The perfect gift - Mirante

Après un bal pas spécialement cool avec tous les évènements qui lui ont prit la tête et puis du temps à Zurich où boire avec sa Athéna avait été sa préoccupation principale, voila l'italien rentré chez lui, enfin, chez lui, pas vraiment, mais rentré à Boston. Refusant de remettre un pied dans son appartement quartier italien, où il a vécu avec son ex et refusant de rentrer dans sa coloc puisque sa colocataire, Kyky a quitté elle le navire de la Dantyla. Donc en rentrant l'italien s'est installé à l'hotel, au moins, il sera loin de ces drama bien trop présent dans sa vie en ce moment. Il a besoin de calme, de sérénité et de se retrouver. De reprendre ses marques. C'est donc ce qu'il fait, le train train quotidien reprend doucement et calmement. La vie étudiante le jour, la vie de mafieux la nuit ça en est presque barbant, raseoir mais quelques choses vient bousculer se programme si bien mener, cette routine si bien ancré : un anniversaire. C'est son téléphone qui sonne un matin, pour lui rappeler qu'un évènement important à lieu dans 3 jours. 3 foutu jours : l'anniversaire de sa mère. Sa mère, la femme de sa vie un peu. La personne la plus importante dans la vie de l'italien et un problème de taille se fait vite sentir : le cadeau. Putain, il n'a pas encore pensé au cadeau. Sa mère est une femme de goût, une femme raffinée, qui aime les belles choses, c'est une italienne pure souche, partie d'Italie pour affaire. Dalia Baratto est presque une énigme à elle seule, tantôt colérique avec le sang chaud qui caractérise les sudistes de l'Europe, tantôt douce et aimante, Dante ne peut aller à l'anniversaire de sa mamma sans cadeau. Et Athéna n'est pas dispo. C'est comme ça qu'il a contacté Mira par Sms "Salut, c'est Dante, le gars du super marché, tu te souviens ? J'aurais besoin d'un coup de main pour un cadeau, pour ma mère, tu serais dispo cet après midi ? Ca me sauverai" après quelques sms et une heure de fixé, Basini se prépare pour aller la rejoindre. Elle lui sauve la vie. Arrivant au centre commerciale CambridgeSide, il attend la jolie blonde devant une grande marque, connu par tous, surtout par les filles enfaite H&M. Un point de rendez vous facile a trouver. Un peu en avance, il regarde son téléphone en attendant l'arrivée de sa sauveuse.

mon réveil, cet instrument diabolique, qu'il faut que j'apprenne à étreindre, et surtout déactivé la sonnerie lorsque je ne travaille pas et que je ne suis pas de service au matin. Encore une fois j'ai fait une erreur hier soir. Rentrant tard du bar, j'ai à peine pris le temps d'aller me changer et me décrasser de ma sueur dans la salle de bain, avant de m'écrouler sur mon lit… sans penser à désactiver mon réveil ; ce dernier ne me le rappelant que quelques heures plus tard, n'hésitant pas à me hurler sa sonnerie en plein visage . Au final cela m'apprendra, car je me retrouve obligé d'acheter un nouveau réveil, suite à un accès de colère qui m'a fait le jeter cintre le mur d'en face… pas très réfléchi je sais . Mais après avoir été tiré du sommeil aussi brutalement, je n'ai pas réussi à retrouver Morphée, le soleil me chatouillant le nez avec ces rayons de toute manière, alors autant me lever et commencer ma journée. 
Un soleil resplendissant pour une journée de congé c'est tellement rare, que je ne peux m'empêcher de sortir, malgré le mont de poussières, et le désordre qui m'attend dans mon appartement . La chaleur des rayons de soleil réchauffe ma peau. Bientôt l'été. En Californie, la température de l'eau doit être excellente à cette époque de l'année, tandis qu'ici à Boston, je ne pense pas que je m'y aventurais, contrairement à l'un de leursprincipaux parcs , non loin de chez moi. J'ai pris l'habitude de m'y rendre pour courir, faire mon footing, mais pour une fois, jeprends le temps d'explorer les lieux, d'admirer les fleurs, les arbres d'un vert éclatant, les quelques promeneurs également : que cela soit des familles, des couples, ou même des joggeurs . Je sors mon téléphone portable, un rapide coup d'oeil à l'heure qu'il est, avant de constater que j'ai un nouveau SMS . Il ne me faut que quelques minutes pour me mettre d'accord avec le Winthrop pour un rendez-vous au centre commercial. Faire du shopping : mon activité préférée ! Il ne faut pas me le dire deux fois.

Je fais doucement glisser les vêtements, un par un sur leur portant, leur jetant parfois un rapide coup d'oeil, ou alors, je les étudie minutieusement, avant de passer à un autre. Je n'aime pas, je n'arrive pas à trouver quelque chose qui me plaît, une pièce original que je pourrai associé à une qui serait plus sobre , ou un ensemble classique que je pourrai accessoiriser . Je pousse un soupir, de toute façon, il n'est plus temps de faire les boutiques pour moi, il est temps de retrouver Dante. Je sors de la boutique, et ai la surprise de constater qu'il n'est qu'à quelques mètres, de dos. Je m'approche donc de lui , avant de lui fourrer dans les mains mes paquets de shopping. «  toujours d'accord pour porter mes courses. ? » dis-je le sourire aux lèvres. Il faut dire que cela fait déjà un petit moment que je suis là… depuis que j'ai reçu son texto à vrai dire… j'avais peur d'être en retard on va dire comme excuse.

