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NOAGE • " It's our paradise and it's our war zone "

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En fait je savais pas vraiment dans quel état d'esprit j'étais à ce moment-là.. La haine, la peur, la joie de le voir, un peu de tout mélangé je crois, un trop plein de sentiments me submergent. Je le traîne tant bien que mal jusqu'aux toilettes, il a du mal à tenir debout vu le choc ce qui est normal et je lui en veux, je lui en veux d'être venu tout saccager ici avec sa bande de trou du cul derrière, c'était obligé que ça finisse mal cette histoire. Je pousse la porte d'un coup de hanche et on entre à l'intérieur, je le fait s'asseoir par terre et je m'accroupis en face de lui regardant l'ampleur des dégâts sur son visage. - Putain.. Pourquoi t'as fait ça.. J'lance en parlant dans ma barbe, relevant sa tête à l'aide d'une pression de mes deux doigts sous le menton. Je secoue la tête de gauche à droite et je ramène mon sac sur mes genoux, trifouillant dedans pour en tirer un paquet de mouchoir. - Décidément les chiottes c'est notre coin préféré ! J'dis ironiquement en soupirant. Je me lève pour passer de l'eau sur les mouchoirs et je reviens m'agenouiller devant lui. Je commence à nettoyer son visage, la main tremblante, je ne supporte pas de le voir dans cet état là malgré la tension qu'il y a en ce moment entre nous, à cause de Darwin.. La main qui tient son menton se crispe inconsciemment quand je vois l'état de ses blessures. - Dit moi si j'te fait mal. J'balance sèchement en continuant d'enlever le sang qui décoré son doux visage.

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✧ Toilettes Stadium, 11 juin 2016. ✧Sage & Noah

J’ai la tête qui tourne, je titube, je sens que je vais m’évanouir. Comme si le coup de tête de Wade ne suffisait pas, Sage m’avait finit d’une gifle qui me donnait physiquement envie de vomir. J’ai la sensation que mon crâne va exploser, j’ai du sang plein la bouche, plein le visage, mon nez gonfle à vu d’œil et … je ne peux pas regretter. Je ne peux pas regretter, je méritais cette sanction, et bon sang ce que ça m’a fait du bien de foutre en l’air leur fête de crétin. Pas parce que je me soucie de la fête, mais parce que je les déteste tous, eux les Mathers. Je les déteste pour ce qu’ils sont, pour ce qu’ils représentent. Et je les déteste encore plus depuis que j’ai craqué sur Sage. Parce qu’à cause de sa confrérie de bouseux, je serais à jamais incapable d’assumer quoique ce soit de notre histoire. Et ça me rend dingue. Je m’appuie sur elle malgré moi quand je marche, bordel, j’ai un mal de chien, je ne suis pas bien. Elle m’assoit au sol, là, dans les toilettes du stadium, et j’essaye de m’essuyer la bouche avec mon tee-shirt. Il était blanc, il est foutu. Et tout à coup je réalise ce qui est entrain de se passer. Sage m’a embarqué ici, elle s’apprête à prendre soin de moi et on est là tous les deux, tout seul … J’avais la haine contre elle toute la journée pour le sale coup qu’elle m’a fait avec Darwin, mais là, fallait pas que je joue le fier. Sérieusement, j’avais de la chance qu’elle soit là, qu’elle s’occupe de moi et … je ne sais pas. Dans le fond, je souris sincèrement. C’est comme si malgré tout ce qu’on se fait subir, on s’aime tellement fort qu’on est incapable de se laisser tomber pour de bon. Quelque part c’est rassurant. Autre part, très effrayant. Je chasse toutes ces pensées quand elle me redresse la tête et qu’elle me sermonne : « Tu veux que je te réponde quoi ? J’ai fais ça pour m’amuser ! », la fixant dans les yeux avant de la regarder fouiller dans son sac. Je ne peux pas m’empêcher de répondre d’une manière hautaine et impétueuse à sa remarque : « Les chiottes c’est bien pour les histoires qui puent la merde ». En effet je crache sur nous, sur ce que nous sommes. Je veux la blesser dedans, parce que moi, elle m’a littéralement rendu fou avec Darwin. Je veux la blesser et je suis tellement sonné que même ça, je n’y arrive pas jusqu’au bout. Je soupire, comme si j’étais dépité, avant de la regarder se rendre au lavabo et revenir vers moi. J’en profite pour retirer mon tee-shirt dégeulasse, le met en boule, et le pose sur ma lèvre qui saigne, c’est toujours mieux que rien. Je retire ma main quand elle se met à me nettoyer le visage, les yeux plissés de douleur : « Hors de question, ça te ferait trop plaisir de savoir que j’ai mal ». Je la laisse faire et sans que je ne puisse les retenir, mes yeux se perdent sur son visage, dans ses yeux à elle. Elle avait l’air appliqué à la tâche et moi je l’ai trouvé encore plus belle que jamais. C’était bizarre, de se retrouver là, elle et moi. Et à la fois, tellement naturel que c’en était perturbant.




