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FLASHFORWARD . Book store ! - pv - 751027miniie


Qui dit nouvelle année scolaire, dit aussi nouveaux livres de cours ! Min Ji avait déjà acheté ses livres bien en avance, mais elle s’était rendue compte qu’il lui manquait un ou deux exemplaire. Elle avait donc du se préparer, et partir pour la librairie du campus. Elle aurait pu envoyer son chauffeur/garde du corps les chercher au lieu d’y aller toute seule, mais elle n’avait pas grand-chose à faire, ce jour là, et elle n’avait pas envie de faire les boutiques. Le chauffeur – qui était devenu presque exclusivement le sien depuis que Jung avait acheté sa voiture de sport hors de prix – l’avait donc conduite sur le campus, et il l’avait déposée juste devant le book store, où une foule d’élèves faisait déjà la queue depuis longtemps. Aïe, il faudrait qu’elle patiente un peu. « Désireriez-vous que je patiente avec vous, Madame ? », lui proposa le chauffeur. Elle sourit, puis elle lui répondit. « Non, je vous remercie, je pense que je vais m’installer sur le petit banc qui se trouve à côté de la librairie, le temps qu’il y ait moins de monde ». « Bien, Madame », dit-il avant de sortir du véhicule et de lui ouvrir la portière. Elle prit son petit sac à main avec elle, et elle s’installa donc sur le banc.

Mais contrairement à ce qu’elle espérait, les élèves ne se décidaient pas à quitter la librairie. Il y avait plein de nouvelles personnes qui arrivaient, et qui n’arrêtaient pas de rentrer et de sortir. Un peu ennuyée, et sans trop être sûre de ce qu’elle devait faire, elle se leva du banc et elle se décida à essayer de se frayer un chemin. La fois précédente, c’était son chauffeur qui s’était chargé d’acheter ses livres, mais comme il y avait une rupture de stock sur un exemplaire, il n’avait pas pu le lui acheter, et elle se retrouvait là, à essayer désespérément de se frayer un chemin. Elle se faisait bousculer, aussi, mais les gens n’avaient pas vraiment l’air de s’en soucier. Mais heureusement, elle trouva rapidement le livre qu’elle voulait acheter, et elle se décida à se précipiter vers les caisses. Là encore, il y avait beaucoup de monde, et il faudrait qu’elle fasse la queue. Elle se mit donc dans la file, et elle attendit son tour bien tranquillement.

Et alors qu’elle restait dans son coin, elle se fit bousculer par un petit groupe d’élèves, ce qui lui fit perdre l’équilibre, et elle se retrouva par terre. Un peu sonnée au début, elle se releva néanmoins bien vite et elle attrapa rapidement le livre qu’elle était venu chercher, et qui était toujours par terre. Et c’est là qu’elle remarqua qu’en plus de tomber elle, elle avait fait tomber une autre jeune fille, certainement après l’avoir bousculée. Elle se dépêcha de l’aider à se relever. « Oh, je suis désolée, vraiment, je n’ai pas fais exprès… On m’a poussée et je n’avais pas vu que je t’avais également fait tomber par terre… », lui dit-elle, désolée. Puis elle se baissa et elle commença à ramasser tous les livres de la jeune fille. Une fois qu’elle en eut fait une petite pille, elle les lui tendit avec un grand sourire.


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    Rose n’avait jamais vu autant de monde dans cette toute petite librairie de quartier. Lorsqu’elle arriva, de nombreuses personnes faisaient déjà la queue devant l’entrée, certains s’impatientaient jusqu’à en devenir grossier tandis que d’autres préféraient prendre la chose avec bonne humeur ou discuter avec leur voisin d’à côté. La belle anglaise eut un mal fou à se faufiler au milieu de tout ce beau monde et quand enfin elle fut à l’intérieur, elle comprit la raison de tout ce tapage : John Lee Ferguson, l’un des auteurs en vogue du moment, était venu faire une séance de dédicace afin de promouvoir son tout dernier ouvrage : une aventure saugrenue que Rose jugeait fort médiocre. L’auteur était tout aussi affligeant que le roman d’ailleurs ! Pompeux, hautain et sûr de lui, il jetait à peine un regard en direction de ses admirateurs qui pour la plupart, l’attendaient depuis de longues heures. La jeune femme avait en horreur les simagrées de ces auteurs en mal de reconnaissance et qui étaient prêts à faire tout et n’importe quoi pour vendre leur torchon. Le pire, c’est que cela semblait fonctionner à merveille. On laissait de côté les jeunes auteurs talentueux et plein d'avenir pour venir féliciter des écrivains populaires dont les noms étaient à eux seuls une véritable mine d'or. Les maisons d’éditions peu scrupuleuses quant à l’avenir du monde littéraire ne pensaient qu’à renflouer leurs caisses déjà bien fournies et c’est ainsi qu’au cours des cérémonies, les auteurs n'étaient pas récompensés pour leur talent ou leur originalité, mais simplement pour l'argent qu'ils avaient rapporté durant l’année. En tant que future éditrice et critique littéraire, Rose ne pouvait tolérer un tel dysfonctionnement et s’était juré de trouver un moyen d’y remédier le moment venu.