Ce matin, Dante s'est levé dans l'optique ne pas faire grand chose aujourd'hui et finalement, c'est à un moment, un éclaire de lucidité qui le transperce : ciel, sa mère ! C'est son téléphone qui le prévient pour l'évènement qui arrive bientôt et cette fois ci, Basini, dans un moment de stupidité intense ou bien de bonne volonté, avait promis à la Mamma Dalia qu'il allait lui même choisir son cadeau. Généralement il donne de l'argent à une cousine ou bien lui ammène des roses et va acheter avec elle quelques jours plus tard un truc mais cette fois ci, la matriarche, la mère de famille et la femme de la vie de notre italien lui avait dit clairement, en italien "Cette fois ci Dante, je veux que pour mon anniversaire tu achètes mon cadeau toi même. Tu peux te faire aider mais ça me ferait tellement plaisir que mon grand garçon me fasse un cadeau lui même, comme quand tu étais petit et que tu venais fièrement avec ton colier de nouille pour moi. Promet s'il te plait amore mio, pour me faire plaisir" et comme un con, il avait dit oui, heureusement que la Mamma n'avait pas imposé qu'il fasse le choix de cadeau seul et qu'il pouvait encore demander de l'aide. Athéna et Madisson ne sont dispo et il se rend vite compte que c'est la merde, il n'a absolument aucune envie d'aller dans les magasins, se faire bousculer et demander à des vendeuses gourdasses de l'aide. A part glousser, ces filles là ne savent pas faire grand chose. Pour elles, tout est beau, magnifique alors que sa mère mérite un truc de bombe, un truc beau un truc canon, pas un truc passage, pas un truc beau Une idée, un flash lui revient donc en tête et si il demandait à la jolie brune post SB ? Elle avait elle même proposé son aide alors pourquoi pas ? La textant, ils finissent par se donner rendez vous dans un lieu, dans le grand centre commerciale de Cambridge. Il l'attend, au point de rendez vous donné, devant une grande enseigne. Il observe ces gens qui passent leur temps ici. Lui ne fréquente pas trop ce genre de lieu. Il y vient quand il doit acheter certains trucs et c'est de l'expéditif, il y vient avec une amie, il sait ce qu'il veut, il va dans les magasins qu'il a au préalable pointer. Moins ça dur, mieux c'est le shopping parce qu'être entourré d'un tas de monde, non merci, les gens se collent se poussent et encore plus pendant les soldes alors no way. M'bref, Mira arrive derrière lui et quand il tourne la tête pour découvrir la charmante blonde, il se rend compte qu'elle est bien là et pas seule, non elle est accompagnée de sac de courses. Dante la regarde un peu décontenancé, elle a eu le temps d'acheter tout ça. Bon, elle a pas perdu son temps au moins. Il finit par se reprendre et lui adresser un sourire « Salut ! » et tend les mains en reprenant « Je vais t'aider, donne moi des sacs » elle va pas porter ça toute seule. Sourire amusé, il ajoute « Tu es là depuis 3 jours ? » non mais avec tout ses trucs de courses, c'est drôle, remarque elle est une vraie fille, elle aurait été une Cabot de malade.

La mode, c'est bien plus qu'une passion, c'est quelque chose qui m'anime réellement. Ce n'est pas seulement sous la forme de vêtements qu'elle s'exprime. Elle a divers domaines, tel que la décoration, les coupes de cheveux, les tissus, les motifs , même encore le dessin. En design mode, nous voyons tous ses domaines, nous réfléchissons aux modèles qui feront l'avenir. Ce n'est peut-être rien par rapport aux étudiants en médecine, ou en politique, mais nous contribuons au bonheur de certaines personnes. Pour qu'ils se sentent bien dans leur peau ou dans leur habitation. Mais le souci, c'est que, toutes ses choses coûtent incroyablement cher et que je suis incapable de résister, bien trop faible face à du cachemire ou une veste en cuir. Faire les magasins lorsque la carte bleue ne suit pas, est un réel supplice . Je serre les dents à chaque passage en caisse, lorsque je tends ma carte, espérant voir le paiement accepté et non refusé.
Encore un énième magasin que je fais, mais je ne trouve rien à mon goût dans ce dernier, décidant finalement de rapidement en sortir. De toute façon l'heure de rendez-vous est passé d'une minute ou deux. Fort heureusement pour moi, l'enseigne H&M se trouve à quelques mètres de la boutique que je viens de quitter. Je repère rapidement Dante dans la foule, m'approchant doucement de lui, jusqu'à pouvoir lui souffler quelques mots à l'oreille. Un sourire vient éclairer mon visage lorsqu'il se retourne et qu'il m'offre à son tour son beau sourire, qui doit faire craquer plus d'une fille… dont moi. « tu vas bien ? » lui demandai-je avant de baisser les yeux sur ses mains tendues. «  je plaisantais tu sais. » je hausse les épaules, toujours ce petit sourire aux lèvres, tandis que je sépare malgré tout en deux mes achats, lui tendant la moitié «  ça va te surprendre mais non, je ne suis là que depuis deux heures. »Parfois les femmes peuvent passer des heures dans une boutique et en sortir sans avoir rien acheté. Ce n'est pas mon cas, je fais rapidement mon choix au final. «  Enfin à la base, je suis venue pour un réveil et … je n'ai faits que des boutiques de vêtements... » Le rendez-vous au centre commercial, une occasion idéale pour remplacer mon foutu outil me permettant de me lever au matin… étant donné que l'autre à fini dans le mur. «  mais je vais être concentré sur ton cadeau maintenant comme ça… j'serai pas tenté par autre chose... » du moins je crois, ou je vais essayer de ne regarder que pour sa mère et non pour moi ; de toute façon c'est plus raisonnable sinon je ne pourrai jamais finir le mois.