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Je ne pouvais certainement pas le laisser là, dans son sang, tout seul, c'était vraiment plus fort que moi je ne pouvais juste pas rester les bras croisés sans rien faire.. Même si on s'tue tous les jours tous les deux, à chaque fois un peu plus, il n'y avait que moi qui avait le droit de lui faire mal, de le faire souffrir, je ne laisserais personne d'autre le toucher, jamais. Je soupire une nouvelle fois en entendant sa réponse, fermant les yeux avec exagération. - Voilà où ça te mène de t'amuser.. Avec ta gueule maintenant tu pourras plus baiser de meufs dans ta caisse ! Dis-je avec ironie, un sourire pincé en faisant allusion à notre première rencontre. Puis l'idée qu'il puisse être dans d'autre bras que les miens me fait mal au cœur et, je l'imagine prendre du plaisir avec d'autre comme il le fait avec moi voir plus.. Et ça me répugne, j'aimerais l'enfermé quelque part, le garder égoïstement pour moi mais je sais très bien que c'est qu'un piètre rêve. Et ses douces paroles dont il a le secret parviennent à mes oreilles, je pouffe un rire forcé et appuie légèrement un peu plus sur sa blessure comme pour me venger de ce qu'il venait de dire. - Ah c'est sûr on en rencontre des grosses merdes par ici. J'réplique sèchement en me levant pour jeter les mouchoirs usagers et en mouiller d'autre. Je reviens à ma place, m'attardant sur son torse nu, même comme ça, dans un état pathétique il arrive à me déconcentrer, à me faire de l'effet.. C'était juste pas possible. Je passe ma main libre sur sa joue, le sang coule à flot, le nez c'est weird pour arrêter les saignements. - Pff.. Arrête de dire n'importe quoi, tu l'sais que.. Et me rendant compte de la bêtise que j'allais faire, je me stoppe net et préfère la fermer en changeant de sujet. Je ne pouvais pas avouer à ce mec, irrespectueux, dénigrant que le voir souffrir me faisait horriblement mal, que j'aurais préféré m'infliger ses douleurs à moi-même, genre moi plutôt que lui. Sans hésitation, aucune. - Ça saigne beaucoup.. Tu veux pas qu'on aille à l'hôpital ? Son état m'inquiète, il était là, à peine conscient, j'avais peur pour lui.. Ça m'tué de le dire mais c'était le cas.

