la bouche, c’est comme si elle n’était plus rien, ne signifiait rien, du dégout à profusion et l’envie furieuse de la dépecer de sa fausse innocence : « Tu me dégoute ». Et je veux la blesser. Et je vois que je la perds, je vois que je lui fais mal, et je continue. Je ne peux pas m’arrêter. En imaginant tout ce qui m’attend à affronter avec mon père, je deviens plus brutal, plus violent. Je ne serais pas le seul à avoir mal. Et toi, mon amour, tu vas souffrir avec moi. Je n’ai pas envie de m’en vouloir, pas envie de me dire que je déteste la savoir malheureuse, je réprime d’un coup sec toute poussée d’affection, je réprime et j’opprime pour n’être plus que ce grand robot sans cœur, fantomatique, diabolique. Et c’est le chaos. Elle s’enfonce, parle de mon père, de ce qu’elle a vu, et ça me rend fou. Personne n’a le droit d’assister à ça, personne n’a le droit de savoir. Je ne veux pas que ça se sache. Ma main vient violemment l’attraper par la gorge et mon visage s’approche du sien, pourpre, furieux : « Ne t’avise plus jamais de parler de lui ou de ce que tu as vu ici ». Incisif, menaçant, je la fixe droit dans les yeux comme pour lui faire comprendre que je pourrais la tuer sur place. Et après quelques fractions de seconde, je finis par la lâcher, reculer de quelques centimètres : « Je t’en prie, tu peux hurler, dire que je suis violent, cette fois tu n’auras pas menti ». Sarcastique, plus vindicatif que jamais : « Tu n’es qu’une sale menteuse. Et je déteste les menteuses. Pauvre fille », et je la fixe encore, et je veux encore lui faire mal, affreusement. Et malgré tout ce que je fais, aussi connard que je sois, elle persiste, elle continue. Elle parle, esquisse une phrase qu’elle ne termine même pas. Je reste quelques secondes à la fixer, effrayé par ce qu’elle pourrait dire. Je ne veux rien entendre. Et reprenant bien vite mon arrogance, j’hausse les épaules de résignation : « Je laisse tomber, effectivement », sous-entendu. C’est terminé. Je ne veux plus jamais te voir. Je la fixe encore quelques secondes, la regarde essuyer la larme qui perle sur sa joue et tourne les talons en hochant négativement la tête : « Va te faire foutre ». Et je marche pour rejoindre mon père.


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J'avais mal de l'intérieur.. Ce mal qui brûle tes tripes à en avoir envie de dégueuler, ce mal qui te consume petit à petit et qui te détruit. Je savais dès le début que cette rencontre mènerait à l'apocalypse, qu'elle anéantirait tout ce qu'il reste de moi en ne laissant que des miettes, des cendres, jusqu'à en devenir poussière. Je savais que lui et moi c'était jusqu'à la mort, parce qu'elle est notre seule issue au final, notre seule moyen de s'échapper, de pouvoir se libérer de l'emprise de l'autre et même cette finalité n'est pas certaine. Même mes cendres voudront se mêler aux siennes, à vie, pour l'éternité, bloqué dans ce tourbillon sans fin. Dans ce labyrinthe de sentiments incompris et meurtriers qui nous échappent. Je le déteste de me faire ce mal, de me blesser, de me toucher, me tirer une balle en plein coeur et je me déteste encore plus de lui avoir fourni le flingue avec lequel il venait de m'achever. Un seul regard de sa part me suffisait pour mourir là, j'étais bonne pour la morgue, j'étais bonne à pleurer toutes les larmes de mon corps jusqu'à ce que j'en puisse plus, jusqu'à ce que je me dessèche de toute cette peine qui me gagne au fur et à mesure qu'il ouvre sa bouche. J'aimerais plaquer ma main contre ses lèvres, boucher mes oreilles pour ne plus avoir à entendre tout ça.. Mais mes oreilles saignent autant que mon cœur, il n'arrête pas, il continue à me descendre encore et encore, à tirer toutes les balles qu'il reste dans le barillet pour qu'il ne me reste plus aucune chance de m'en sortir. Et sa vague de colère s'accroît, sa main encerclant la gorge, le souffle coupé, mes mains viennent se poser sur la sienne, je ferme les yeux. Fort. Tellement fort que j'aimerais disparaître. Et j'ai peur, mes ongles viennent planter sa peau. J'ai l'impression d'être impuissante, d'être en face de mon père et ses excès de colère incontrôlables, je perds mes moyens face à lui, comme je les perdaient face à mon père. Et mes démons reviennent soudainement, ils me hantent en plein jour. Je sens sa main se desserrer et ma respiration revenir, ma main sur mon cou, je le regarde apeuré dos contre le mur auquel je me colle. Mon visage se décompose au fil de ses paroles tranchantes, je ferme les yeux encore une fois, j'ai juste envie de crever là maintenant. J'aurais préféré crever que d'entendre ça.. - Dégage. Dis-je en déglutissant difficilement, le regard baissé. Il venait de baisser au point zéro en agissant comme l'être que je déteste le plus au monde. Il venait de tout détruire en une fraction de seconde sans s'en rendre compte. - DÉGAGE !! Hurlais-je les larmes pleins les yeux. Je ne voulais plus rien entendre, plus rien, plus un mot de sa bouche. Il avait fait trop de dégâts. Je regarde ses pieds, tournant les talons et s'éloignant petit à petit, me laissant là, vide, perdue, incomprise et dévastée.
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