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monsters & gods
Encore une fois, je suis seul dans cette immense maison. Je me réfugie tant bien que mal, dans mes dossiers que je dois présenter à l'université, là où se trouve Nevada.. Peut-être qu'il n'a pas cours, ou peut-être que je viendrai à le croiser dans les couloirs. J'espère encore, et je pense espérer éternellement. Je bois rapidement mon café, noir sans aucun sucre. Vêtu d'un costard digne des plus grands arnaqueurs. J'ai accepté de me trouver devant plusieurs personnes, pour l'unique raison, qu'il me faut un assistant, je ne m'en sors pas. J'ai bien trop de travail, et surtout.. Je n'ai plus envie. Je m'efforce de garder la tête haute, de faire paraître un sourire des plus faux sur les coins de mes lippes. Je me déplace, jusqu'à ma voiture, elle a encore son odeur. C'est pénible, horrible. J'ai beau l'effacer de ma mémoire, il y aura toujours quelque chose qui me ramène à lui, une odeur, un lieu, une situation. Qu'importe, tout est lié envers lui. J'avale de travers, difficilement. Je reprends mon esprit en démarrant la voiture qui immédiatement ronronne dans mes oreilles. Je suis la route pour me diriger jusqu'à l'université, où je prends un moment pour trouver une bonne place.. Comme s'il existait une place faite pour moi. Je pense, non, je suis sûr, que c'est simplement pour perdre un peu de temps. Peut-être qu'il sera accompagné, si je le croise ? Peut-être qu'il sera heureux. Et cette idée me brise. Elle me brise littéralement le coeur. Quelques élèves me regardent étrangement. Des femmes, des hommes qui doivent sûrement se demander qu'est-ce que je fais ici, et pourquoi. D'autres doivent se rappeler de ma personne, sans doute parce que je venais chercher assez souvent Nevada devant les grandes portes, et que là, je me retrouve bien éloigné de celles-ci. Courage James, ne t'effondre pas. Je sors de l'habitacle à contrecœur, en empoignant ma petite valise où contenait les documents que je vais devoir donner aux candidats, si il y en n'a. Bon sang, pourquoi je suis là, pourquoi ça fait autant mal.
Au moment où je me présente à l'accueil, j'informe de ma présence au professeur qui détenait le cours précédent. Il me fit signe de le rejoindre devant une porte où je voyais la salle remplie de personnes. C'était par inscription, je ne voulais pas perdre mon temps avec des gens qui ne me connaissaient pas, et qui ne voulaient pas se diriger dans le domaine de la justice. Il me sourit, en ouvrant la porte. En désignant les gens, je jette un bref coup d'oeil, en affichant mon sourire de connard. Quelques filles chuchotent. Elles m'énervent. " Je vous présente, Maître Daniels, il est ici pour vous parler en profondeur des dispositions du domaine de la justice, vous pouvez lui poser autant de questions, il sera ravi d'y répondre. Je vous laisse la parole, et je reviens d'ici trois heures ! Bon cours ! " Il s'empresse, comme s'il était soulagé de quitter cette pièce. En posant ma valise à côté du bureau, je l'ouvre silencieusement en retirant toutes la paperasse que mon ancienne secrétaire à pris le temps d'écrire. Et je lève les yeux, sur tous ces gens qui me regardent. < Bonjour, je suis James. Appelez-moi ainsi, après tout nous sommes enfermés ensemble durant trois bonnes heures. > Un faible rire, un rire qui sonnait aussi faut que mon sourire. < Aujourd'hui, je suis ici pour vous parler en plus profondeur de mon métier, comment je suis arrivé ici, et comment je vois mon avenir, mon futur. Est-ce que vous avez des questions me concernant ? Avant de commencer le cours, plus sérieusement. > Une femme, blonde, lève la main, et je lui souris en lui hochant la tête pour l'autoriser à parler. " Vous pouvez vous présenter ? " Merde. J'ai jamais aimé parlé de moi. Je racle ma gorge, en tripotant mes feuilles nerveusement. < Je suis James Daniels, je suis avocat depuis plusieurs années, précisément dans le domaine de la violence conjugal. J'ai 30 ans, et j'ai mon propre cabinet, avec des personnels. Pourquoi la violence conjugale. J'ai été témoin durant mon enfance d'un père violent qui s'abattait contre ma mère, durant de longues années. J'ai été moi-même, violenté par mon propre père. Depuis, je n'accepte qu'on puisse penser, dire, agir de façon irrespectueux envers les femmes. > J'appuis mes propos en croisant mes mains derrière mon dos, en faisant les cents pas pour m'occuper. < Être avocat, ce n'est pas seulement une question d'argent, vous allez sauver des vies. Croyez-moi, qu'importe le domaine que vous irez, vous sauverez des gens, peut-être même sans le savoir. > Je continue mon discours, en m'approchant cette fois du tableau, où j'écris les premiers points qu'il faut avoir pour exercé ce métier. < Compatissant, patient, et dévoué. Les clients, que vous auriez, ne sont pas des objets, chaque personne est différente, chaque personne a une histoire. Des personnes viendront vous raconter des choses difficiles. N'exprimez pas de dégoût, de haine. Exprimer une compassion, il faut faire comprendre à cette personne, qu'elle n'est plus seule, que vous êtes là. >
Je prends goût à ce cours, puisque je n'entends personne, tout le monde est braqué en ma direction, quelqu'un écrivent sérieusement mes propos, et d'autres, tape à l'ordinateur. Je l'oublie, un petit moment. Mon coeur est en arrêt, et j'utilise mon cerveau, tout bonnement un robot.