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✧ Toilettes Stadium, 11 juin 2016. ✧Sage & Noah

C’est trop bizarre cette situation. Sage et moi, dans ces toilettes. De toutes les personnes présentes, c’est elle qu’est venue me chercher pour m’emmener loin de la pagaille. Pour prendre soin de moi. J’ai un pincement au cœur quand j’y pense. Et je me dis tout à coup, comme Sage est là, Ana doit être restée seule à la fête. Il faudra que je l’appelle, demain, quand j’aurais repris mes esprits. Je regarde Sage qui m’ausculte le visage et je la trouve sublime. Ce qu’elle peut être agaçante quand elle me fait la morale : « J’ai pissé sur les jambes de ce connard et rien que pour ça, ça valait le coup d’avoir le nez pété ». J’ai un mouvement de recul, avec ce regard volontairement taquin quand elle me dit que je ne pourrais plus baiser personne : « Pourquoi, tu n’as plus envie de moi comme ça ? ». Délibérément, je passe sur le fait que je pourrais fréquenter d’autres filles. Parce que ce n’est pas mon genre de jouer à provoquer la jalousie, c’est un truc de faible. Ce que je préfère, c’est la mettre elle devant la vérité crue et l’obliger à dire ce qu’elle refuse de révéler. Elle répond sèchement à ma seconde remarque et je ne rétorque rien. C’est mérité, il n’y a rien à ajouter. Elle va mouiller les mouchoirs quand moi je me mets torse nu et la regarde revenir vers moi. « Tu l’sais que … ». Que quoi ? Je la regarde interrogateur et détourne aussitot brusquement les yeux pour ne pas avoir à affronter son regard. C’était moins une. Elle n’avait pas envie de finir sa phrase, et je crois que moi non plus, je n’avais pas envie d’entendre la suite. Alors je laisse passer. Et j’émets un léger cri de douleur quand elle appuie volontairement sur ma blessure : « Hé ! .... Non, pas l’hôpital ». Surtout pas, parce qu’il faudra expliquer ce qui est arrivé et que mon père sera mis au courant. Hors de question : « ça va se calmer si t'arrête d'appuyer comme une malade !». Je la laissais faire encore, sa main sur ma joue, moi qui la dévisage, nos corps tout prés l’un de l’autre. Son regard était étrange, je crois y discerner de la peur et ça me … fait un pincement au cœur, ça me perturbe. Je la trouve belle, trop belle, c’est usant comme ressentis, ça ne s’arrête jamais : « Aie ». Un mouvement de recul, elle a appuyé un peu trop fort : « j’ai besoin de m’allonger ». Ma tête tourne, mes yeux ont du mal à rester ouvert. Je me redresse sur mes genoux, manque de tomber encore et me mets dos à Sage, avant de venir poser ma tête sur ses genoux. Allongé, appuyé sur elle, j’ai la tête face au plafond, ainsi peut-elle continuer de m’essuyer le visage et moi calmer mes tournis : « Tu as gâché ma journée, je t’ai gâché ta soirée. Ça ne s’arrête jamais ».




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J'avais abandonné la fête de fin d'année de ma maison, enfin ce qu'il en reste du moins vu tout le bordel que les bleus ont laissés derrière eux.. Je n'y avais même pas réfléchis en fait en voyant Noah dans cet état, non j'pensais qu'à lui, obnubilé par le sang qui s'écoule de son nez, son état catastrophique et je ne pouvais pas me résoudre à le laisser comme ça. C'était clairement impossible. Je fronce les sourcils en sa direction, lui lançant un regard noir pour bien lui faire comprendre que j'étais pas d'accord avec ce qu'il venait de dire. Il avait manqué de respect à l'un des miens, ouvertement, il s'en était prit à lui gratuitement et j'détestais ça. L'injustice était un truc qui me mettait hors de moi mais, j'ai en face de moi l'homme que j'ai appris à aimer et mon choix était fait.. Je ne porte aucun commentaire à sa réponse, pour moi ridicule sans aucun sens et pire que puérile comme réaction que ça ne mérité pas que j'use ma salive pour parler avec un sourd. Ma main reste levé dans le vide, le mouchoir toujours entre mes doigts, il se libère de mon emprise pour retourner la question sur moi. Je le regarde avec incohérence, je n'savais pas quoi répondre à ça, j'savais pas qu'elle était la meilleure réponse malgré le fait que je cherche encore et encore avec rapidité. - Je n'ai jamais eu envie de toi ne te méprend pas sur le sujet.. T'étais là au bon moment c'est tout. J'ai finalement opté pour la défensive ou l'attaque tout dépend comment on prend la chose. C'était faux, tout ce que je pouvais déverser comme paroles étaient absurdes et avide de vérité. Même avec un bras, une jambe, trois yeux je verrais toujours qu'à travers lui et, il continuera à bercer mes rêves, mes rêves bleus ou encore érotiques dont il est le seul personnage principal dans les deux cas. Je soupire, levant les yeux au ciel, baissant les épaules en faisant la moue. - Comme tu voudras, tu fais confiance à une mather