    « Vous aussi vous venez pour Ferguson ? Quel talent !! Ca c’est un grand homme !! » Rose lança un regard dépité au jeune homme qui venait de lui adresser la parole. Elle savait qu’il n’allait pas apprécier sa réponse mais vraiment, ce Ferguson lui tapait sur le système. « Je ne suis pas d’accord. Ferguson est un homme surprenant. Il sait rebondir et trouve toujours le moyen de revenir sur le devant de la scène en dépit de son manque évident de talent. Ce qu'il fait est simpliste à souhait. C'est d'ailleurs ce qui fait son succès si vous voulez mon avis. Ses romans ne valent pas grand chose mais ils touchent un large public. Les gens qui n'ont pas plus de trois mots de vocabulaire se retrouvent facilement en ces personnages. L'identification est sans doute la meilleure arme que puisse posséder un auteur. Ses personnages sont simples, la trame est généralement si peu construite qu'on la devine dès les premières pages et la narration suit toujours le même schéma, de manière très scolaire. Pas besoin d'avoir lu les grands classiques de notre littérature pourtant si riche pour comprendre ses oeuvres. Personnellement, je le trouve sans grand intérêt. Lui en revanche, semble persuadé du contraire. Ecoutez-le parler et vous comprendez rapidement que ce monsieur a une haute opinion de sa personne.» L’homme observa Rose comme si elle était tombée d’une autre planète et argumenta en disant que Ferguson était l’auteur qui vendait le plus d’ouvrages ces derniers temps. Ce n’était pas un argument selon la jeune femme et elle s’empressa de le lui faire savoir. « Il est un monstre publicitaire coincé au beau milieu des circuits commerciaux. C'est son nom qui se vend, pas son talent. Il y a une grande différence entre être doté d'un véritable don pour l'écriture et avoir beaucoup de chance. Il fait partie de cette seconde catégorie.» Le jeune homme ouvrit la bouche pour répliquer mais Rose se désintéressait déjà de lui. La jeune femme n’était pas venue en ces lieux afin de se mêler à une foule d’admirateurs en délire mais simplement pour venir chercher quelques livres qui pourraient lui être utiles dans le cadre de sa thèse.

    Même s’il lui fut extrêmement difficile d’accéder à la catégorie qui l’intéressait compte tenu de la foule présente, elle parvint à trouver ce qui l’intéressait et se faufila ensuite en direction des caisses. Une pile de livres entre les bras, Rose fut totalement incapable de garder l’équilibre lorsqu’on la bouscula. La demoiselle se retrouva à terre, quelqu’un marcha sur l’un de ses ouvrages avant de partir et un autre lui marcha sur les doigts sans même prendre le temps de s’excuser. Rose vit alors une jolie jeune fille lui venir en aide et lorsqu’elle posa son regard en direction de ses lèvres, elle eut le temps de déchiffrer la fin de sa phrase. « C’est gentil mais tu n’as pas à t’excuser, tu n’y es pour rien. Ce sont les gens qui sont complètement cinglés. » Rose se baissa pour ramasser un livre qui était à ses pieds avant de s’apercevoir que sa charmante interlocutrice s’était chargée du reste de la pile. Elle la gratifia d’un sourire sincère. « Merci, c’est très gentil. Et toi, est-ce que ça va ? J’ai vu qu’ils ne t’ont pas épargné en te bousculant, tu ne t’es pas fait mal au moins ?»
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