Au moment où je me présente à l'accueil, j'informe de ma présence au professeur qui détenait le cours précédent. Il me fit signe de le rejoindre devant une porte où je voyais la salle remplie de personnes. C'était par inscription, je ne voulais pas perdre mon temps avec des gens qui ne me connaissaient pas, et qui ne voulaient pas se diriger dans le domaine de la justice. Il me sourit, en ouvrant la porte. En désignant les gens, je jette un bref coup d'oeil, en affichant mon sourire de connard. Quelques filles chuchotent. Elles m'énervent. " Je vous présente, Maître Daniels, il est ici pour vous parler en profondeur des dispositions du domaine de la justice, vous pouvez lui poser autant de questions, il sera ravi d'y répondre. Je vous laisse la parole, et je reviens d'ici trois heures ! Bon cours ! " Il s'empresse, comme s'il était soulagé de quitter cette pièce. En posant ma valise à côté du bureau, je l'ouvre silencieusement en retirant toutes la paperasse que mon ancienne secrétaire à pris le temps d'écrire. Et je lève les yeux, sur tous ces gens qui me regardent. < Bonjour, je suis James. Appelez-moi ainsi, après tout nous sommes enfermés ensemble durant trois bonnes heures. > Un faible rire, un rire qui sonnait aussi faut que mon sourire. < Aujourd'hui, je suis ici pour vous parler en plus profondeur de mon métier, comment je suis arrivé ici, et comment je vois mon avenir, mon futur. Est-ce que vous avez des questions me concernant ? Avant de commencer le cours, plus sérieusement. > Une femme, blonde, lève la main, et je lui souris en lui hochant la tête pour l'autoriser à parler. " Vous pouvez vous présenter ? " Merde. J'ai jamais aimé parlé de moi. Je racle ma gorge, en tripotant mes feuilles nerveusement. < Je suis James Daniels, je suis avocat depuis plusieurs années, précisément dans le domaine de la violence conjugal. J'ai 30 ans, et j'ai mon propre cabinet, avec des personnels. Pourquoi la violence conjugale. J'ai été témoin durant mon enfance d'un père violent qui s'abattait contre ma mère, durant de longues années. J'ai été moi-même, violenté par mon propre père. Depuis, je n'accepte qu'on puisse penser, dire, agir de façon irrespectueux envers les femmes. > J'appuis mes propos en croisant mes mains derrière mon dos, en faisant les cents pas pour m'occuper. < Être avocat, ce n'est pas seulement une question d'argent, vous allez sauver des vies. Croyez-moi, qu'importe le domaine que vous irez, vous sauverez des gens, peut-être même sans le savoir. > Je continue mon discours, en m'approchant cette fois du tableau, où j'écris les premiers points qu'il faut avoir pour exercé ce métier. < Compatissant, patient, et dévoué. Les clients, que vous auriez, ne sont pas des objets, chaque personne est différente, chaque personne a une histoire. Des personnes viendront vous raconter des choses difficiles. N'exprimez pas de dégoût, de haine. Exprimer une compassion, il faut faire comprendre à cette personne, qu'elle n'est plus seule, que vous êtes là. >
Je prends goût à ce cours, puisque je n'entends personne, tout le monde est braqué en ma direction, quelqu'un écrivent sérieusement mes propos, et d'autres, tape à l'ordinateur. Je l'oublie, un petit moment. Mon coeur est en arrêt, et j'utilise mon cerveau, tout bonnement un robot.
(c) khάη
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