pour te soigner ? Dis-je avec un sourire narquois le provocant quelque peu. Je pouffe un petit rire, j'étais apparemment un peu trop brusque en essayant de le soigner, j'étire mes lèvres dans une expression désolée avant de me remettre au travail, parce qu'il y en avait pas mal là pour le coup.. Il se recule une deuxième fois, je grimace légèrement comme compatissante à sa douleur. - Excuse-moi.. J'sors sincèrement, il n'est pas bien et je le vois sur son visage pâle, je n'aime pas cette situation, me sentir impuissante face à son mal, faire du mieux que je peux et ne pas pouvoir réussir à le faire aller mieux.. Il vient s'allonger sur mes genoux, je l'aide à changer de position et je passe ma main dans ses cheveux, les caressants avec tendresse. - Ça va aller.. Je suis là.. Lui affirmais-je en passant ma main dans la sienne pour la serrer fort. Je le regarde sans me lasser, un tout autre regard que d'habitude, un regard plein.. D'amour ? Ce qu'il dit ensuite me fait mal, je viens caresser sa joue et j'en profite pour tourner son visage vers le mien. - Schht.. Arrête, je suis contente d'être là avec toi ce soir.. Elle est pas vraiment gâchée.. Je dis en souriant doucement sans quitter ses yeux. Je viens en suite déposer un baiser sur son front chaud, en sueur. - Ne ferme pas les yeux.. Je ne voulais pas qu'il tombe dans l'inconscience, il ne voulait pas d'hôpital et je ne voulais pas être contrainte à appeler les pompiers et le foutre dans la merde pour une histoire débile de guerre. - Parle-moi ..

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Evidemment, nous étions à deux apsides d'une même réalité, l'opposé complet. J'étais insolemment fier de ce que moi et mes camarades bleus avions fait ce soir, et elle le condamnait. Et puis quoi ? Je n'allais pas m'offusquer pour son regard noir où perdre la tête à me demander si elle m'en veut. Je n'en ai rien à foutre, elle sait que je hais sa maison, profondément, et si c'était à refaire, je recommencerais sans hésitation. Juste pour le plaisir de voir la gueule décomposée de Wade quand je lui pisse dessus. Instinctivement je la nargue, je l'agace, je veux lui faire comprendre que ça, ça ne changera jamais. Je serais toujours un Eliot arrogant. Elle ne rétorque rien et je dois avouer qu’elle fait preuve de beaucoup plus de maturité que moi. Elle me taquine sur l’impossibilité d’avoir de nouvelles conquêtes avec cette gueule cassée et je lui lance une question incisive soulignée d’un regard persistant. Sa réponse m’arrache un soupir nerveux, à la limite du rire moqueur, du genre « ouai c’est ça », et je m’empresse d’ajouter, en replaçant mon visage face au sien, dans sa main, de manière à ce qu’elle puisse m’ausculter : « Il semble alors que c’est toujours le bon moment quand on se retrouve seuls toi et moi », ouvertement agaçant, un brin taquin. J’ai envie de la déstabiliser, au moins un petit peu. Je refuse catégoriquement d’aller à l’hôpital, parce que l’hôpital c’est beaucoup de papier et le risque de devoir se justifier sur ce qui est arrivé. Elle me nargue et je la taquine encore plus en la regardant : « Je ne te fais pas confiance. T’es là au bon moment, c’est tout ». Je lui retourne sa précédente phrase, un sourcil arqué, malicieux. La proximité de nos visages et la façon qu’elle a de regarder mes plaies jure avec toutes les pics qu’on se renvoient l’un l’autre. C’est presque trop mignon de chamailleries ce moment. Elle me fait mal et gémit comme un enfant. Et quand elle pouffe de rire, ça me fait sourire. Je suis amoureux de son rire. Elle reprend ses soins, en silence. Nos visages proches l’un de l’autre, dans une complicité assez étourdissante. De temps en temps je la regarde elle avant de détourner les yeux au plafond. Elle s’excuse de me faire mal, et je ne dis rien, ce n’est rien. Les yeux me pèsent et la fatigue me gagne. Peut-être parce que l’adrénaline est passé et qu’à sa place j’ai le droit à cette affreuse envie de dormir. Je me déroge à ses mains et finit par venir m’allonger, la tête sur les genoux. Quelques minutes, ça me fera peut-être du bien. Sa main dans mes cheveux me rassure, je me sens étrangement réconforté, en sécurité. Alors que je suis avec la personne qui me fait le plus peur au monde. Les yeux à demi clos, je reprends sa phrase et me moquer d’elle : « ça va aller, je suis là ? Il y a comme une contradiction, ces deux bouts de phrases ne vont pas du tout ensemble ». Ma tête reposée sur ses genoux se fait un nid douillet tandis que sa main venait serrer la mienne. Le geste m’a surpris, arraché une crampe au ventre, mais je réussis à le masquer. Je sers sa main dans la mienne, les yeux totalement fermés cette fois, je reprends, d’une voix basse et lente : « Ne te méprends pas, il n’y a rien de romantique. Je te tiens la main parce que je préfère savoir où elle est quand je ferme les yeux. Je ne voudrais pas que tu en profite pour m'étrangler. ». Et j’enchaine en parlant du fait que j’avais gâché sa soirée autant qu’elle avait gâché ma journée. Dans ma bouche, ça sonnait comme une fatalité. Comme si, quoi que nous fassions, nous continuerons tout le temps cette bataille, nous ne cesseront jamais de nous gâcher la vie. Elle répond avec plus d’empathie que je ne l’aurais jamais soupçonné et ça m’arrache un sourire narquois, mes yeux toujours fermés : « Je ne te plaignais pas, je suis content d’avoir gâché ta soirée », la taquinant de nouveau d’un sourire en coin. Et mes paupières sont du plomb, de plus en plus, je me sens m’endormir là, ici et maintenant. Sa voix me parait de plus en plus lointaine, ne ferme pas les yeux. Et j’arrive à résister à Morphée quand elle me demande de parler. J’ouvre, avec toute la peine du monde, les yeux à demi et la regarde d’en bas. Mes saignements se calment, même s’il m’en reste sur le visage : « Tu veux que je te dise quoi ? », je remue légèrement et finit par me redresser péniblement : « J’ai mal à la tête, c’est insupportable ». Je ne m’allonge plus, mais viens m’assoir à côté d’elle cette fois, laissant ma tête tomber de biais sur son épaule : « Tu me ramène dormir ? ».




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On est encore là, toujours au même endroit, toujours un retour à la case départ, ironie du sort ? J'en sais trop rien, tout ce que je sais c'est que depuis le premier jour de notre rencontre on trouve toujours le moyen d'être près l'un de l'autre, de ne jamais se lâcher, comme si on était liés tous les deux malgré le fossé qui sépare nos deux êtres. Je lève les mains vers le ciel quand je l'entend dire qu'apparemment c'était souvent le bon moment quand nous étions tous les deux.. Ouais, il avait pas totalement tort, niveau excuse j'aurais pu trouver mieux beaucoup mieux que cette connerie pas crédible. Je soupire et reprend son visage entre mes mains, il arrête pas de bouger et mes gestes se font plus durs malgré moi. - Ouais et surtout que t'es souvent là en ce moment, j'ai pas forcément envie de chercher bien loin quand mes envies me prennent.. Je dis doucement, rapprochant un peu plus mon visage du sien, je me mords délicatement la lèvre en lui lançant un regard limite pervers pour pas dire carrément coquin. - Arrête de bouger maintenant. Lui demandais-je fermement en continuant d'essuyer son sang, j'avais déjà à mes côtés une petite montagne de mouchoirs remplis de son sang. Je laisse s'échapper un petit rire en secouant la tête de gauche à droite, vive la reconnaissance, il connaissait pas je crois, c'est ça les gens de son milieu, ils ont tous l'habitude que tout le monde soit au petit soin pour eux en fermant leur gueule. Il se dégage et vient poser sa tête sur mes genoux, je le regarde, essayant de le calmer, de l'apaiser et de faire redescendre la montée en tension qui doit pas mal jouer sur ses vertiges. Et même comme ça il continue de me chercher, de me provoquer, j'ai les dents qui grincent et je préfère la fermer. Je préfère rester silencieuse et ne pas répondre à ses attaques à la con parce que d'un c'est pas le moment et, de deux j'suis fatigué. Je fais glisser ma main aussitôt hors de la sienne, j'étais pas du tout le genre de meuf attentionnée, mielleuse et, avec lui, là j'faisais un effort surhumain, il en était pas conscient vraiment il me prenait pour une merde, pour son paillasson où j'sais pas trop quoi mais.. C'était en train de me gonfler et il titillé mes nerfs petit à petit. Je jette nerveusement le mouchoir que j'avais en main, coupant tout contact avec lui, j'restais planter là, fixant le mur en face de moi parce que j'avais plus envie de le regarder.. - Bien alors j'pense qu'on peut te mettre dans la catégorie : Imbéciles heureux. Je lâchais sans daigner le regarder, ma voix était légèrement sarcastique mais étouffée. Je sens sa tête bouger légèrement et je baisse instinctivement les yeux, je tourne la tête de gauche à droite, froissant la bouche. - Rien, t'en as assez dit finalement. Ouais, c'est bon, ferme ta gueule maintenant, j'veux plus entendre ta voix, ta voix si douce, cette voix qui me poignarde en plein cœur à chaque fois que tu ouvres la bouche. Il gesticule, se redressant, je viens à peine l'aider et contre toute attente il pose sa tête sur mon épaule, je le regarde du coin de l'œil sans vraiment oser bouger. J'hoche doucement la tête pour ne pas trop le secouer.  - Oui, c'est mieux pour tout le monde.. Je dis blasée avant de me dégager doucement tout en maintenant l'arrière de sa tête d'une main, mon bras passe dans le sien pour l'aider à se relever lentement.
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Je ne peux pas m’empêcher de lui lancer des pics. Tout le temps, à chacune de mes phrases. C’est plus fort que moi. Même là, alors qu’elle fait probablement un effort surhumain pour s’occuper de moi après le scandale que j’ai fait à la fête. Je n’y peux rien, je ne vais pas changer d’attitude ou de regard sur elle sous prétexte qu’on devient un peu trop proche. Au contraire. Cette promiscuité me perturbe. Je déteste me sentir bien quand elle est là, avoir besoin d’elle, de la voir, tout le temps. Je déteste sentir mon cœur s’alourdir et mon souffle se rompre quand je l’aperçois. Alors ouai, comme n’importe quel connard, je sur joue l’insupportable. Histoire de supporter moi-même cette situation qui dans le fond, me met excessivement mal à l’aise. Je la regarde, me taquiner à son tour et quand elle se mord la lèvre en me regardant comme ça, ça me donne des crampes d’estomac, et je me mords moi-même la lèvre inférieur par mimétisme, sourire malicieux à la lèvre. Ma main droite se pose sur sa cuisse et je la taquine en poussant le vice : « Ah oui ? Et là, tes envies te prennent ? … », Amusé par ce jeu de séduction. Sérieusement, ça se voit à dix mille qu’on est plus qu’attiré l’un par l’autre. Elle m’ordonne de ne plus bouger, je laisse échapper un petit rire et remet ma main à sa place, sur le sol. Et puis, ça continue. Encore et encore. Je suis incapable de me montrer agréable, et chacune de mes phrases doit nécessairement s’habiller de sarcasme. Je le sens que je l’énerve parce qu’elle arrête de parler. Parce qu’elle retire sa main de la mienne et ne me caresse plus les cheveux. Ça me fait chier, j’adorais ce geste, mais tant pis, je reste là, yeux fermés, bras tendus et il y a comme une distance qui se réinstalle entre nous : « Imbécile, je veux bien. Heureux, ce n’est pas dit, je suis devenu aussi laid que Ribéry », tout en autodérision. Le ton de Sage était plus sec, plus froid, plus direct. Mais ça ne me dérange pas. Bizarrement, on arrive bien mieux à gérer la colère que la tendresse. Quand elle me dit finalement de ne pas parler, je réussis à ouvrir grand les yeux et les tourne vers elle. Ok, étant donné le regard qu’elle me lance, je comprends que je l’ai définitivement agacé : « D’accord …. ». Je la quitte des yeux et me relève cette fois, assis à côté d’elle. Sauf que ma tête est trop lourde pour que je puisse la soutenir et je la laisse instinctivement tomber sur l’épaule de Sage. Peut-être que mon inconscient regrette, qu’il veut retourner à la proximité, aux gestes complices, tendres. J’ai trop mal au crâne pour réfléchir. Je lui demande de rentrer et elle acquiesce. Il y a du sarcasme dans sa phrase, je l’entends, je le sens. Je la laisse se relever, réussit à maintenir la tête et me lève à mon tour, avec son aide, son bras dans le mien. Debout, je manque évidemment de trébucher, et pour me rattraper viens me mettre face à elle. J’ai l’air insolent, je n’y peux rien, c’est plus fort que moi. Il n’y a que comme ça que je sais communiquer : « Tu boude ? », lui dis-je en replaçant une de ses mèches de cheveux derrière son oreille : « Je ne peux pas rentrer à l’Eliot, tu m’emmène chez Ana ? ». Une excuse pour ne pas la quitter ? Peut-être. En tout cas, je ne me sentais pas près de rentrer à l’Eliot et de devoir expliquer aux autres pourquoi j’étais parti avec Sage. Pire encore, je n’avais pas envie qu’elle me laisse. Même si je joue le coq fier, je suis en souffrance, et comme tout homme face aux blessures, j’ai peur.




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C'était dur d'être devant l'homme qui me donne des papillons dans le ventre autant que des hématomes au cœur, dur de devoir supporter les paroles acérées et tranchantes alors que mes envies envers lui étaient tout autre. Que les mots que j'aimerais lui avouer étaient tout le contraire que ce que je veux bien lui faire avaler. Je sens soudainement sa main se poser sur ma cuisse, je frémis et bloque ma respiration instantanément. Je reste déboussolé un instant avant de balayer sa main de la mienne pour la dégager de ma peau, et celle-ci m'en veux terriblement de ce geste, elle lui hurle de revenir, de me toucher encore et encore mais la fierté prend le dessus.. - Non. Je réponds alors sèchement à sa question. En fait oui, j'ai envie de toi maintenant, tu viens de réveiller mon anatomie et je veux que tu le fasse encore. Je l'écoute se plaindre sur son physique, je ferme les yeux et je recule légèrement mon buste. - Qui a dit que tu ne lui ressemblait pas déjà avant.. Ça ?! Je lui demande avec arrogance et un sourire narquois sur les lèvres. Apparement la gentillesse il n'aimait pas ça, la tendresse non plus alors on va revenir aux bonnes vieilles habitudes, comme on a toujours fait et ça sera bien mieux comme ça. Il m'enlève l'envie de parler, il vient de bloquer toutes mes émotions en quelques mots, mes sentiments aussi par la même occasion et si c'est ce qu'il voulait, il vient alors de gagner haut la main. Je n'ai plus envie de me battre ce soir, je n'ai pas envie de jouer au chat et à la souris, j'ai assez mal à la tête avec cette journée pourrie, cette soirée encore plus pourrie et.. J'ai pas envie ! Je l'ignore, prenant plus de plaisir à regarder le mur en face de moi plutôt que de l'écouter ou même de le regarder. Il émet l'envie de rentrer et je m'empresse d'accepter, ça m'avait bien saoulé aujourd'hui, autant d'habitude j'prends un malin plaisir à l'emmerder et à le titiller mais là j'suis pas d'humeur. Vraiment pas. Alors je me relève, l'aidant à se lever à son tour en resserrant la pression de mes bras autour de lui quand il manque de tomber. - Doucement.. Dis-je en tentant de le maintenir debout du mieux que j'puisse. Il est face à moi et mon regard ne peut le fuir éternellement, ils se croisent et il vient replacer une mèche derrière mon oreille. Je ferme les yeux à ce geste. - Non.. Pourquoi je devrais c'est pas comme si t'avais toujours été tendre ! Lui dis-je de manière je m'en foutiste avant de relever les yeux vers lui et de m'écarter pour me positionner à ses côtés. Une manière de me protéger de son emprise ? Oui sûrement.. Mon corps tout entier se bloque à sa demande, je reste muette une seconde avant de reprendre mes esprits. - Oui, y'a une chambre d'ami tu seras tranquille. Je finis par répondre doucement, d'une voix tremblante en commençant à marcher lentement. Alors c'est ça ? Il va dormir chez moi ? A quelques pas de ma chambre, notre première nuit ensemble.. Fin pas vraiment ensemble mais presque, sous le même toit ? J'étais tellement heureuse au fond, j'ai jamais aussi eu hâte de ma vie de rentrer chez moi je crois, d'aller dormir, comme s'il me protégerait contre mes démons cette nuit et que j'aurais enfin droit à une vraie nuit de sommeil. Je pousse la porte des toilettes et j'avance jusqu'à la sortie de derrière qui mène au parking. - T'as de la chance j'suis garé juste devant ! L'air frais venait chatouiller mon corps et, je réduisais les mètres qui nous séparés de mon épave. Ouais, bah là pour le coup c'était pas sa Mustang, ma caisse date au moins de l'année où je suis venue au monde. - Tu penses que ton corps peut accepter le fait d'être installé là-dedans ?! Je lance avec ironie en ouvrant ma voiture et la portière côté passager d'une main pour aider Noah à monter.
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✧ Toilettes Stadium, 11 juin 2016. ✧Sage & Noah

Pourquoi je suis un connard ? Je n’en sais rien, c’est comme ça. Je me complet dans ce rôle, parce qu’au moins, ça donne une raison valable aux gens de me détester. Je préfère qu’on me déteste. Qu’on me déteste pour ce que je laisse transparaitre, pour des faux-semblants, plutôt que de prendre le risque de ne pas être apprécié pour ce que je suis vraiment. Et je sais que Sage m’en veut. Elle m’en veut naturellement, comme je lui en veux. Juste d’exister. Mais ce soir c’est plus fort, plus puissant. J’ai mis à sac la soirée de sa confrérie, et elle a pu voir à quel point j’avais peu de considération pour tout ce qu’elle représentait. Pour son monde et une partie d’elle-même, en somme. Et je pousse le vice du salaud. Je la taquine, presque trop. A tel point qu’elle se braque et se referme comme une huitre. Comme quand je pose ma main sur sa cuisse et qu’elle l’a rejette d’un non sec. Je ne relève même pas sa remarque, parce que je sais qu’elle ne le pense pas. Sinon, il n’y aurait pas ce qu’il y a entre elle et moi. Comme quand elle arrête de me caresser les cheveux et la main, qu’elle semble tout à coup absente, figée, distante. Je la taquine encore, comme si je pensais la rattraper. Comme un con, c’est moi qui la jette, et c’est moi qui lui cours après. Je ne sais pas pourquoi je fais ça, pourquoi je suis comme ça, c’est plus fort que moi. Une manière de me protéger sans doute dans ma forteresse du sarcasme. J’ai la tête qui tourne encore, je pourrais m’évanouir. Et je me redresse péniblement jusqu’à me retrouver assis à côté d’elle, laissant ma tête tomber sur son épaule. Comme si je voulais réduire la distance qu’elle venait d’instaurer, comme si même en la rejetant, je ne pouvais pas m’empêcher de l’avoir tout prés. C’est ce que je veux dans le fond, l’avoir tout prés. On se relève, debout sur nos pieds, encore plus péniblement et je manque de trébucher. Elle m’aide à me maintenir et je me poste devant elle, remettant une de ses mèches de cheveux derrière l’oreille, en la regardant dans les yeux, mon sourire taquin en coin. Je n’y peux rien, il est toujours là celui-là : « Arrête de me torture, tu ne vas pas me faire dormir dans la chambre d’ami … ». J’y vais franchement, avec sincérité. La technique de Sage c’est de feindre le mensonge. La mienne c’est de pousser la vérité à son paroxysme. Même si elle est douloureuse. Elle vit avec ma meilleure amie et évidemment que la nuit serait insupportable si nous étions sous le même toit sans s’approcher. De toute façon, je suis trop sonné pour faire des manières. Je la suis jusqu’au parking, en me tenant la tête d’une main, mon nez a cessé de saigner, enfin, mais j’ai toujours mal. Je lève les yeux vers sa voiture, à l’intérieur, je ressens du dégout. Je suis un amoureux des voitures et je ne comprends pas comment on peut rouler dans ce genre de tas de ferraille. Mais je ne dis rien, folle comme elle est, elle pourrait me planter là : « Mon corps s’accommode déjà de toi, alors ta voiture, ça ne devrait pas être compliqué ». Je n’ai pas pu m’empêcher la pique. Et je vois son regard s’offusquer, et aussitôt que je prononce cette phrase, je reprends, pour me rattraper : « ça sera très bien, j’ai juste envie de rentrer, ramène moi s’il te plait … ». Regard insistant, presque de chien battu. Et sans attendre son approbation je vais monter côté passager.




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